Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 6 janvier 2018

Un passé pas assez simple pour nos élèves immigrés.



La course au nivellement par le bas de la culture de nos enfants s'accélère. Comme l'annonce avec délectation le magazine Le Point, « Par souci d’égalitarisme, les nouveaux programmes scolaires écartent le passé simple, un temps jugé trop littéraire et discriminant. »
En primaire, mais aussi dans le secondaire jusqu'à la classe de cinquième incluse, le passé simple ne serait plus enseigné que pour la troisième personne des verbes du premier groupe !

Le passé simple serait donc trop compliqué à apprendre pour nos nouveaux « Français » d'importation débarquant du tiers-monde. Du coup, les Français de souche auront, eux aussi, à ignorer ce pan de conjugaison que pourtant des générations d'élèves français d'Appellation d'Origine Contrôlée ont appris, durant des décennies, et utilisé sans problème.

Saucisson-Pinard ne voudrait pas paraître médisant, mais cette décision de supprimer, pour tous, une prétendue difficulté dans le seul but de se mettre au niveau d'une frange de population exogène, qu'on pré-suppose donc, comme moins douée intellectuellement, ça ne se rapprocherait pas d'une analyse « raciste », selon les critères actuels, des différences entre les races ? Saucisson-Pinard dit ça, il ne dit rien...

Il constate juste que l'immigration en provenance d'Afrique, subsaharienne et maghrébine, qu'on nous a présentée pendant des années comme étant un enrichissement, se traduit, une fois de plus, par un appauvrissement, appauvrissement culturel en l'occurrence.

Quand Saucisson-Pinard tomba (passé simple) sur cet article du Point, il lui souvint (passé simple), que feu son beau-père, qui n'avait en poche que son certificat d'études, n'eut (passé simple) pas à souffrir de l'apprentissage du passé simple, qu'il mania (passé simple) d'ailleurs excellemment, à toutes les personnes, fort à propos, toutes les fois que nous eûmes (passé simple) à discuter ensemble.
Il faut dire que son certificat d'études, acquis vraisemblablement fin des années quarante, était d'un niveau qui laisserait les bacheliers d'aujourd'hui complètement à la ramasse, que ce soit en français, en histoire, en géographie ou en sciences naturelles...

Le passé simple serait littéraire et donc « discriminant ». Les merdias de la gauchosphère sont nombreux à tenir ce raisonnement : la langue du pays hôte doit être connue pour permettre une bonne intégration des immigrés (légaux ou clandestins), ce dont on pourra convenir assez facilement.
Mais si cette langue est trop difficile – ce qui est le cas de la langue française, il faut le reconnaître, preuve, soit-dit en passant, de la sophistication de notre culture (vous savez, cette fameuse culture française que Macreux-l'Oreillette affirmait n'avoir jamais vue...), elle doit se simplifier pour se mettre au niveau des invités ! Donc si ces invités (invités ou squatteurs d'ailleurs), ont un QI à deux chiffres, il faut que la culture française s'abaisse à ce niveau.

Ainsi, si d'aventure vous avez chez vous, à votre table, un Papou de Nouvelle-Guinée qui ne connaît pas l'usage de la chaise et de la fourchette, vous êtes prié de vous asseoir sur votre carrelage et de manger avec vos doigts. Sinon, vous seriez discriminant.

Saucisson-Pinard suggère de poursuivre le mouvement un peu plus loin. Il estime que les mots de trois syllabes et plus, sont souvent difficiles à prononcer, et encore davantage à écrire. On devrait donc les bannir de notre langue et se contenter d'une ou deux syllabes maximum.
Certaines syllabes employées en français sont elles-mêmes inutilement complexes dans leur phonétique et sont inabordables pour certaines populations issues de régions d'Afrique où la culture écrite n'a même jamais existé malgré des millénaires d'histoire...
Pourquoi s'encombrer de « ch » pour obtenir le son « cheu », pourquoi mettre à la suite plusieurs voyelles, pourquoi s'encombrer de diphtongues ? Simplifions donc tout ça afin que l'invité dont le savoir (la « culture »?) des parents et grands-parents ne repose que sur ce qui était retenu de leurs ancêtres par traditions orales, faute d'avoir l'écriture comme outil de mémoire, puisse s'intégrer.

On enseignera donc bientôt à nos enfants qu'on ne dit plus « ce chocolat est délicieux », mais « y'a bon le coco ! » afin qu'ils puissent se faire comprendre de leur copain Bamboula et que ce dernier ne se sente pas discriminé !
Il n'y a pas à dire, le vivrensemble est décidément une vraie richesse... !

5 commentaires:

  1. on s'achemine vers une conjugaison à trois temps : présent, passé (l'actuel passé composé) et un futur qu'on utilisera aussi au conditionnel (avec s ou sans s c'est gênant). C'est déjà le langage de la rue et du lumpen. La situation dans le temps sera précisée avec des adverbes pour ceux qui posséderont un peu plus que les 200 mots du francébasic et donnera certainement lieu à des quiproquos qui se régleront au couteau.

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  2. Yabon le tesque !
    Je ne me fatigue (présent) pas, mon comm ne passera (futur) pas.
    Carine mouetteuse

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  3. Et du " y'a bon le coco ´´ au ´´y'a bon Banania'' il n'y a qu'un pas !
    Pas qu'il faudrait éviter de franchir !...

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  4. Bécassine pas tout-à-fait morte, malgré ce qu'on raconte sur sa reconversion forcée - heureusement, on va pouvoir compenser une perte de la connaissance du français de toujours par tous les petits "français" (d'origine protégée ou pas) par une augmentation de celle de l'arabe du 7e siècle (de l'ère commune comme il faut dire à présent). Elle est pas belle, la vie ?

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