Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 17 octobre 2025

L'histoire de la FISCalité conFISCatoire.

 

 

                                        

Voici un rapide résumé, à travers ce dialogue, de comment la FISCalité conFISCatoire aurait pu s'écrire depuis l'aube de l'humanité. Tout commence devant une grotte, à l'âge préhistorique. Des hommes en peaux de bête sont réunis, à l'initiative de l'un d'eux, un membre « alpha ».


Le membre "alpha": - Hé, les gars, il faut qu'on s'organise !

Quelqu'un dans la foule: - S'organiser ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Le membre "alpha": Ça veut dire que nous pouvons former un clan, pour nous rendre la vie plus facile que si nous restons des mecs isolés qui, chacun, individuellement, doivent tout faire pour leur propre pomme !

Quelqu'un dans la foule: - Précise ta pensée.

Le membre "alpha": Eh bien, si nous nous associons tous, nous pouvons mettre en place des services dont tout le monde pourrait profiter, en vous en déchargeant individuellement.

Quelqu'un dans la foule: - Ah oui, c'est pas mal, ça ! On gagnerait ainsi du temps !

Le membre "alpha": Exactement ! Je pourrais m'occuper de ces services, si vous voulez !

La foule: - Bonne idée !

Le membre "alpha": Bon, je m'occupe de ça. Vous m'appellerez « Etat ». OK ?

La foule: - OK !

Le membre "alpha": Bien, l'« Etat » va donc se charger d'un certain nombre de choses qui vous sont nécessaires et dont vous n'aurez plus à vous occuper tout seul.

Quelqu'un dans la foule: - Donne-nous des exemples, « Etat » !

Le membre "alpha": Eh bien, par exemple, vous avez besoin de protection. Plutôt que de vous réfugier dans vos cavernes ou cabanes en faisant des tours de garde le jour et des tours de veille la nuit pour vous protéger de voleurs et d'assassins, je vais mettre en place un service, que j'appellerai « Police », et qui vous protégera.

Quelqu'un dans la foule: - Génial ! On pourra enfin dormir tranquille et avoir davantage de temps libre pour nos autres occupations !

Le membre "alpha": Et si jamais vous avez quand même affaire à des voleurs et des assassins malgré la présence de cette Police, je...

Quelqu'un dans la foule: - Parce que ça pourra arriver ?

Le membre "alpha": Il faut tout prévoir ! Moi, l' « Etat », je suis là pour tout prévoir. Donc, si ça arrive, je vais aussi créer un groupe qui vous évitera d'aller vous venger et demander vous-même réparation à celui qui vous a causé du tort. J'appellerai ce groupe « Justice ». La Justice vous accordera cette réparation et mettra les fautifs hors d'état de nuire.

La foule: - Super !

Le membre "alpha": Autre idée. Si jamais vous tombez malade, au lieu de vous soigner tout seul dans votre coin, en devant aller chercher vous-même des plantes médicinales comme remède, aller voir le sorcier en le payant avec vos cueillettes ou vos produits de chasse, je vais mettre en place un service qui se chargera de tout ça à votre place afin que vous n'ayez plus qu'à rester tranquillement au repos chez vous, ou en traitement chez le sorcier. J'appellerai ce service « Sécurité Sociale ». Ainsi, ça sera la Santé gratuite pour tous !

Quelqu'un dans la foule: - Quel soulagement ! C'est formidable, ça, « Etat » !

Le membre "alpha": Evidemment, le clan que nous sommes en train de créer pourrait être attaqué par un autre clan qui se serait constitué ailleurs et qui serait jaloux du nôtre. Moi, « Etat », je vais donc monter un service de défenseurs de notre collectivité. Je l'appellerai « Armée ».

Quelqu'un dans la foule: - Bonne idée ! On sera plus tranquille !

Le membre "alpha": Bon, évidemment, tout ça va demander des sous !

Quelqu'un dans la foule: - Des sous ?

Le membre "alpha": Ben oui ! Moi, l' « Etat », par exemple, je ne pourrai plus aller chasser ou faire des cueillettes pour moi-même, puisque je vais être occupé à organiser et gérer tout ce que je vous ai décrit. Je vais donc avoir besoin de sous pour vivre !

Quelqu'un dans la foule: - Ah bah oui, c'est logique !

Le membre "alpha": Et puis il faudra des sous pour payer ces groupes de Police, de Justice, de Sécurité Sociale et cette Armée.

Quelqu'un dans la foule: - OK. Alors comment on fait ?

Le membre "alpha": Ben tiens, toi par exemple, tu es meilleur chasseur que cueilleur. Alors au lieu de chasser et de cueillir pour toi-même, tu ne feras plus que chasser, avec d'autres chasseurs, pour un « Grand Chasseur », qui rassemblera tous vos produits de chasse, et te donnera des sous en échange. Et avec ces sous, tu pourras acheter les produits de la cueillette que tu n'auras plus le temps de faire toi-même.

Quelqu'un dans la foule: - Et combien il me donnera, ce « Grand Chasseur »?

Le membre "alpha": Il te donnera, par exemple, 100 sous.

Quelqu'un dans la foule: - 100 sous ? C'est génial! Je vais être riche !

Le membre "alpha": Attends ! Celui pour qui tu vas chasser, le « Grand Chasseur », il va aussi donner 23 sous au clan, c'est-à-dire à moi, l' « Etat ». Donc tu coûteras, au Grand Chasseur, 123 sous. Et d'ailleurs, il donnera des sous sur les sous qui lui resteront après tous ses frais. Et comme le « Grand Chasseur » pour qui tu vas chasser a besoin de sous pour lui-même et pour moi, l' « Etat », il devra vendre ce que tu as chassé pour 200 sous. 200 sous de produits de chasse qui seront néanmoins vendus pour 220 sous, puisqu'il y aura une taxe payée par l'acheteur.

Quelqu'un dans la foule: - OK, donc, ce que nous allons chasser pour lui, vaudra 220 sous ?

Le membre "alpha": C'est ça.

Quelqu'un dans la foule: - Mais je n'en toucherai que 100 alors qu'il en coûtera 123 à mon « Grand Chasseur » ?

Le membre "alpha": Oui, il en coûtera bien 123 à ton « Grand Chasseur », mais tu n'auras pas tout à fait 100 sous. Parce que « Grand Chasseur » aura à me donner, à moi « Etat », des sous qu'il prendra sur tes 100 sous. Ces 100 sous, on les appellera « salaire ». Et les sous qui te seront prélevés seront appelés « taxes ».

Quelqu'un dans la foule: - Ah bon ? Mais je ne toucherai pas 100 sous alors ?

Le membre "alpha": Bah non, un peu moins. Tu en toucheras 70, virtuellement. Les 30 de différence me seront donnés par le « Grand Chasseur » pour qui tu chasseras.

La foule: - Virtuellement ?

Le membre "alpha": Bah oui, parce que sur ces 70 sous, tu en donneras encore 13 pour le groupe « Sécurité Sociale ».

Quelqu'un dans la foule: - Il ne m'en restera plus que 57 alors ?

Le membre "alpha": Oui. Enfin... un peu moins, parce que tu me paieras, à la fin de l'année, des sous en proportion de ce que tu auras gagné.

Quelqu'un dans la foule: - Une autre taxe ?

Le membre "alpha": Non, pour changer un peu, on appellera ça un « impôt ».

Quelqu'un dans la foule: - Donc je n'aurai pas 57 sous ?

Le membre "alpha": Bah non. Il t'en restera peut-être... disons 50.

Quelqu'un dans la foule: - Donc je pourrai acheter pour 50 sous de fruits et légumes cueillis, c'est ça ?

Le membre "alpha": Euh, non, pas tout à fait. Parce que sur les 50 sous de cueillette que tu achèteras, en réalité, tu paieras 10 sous de taxes. Donc tu n'achèteras vraiment que pour 40 sous de fruits et légumes.

Quelqu'un dans la foule: - Mais je pourrai aussi me servir de ces 40 sous pour acheter ma cabane, hein ?

Le membre "alpha": Oui bien sûr. Tu auras juste à payer aussi des taxes sur le prix de la cabane que tu achètes.

Quelqu'un dans la foule: - Encore à payer?

Le membre "alpha": Mais c'est tout ! Après, ta cabane sera vraiment à toi !

Quelqu'un dans la foule: - Ah bon, quand même !

Le membre "alpha": Tu auras juste à payer chaque année un autre impôt sur la cabane que tu as achetée. Un « impôt sur les cabanes ».

La foule: - Chaque année ?

Le membre "alpha": Chaque année !

Quelqu'un dans la foule: - Bon, mais après tout ça, mes enfants pourront habiter ma cabane gratuitement quand je ne serai plus là, au moins ?

Le membre "alpha": Oui bien sûr ! Ils auront juste à payer, à ce moment-là, pour pouvoir la récupérer, un autre impôt en proportion de ce que vaut ta cabane à ce moment-là.

Quelqu'un dans la foule: - Mais s'ils n'ont pas assez de sous pour payer cet impôt ?

Le membre "alpha": Pas grave ! Ils auront juste à vendre ta cabane. Vendre ta cabane à quelqu'un d'autre qui devra payer à son tour une taxe sur son achat de ta cabane.

Quelqu'un dans la foule: - Donc, dis-nous, « Etat », pour se résumer, sur les 220 sous de valeur de produits de ma chasse que mon travail va produire, je ne profiterai en réalité que de 40 sous de valeur de produits achetés ? Et toi, « Etat », tu empocheras quasiment la différence, c'est-à-dire 180 sous ?

Le membre "alpha": Un peu plus, en réalité, parce que je ne peux pas rentrer dans tous les détails...

Quelqu'un dans la foule: - Et tout ça, pour nous protéger avec une « Police » qui aura quand même des failles puisqu'il y aura quand même des voleurs et des assassins en circulation, et qu'il faudra quand même une « Justice » pour réparer ces failles ?

Le membre "alpha": Rassurez-vous, la Justice aura aussi pas mal de failles : des failles qui reviendront sur le terrain pour continuer à voler et à assassiner et donc être à nouveau l'objet de travail pour la Police ! Donc vous voyez, il y aura vraiment besoin de vos sous !

Quelqu'un dans la foule: - Oui, bon... Mais au moins, on sera soigné, non ?

Le membre "alpha": Oui. Enfin... pas complètement ! D'abord votre sorcier pourra vous demander un peu plus que ce qu'il recevra de «Sécurité Sociale». Et vous aurez sans doute besoin de payer, en plus, un groupe qui se spécialisera dans le remboursement partiel de ce dépassement.

Quelqu'un dans la foule: - Dis donc, « Etat », ça ne serait pas une gigantesque arnaque, ton affaire ?

Le membre "alpha": Allons, allons, on se calme ! Restons bons amis. Tenez, pour vous prouver comme je me soucie de vous et de votre confort, je vous permets d'appeler notre clan à tous, par mon nom. Ça sera plus intime que « Etat ». Appelez-moi « France » !





Saucisson-Pinard se permet d'attirer votre attention sur un nouveau cas de censure opéré par notre Etat de plus en plus totalitaire. est un magazine trimestriel satirique qui lutte férocement contre le politiquement correct. Furia a été traîné en justice, en vain, par SOS Racisme qui s'est vu débouté devant le Tribunal. Néanmoins, sur pression de cette association d'extrême-gauche, le Ministère de la Culture a retiré à ce magazine son agrément de Presse. Furia ne peut donc plus être diffusé en points de vente, ce qui le prive d'une bonne partie de sa diffusion et donc de ses revenus. Saucisson-Pinard vous encourage à vous abonner à Furia. Vous ne le regretterez pas : d'abord ça fera la nique à SOS Racisme, et en plus, c'est un magazine toujours très bien écrit et très drôle.

vendredi 10 octobre 2025

L'héritier des valeurs de Badinter. 😉

                                        

La peine de mort a été abolie en 1981 grâce aux bons soins de Badinter. La dernière condamnation à mort remontait à 1977. Et il n'y en avait eu que huit durant les dix années précédentes. Moins d'une par an. Huit. C'est un chiffre qu'il serait amusant de rapprocher de celui des homicides commis sur la même période. On jugera donc l'urgence qu'il y avait à légiférer 😏! (Pour l'anecdote, curieusement, l'examen de la liste des condamnés à mort depuis 1945 jusqu'à 1977 montre une proportion de noms à consonance arabe tout à fait impressionnante. Surtout si on tient compte du fait que l'immigration maghrébine sur cette période est bien inférieure à ce qu'elle est de nos jours, et que nombre de noms de Français condamnés à mort l'ont été pour raison de collaboration avec l'ennemi allemand, tout particulièrement dans la décennie qui suit la Libération. Mais c'est un autre sujet...).

Bref, cet humaniste proclamé qu'est Badinter, a jugé que la Société (ou "l'Etat de Droit" comme on dit aujourd'hui) ne devait plus être en mesure d'ôter la vie à quiconque. Le faire n'est pas conforme à la moralité républicaine. Il faut insister : la vie de quiconque ! Prenez la pire crapule que vous pouvez imaginer. Une parfaite ordure ayant, par exemple, violé, puis torturé, puis tuer de la pire des manières la plus innocente des victimes : un enfant, une femme, ou un handicapé. Ce déchet de l'humanité, circonstance aggravante, pourrait être un récidiviste récemment relâché après une longue peine d'emprisonnement. Bref, un individu ayant coché toutes les cases de l'abjection que vous pourriez imaginer. Eh bien, même dans ce cas, non, la société n'a pas le droit de lui ôter la vie. Et pour empirer les conséquences de cet abandon de droit, la Société s'impose, en plus, le devoir de lui offrir le gîte et le couvert. Gîte et couvert, entrecoupés de possibles distractions : télévision, pourquoi pas courses de karting, sorties culturelles etc... A vie. C'est-à-dire, plus exactement, jusqu'à sa, juridiquement potentielle, remise en liberté, puisque la condamnation à perpétuité n'existe pas. Le terme existe, mais pas son application. Pour se résumer, le contribuable paiera, via ses impôts, pendant une durée indéterminée tous les « frais basiques de vie » du condamné comme il paie les siens propres : un toit, son chauffage, son alimentation, un peu de distraction. Imaginez que ce déchet de l'humanité (dont je rappelle le palmarès théorique : viol, torture, meurtre, le tout en récidive) ait 20 ans à son entrée en prison. Il a toutes les chances d'en sortir vivant à quel âge ? 50 ans ? 60 ans ? Bref, à un âge où le citoyen de base doit encore travailler quelques années avant d'atteindre sa retraite. Donc, à un âge où il y a encore quelques années à jouir de la vie.

Mais que voulez-vous, la Société-Etat de Droit n'a pas le droit d'ôter le vie, et ne discutez pas ou vous seriez indigne de prétendre appartenir à l'Humanité républicaine. Point final.

Enfin... final... pas tout à fait.

Car il y a quand même, dans notre Etat de Droit démocratique aux hautes et belles « valeurs » (défense de rire), des failles dans ce louable principe d'humanisme.

Et Saucisson-Pinard se donne donc le devoir, sur les pas de l'auguste Badinter, de combler ces failles.

Saucisson-Pinard reprend donc le principe de base de notre Société-Etat de Droit: ôter la vie est interdit. Et c'est beau, c'est digne, c'est louable. Parfait.

Maintenant, regardons ce petit bébé en devenir, nommé fœtus parce que continuer à l'appeler « bébé en devenir » pourrait être un peu gênant. Il loge dans le ventre de sa mère. Il est là parce que sa logeuse a jugé que, quand même, on peut s'accorder un peu de bon temps, et puis, les pilules, c'est un peu astreignant à prendre tous les jours... Il est là, mais il n'a pas demandé à être là. Il ne gêne personne hormis la personne qui a fait qu'il est là. Il se forme, grossit, la délivrance est au terme de quelques mois, mais que pèsent quelques mois au regard des nombreuses années de vie dont il pourra jouir... Il n'est pas responsable de sa présence là où il est. N'ayant pas de passé, il n'est coupable d'aucune faute. Peut-on mieux définir le mot « innocence » qu'en décrivant le statut de ce « foetus » ? Mais, soudain, que se passe-t-il ? Une intrusion ! L'intrusion d'un outil métallique dans sa bulle de vie ! Mais que fait cet arme menaçante ? Elle « récure » le logement de ce petit corps ! Elle peut, pour raisons pratiques, selon l'âge prénatal de ce corps minuscule, lui écraser le crâne! Elle le sort de sa bulle de vie. C'est fini. Il est mort. Et comme sa mort n'a rien de naturel ni rien d'accidentel, il faut en convenir : Il a été tué. Tué par l'Etat de Droit qui a permis à la logeuse et au manipulateur de la curette utérine de faire ce qu'ils ont fait.

Résumons-nous : la Société-Etat de Droit a permis d'infliger au symbole même de l'innocence le châtiment qu'elle s'interdit d'infliger à la pire de ses créatures conscientes. Si ce n'est pas une faille dans le principe de base de notre Société-Etat de Droit rappelé plus faut, qu'est-ce que c'est ? Une crevasse ? Un gouffre ?

Saucisson-Pinard emboîte donc les pas de Badinter et proclame l'interdiction de l'avortement.

Observons maintenant cette personne alitée. Elle n'est pas vraiment âgée. Non, elle est d'âge moyen. Mais elle est maigre. Pâle. Elle est reliée à toutes sortes d'appareils, avec des bruits de succion et de battements électroniques. Souffre-elle ? Non, pas forcément, droguée au dernier degré, elle ne ressent plus grand chose. Mais elle vit. Et c'est précisément ce qui dérange un peu, beaucoup, cette personne en blouse blanche à ses côtés. Cette personne qui s'entretient avec d'autres personnes autour du lit. Des proches du malade. Des proches qui sont également dérangés par le fait que le malade vit encore. Certes, la blouse blanche est pessimiste sur l'avenir de son patient. Elle ne peut pas grand chose pour lui. Il va mourir, c'est certain, mais quand ? Et puis, la blouse blanche, elle aurait bien besoin de récupérer le lit. Et les personnes qui devisent avec elle en conviennent : à quoi ça sert d'attendre ainsi l'arrivée de l'inexorable ? Ne pourrait-on pas écourter cette attente ? Si, on le peut. Mais qu'en pense le premier concerné, celui qui est dans le lit ? Il n'est pas forcément en état de répondre. Le serait-il qu'il n'a pas forcément la lucidité nécessaire pour le faire. « Bien docteur, c'est décidé. Délivrons notre malade de cette intolérable attente ». Une seringue y pourvoira. Et le patient meurt. Cette mort, là encore, n'est pas naturelle – ce n'est pas la maladie qui l'a tué- elle n'est pas accidentelle – c'est un produit artificiel introduit dans son corps qui l'a causée. Donc c'est la Société-Etat de Droit qui a permis à la blouse blanche et aux citoyens autour de lui, de provoquer la mort. Donc d'ôter la vie.

Et cette nouvelle faille dans le fameux principe de base doit être comblée.

Toujours dans les nobles pas de Badinter, Saucisson-Pinard proclame l'interdiction de l'euthanasie.

Regardons maintenant ce militaire. Il est de carrière. Ou c'est un appelé par la conscription. Il est envoyé sur le front. Ou le sera. En Ukraine par exemple, puisque c'est le rêve de notre présidenticule d'inscrire son nom dans l'Histoire comme chef de guerre, faute d'avoir pu le faire comme gestionnaire compétent et qualifié de la France. Quel est le risque encouru de ce militaire ? Pas la peine d'être grand clerc pour deviner qu'il peut y perdre la vie. Il est envoyé par l'Etat de Droit, et plus précisément par ceux qui se sont chargés de sa conduite, à un endroit où il peut être tué. En toute connaissance de cause. Délibérément. En résumé, la Société-Etat de Droit joue la vie de militaires, ou de civils aussi d'ailleurs, à pile ou face. Elle tue donc. Indirectement, certes, mais elle tue. Nouvelle faille dans le principe de base évoqué : ôter la vie est interdit.

Et Saucisson-Pinard, en fidèle adepte de l'humanisme de Badinter, s'inscrit donc en dénonciateur de l'existence même de l'armée. Et de celle de la Police et des gendarmes qui risquent leur vie et celle d'autres personnes dans leur cadre professionnel. Plus d'armée, plus de militaires, plus de Forces de l'Ordre, plus de risque de guerre, plus de morts au combat, plus de morts dans les rues provoquées par l'Etat de Droit.

Donc Saucisson-Pinard recommande qu'une législation humaniste portant sur la suppression de l'avortement, de l'euthanasie et de l'enrôlement de militaires et de Forces de l'Ordre, rejoigne celle de l'abolition de la peine de mort. Pour l'application de la même logique : la Société-Etat de Droit ne peut pas ôter la vie. Jamais.

Et Saucisson-Pinard pourra, l'heure venue, être honoré pour son engagement humaniste, en ayant sa place au Panthéon à côté de Badinter. Enfin, non. De préférence, pas à côté.


lundi 6 octobre 2025

Quand une proviseur rencontre des parents d'élève.

 

                                                   

1987. Dans un bureau de Proviseur de lycée.


- Madame, Monsieur, merci d'être venus, veuillez vous asseoir, je vous prie.

- Madame la Proviseur, nous devons vous avouer notre surprise d'avoir ainsi été convoqués dans votre bureau. Y-a-t-il un problème avec notre fils ?

- Ecoutez, pour être tout à fait franche, je ne comprends pas votre surprise ! Je suppose que vous connaissez bien votre fils pour l'avoir à la maison jour après jour. J'ai du mal à croire que ce que je vais vous raconter puisse vous étonner !

- Vous savez, nous sommes, ma femme et moi, pas mal pris professionnellement et avons assez peu de temps à lui consacrer. C'est la raison pour laquelle, il passe beaucoup de son temps avec sa grand-mère.

- Bien, commençons, s'il vous le voulez bien, par ses résultats scolaires. Vous avez, je suppose, reçu ses bulletins scolaires ces derniers trimestres ?

- Eh bien justement, non ! Nous nous étonnons d'ailleurs qu'aucun bulletin ne nous soit parvenu depuis le début de l'année !

- Je suppose qu'il a pu les intercepter et les soustraire ainsi à votre attention. Ce qui lève déjà un voile sur un aspect de sa personnalité. Mais c'est un autre sujet sur lequel je reviendrai. Revenons à ses résultats. Prenons matière par matière. En mathématiques, par exemple : Il a régulièrement un D. Il s'avère incapable de comprendre une équation. A un problème qui proposait aux élèves d'équilibrer des dépenses avec des revenus, il s'en est montré systématiquement incapable. On dirait qu'il est définitivement fâché avec les chiffres.

- Je suppose que tous les élèves ne sont pas bons en calculs ! Certains sont plus littéraires, peut-être, non ?

- Certes, mais justement, cela ne semble pas être le cas de votre fils non plus. En rédaction, sa faiblesse est également patente. Il a certes toujours, dans ses rédactions, un débit de mots impressionnant, mais son discours est incompréhensible, complètement dépourvu de toute logique et de tout sens. Les mots s'enchaînent mais à la fin de son propos, on est dans la parfaite ignorance de ce qu'il a voulu dire. Son professeur parle de diarrhée d'écriture. Bref, ses rédactions sont creuses.

- Peut-être que sa pensée est si profonde qu'elle échappe à la compréhension de son professeur ?

- Monsieur, je vais faire l'effort de ne pas rire pour ne pas vous froisser. Je continue. En Histoire, osons le terme, il est nul. On a du mal à déterminer à quelle époque de l'Histoire de France ses connaissances remontent. D'ailleurs, le sens même du terme « France » semble lui être parfaitement étranger !

- En géographie ? J'étais bon, moi, en géographie !

- Eh bien visiblement, quand il affirme que la Guyane est une île, on est en droit de se dire qu'il y a quelque chose qui lui a échappé dans son héritage... 

Mais au delà de ses résultats scolaires désastreux, je voudrais attirer votre attention sur les déséquilibres flagrants de sa personnalité. Je vais commencer par un exemple. Figurez-vous qu'il s'est fait élire par les élèves, délégué de classe. Bon, il faut reconnaître qu'il a tellement harcelé ses petits camarades, que certains d'entre eux se sont laissés berner par ses promesses et ont voté pour lui. D'autres ont été fatigués de l'entendre sans cesse se vanter de tout et de rien, et ont préféré, par fatigue, s'abstenir de voter. Si vous ajoutez à ça qu'il a profité d'un moment d'inattention de la professeur qui organisait le vote, pour tricher et mettre dans l'urne des bulletins qu'il avait pris soin auparavant de mettre à son nom, il a donc été élu. Mais le plus grave est dans la suite : il a tellement méprisé et négligé l'intérêt de ses camarades, qu'il s'est mis à dos l'immense majorité d'entre eux ! Pour autant, il a toujours refusé de passer la main et s'est cramponné à son titre de « représentant des élèves », comme une moule à son rocher . Mieux, il a systématiquement désigné un camarade comme responsable de ses négligences. Au terme de quelques mois seulement, il en est à son septième souffre-douleur d'affilée!

- Mais s'il a été choisi, il a été choisi, et puis c'est tout, non ?

- Vous ne semblez pas comprendre à quel point il est littéralement haï dans sa classe ! Il est d'une arrogance telle, et d'une vanité sans limite, que ses camarades, n'en pouvant plus, m'ont demandé que je le change de classe ! Ils le le supportent plus. Le problème est que je ne peux pas répondre à leur souhait, quand bien même je le voudrais, parce que je sais qu'il est unanimement moqué par les élèves des autres classes ! Quand il y a une réunion de représentants d'élèves, il en est la risée. Ses « collègues », dans le meilleur des cas, rient discrètement sous cape. Dans le pire, ils se moquent ouvertement de lui. Il a beau faire semblant de ne pas s'en apercevoir, ça doit être embarrassant pour lui. Encore qu'il reste l'hypothèse qu'il est tellement imbu de sa petite personne, qu'il ne fait même pas semblant de l'ignorer et que son narcissisme le rend aveugle et sourd ! Je crois savoir, Monsieur, que vous êtes psychiatre, non ?

- Oui, effectivement.

- Vous connaissez l'adage qui dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Mais comment qualifieriez-vous le problème de votre fils, à la lumière de ce que je viens de vous dire ?

- Vous osez dire que notre fils est un sociopathe ?

- C'est vous qui résumez ma description, pas moi. Et vous Madame, j'ai entendu dire que vous étiez médecin-conseil auprès de la Sécurité Sociale, et que vous vous intéressiez aux problèmes mentaux ayant trait aux genres ?

- C'est exact.

- Décidément, l'adage que j'évoquais tout à l'heure semble plus juste que jamais ! Je vous posais la question, parce qu'au delà des différents problèmes qui touchent votre fils et que je viens d'évoquer, je voulais attirer votre attention sur ce que j'ai personnellement remarqué. Votre fils a une étrange propension à tripoter à tout bout de champ les garçons qu'il approche. Ceux d'entre eux qui sont les plus polis, en semblent très surpris mais se retiennent, d'autres manifestent ouvertement leur répulsion à ce genre de familiarité. Il y aurait là une amorce de déviance chez votre fils, si vous voulez mon avis, que je vous recommande de surveiller, car je n'ose imaginer à quelle genre de conduite cela peut le mener dans sa vie sexuelle et maritale future.

Voilà, Madame, Monsieur, j'en ai terminé. Croyez bien que je ne vous ai pas raconté tout cela pour vous accabler, mais simplement pour vous ouvrir les yeux sur ce que vous semblez ignorer, afin que vous tâchiez, peut-être, d'apporter quelques solutions, dans la mesure de vos possibilités, bien sûr. Et, si je peux me permettre, une de ces solutions serait de vous investir davantage dans l'éducation de votre fils. Et dans un premier temps, de le sortir de mon établissement. Monsieur Macron, Madame Macron, ce fut un plaisir de vous rencontrer.

vendredi 26 septembre 2025

Qu'est-ce qu'une république bananière?

                                             

Dans une classe de quatrième, en 2040.

La maîtresse : Asseyez-vous les enfants. Aujourd'hui, nous allons entamer l'étude qui s'étalera sur plusieurs semaines, des différents régimes politiques qui existent de par le monde, voir ce qui les différencie, leurs points communs, et comment ils se sont formés au fil des siècles. Et nous commencerons par celui qui régit notre pays, la Confédération Européenne. Qui peut dire quel est ce régime ?

Christophe : La dictature ?

La maîtresse : Sors immédiatement de cette classe, Christophe, et va voir le Directeur ! Je ne supporterai pas plus longtemps ton impertinence ! Ce n'est pas parce que tu es le seul Blanc de cette classe que tu peux tout te permettre ! On n'est plus au temps des colonies ! Rachid, emmène Christophe chez Monsieur Mamadou, le Directeur.

Bon, qui a une réponse correcte à ma question ? Idriss ?

Idriss : La république ?

La maîtresse : C'est vrai dans l'Etat de France, mais pas partout dans notre Confédération. Certains des Etats de notre bienaimée Confédération sont encore en monarchie. Mais il faut reconnaître qu'il s'agit alors davantage de folklore issu du passé que d'une réalité de fonctionnement. Notre Confédération consent à ce que certains états conservent ce folklore pour faire croire à leurs ressortissants que rien n'a changé depuis des siècles. Mais en réalité, ils fonctionnent selon le principe de République. Qui peut me dire ce qu'est la République ?

Mohammed : C'est la chose publique ?

La maîtresse : Bravo Mohammed, c'est exactement ça ! La République, c'est la chose publique ! Cela signifie que c'est le peuple qui s'occupe de la façon dont un Etat est dirigé.

Kamil : Comme en République Islamique, par exemple ?

La maîtresse : euh, enfin, euh, oui, euh mais, c'est un peu différent. En République Islamique, c'est une caste qui dirige le pays.

Ibrahim: Mais en Confédération Européenne, ce n'est pas une caste qui dirige les Etats ?

La maîtresse : Ce sont des élus du peuple !

Souleymane : Dans l'Etat de France, les élus ont un pouvoir ?

La maîtresse : euh, non, pas vraiment... Ils sont juste là pour veiller à ce que soient respectées les décisions prises par les élus du Parlement européen.

Oumar : Et les élus du Parlement européen, ils ont un pouvoir ?

La maîtresse : Euh, ben, ils ont le pouvoir d'entériner les décisions de la Commission Européenne.

Habib : Mais la Commission Européenne qui prend les décisions, elle représente le peuple ?

La maîtresse : euh, non, pas directement... Elle représente les intérêts supérieurs de la Confédération Européenne !

Pape : Les intérêts supérieurs, c'est quoi ?

La maîtresse : Les intérêts des multinationales qui font marcher l'économie de la Confédération Européenne.

Madani : Les intérêts d'une caste donc. Comme en République Islamique alors !

La maîtresse : Vous m'agacez là ! Bon, c'est vrai, le mot République n'est pas forcément un gage de bon fonctionnement. Il y a par exemple, ce qu'on appelle les républiques bananières.

Riman : C'est quoi, madame, une république bananière ?

La maîtresse : Une république bananière, c'est une république autoritaire qui obéit à des intérêts financiers étrangers.

Fatoumata: Autoritaire, comme quand une république limite la liberté d'expression ?

La maîtresse : Absolument !

Fatoumata: En supprimant des chaînes de télévision par exemple ?

La maîtresse : euh...oui, par exemple...

Fatoumata : Quand un organisme au service du dictateur observe à la loupe et censure éventuellement ce qui est dit sur des chaînes considérées comme d'opposition à ce dictateur ?

Aïcha : Quand un média de service public financé par les contribuables se moque éperdument de sa gestion financière catastrophique, puisque assurée de son financement quoiqu'il arrive, et se charge de diffuser la voix officielle du dictateur qui a désigné sa dirigeante?

La maîtresse : C'est effectivement comme ça que ça se passe en république bananière.

Farah: Mais Madame, dans une république bananière, il n'y a pas une Justice indépendante qui peut intervenir ?

La maîtresse : Vous savez, dans un régime dictatorial, comme celui qui sévit dans une république bananière, la Justice est de mèche avec le dictateur ! Par exemple, elle peut empêcher un candidat de se présenter à une élection en prétextant une incompatibilité pour un motif futile. Ou, pour dissuader des ambitions d'éventuels candidats d'opposition, elle peut sanctionner durement un ex-opposant, sur la base de simples suspicions de culpabilité sans aucune preuve. Pour l'exemple.

Baya : Comment elle peut faire ça ?

La maîtresse : Dans une république bananière, prenez par exemple, une juge qui a déjà manifesté publiquement son hostilité à cet ex-opposant ; on la charge de mener un procès à son encontre. Ce procès dure des années et des années et coûte évidemment très cher, mais cela a deux buts : faire croire que les charges sur le prévenu sont nombreuses, et que tout est examiné avec soin et attention, pour une objectivité irréprochable. Si au terme de ce procès, il n'y a malgré tout vraiment rien de concret dans les accusations, ni rien de prouvé, ce n'est pas grave : la juge invoquera un faisceau d'indices et une intime conviction que l'ex-opposant est coupable, elle le condamne et le met en taule. Le message est ainsi passé à ceux qui auraient des velléités de s'opposer au dictateur : « Si vous ne traversez pas une rue sur les clous, vous serez condamné pour mise en danger d'autrui, et non respect d'un code de la route qui est une autorité instituée par le peuple, pour le peuple. Et vous irez en taule. »

Inaya : Mais Madame, si des personnes expliquent publiquement ce qui se passe dans cette république bananière afin de prévenir la population, ça ne peut pas rétablir la république dans sa fonction normale ?

La maîtresse : Vous savez, dans une république bananière, on l'a vu tout à l'heure, les médias sont soit coopérants du dictateur, soit persécutés jusqu'à leur disparition. Et si néanmoins il y a des récalcitrants qui parlent un peu trop fort, on les supprime. On évoque leur « suicide » soudain et inattendu. Le peuple de base oubliera très vite ces affaires, mais les récalcitrants potentiels, eux, les garderont en mémoire.

Aminata : Mais, Madame, elles sont où, ces républiques bananières ?

La maîtresse : Un peu partout dans le monde, les enfants ! Mais vous avez la chance, vous, de vivre dans la belle et grande démocratie républicaine qu'est la Confédération Européenne, et dans un de ses Etats qui lui est le plus fidèle. Vous pouvez, mes chers enfants, en être fiers !

Bien, nous verrons dans notre prochain cours, justement, comment la démocratie est la vertu cardinale du mode de fonctionnement de notre admirable Confédération Européenne. Bonne journée les enfants !




RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie était supposé vous parvenir cet été. Il semble que cet envoi ait été reporté à octobre prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.

jeudi 11 septembre 2025

Macreux au rapport.

 

                                            

Ce matin-là, à l'Elysée.

- Monsieur le Président, vous avez le Grand Maître au téléphone !

- Oui, passez-le moi, et mettez le brouillage en action.

- Allo, Grand Maître ?

- Alors, Macreux, comment ça avance, notre affaire ?

- Plutôt bien, Grand Maître, comme vous pouvez le voir, j'imagine, à travers nos médias asservis. Le démantèlement de la nation suit son chemin. L'immigration est croissante, l'économie nationale est en berne, le pays est hyper-endetté. Il est une proie de plus en plus facile pour nos prédateurs oligarchiques. Le Mercosur vient de se signer, donc l'agriculture va pouvoir prendre le même chemin de déclin que l'industrie, chemin que j'ai poursuivi avec acharnement depuis que je suis aux affaires, comme ministre de l'économie d'abord puis comme président. Des grandes marques et fleurons de l'industrie nationale continuent de passer à l'étranger. Je continue d'envoyer des sommes colossales en Ukraine pour entretenir la guerre.

- Dites-moi, j'imagine que vous ne vous oubliez pas, dans cette distribution financière ?

- Mais Grand Maître, ça fait partie de nos arrangements, n'est-ce pas ?

- Certes, certes. Je sais que vous vous entendez à merveille avec Zelensky dans ce partage...

- Votre appareil militaro-industriel oligarchique, rassurez-vous Grand Maître, y trouve largement son compte aussi. Il était temps que son tour vienne, après celui de Bigpharma qui s'est bien rempli les poches avec le Covid, n'est-ce pas ?

- Oui, nous sommes assez satisfait de vos actions, Macreux. Nous nous inquiétons juste des remous qui commencent à se faire sentir dans votre population.

- Pas de souci, Grand Maître, je maîtrise la situation. Je change juste de premier ministre un peu plus souvent qu'auparavant, mais je viens juste de remplacer le dernier par un encore plus macroniste que lui, donc tout va bien. J'emmerde de plus en plus ouvertement le peuple, et il ne moufte pas. Figurez-vous que, selon un sondage, il y avait un candidat à ce poste de premier ministre, qui recueillait le rejet des sondés à hauteur de 76%. C'est donc lui que j'ai choisi, rien que pour montrer à ces gueux qui est le patron ! Ne vous en faites pas, si j'avais dissous à nouveau le parlement, je me serais retrouvé avec encore moins de députés soumis qu'actuellement. Donc je maintiens cette chambre parlementaire bancale, mais avec un gouvernement plus à ma botte que jamais !

- Mais il semble quand même que la population soit de plus en plus critique quant aux résultats de votre politique. Votre niveau de popularité est historiquement bas.

- Je maîtrise, je maîtrise, Grand Maître. Je fais fermer les médias un peu trop critiques, je multiplie avec l'aide de l'UE les mesures de censure, je fais suicider ceux qui parlent un peu trop fort et qui ne sont pas achetables, donc tout va bien.

- Je ne veux pas vous alarmer inutilement, mais gardez en tête que Ceaucescu aussi était confiant dans sa sécurité avant de se trouver face à un peloton d'exécution improvisé !

- Au pire, si ce premier ministre se casse à nouveau les dents sur ce parlement bordélique dans 6 mois, j'ai le choix : ou je lance des élections dont je trafique les résultats – avec le vote électronique et le vote par correspondance, c'est facile, je l'ai déjà fait en 2022 et ça marche plutôt pas mal, et Biden n'a pas eu non plus à se plaindre de la méthode en 2020 - ou je recours à l'article 16 qui me donne les pleins pouvoirs jusqu'au terme de mon mandat, voire au-delà si j'arrive à entraîner le pays dans une guerre contre la Russie. Donc, vous voyez, tout baigne !

- Je voulais juste vous mettre en garde, parce que nous avons nous-mêmes, quelques petits problèmes actuellement aux Etats-Unis où Trump nous cherche des noises. Donc on risque d'être un peu occupé pour notre développement, voire notre survie de ce côté-ci de l'Atlantique, et on ne pourra pas forcément vous venir en aide en cas de problème. Même si nos forces neocons ont commencé à se replier en Europe...

- J'en prends bonne note, Grand Maître !

- Bon, on se recontacte sous peu. Mon fils Alexander viendra sans doute vous donner quelques instructions dans quelques jours.

- Avec plaisir, Monsieur Soros, vous pouvez compter sur ma complète collaboration. A votre service, Grand Maître, à bientôt !

 

 

RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie était supposé vous parvenir cet été. Il semble que cet envoi ait été reporté à octobre prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.

vendredi 15 août 2025

Désignation d'un lauréat à un Grand Prix.


 

Ce jour-là, à Washington DC... 

- Messieurs, comme vous le savez, nous sommes réunis aujourd'hui, afin de désigner le lauréat 2025 de notre Grand Prix. Et je crois que nous avons cette année un candidat de très haut niveau. Je vais laisser la parole à notre Secrétaire Général qui a suivi très attentivement le parcours de ce candidat, et qui m'en a fait un portrait particulièrement élogieux. Je voudrais, cher Secrétaire Général, avant de nous vanter les mérites de votre candidat, que vous nous rappeliez quels sont les critères d'exception que notre Organisation se doit de rechercher, de cultiver, de célébrer et de récompenser.

- Bien volontiers, cher Président. Comme vous le savez, notre Organisation appartient à la myriade d'institutions visant la mise en place dans les meilleurs délais d'un gouvernement mondial. Elle est, dirait nos opposants souverainistes, une émanation de l'oligarchie mondialiste dont le but est, bien évidemment, de s'affranchir des petits intérêts mesquins des nations. Il s'agira de concentrer le Pouvoir sur une élite qui disposera des richesses planétaires pour son seul profit, car le temps des intérêts particuliers que se partage la vaste population des gueux, ignorants, à la fierté inutile, voire néfaste, est révolu. La planète sera mieux gérée si une élite financière prend en charge sa direction. Il est plus que temps que la planète mette en place une hiérarchie de mérites, afin que le Pouvoir soit réservé aux sachants ; et les avantages financiers qui vont avec, ça va de soi. Et pour cela, il sera nécessaire de déposséder les gueux de leurs avoirs, ce qui les rendra plus disponibles à remplir les missions dont cette élite s'accordera le privilège de mener. Notre référence suprême, en la personne de Klaus Schwab, résume parfaitement notre philosophie, lorsque, s'adressant aux gueux, il promet: «  vous ne posséderez plus rien, et vous serez heureux ! »

Notre Organisation se doit donc de rechercher les meilleurs outils pour parvenir à nos fins. Et le Grand Prix que nous décernons chaque année, a pour but d'honorer la personne qui se sera particulièrement distinguée pour promouvoir nos valeurs, afin de donner l'exemple et favoriser l'émergence de nouvelles recrues. Et comme vient de vous le dire Monsieur le Président, il se trouve qu'un candidat s'est particulièrement mis en valeur cette année pour la promotion de notre politique. Et j'ai grand plaisir à vous détailler aujourd'hui les actions d'éclat dont j'ai été le témoin. Ce candidat est en poste depuis maintenant quelques années, et son bilan n'a cessé de s'embellir.

Tout d'abord, il a endetté son pays de façon magistrale, ce qui aura plusieurs effets allant tous dans le sens de notre politique. Ainsi, ce pays étant déjà un des plus taxés au monde, sa marge de manœuvre est extrêmement réduite, et le FMI devra vraisemblablement intervenir en s'imposant dans la gestion de son pays, et notamment en appliquant une rigueur extrême à sa population. En d'autres termes, c'est donc un organisme international qui gérera le pays, avec la promulgation de décisions qui iront toutes dans le même sens : un appauvrissement de la population. De nouveaux impôts, des réductions de salaires de la fonction publique, des réductions de retraites, un report de plusieurs années de l'âge de la retraite y pourvoiront.

Ce candidat s'est fait aussi le champion de la vente de fleurons industriels de son pays à des multinationales étrangères. Cela va donc, vous l'avez compris, parfaitement dans le sens de l'anéantissement des intérêts nationaux de son pays. Il en résulte évidemment la dilution de savoir-faire nationaux, d'où du chômage, d'où un appauvrissement de la population, et un transfert de richesse vers une élite financière à même d'exploiter une main d'oeuvre meilleur marché dans des pays pauvres.

Mais mon candidat ne s'arrête pas là. Il cultive une sainte dévotion à l'Europe. Dans ses discours, il en vient à ne même plus prononcer le nom de son propre pays pour se lancer dans une répétition obsessionnelle du mot « Europe » dans chaque phrase. Or vous n'êtes pas sans savoir que l'Union Européenne est une étape intermédiaire de notre marche vers un gouvernement mondial. Il ne vous a évidemment pas échappé que cette UE a tous les archétypes de ce que sera notre gouvernement mondial : une poignée d'élites non élues, s'arrogeant des pouvoirs toujours plus étendus sans jamais s'encombrer de l'aval de populations vassalisées. La corruption y sévit à tous les étages, les intérêts de Bigpharma, cette merveilleuse application mondialiste, y sont largement cultivés, et ce dans un manque total de transparence. Et par conséquent, tout promoteur de cette Union Européenne, est un soldat valeureux de notre cause mondialiste. En l'occurence, le candidat dont je vous parle, est un de ces soldats. Notre représentante qui dirige cette Union Européenne, vous dira également tout le bien qu'elle pense de lui. Il faut reconnaître qu'il lui fait une allégeance sans défaut dans tout ce qu'elle décide pour l'aboutissement de notre projet. Et je reprends à dessein cette expression « notre projet », car elle a servi de slogan électoral à mon candidat lors de sa course à la présidence.

- Mais, excusez-moi de vous interrompre, Monsieur le Secrétaire Général, mais est-ce que le candidat que vous nous vendez avec tant de brio, présente, sur le plan personnel, des garanties de parfaite adéquation avec nos objectifs ?

- Je vous remercie de votre question. Et j'allais précisément aborder ce sujet. Et là encore, ce candidat va au-delà de nos espérances. Comme vous le savez, la dilution de la culture occidentale est essentielle à l'aboutissement de notre politique. Cette dilution doit aller jusqu'à sa disparition totale. Nous avons initié différentes initiatives dans ce sens. Et notamment, la culture woke, avec ses dérivés que sont la promotion de l'homosexualité et la contestation du déterminisme genré, est le poison que nous distillons jour après jour dans la société occidentale. Eh bien figurez-vous que le candidat dont je vous parle, est quasiment un éclaireur de cette déstabilisation culturelle. Il n'a, par exemple, jamais vraiment caché ses penchants homosexuels. L'aurait-il essayé d'ailleurs, que cela aurait été en pure perte, tant son attitude quand il croise un autre homme ne peut laisser aucun doute. Mais en plus, figurez-vous qu'il a épousé un trans ! Et tenez-vous bien, il ajoute à son homosexualité rampante et à sa promotion de la dérive trans, la célébration de la pédophilie, puisque le trans qu'il a épousé l'a déniaisé alors qu'il était encore adolescent, en profitant des quelques vingt-cinq ans qu'il a de plus que lui. Avouez qu'aligner ainsi le trio gagnant des dérives de la propagande woke, n'est pas donné à tout le monde dans le microcosme politique!

- Monsieur le Secrétaire Général, je ne veux certainement pas jouer les défaitistes, mais ne pensez-vous pas que la Russie est d'une certaine façon une épine dans le pied de notre projet de gouvernement mondial ? Et dans ce cas, comment votre candidat s'inscrit-il en opposition de la politique russe ?

- Mon candidat est le parfait petit pion de notre oligarchie militaro-industrielle. Son bellicisme exprimé à l'égard de la Russie n'a jamais été démenti. S'il n'a jamais effectué de service militaire, il adore revêtir des uniformes et parader avec un air martial. Je ne vous l'ai pas dit, mais il a un penchant très marqué pour se mettre en scène. Penchant qui doit dater de son adolescence, époque où celui qui devait devenir sa femme l'avait initié au théâtre. Et pour ne rien vous cacher, il est certain que si l'occasion se présentait pour lui de s'inscrire dans un projet commun de guerre contre la Russie, il n'hésiterait pas à y envoyer sa population, ne serait-ce que pour satisfaire son désir de s'inscrire dans l'Histoire. Et il est clair qu'un tel événement servirait assurément notre intérêt mondialiste ; vous comprenez donc la parfaite adéquation existante entre notre projet mondialiste et les traits de caractère de ce candidat.

- Monsieur le Secrétaire Général, vous nous avez convaincu, et nous pouvons nous décider pour attribuer notre Grand Prix à votre candidat. Il est temps maintenant de nous dévoiler le nom du bénéficiaire de notre Atlantic Council Global Citizen Award 2025 !

- Il s'agit du président de la République française Emmanuel Macreux !

- Merci Monsieur le Secrétaire Général, et bravo pour votre clairvoyance !

 

RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie était supposé vous parvenir cet été. Il semble que cet envoi ait été reporté à octobre prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.

jeudi 26 juin 2025

Exploration d'une cervelle gauchiste.

 


En amphi de faculté de médecine.

Chers étudiants en médecine, j'ai le plaisir, en tant que professeur en biologie cérébrale, de vous inviter aujourd'hui à explorer la cervelle d'un gauchiste moyen. Grâce aux progrès récents de la technologie, nous disposons ici d'une micro-sonde intracrânienne normalement conçue pour la chirurgie intracrânienne. Cette micro-sonde que je vous montre, est dotée en outre d'une micro-caméra, et vous pouvez voir sur le grand écran ici, derrière moi, le cheminement que nous allons opérer avec cette sonde dans cette boîte crânienne gauchiste.

Bien, pour l'instant, vous ne voyez rien, parce que nous avons affaire à l'entrée, à un grand vide. Mais ne
vous impatientez pas, il suffit de continuer à avancer et nous finirons par trouver quelque chose. Nous pourrons plus tard trouver une première explication à ce grand vide assez impressionnant, il faut bien le dire. Mais tout d'abord, il convient de définir ce qu'est le gauchiste moyen. Nous ne parlons pas ici du partisan de politique de gauche tel qu'on pouvait en trouver jusqu'à une période récente, et qui participait à la richesse du débat politique en France. Non. Mais en revanche, il est tout à fait vrai que ce représentant de gauche pouvait – et peut encore- se repaître de la servilité et de la docilité du gauchiste moyen contemporain, servilité et docilité dont vous pourrez trouver les fondements lors de l'exploration que nous sommes en train d'effectuer. Si vous voulez mettre un nom sur le type de gauchiste moyen que nous sommes en train d'étudier, imaginez un Raphaël Arnault, une Obono, un Léaument ou un Delogu par exemple. Si on trouve dans ces gauchistes moyens, à peu près toujours la même disposition de compartiments cérébraux, les volumes, eux, peuvent légèrement varier d'un individu à l'autre. Ainsi, par exemple, le vide que nous sommes en train de sonder, à ce stade de notre exploration, peut être beaucoup plus important dans la cervelle d'un individu comme Delogu. Il y a donc bien entendu des variations, d'un cas à un autre.

Mais continuons notre exploration.

Nous arrivons ici à une partie tout à fait représentative du cérébral du gauchiste moyen. Vous voyez cette immense masse grisâtre à gauche ? Il s'agit de la zone dite Paradoxale. Comme son nom l'indique, c'est une zone extrêmement dense de paradoxes. Avançons un peu, je vais vous en montrer quelques-uns des plus spectaculaires.

Vous avez ici, en un peu plus foncé que les autres, le paradoxe religieux. En principe, le partisan de gauche porte la laïcité en étendard. Il cherche, depuis la Révolution, à s'émanciper de toute dimension religieuse. Il a combattu, et combat encore la religion catholique. Il réfute toute discipline qui pourrait émaner d'un représentant de l'Eglise. Il honnit toute représentation d'une hiérarchie religieuse, ce qui ne l'empêche cependant pas, lorsqu'il est franc-mac, de s'adonner à des rites et célébrations dont on a du mal à ignorer la similitude avec des rites et célébrations religieuses. C'est déjà un paradoxe en soi. Mais le gauchiste moyen va bien au-delà. S'il continue à vomir sur la religion catholique et à en appeler à la laïcité conquérante, il va dans le même temps montrer beaucoup de bienveillance à l'égard de la religion musulmane. Celle-ci se voit parée de toutes les vertus aux yeux du gauchiste moyen. La sévérité de l'Islam, ses méthodes de prosélytisme, sa violence, qui l'apparentent davantage à une secte qu'à une philosophie éclairante, sont superbement ignorées par le gauchisme moyen.

Mais poursuivons notre exploration dans cette zone dite Paradoxale. Nous voyons ici, une zone rosâtre. Il s'agit du paradoxe féministe. La gauche s'est toujours voulue aux avant-postes de la lutte des féministes aux prises avec un supposé patriarcat sans cesse vilipendé. Or le gauchiste moyen soutient avec bienveillance la seule religion qui invisibilise la femme, qui la considère comme inférieure à l'homme et donc la soumet à sa volonté, en lui imposant excision, port de voile, confinement, et autres privations de liberté : la religion musulmane.

En parfaite contradiction de la défense légitime des femmes contre les violences menées à leur encontre, on constatera que le gauchiste moyen ignorera superbement les viols dont elles peuvent être victimes si les auteurs sont « racisés ». A l'inverse, il pourra aller jusqu'à se féliciter d'un viol si son violeur est blanc et s'appelle Christophe.

Avançons. Nous voyons sur la gauche une zone plus grise : c'est le paradoxe de la Liberté. La Gauche brandit régulièrement un étendard de la Liberté pour se distinguer, dit-elle, d'une Droite supposée être l'incarnation de l'autoritarisme. Mais sous l'étendard, il y a le gauchiste moyen qui en tient le manche et qui ne réclame que censure, interdiction, bannissement à l'égard de tous ceux qui ne pensent pas comme lui. Les dénonciations à l'Arcom, c'est lui. La perturbation de manifestations qui ne servent pas sa cause, c'est lui. Les blocages de salles où ont lieu des conférences à thèmes qui lui déplaisent, c'est lui, les interventions violentes lors de séances de dédicace de livres qui le contrarient, c'est lui.

Mais continuons notre cheminement. Nous poussons l'avancée de notre sonde un peu plus loin. Et sur votre gauche, vous voyez ici sa réflexion écologique. Le gauchiste est proche de la Nature. Il adore la Nature. Il épouse la Nature. Rien n'est plus beau que la Nature. C'est du moins ce qu'il prétend. En réalité, ce qu'il vénère, c'est plutôt les erreurs de la Nature. L'homosexualité, c'est formidable. Que des organes d'excrétion digestive servent d'organe sexuel, c'est génial. Qu'un homme pourvu d'attributs mâles pense être une femme, ou qu'une femme dotée d'organes génitaux femelles pouvant porter la vie estime être un homme, le gauchiste moyen n'y voit aucune contradiction avec sa célébration de la Nature. En tous cas, il ne suspectera jamais une anomalie psychiatrique. De la même façon, son amour de la Nature ne va pas jusqu'à son observation attentive. S'il constate qu'un jour J, il fait particulièrement chaud, et qu'on lui dit que ce n'est pas normal, il ne lui viendra pas à l'esprit d'aller voir dans le passé si cette chaleur ne s'est pas déjà produite. Il croira dur comme fer ce que la doxa du moment, une doxa très intéressée, d'un point de vue politique et/ou financière, va lui demander de croire.

Et là, nous sommes, chers élèves, au cœur de la zone dite Paradoxale dont nous venons de voir quelques modules. La Gauche se dit opposée au Grand Capital. Le Grand Capital, c'est l'horreur absolue à combattre par tous moyens. Mais quand ce Grand Capital lui tend des leurres, destinés à renforcer ses intérêts propres, le gauchiste les avalent tout crus. L'escroquerie d'un dérèglement climatique anthropique est l'appât à gogos le plus spectaculaire de ce siècle. Il permet à l'oligarchie financière, en période de paix, de se faire un maximum de profits. Et ne doutons pas que si cette oligarchie mondialiste peut cumuler dans le même temps, et sur le même sol, cette escroquerie ET la guerre pour faire fonctionner son appareil militaro-industriel, elle n'hésitera pas. Et le gauchiste moyen y contribuera avec enthousiasme sans jamais voir l'arnaque. C'est ainsi qu'il approuvera l'enterrement de tonnes de béton au pied d'éoliennes fabriquées dans des pays exploitant le travail d'enfants ; éoliennes gavées d'éléments de terres rares qui auront été extraites au prix d'une dégradation spectaculaire de la Nature sur leurs lieux d'extraction ; éoliennes à durée de vie courte qui s'avéreront non recyclables, tueuses d'oiseaux et enlaidissantes de paysages. Sur un autre registre, parce que validée par un argument prétendument écologique, la déforestation de zones forestières pour l'implantation de champs de panneaux solaires ne fera pas non plus tiquer le gauchiste moyen. 

Si Bigpharma lui tend la perche d'un pseudo-vaccin bâclé en quelques semaines mais source de profits astronomiques, le gauchiste moyen avalera goulûment la propagande d'un virus grippal génocidaire et se fera le vibrant avocat de la vaccination pour tous.

Un autre exemple : la Gauche originelle est « anti-raciste ». Mais si d'aventure un « racisé » s'affirme parfaitement intégré à son pays d'accueil, reconnaissant envers lui, et se déclare « patriote », le gauchiste moyen le considère comme traître à sa race et à son pays d'origine, et l'accablera d'injures !

Cette zone Paradoxale que nous sommes en train d'explorer fonctionne toujours à plein régime chez le gauchiste moyen et représente l'essentiel de son travail cérébral.

Pour que ce travail soit effectué, et surtout, pour qu'il puisse s'étendre au-delà de son cercle personnel, le gauchiste moyen a besoin d'outils. Et pour comprendre ce que sont ces outils, nous allons sortir notre sonde de cette zone dite Paradoxale et la diriger vers ce minuscule module que vous distinguez un peu plus loin, au fond : il s'agit du module du Vocabulaire. Le gauchiste moyen utilise en effet des mots pour exprimer sa pensée, ou plutôt, comme on vient de le voir, de ce qui en tient lieu. Ces mots tenteront aussi de convaincre son entourage, en formant des arguments qu'il voudrait convaincants. Entrons donc dans ce module de vocabulaire. Il est, comme vous pouvez le voir, extrêmement petit, et la sonde a du mal à y entrer. Voilà, elle y est. Et que voyons-nous ? Que si son espace est extrêmement réduit, c'est qu'il a très peu à y contenir. Nous y trouvons pour l'essentiel, les mots « facho », « extrême-douaaaaate », « fascisme », « homophobe », « réac » et « raciste ». Il est donc clair que les outils sémantiques du gauchiste moyen sont très limités.

Chers élèves, il est temps de résumer notre exploration de la cervelle du gauchiste moyen et de synthétiser ce cours de la façon suivante : il y a une zone immense de gestion d'informations paradoxales par rapport à l'idéologie théorique de ce que devrait être la Gauche, ou de ce qu'elle a pu être à une certaine époque. L'exploitation de cette zone Paradoxale du gauchiste moyen par des manipulateurs malins, en font une victime bien pratique et très utile. Et pour justifier les délires engendrés par cette zone Paradoxale, le gauchiste moyen utilise son module de vocabulaire réduit à l'état de trognon.

L'analyse que nous faisons de cette exploration cérébrale du gauchiste moyen nous permet, à ce stade, d'identifier le vide que nous avons trouvé dès l'entrée de la sonde dans cette cervelle. Rappelez-vous, nous avons été frappés par le côté abyssal de ce vide dès le début de notre exploration. Nous sommes maintenant en mesure de savoir ce qui se trouve à cet endroit dans la cervelle d'un individu normal: « l'esprit critique », c'est-à-dire la capacité à analyser une information avant de la prendre comme crédible.

Chers élèves, le cours est achevé, je vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour la suite de votre formation en biologie cérébrale.

 

 

RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie vous sera envoyé d'ici l'été prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.