Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 27 mars 2025

Zelensky et Macreux: indiscrétions.

 


Bonne nouvelle ! Le micro que SP a à l'Elysée est à nouveau opérationnel ! Et en complément du micro directionnel qui peut être pointé sur le parvis élyséen, il permet à SP de vous dévoiler la teneur des échanges entre Macreux et Zelensky ce 26 mars 2025.


Zelensky et Macreux se retrouvent sur le parvis de l'Elysée, avec toute une cour de journalistes et photographes pour immortaliser la rencontre.

- Bienvenue mon Volo, Oh! comme tu es beau!

- Merci, Manu, toi aussi, t'es beau !

- Et puis tu sembles avoir la pleine forme, je sens bien tes biceps, à travers ta tenue militaire ! C'est excitant ! Allez, serre-moi bien encore dans tes bras, on est filmé, il faut montrer comme nous sommes de bons copains... C'est bon, on peut entrer maintenant. Viens, suis-moi, on va dans mon bureau.

...

- Je t'en prie, assis-toi. Comment vont tes affaires, mon Volo ?

- Ça va... enfin... je fais aller...

- Et ton épouse ?

- Oh bah, elle, elle va super bien ! Tu penses ! On n'a jamais eu autant de pognon ! Elle est d'ailleurs, à l'heure où je te parle, en train d'écumer les magasins de luxe sur les Champs-Elysées. C'est sûr qu'il est loin le temps où j'avais un salaire de misère en faisant le guignol à la télé, à jouer au piano avec ma bite ! (Eclats de rire des deux potes.)

- Bon, je n'ai pas de conseils à te donner, mon Volo, mais ça serait bien que vous soyez plus discrets tous les deux sur votre train de vie. Ton patrimoine immobilier sur toute la planète commence à faire jaser. Regarde, moi, après ma courte mais très profitable carrière chez Rothschild, j'ai pu donner l'impression d'arriver sans le sou au moment de ma candidature en 2017. Pas mal, non ? Bon, aujourd'hui, on voit que mes dépenses à l'Elysée ont augmenté de 26% et on tente déjà d'en faire tout un fromage ! Alors t'imagines, si les Français savaient très précisément comment je claque leur fric ! Et je ne te parle même pas du budget pharaonique de Brigitte. Entre coiffeur, maquillage, chirurgie esthétique, et frais de personnel et avocats d'un cabinet en charge de lutter contre les médisants...

- Et au fait, comment va-t-il euh... je veux dire, comment va-t-elle, Brigitte, en ce moment ?

- Bah, c'est pas facile... Tu sais, il y a son passé qui commence à sortir sur la place publique...

- Je sais. T'as vu que les ventes du bouquin « Devenir Brigitte » de Xavier Poussard est numéro 1 des ventes sur Amazon en France? Et aux Etats-Unis, ça fait un carton aussi !

- Oui, cette salope de Candace Owens nous pourrit la vie.

- Je ne devrais pas te le dire, mais cette affaire fait bien marrer dans toutes les sphères de pouvoir dans le monde.

- Je sais. J'arrive pour le moment à maintenir la Presse française dans une complète retenue sur ce sujet, mais je dois compenser en lui donnant de quoi disserter, écrire, parler. D'où ta venue aujourd'hui, mon Volo; en plus du plaisir que j'ai à te tenir dans mes bras, bien sûr, mon militaire préféré !

- Bon, mais revenons aux choses sérieuses. Trump commence à vraiment m'emmerder. Il me tient par les couilles. Il sait pertinemment que sans lui, mon armée va continuer à se prendre une rouste sur le terrain, et mon avenir s'assombrit sérieusement.

- Mais t'inquiète, mon Volo, je suis là ! Tu vois tous les efforts que je fais pour mobiliser mon Europe chérie pour t'aider ? Je fais mon possible pour paniquer nos populations en leur faisant croire que la Russie va les attaquer et tenter de mobiliser leur épargne pour te soutenir. J'avais utilisé cette technique, du temps du Covid, et ça avait pas mal marché. Déjà à l'époque, j'avais annoncé qu'on était en guerre !

- Oui, mais est-ce que tu crois que les gens vont encore avaler ce bobard ?

- Tu sais, les gens sont cons. Faut pas sous-estimer leur capacité de soumission. Regarde, je vais leur envoyer d'ici l'été prochain un "guide de survie en cas de guerre *". Fallait la trouver, cette idée, non ?

- Ouais... J'voudrais pas te blesser, mais, militairement, vous aurez tous, toi et tes potes européens, du mal à compenser le vide que la suspension de l'aide américaine va provoquer ! Tu sais ce que c'est, la guerre, toi ? Tu as fait ton service militaire ?

- Euh, non...mais...

- Moi non plus, mais j'ai la tenue de combat et je suis allé plusieurs fois sur le front... enfin, pas loin du front, pour faire faire quelques photos, histoire de montrer comme je soutiens tous ces jeunes qui vont au casse-pipe depuis trois ans.

- Ben, moi, j'ai fait l'autre jour un petit meeting au milieu de militaires sur le tarmac d'une base aérienne de l'OTAN en Haute-Saône, et ça avait de la gueule ! Ils ont tous écouté religieusement le chef des Armées que je suis. Et un peu avant, j'avais rencontré une trentaine de chefs d'états-majors. Ils ont été impressionnés par ma stature, je te jure !

- Super ! Mais bon, je sais que Trump et Poutine veulent ma peau. S'ils imposent une élection présidentielle dans mon pays, je suis mort. S'ils imposent la paix à leurs conditions, je suis mort aussi. Bref, je suis condamné à poursuivre cette guerre ou à fuir dans un pays pas trop regardant sur mes états de service, pour profiter du pognon que j'ai un peu partout sur des comptes anonymes, et à essayer de me faire oublier. Et même dans ce cas, il faudra que je fasse bien gaffe en traversant une rue ou en m'approchant d'une fenêtre, parce que les services de Poutine ne resteront pas les bras croisés...

- T'inquiète pas, mon Volo. Moi je vais devenir le Président de l'Union Européenne, et je t'accueillerai bien volontiers !

- Ouais, c'est gentil, Manu... si ton UE ne se casse pas la gueule d'ici là. Et tu n'es pas inquiet pour ton avenir, toi ?

- Moi ? Ben, non, pourquoi ?

- Tu sais, à partir d'un certain seuil d'impopularité, il peut se passer des choses. Enfin, je ne veux pas t'inquiéter non plus... Mais bon, en attendant, je vais encore avoir besoin de fric.

- Pour ton armée ?

- Euh, oui, pour mon armée... et j'ai pas mal de monde à arroser autour de moi, si je veux être tranquille...

- Bon, pas de problème, mon Volo, je vais demander à Ursula de t'envoyer une belle enveloppe, elle me doit bien ça. Et moi, je suis sûr que mes contribuables ne verront pas d'inconvénients à ce que je t'envoie... euh... disons... un milliard d'euros.

- Un ? Ça ne serait pas possible, deux milliards ?

- Allez, va pour deux milliards, je ne peux rien te refuser, mon Volo !

- T'es un chic type, Manu !

- Penses-tu, ce n'est rien ! Allez, viens, on va annoncer la bonne nouvelle en conférence de presse !

 

 

* Ce guide de survie vous sera envoyé d'ici l'été prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.


mardi 11 mars 2025

Columbo enquête sur les "fachos".

 


Columbo se fraye un chemin dans la foule qui entoure Macreux après sa conférence de presse, et, après quelques bousculades, l'aborde, cigare à la main.

Columbo: - Oh bonjour Monsieur Macreux ! Je suis tellement heureux d'avoir la chance de vous croiser ici ! Si ma femme me voyait... !!

Macreux: - Euh...bonjour, qui êtes-vous ?

Columbo: - Lieutenant Columbo. Je suis désolé de vous déranger, mais je suis sur une affaire, et on m'a dit que vous pourriez m'aider.

Macreux:  - Ah ! Bien volontiers, Lieutenant. Vous ne pourriez pas mieux tomber, pour ce qui est d'aider les professionnels dans leur mission, je suis un expert !

Columbo: - Ah bah tant mieux, m'sieur ! Tant mieux. C'est effectivement ce qu'on m'a dit...

Macreux:  - Alors, de quoi s'agit-il, Lieutenant ?

Columbo: - Eh ben voilà. Je suis chargé d'identifier le réseau des « fachos » qui sévissent de par le monde actuellement. Et, je dois vous avouer, m'sieur, que je ne sais pas trop comment m'y prendre.

Macreux:  - Vous avez raison, Lieutenant, c'est une affaire très très sérieuse, et je remercie votre service d'enquête de s'en charger, car les fachos et les nazis représentent une réelle menace pour nos démocraties, et il faut impérativement mettre un terme à leur influence.

Columbo:- Ben justement, m'sieur, j'ai un premier petit problème, c'est que je ne sais pas exactement ce que je recherche...

Macreux:  - Comment ça ? Vous ne savez pas ce qu'est un facho ?

Columbo: - Bien sûr, j'ai bien compris que « facho » est le diminutif de « fasciste ». Et que fasciste fait référence au parti fondé par Mussolini, qui venait du parti socialiste italien, en 1921. Je sais aussi que « nazi » est le raccourci pour National-Socialisme, créé par Hitler en 1920. Et j'ai beau remarquer que dans les deux cas, il y a comme point commun le terme de « socialisme », eh ben, m'sieur, je n'arrive pas à avoir une idée précise de ce que peut être un facho ou un nazi aujourd'hui. Car ces références datent de la première moitié du XXe siècle et nous sommes un siècle plus tard.

Columbo se gratte la tête.

Columbo: - Alors, voyez-vous, j'ai comme un problème là, m'sieur...

Macreux:  - Oh, vous savez, Lieutenant, il n'y a pas de rapport entre le terme « socialiste » et les termes « facho » ou « nazi »...

Columbo: - Vraiment, m'sieur ?

Macreux:  - Absolument. C'est une pure coïncidence sémantique.

Columbo: - Ah bah si vous le dites, m'sieur... une pure coïncidence sémantique... bon, je note dans mon calepin : « pure coïncidence sémantique ». Je vous remercie de votre expertise, Monsieur Macreux. Bon, je vais donc partir enquêter sur cette base.

Macreux:  - Mais je vous en prie, Lieutenant, bonne chance !

Columbo s'éloigne vers la porte de sortie, puis s'arrête, lève le bras au ciel, se retourne et revient vers Macreux.

Columbo: - Dites, m'sieur, pendant qu'on y est, vous n'auriez pas une idée de ce qui pourrait témoigner sans erreur, d'une marque de fascisme ou de nazisme aujourd'hui ? Parce que j'ai demandé à tout un tas de personnes qui utilisent ces termes tout le temps, surtout des gens de gauche, mais quand je leur demande de me donner une définition, il semble qu'ils aient des difficultés...

Macreux:  - Oh, je ne veux pas trop vous influencer dans votre enquête, ni dénoncer quelqu'un en particulier, Lieutenant, mais si vous regardiez du côté de la Volga, vous pourriez bien la faire avancer considérablement !

Columbo: -Vous croyez, m'sieur ?

Macreux:  - Absolument !

Columbo: - Mais qu'est-ce qui, concrètement, pourrait m'assurer que j'ai bien affaire à un facho ou à un nazi, quand j'ai en face de moi une personne qui en est suspectée?

Macreux:  - Ben, si vous avez affaire à un dictateur, c'est déjà une bonne piste, il me semble !

Columbo: - Un dictateur ? Vous voulez dire, un dirigeant qui n'a pas été élu par les urnes ?

Macreux:  - Euh... ben... oui, par exemple !

Columbo: - Mais dites-moi, du côté de la Volga, comme vous dites, il me semble bien que le dirigeant a été réélu en 2024 par son peuple... enfin, c'est ce que ma femme, qui s'intéresse à ces choses-là, m'a dit...

Macreux:  - Oui, mais bon... il y a d'autres indices qui peuvent laisser penser que vous avez affaire à un facho ou à un nazi...

Columbo: - Vous avez sûrement raison, m'sieur, il y a d'autres indices, je vous fais confiance... mais pour rester sur celui d'un leader qui serait sur un siège présidentiel sans avoir été réélu à la fin d'un premier mandat, parce qu'il aurait annulé cette nouvelle élection pour se maintenir, et aurait, de plus, dissous les partis de son opposition, comme, je prends un exemple au hasard, en Ukraine, est-ce qu'on ne serait pas là en présence d'un...

Macreux:  - Lieutenant, comme je vous disais, il y a d'autres indices qui ne trompent pas, pour identifier un facho ou en nazi en 2025. Par exemple, la liberté d'expression. Un pays qui n'a pas de liberté d'expression, a de fortes chances d'être un pays gouverné par un facho ou un nazi !

Columbo: - Ah, je vous remercie, m'sieur ! La liberté d'expression ! C'est bien, ça. Je note dans mon calepin : « Pas de liberté d'expression = leader facho ou nazi ».

Macreux:  - Voilà. Heureux de vous avoir été utile.


Columbo: - Oh oui, m'sieur ! Dites, la liberté d'expression, c'est bien quand tous les médias pouvant refléter toutes les opinions possibles dans la population, sont autorisés ?

Macreux:  - C'est cela-même !

Columbo: - La liberté d'expression, c'est donc quand il n'y a pas de suppression de journaux, de radio ou de chaînes télé qui pourraient donner un point de vue différent de celui du leader du pays ?

Macreux:  - Absolument !

Columbo: - Dans le cas contraire, on aurait donc affaire à un leader facho ou nazi ?

Macreux:  - Tout à fait !

Columbo: - Mais avoir supprimé la radio Sputnik et la radio Russia-Today, ça ne serait pas une atteinte à la liberté d'expression, m'sieur ?

Macreux:  - Euh... d'abord c'était une décision européenne, et...

Columbo: - Une décision européenne ? Donc de...

Macreux:  - Ursula Von der Leyen, oui, et j'allais vous dire, que ces radios étaient russes, donc susceptibles d'être coupable d'ingérence...

Columbo: - Ah oui, m'sieur, cette fameuse ingérence ! On n'est jamais trop prudent, n'est-ce-pas ?

Macreux:  - Jamais !

Columbo: - Mais la radio Al Jazeera et les radios algériennes rediffusées par les radios françaises, notamment par la radio de service public France Inter, ça ne peut pas être de l'ingérence, m'sieur ?

Macreux:  - Mais l'Union Européenne n'est pas en guerre contre le Moyen-Orient et l'Algérie !

Columbo: - Ah, excusez-moi, m'sieur, je n'avais pas saisi que l'UE était en guerre contre la Russie...

Macreux:  - Euh... non, elle ne l'est pas, euh... mais...

Columbo: - Et la chaîne C8 en France, que vous avez supprimée, c'était de l'ingérence étrangère ? Et c'est une décision de l'UE ?

Macreux:  - Euh... non, mais là, c'est différent... C'est une décision de l'Arcom...

Columbo: - Bien sûr, j'imagine que c'est différent... Et l'Arcom est une institution indépendante...

Macreux:  - Tout à fait !

Columbo: - … institution indépendante dont le président est nommé par...

Columbo consulte son carnet.

Columbo: - ... par vous, m'sieur Macreux !

Macreux: - Euh... oui...

Columbo se gratte à nouveau la tête.

Columbo: - Et... dites-moi, m'sieur, rappelez-moi la nationalité du milliardaire qui a récupéré le canal 18 de la TNT...

Macreux:  - Tchèque. Il est tchèque.

Columbo: - Oui, c'est ce que j'ai entendu dire. Il possède d'ailleurs nombre de titres magazines et journaux diffusés en France, n'est-ce-pas ?

Macreux:  - Euh... oui... mais...

Columbo: - Oui, bien sûr, et là non plus, il ne peut pas s'agir d'ingérence possible... Bien, bien... Mais revenons au rapport existant entre le fascisme, ou le nazisme, et la négation de la démocratie qu'ils supposent, l'un et l'autre...

Macreux:  - Oui ? Tout le monde vous dira qu'empêcher la démocratie de s'exprimer, c'est une preuve irréfutable de tendance fasciste !

Columbo: - J'entends bien, m'sieur, mais alors, en Roumanie, où un candidat qui a vu l'élection présidentielle à laquelle il participait, avec succès, semble-t-il, puisqu'il arrivait en tête au premier tour, annulée, car il ne semble pas faire l'affaire de l'Union Européenne de Madame von der Leyen, ça ne s'apparenterait pas à un déni de démocratie ?

Macreux:  - Euh, mais c'est en Roumanie, comme vous l'avez remarqué, Lieutenant.

Columbo: - Et la Roumanie ne fait pas partie de l'UE ?

Macreux:  - Ben, si, mais...

Columbo: - Et l'UE n'est pas capable d'intervenir pour régler ce petit problème qui fait tache dans les « valeurs » dont elle se targue avoir par ailleurs ? Il semble en outre, que ce candidat soit empêché de participer à cette élection présidentielle qui a été reportée après son annulation...

Macreux:  - Bon, il est possible, je dis bien, juste possible, disons envisageable, que la Roumanie ait été l'objet d'influences extérieures...

Columbo: - En plus de celle d'Ursula von der Leyen, vous voulez dire ? Comme celles de Soros, par exemple ?

Macreux:  - Ah mais, Lieutenant, il semble que votre enquête soit plus avancée que ce que vous m'avez laissé entendre...

Columbo: - Diriez-vous, m'sieur, que Soros serait un ennemi radical de l'UE, par hasard ?

Macreux:  - Non, bien au contraire, mais enfin... euh...je veux dire...

Columbo: - Bien Monsieur Macreux, je vais donc résumer un peu notre conversation. D'une part vous admettez qu'un régime facho ou nazi se fait remarquer par un pouvoir qui se joue du principe des élections démocratiques ; un pouvoir qui ne respecte en rien le principe de la liberté d'expression. Et d'autre part, vous reconnaissez que le président ukrainien Zelenski, Ursula von der Leyen, qui n'a aucun mandat électif provenant du peuple, l'institution Union Européenne elle-même avec Soros, actif influenceur milliardaire en son sein, et vous-même, cochez toutes les cases de ce qui définit un régime fasciste ou nazi. Et en conséquence, vous êtes d'authentiques membres de ce réseau pratiquant le totalitarisme, que vous pourrez appeler fasciste ou nazi, à votre convenance. Et du coup, vous m'avez fait avancer à pas de géant dans mon enquête. Il ne me reste plus qu'à dérouler le fil relationnel à partir de vous tous, pour identifier tous les complices actifs de cette dérive totalitaire, aussi bien dans le monde politique que médiatique. Ça me sera assez facile. Mais je peux vous annoncer d'ores et déjà, m'sieur Macreux, que je vous arrête.

Bien entendu, faute d'avoir un Columbo, ce sera aux Français et aux peuples européens de mettre un terme aux agissements de toute cette clique aussi malfaisante que dangereuse, en s'en débarrassant au plus vite...

 

 

Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper. 



En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.


 

mercredi 5 mars 2025

Ukraine et vision européenne mondialiste.

 

Quand le choix est binaire, il est plus facile.

Sur le dossier ukrainien, la vision qui monopolise la pensée européenne officielle, politiquement et médiatiquement, est une vision mondialiste.

Et cette vision a un gros avantage : elle est simple à comprendre. La chaîne d'info LCI est, dans cette vision, une sorte de pavillon-témoin, même si les autres médias de grand chemin n'ont pas grand chose à lui envier. Pour comprendre le déroulement et la finalité de ce conflit, LCI épargne à ses auditeurs de gros efforts intellectuels. Tout repose sur la binarité. En Ukraine, vous avez le camp des Gentils et le camp des Méchants. Et la binarité, c'est pratique, parce que à la portée du premier crétin venu. Le choix ne requiert pas de gros efforts de réflexion : si vous avez à choisir entre blanc et noir, c'est quand même plus facile que de se faire une opinion sur des nuances de gris.

Nous avons donc les Gentils et les Méchants. Les Gentils sont les Ukrainiens, avec à leur tête, le Super-Gentil Zelensky. Vous avez ensuite les Gentils-satellites, avec la plupart des chefs d'état européens.

Et vous avez les Méchants : les Russes, avec à leur tête le Super-Méchant Poutine. Et vous avez maintenant les Méchants-satellites, avec en tête d'affiche, un nouveau venu, qui est, lui aussi, très très Méchant : Trump. Les autres petits Méchants-satellites sont Orban en Hongrie, Fico en Slovaquie, et potentiellement Calin Georgescu, le candidat roumain à la présidentielle que le camp mondialiste essaie à toutes forces d'éliminer.

Donc, à partir du moment où vous avez bien saisi la profondeur de cette analyse reposant sur la distinction entre les Gentils et les Méchants, tout devient limpide. Et un livre qui s'intitulerait « le mondialisme pour les nuls » aurait deux pages au maximum, y compris la page de couverture. Avouez que les marionnettistes du projet mondialiste, parmi lesquels on compte au premier rang Soros et Schwab, font des efforts pour vous rendre les choses facilement compréhensibles !

Par exemple, il est facile de situer le début du conflit à février 2022, date de la pénétration de l'armée russe sur le territoire ukrainien. Ainsi, on gomme d'un seul coup, tout ce qui a précédé cette invasion. Pourquoi s'encombrer de détails superflus ?

Poutine est dans un pays dont la densité démographique est de 8 habitants par kilomètre-carré (celle de la France dépasse les 100...), riche en ressources minières de toutes sortes, y compris matières énergétiques (gaz, pétrole). Nonobstant cette richesse naturelle et cette absence de pression démographique, Poutine s'est dit, un beau matin en se réveillant : « Tiens, j'irai bien aller m'annexer l'Ukraine, moi ! ». Cette simplification sémantique de l'origine du conflit permet d'oublier un certain nombre de faits antérieurs à cette invasion. D'oublier, par exemple,

  • que son voisin ukrainien a subi un coup d'état (Maïdan) qui a renversé un chef d'état démocratiquement élu, ayant toutes les raisons d'avoir des relations de bienveillance avec son voisin russe.

  • que ce coup d'état était organisé en sous-main par les services secrets américains avec la complicité des européens.

  • que les Etats-Unis menés par les Démocrates n'ont jamais caché que l'affaiblissement, voire l'éradication de la Russie, était un objectif de long terme.

  • que depuis ce coup d'état en 2014, la CIA a multiplié l'édification de ses centres d'observation secrets au plus près de la frontière russe.

  • que l'Ukraine, territoire champion européen de la corruption, connaît une floraison de laboratoires d'armes biologiques.

  • que l'OTAN n'a eu de cesse, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, d'étendre son influence en direction de la Russie et de multiplier ses bases militaires, en contradiction avec les engagements pris par les Américains lors des accords de Yalta.

  • que les deux présidents ukrainiens qui se sont succédés depuis le coup d'état de Maïdan, n'ont pas cessé de discriminer et de persécuter les populations russophones et russophiles de l'est du pays, allant jusqu'à bombarder les civils qui y vivent.

  • que les accords de Minsk qui avaient été négociés précisément pour mettre un terme à ces persécutions, n'ont jamais été respectés par l'Ukraine, avec l'aveu sidérant de Merkel et de Hollande admettant qu'ils n'avaient jamais eu l'intention de veiller à leur respect puisqu'ils n'avaient qu'un seul but, celui de donner du temps à l'Ukraine de s'armer.

En conséquence, tous ces petits détails omis dans le récit médiatique, permettent de ne pas faire de rapprochement historique avec la situation de 1962 où on avait vu que les USA s'étaient légitimement inquiétés de voir des missiles soviétiques s'installer à Cuba, à portée de tir sur la Floride, et avaient donc laissé planer le risque d'une guerre nucléaire avec l'URSS, en représailles de cette installation, qui avait, du coup, été abandonnée...

Ce raccourci historique faisant démarrer le conflit à la date de l'entrée en Ukraine de l'armée russe reviendrait un peu à dater le début de la seconde guerre mondiale à l'entrée de la 2e DB de Leclerc en Allemagne en avril 1945. Et les médias nazis auraient alors pu titrer : « Les méchants Occidentaux envahissent la gentille Allemagne ! »

Si la compréhension du conflit ukrainien ainsi raconté ne requiert pas de gros efforts de réflexion chez les gueux en hypnose devant leurs écrans TV, elle doit faire, en revanche, appel à de puissantes sources d'imagination de la part des intervenants sur les plateaux télé pour justifier leurs propos. Car il n'est pas aisé de persuader l'auditeur, à longueur de temps d'antenne, que l'Ukraine résiste vaillamment et met la Russie en déroute, que cette misérable Russie en est à devoir utiliser des composants de machines à laver pour compléter son matériel militaire, tout en prétendant dans le même temps qu'elle est menaçante pour tous les pays d'Europe. Pas plus aisé de prétendre régulièrement que l'Ukraine est sur le point de gagner cette guerre tout en mettant en garde les pays de l'UE sur une invasion russe prochaine.

Et il faut reconnaître à nos « experts » régulièrement invités sur les ondes et les écrans à nous faire profiter de leurs compétences pointues et, ça va de soi, complètement désintéressées, une imagination fertile. Ainsi, sur LCI, un militaire dont l'expérience professionnelle semble s'être essentiellement exercée dans des bureaux confortables et climatisés, assure que si Trump est un nouveau Méchant, c'est juste parce qu'il est un agent dûment recruté par Poutine. Et n'allez surtout pas vous imaginer que le mot très à la mode « complotiste » puisse se glisser dans cette révélation pour la qualifier.

De la même façon, ne vous aventurez pas à estimer que dans le trio composé d'un président russe réélu démocratiquement début 2024, d'un président américain réélu fin 2024 et d'un président ukrainien sans mandat électoral depuis mai 2024, et fermant les partis d'opposition, le dictateur puisse être autre que le président russe ou éventuellement le président américain.

Et écartez définitivement tous recours à la logique dans vos appréciations du déroulé de ce conflit. La logique ne fait pas partie des outils de communication des agents mondialistes. Seul compte l'objectif : ce conflit est une excellente opportunité d'avancer le calendrier fédéraliste de l'Union Européenne. Oublions que ses membres sont des pays, pour la plupart, hyper-endettés, en grande difficulté économique et financière, dénués de sources énergétiques bon marché, et en situation d'invasion migratoire ; et bien souvent avec des intérêts nationaux (excusez le gros mot) divergents. Et déclarons qu'il est urgent d'augmenter massivement leurs capacités militaires avec - c'est juste un détail - des fonds qu'il reste à trouver. Car, voyez-vous, la préservation des frontières de l'Ukraine est essentielle. Oui, vous serez peut-être surpris, mais pour les mondialistes, les frontières, c'est important. Surtout quand il s'agit des frontières ukrainiennes. Beaucoup moins quand il s'agit des frontières européennes. On peut - mieux, on doit - les laisser grandes ouvertes à une immigration islamique et tiers-mondisée sans qualification et donc peu exigeante en termes de salaires. Cette invasion est, celle-ci, une vraie chance économique pour les entreprises européennes. L'esclavagisme d'antan ayant mauvaise presse, elle représente donc une alternative intéressante.

Certes, culturellement, et d'un point de vue de simple conservation d'une civilisation historique, il peut en être un peu différemment, mais, franchement, est-ce si crucial ? La culture ukrainienne est, elle, à préserver impérativement. Et n'allez pas vous demander si elle ne serait pas, par pur hasard historique, furieusement empreinte de culture russe...

Il est donc impératif de protéger les frontières ukrainiennes. Et ce, au prix d'une continuation de guerre qui a déjà fait des millions de victimes. Car figurez-vous, dans cette vision mondialiste, les Gentils sont pour la guerre, et ce sont les Méchants qui sont contre. Eh oui, si la vision mondialiste de ce conflit est binaire et simplificatrice, elle est aussi emprunte de paradoxes.

« En même temps » comme dirait le psychopathe élyséen, il est vrai que ce ne sont pas nos élites mondialistes qui la feraient concrètement sur le terrain. Ce sont les gueux, justement ces mêmes téléspectateurs (ou leurs enfants) hypnotisés par LCI et autres médias mainstream dont il est question plus haut, qui seraient au front. Ce ne sont pas non plus ces élites mondialistes qui la financeraient. Ça serait l'épargne de ces mêmes téléspectateurs. D'ailleurs, ces élites pourraient même profiter financièrement de cette guerre ardemment souhaitée. On parle d' « économie de guerre ». Certaines industries auraient alors toutes les raisons de se frotter les mains...

 

 

Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper. 












En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.