Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 26 mars 2020

Coronavirus: la marionnette est mal notée.



Macreux marionnette de l'Oligarchie mondialiste, pour combien de temps encore?

Commençons par un coup de chapeau. Un coup de chapeau au sens de l'humour des services de l'Elysée. A un journaliste qui s'étonnait que Macron se dispensait du port du masque lors d'une apparition publique, alors que la décence aurait voulu qu'il montre l'exemple, il fut répondu que le président Macron était comme Clemenceau qui descendait dans les tranchées pour rendre visite et soutenir les Poilus lors de la Grande Guerre...
Il est rassurant pour les Français, de voir que dans cette période difficile pour eux, on sait encore rire à l'échelon le plus haut de l'Etat. Ce trait d'humour ne manquera pas d'être un baume au cœur des malades du coronavirus et aux familles touchées par le deuil. Aux descendants des soldats de 14-18 qui sont tombés au champ d'honneur, aussi, évidemment.
Seuls les plus cyniques feront preuve d'une mauvaise foi arbitraire et systématique pour voir dans cette explication une démonstration d'arrogance et d'ego surdimensionné chez le locataire élyséen. Comment pourrait-on imaginer une seconde qu'il ne s'agisse pas d'un trait d'humour ?

Belloubet, sinistre de la Justice, - elle est facile à reconnaître, c'est la femme, comment dire sans être désobligeant... mature, voilà, la femme mature qui n'a pas changé de coiffure depuis ses 18 ans- a aussi de l'humour. Elle propose de libérer 5000 détenus au motif qu'il ne faudrait pas qu'ils contractent ou propagent le coronavirus dans les établissements pénitentiaires. 

Vous pensiez naïvement que le propre d'un prisonnier était d'être confiné. Apparemment pas. Pour se résumer, le citoyen libre est tenu, lui, de rester prisonnier de son domicile, mais le condamné par la Justice, dont, semble-t-il, les échanges avec l'extérieur sont suffisamment nombreux et variés pour être contaminé, pourra quitter sa prison officielle.
Et bien sûr, on ne doute pas une seconde que le prisonnier en question aura tout à fait le profil à respecter les consignes de civisme qui imposent  le confinement à domicile, à l'image des racailles de banlieue actuellement...
Il semble à Saucisson-Pinard que la logique serait de suspendre les visites au parloir temporairement, vu que le citoyen lambda est, quant à lui, sommé de ne même pas sortir pour visiter ses parents âgés... Et les nouveaux arrivants en pénitencier pourraient être mis en quarantaine le temps d'une incubation éventuelle. Mais bon, c'est sûrement trop logique pour être une idée de ministre, et c'est la raison pour laquelle Saucisson-Pinard n'occupe pas cette fonction.

Le directeur de la Santé, le Salomon que Saucisson-Pinard a déjà évoqué dans son dernier post "Coronavirus: le gouvernement tombe le masque" du 22 mars dernier, continue avec assiduité, chaque soir, d'égrainer le nombre de victimes du virus, respectant ainsi cette détermination gouvernementale de bien communiquer sur la pandémie.  En même temps, communiquer, ce n'est pas agir. Donc tout va bien.
Il semble qu'à la lumière des évidences, il ait enfin cessé son refrain sur la prétendue inutilité du port du masque pour le citoyen de base. Des promesses de commandes en cours pour ces masques, sont désormais faites, plus de trois mois après l'éclosion auprès du public de l'affaire du coronavirus en Chine. Au train où vont les choses avec ce gouvernement de flèches, on suppose que la France sera dotée du nombre de tests nécessaire à un dépistage général de la population quelque part aux alentours de la rentrée prochaine au plus tôt, voire de Noël au plus tard.

Pour l'instant, la politique de Macreux dans cette gestion du Covid-19 s'apparente davantage à celle menée au Moyen-âge vis-à-vis de la peste, avec comme seule réponse sanitaire, le confinement général. Sans masque, sans test de dépistage, un manque criant de respirateurs, et sans contrôle des frontières, Macreux a juste 700 ans de retard dans sa façon de répondre au problème posé. Et contrairement au contexte de la pandémie de grippe espagnole, Macreux n'a même pas l'excuse d'être en temps de guerre, de vraie guerre, qui rendrait les choses plus compliquées encore, n'en déplaise à notre Clemenceau du pauvre.

Force est de constater que par l'incompétence d'un con fini à l'Elysée, nous avons 66 millions de confinés. (Ce n'est pas très respectueux, Saucisson-Pinard vous l'accorde, mais le jeu de mot était trop tentant!)

Des mesures exceptionnelles sont lancées pour tenter de contrer la catastrophe économique qui ne manquera pas de se manifester par la faute de ce confinement général induit par le manque d'anticipation chronique de ce gouvernement de pieds-nickelés.
Les salariés pourront travailler bien davantage sur simple demande de leur employeur. Des congés d'été pourront vraisemblablement être supprimés. Et il semble que le principe du volontariat ne soit pas de mise.
Un employeur dont l'activité réside dans un secteur-clé comme l'énergie, l'eau, l'agro-alimentaire, pourra ainsi exiger de son personnel jusqu'à 60 heures de travail hebdomadaire ! Il est facile pour un ministre de décider ainsi, en panique totale, lors d'un Conseil des ministres, de faire travailler Monsieur Macheprot 12 heures par jour et cinq jours d'affilée, ou 10 heures quotidiennes six jours par semaine. Il est en revanche sûrement moins facile pour lui d'imaginer ce que cela représente concrètement pour le Macheprot en question...

En tous cas, la mesure ne déplaira pas à l'Oligarchie. Pressurer ainsi les salariés pour limiter sa casse financière et la diminution inéluctable de ses dividendes à venir, est quasiment un rêve qui prend forme. Mais gageons pour autant que la gestion de cette affaire du coronavirus ne fasse pas pencher favorablement la balance de la performance de Macreux à ses yeux. Il n'est pas exclu que la marionnette élyséenne soit à plus ou moins brève échéance, lâchée par l'Oligarchie marionnettiste, au profit d'une autre.

D'autant que, même comme dictateur, Macreux s'avère plutôt maladroit. Tous les dictateurs chevronnés de la planète vous le diront, il est essentiel d'avoir les militaires et les Forces de l'Ordre à sa botte, si l'on veut garder le pouvoir.
Or que fait Macreux ? A peine installé dans son fauteuil élyséen, il congédie De Villiers, chef d'Etat-Major des Armées, comme un malpropre, au risque de se mettre l'establishment militaire à dos. Puis il diminue le budget de l'Armée tout en lui confiant une mission quasiment impossible à mener efficacement et sans trop de pertes dans le Sahel, sans être capable, en outre, de lui assurer la participation financière ou militaire des pays membres de son UE adorée.

Il se planque résolument derrière les Forces de l'Ordre, dans son bras de fer avec les Gilets Jaunes. Il n'hésite pas pour cela à leur donner des consignes de brutalité inouïe qui leur donneront le mauvais rôle vis à vis du public. Et aujourd'hui, en remerciement pour services rendus, il néglige purement et simplement de doter ces policiers et gendarmes de l'outil de protection élémentaire qu'est le masque, tout en leur demandant d'aller au contact pour assurer le respect des consignes de confinement auprès des racailles récalcitrantes de banlieue ou d'ailleurs. Aujourd'hui, on constate le premier décès d'un gendarme par infection au coronavirus. Merci Monsieur le Président.

Il est vrai que Macreux a autre chose à faire que de se préoccuper de la santé de ceux qui le protègent tous les jours. Il faut qu'il soit au chevet de la zone euro. Il appelle, avec quelques potes européistes, à la création d'obligations émises pour venir au secours de cette monnaie de singe européenne, vouée de toutes façons à disparaître prochainement dans le tsunami financier qui se profile et approche à grands pas.
Ces obligations – dont la souscription aura au moins l'avantage de compter officiellement le nombre de couillons en France, seront appelées opportunément « coronabonds ».
Saucisson-Pinard estime qu'il serait encore plus opportun de « coronavirer » d'urgence cette calamité présidentielle.


dimanche 22 mars 2020

Coronavirus: le gouvernement tombe le masque.


 
"Heil les gueux! Et circulez! Non mais!!"
Dans ses Mémoires, le Duc de Saint-Simon relate la visite de Louis XIV dans une ville de Bourgogne qui ne l’avait pas salué d’une canonnade. Le maire s’excusa en balbutiant : - « Sire, nous n’avons pas tiré le canon à l’arrivée de Votre Majesté pour trois raisons : la première c’est que nous n’avons pas de canons ». - « Pardon, Monsieur le maire, interrompit le Roi, cette raison me paraît amplement suffisante, je vous dispense des deux autres ».

Le Directeur de la Santé, le dénommé Salomon, procède depuis plusieurs jours au cheminement inverse dans ses explications. Il passe son temps à tenter de convaincre son auditoire que les masques ne servent à rien, et à prétendre que c'est la raison pour laquelle les citoyens français (et les Forces de l'Ordre par la même occasion) en sont dispensés. En réalité, la vraie raison est tout simplement que l'incurie de ce gouvernement d'incapables est à l'origine du manque criant de ces masques.

« Nous vous dispensons du port de masque pour deux raisons. La première, c'est qu'il est inutile. 
 
- Et la seconde ? 
- La seconde, c'est que nous n'en avons pas ! » 
Nous avons aussi la keffir de carnaval qui fait office de porte-parole du gouvernement qui nous a gratifié d'une sortie ubuesque dont elle est coutumière. « Les masques - nous dit-elle- ne sont pas nécessaires pour tout le monde, et vous savez quoi ? Moi je ne sais pas utiliser un masque... » Ce dont on ne doute pas un instant, vu ses capacités intellectuelles. On regrette aussi que le port d'un bâillon ne soit pas non plus dans ses capacités, car ça nous ferait des vacances.

L'utilisation d'un masque, à l'entendre, requiert « des gestes techniques précis », sinon, on se gratte le nez sous le masque (sic!)...
On se demande décidément sur quels critères Macreux engage ses collaborateurs. Leur fait-il passer un test de QI pour recaler cellezéceux qui auraient plus de 70 afin d'être sûr de rester le plus futé, en tant que chef ?

Toujours est-il que la France se distingue, une fois de plus, du reste du monde dans la gestion de la crise sanitaire, avec cette affaire de masque. En Asie, le port du masque par le citoyen lambda est on ne peut plus courant, et les pays y sont en passe de maîtriser l'épidémie. Le vice-président de la Croix-Rouge chinoise, en visite en Europe, se disait consterné de voir que le port du masque dans les rues n'était pas généralisé.

Le même Salomon, cité plus haut, arguait qu'il se désolait de voir des gens dans la rue portant un masque qui, selon lui, « sont mal portés et qui manquent aux soignants », ce qui est un lapsus révélateur du fond du problème : le pays manque de masque parce que ses dirigeants n'ont rien anticipé depuis décembre dernier, alors que les premiers cas de coronavirus étaient connus. Pas plus qu'ils n'ont prévu de stocks de gels hydroalcooliques, de respirateurs, et de tests de dépistage.
La seule chose que Macreux a prévu, et qui lui importait vraiment, c'était que le Grivaux grivois n'était pas à la hauteur pour accéder à la mairie de Paris. Il fallait donc d'urgence, en plein début de crise sanitaire, retirer du ministère de la Santé la mère Buzyn pour tenter de parer cette défaite électorale à venir. C'est bien la preuve que cette ministre, au mieux, ne servait à rien, au pire, était nuisible pour le fonctionnement de cette administration de la Santé.

L'alternative n'est pas de mise pour le directeur de la Santé qui manque cruellement de jugement, ce qui est triste quand on s'appelle Salomon... Car quand il cherche jour après jour, sans se fatiguer, à dissuader le Français de se protéger et de protéger ceux qu'il croise, en portant un masque, il a un comportement ouvertement criminel avec pour seule motivation de trouver un prétexte à cacher l'incurie du gouvernement macreusien.

Outre l'incompétence patente des autorités de ce pays, cette crise du coronavirus démontre aussi leur petitesse.
Prenons les mesures de confinement général par exemple, qui, rappelons-le, auraient pu être évitées si la France avait calqué sa politique sur celle des pays qui ont quasiment évité l'épidémie, comme Taïwan, Singapour, ou sont en passe de la maîtriser, comme la Corée du Sud, la Chine :
Il est recommandé d'observer une distanciation entre individus d'au moins un mètre. Soit. Il est néanmoins permis de sortir de chez soi pour quelques exercices physiques. Fort bien.
Mais pourquoi tout d'un coup interdire les sorties en vélo ? Se rapprocher à moins d'un mètre d'un autre individu en vélo est quasiment impossible. Ou alors, en tandem. Et encore... La contamination d'un cycliste infecté est très improbable ! On objectera qu'il faut minimiser les risques d'accident pour ne pas distraire les forces de secours de leur mission sanitaire première. Et les piétons ? Ils peuvent se faire écraser ? Les motocyclistes ?

Les merdias se sont émus de voir des promeneurs prenant l'air sur la Promenade des Anglais à Nice. Mais si la distanciation est respectée, où est le problème ?

Sur arrêté préfectoral, les activités de plaisance et navigations sont interdites en Méditerranée. Ces activités s'exercent pourtant largement, la plupart du temps, en solitaire. Le prétexte ? Cette interdiction permet de « préserver les moyens de secours en mer pour les dédier plus spécifiquement à d'éventuelles interventions sanitaires liées à l'épidémie en cours. » Alors, si on tousse, on peut appeler la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) au secours ? Peu probable... D'ailleurs, la SNSM n'est même pas un service de l'Etat...

En vérité, ces interdictions en chaîne ne sont que la manifestation de ces petits esprits qui, dès qu'ils ont une parcelle de pouvoir, cèdent à la tentation de l'exercer en n'énonçant que des interdits. Ça les rassure : « Regardez comme je suis important, j'ai droit de regard sur les allées et venues de mes administrés ! » Il n'y a qu'à voir ce petit être, taillé dans un cure-dent, déguisé en gestapiste avec sa casquette trop grande pour sa p'tite tête, préfet de Paris de son état, qui semble se pisser dessus de contentement quand il fait donner par haut-parleur des ordres de dispersion à des promeneurs déambulant tranquillement et de façon clairsemée sur les bords de Seine... Pitoyable minable imbu de son pouvoir.

D'ailleurs, ces entraves à la circulation concrétisent et parachèvent le rêve de notre petit dictateur refoulé Macreux. Plus de manifestations, plus de rassemblements hostiles, une chape de plomb tombe, pour la bonne cause, sur ces Français râleurs qui ne font rien que s'opposer à ses délires mondialistes. Le masque du prétendu démocrate qui demandait de « penser printemps » pendant son quinquennat, tombe. Comme celui, sanitaire, dont il n'a pas su prévoir de doter le pays pour le protéger.


mardi 17 mars 2020

Affaire coronavirus: enfin une bonne nouvelle!



"Nous sommes en guerre". Voilà notre Etat-major. Rassurés?
Enfin une bonne nouvelle concernant le coronavirus !
Covid-19 est désormais doté d'un passeport !! Il va donc pouvoir être arrêté aux frontières !

C'est en tous cas ce qu'on peut conclure ce lundi 16 mars au soir, de l'annonce de Macreux, selon laquelle, l'UE ferme ses frontières extérieures d'avec les pays qui n'ont pas l'extraordinaire chance d'appartenir à ce club privilégié.
On peut être rassuré et se féliciter d'avoir des gouvernants aussi malins et aussi rapides dans leur prise de décision.
Jeudi, un virus, nous disait doctement Macreux, n'a pas de passeport. Fermer les frontières était en conséquence, inopérant. (Voir le post « En même temps... » du 13 mars dernier.) Ses petits soldats merdiatiques, à l'image de l'inénarrable Michel Cymes sur RTL, s'étaient chargés de reprendre l'argument urbi et orbi. Mais quatre jours plus tard, apparemment, tout a changé.

Deux questions se posent alors.
- Qui a l'air d'un c.. maintenant ?
- Que penser d'un politique qui sacrifie la santé de ses concitoyens sur l'autel de son idéologie ?
Bon. Evidemment, le problème est que, dans l'intervalle, l'Europe est devenue l'épicentre de la pandémie. On est donc un peu dans le cas du gars qui dit : « Oh zut alors ! Il y a plein de moustiques dehors ! Mais, croyez-moi, ça ne sert à rien de fermer les fenêtres ». Une fois le salon plein de moustiques, le crétin dit, avec la même assurance: « Bon, il est temps de fermer les fenêtres... ».

On remarque aussi qu'avant même que Macreux nous annonce cette décision prise au plus haut niveau de l'UE, l'Espagne avait déjà fermé ses frontières, l'Allemagne avait fermé les siennes d'avec la France et l'Autriche, la Russie s'était fermée à tous les étrangers. Il y a maintenant plusieurs jours qu'Israël avait pris une décision identique, moyennant quoi, ce pays a un des plus bas taux de contamination et un nombre de morts insignifiant.

Macreux, au lieu de se faire violence dans sa doctrine mondialiste et de fermer les frontières nationales quand c'était encore utile de le faire, préfère donc, ultimement, mettre les frontières à la porte de votre domicile. C'est en effet ce à quoi reviennent les mesures de confinement. A la différence près que, si fermer une frontière c'est empêcher les étrangers de rentrer, le confinement, c'est vous empêcher, vous, de sortir. Le Français appréciera.

En réalité, le confinement a surtout pour but de répondre, en biaisant, à une pénurie inéluctable de lits d'accueil des malades et globalement au manque de moyens hospitaliers que sa politique a soigneusement organisé. Oui, on peut dire que les malades en devenir se font biaiser...
La Corée du Sud, touchée bien avant la France par le coronavirus, a répondu de façon différente. Au lieu de pratiquer le confinement de tous ses habitants, elle a d'abord fermé ses frontières et ensuite a pratiqué un vaste recensement des malades à l'aide de la diffusion à grande échelle de tests de dépistage, afin de ne confiner que les cas déclarés. Et le pays est en train de sortir de cette crise, à moindre coût ; en tous cas, à bien moindre coût que la France. Les Français vont comprendre la douloureuse sur leur feuille d'impôts quand il s'agira de faire les comptes d'un arrêt économique de plusieurs semaines... Et on comptera aussi les morts que Macreux aurait eu sur la conscience s'il en avait eu une.

L'autre annonce qui est symptomatique de l'incompétence quasiment pathologique de Macreux, est de reporter le deuxième tour des élections municipales. Dimanche dernier, rien ne s'opposait (et en tous cas pas les « scientifiques » qu'évoque Macreux à tout bout de champ pour valider ses décisions) à réunir en vase clos des centaines de personnes dans les salles de vote afin de « ne pas arrêter le processus démocratique ». Dès le lendemain lundi, il semble que reproduire la démarche soit considéré comme complètement déraisonnable. Tous ceux qui sont allés voter au premier tour apprécieront, rétrospectivement, le risque que Macreux leur a fait prendre.

On peut aussi raisonnablement avoir quelques doutes sur la validité de ce premier tour électoral, étant donné la très faible participation. Il serait étonnant que certains candidats recalés du premier tour ne fassent pas un recours en annulation devant le Conseil d'Etat. Et s'ils obtiennent satisfaction, il se pourrait que ces élections municipales soient à refaire complètement. On imagine le coût. Mais comme disait un autre tocard présidentiel (faut-il le nommer?), « ce n'est pas cher, c'est l'Etat qui paye... »
Et ça tombe bien, Macreux a l'air d'être dans une humeur dépensière en ce moment. Une humeur « quoiquilencoûtienne ». C'est à trois reprises que jeudi dernier, Macreux avait ponctué son ouverture des vannes financières d'un « quoi qu'il en coûte ».

Ce lundi soir, c'est un « nous sommes en guerre » qui a été son leitmotive. On comprend bien que la dramatisation est tout ce que ce guignol a trouvé pour donner un semblant d'autorité à ses décisions, dans l'opinion. Mais il n'est pas sûr qu'en convainquant le peuple qu'il est en état de guerre, le président soit perçu comme rassurant, quant à l'issue de cette guerre. Car le citoyen peut, à raison, se dire que si effectivement le pays est en guerre, il y a vraiment de quoi paniquer en considérant la vacuité, l'incohérence, la pusillanimité, l'immaturité et l'incompétence carabinée de son chef des Armées.

On n'a pas vraiment fini de saisir toutes les dramatiques conséquences de l'élection de cette marionnette de l'Oligarchie en 2017. Ni de les payer.


vendredi 13 mars 2020

"En même temps..."



Sois rassuré, citoyen, Macreux est concentré sur son action...

Ce jeudi 12 mars fut l'occasion pour Macreux de nous asséner pas moins de 26 minutes de discours sur le coronavirus. 26 minutes pour ne pas dire grand chose, du reste, et qu'on pourrait résumer ainsi : la France est touchée par la pandémie (sans blague !), il faut tout faire pour freiner sa propagation (le contraire eut été étonnant) et les lycées, universités, crèches et écoles seront fermés à partir de lundi. Les transports publics (métro, RER, trains de banlieue bondés etc...) en revanche resteront opérationnels. Amusant.
Le reste ne fut que blabla insipide, promesses creuses et passage de pommade sur le Corps Médical dont il a, « en même temps », serré les cordons de la bourse depuis le début de son mandat.
D'ailleurs, cette intervention fut un vrai festival de sa marotte personnelle : le fameux « en même temps ».

Les écoles, les crèches etc seront donc fermées, mais, « en même temps », le gouvernement veillera à l'ouverture de « services de garde » pour que les personnels soignants puisse y caser leur progéniture le temps de leur travail. Des services de garde strictement interdits au virus, on suppose, ce qui les différencie effectivement des simples crèches.

Les rassemblements de personnes seront interdits, mais, « en même temps », les élections municipales sont maintenues. Le Premier Sinistre a d'ailleurs confirmé ce jour que ce seront les rassemblements de plus de 100 personnes qui seront désormais interdits. On suppose donc que les électeurs devront se présenter dans les salles de vote par paquets de 99 personnes maximum, les autres attendant leur tour dans des salles d'attente de 99 personnes au plus. Les électeurs votant électroniquement seront ainsi conviés à apposer leur doigt sur le bouton de leur candidat favori. Pour minimiser le risque de contagion, Saucisson-Pinard conseille donc de choisir le candidat ayant le moins de chance d'être élu, règle de probabilité oblige. Ou de porter des gants.
Macreux n'a pas annoncé que les salles de vote mettraient à disposition du gel hydro-alcoolique. Et comment le pourraient-elles, vu qu'il y a pénurie nationale en la matière, tout comme il y a pénurie de masques après que Macreux ait cru bon d'envoyer notre stock stratégique en Chine en février dernier...

Macreux a aussi précisé ce qu'il ne fallait pas faire : « le repli nationaliste », par exemple, et l'énonciation du mot « nationaliste » fut accompagné d'un rictus comme s'il avait proféré une grossièreté. Car, comprenez-vous, « le virus n'a pas de passeport » (sic), comme nous le précise le professeur Macreux, spécialiste en épidémiologie. Il ne peut donc pas être arrêté à la frontière. Un peu comme les migrants, finalement... C'est d'ailleurs une remarque intéressante que nous fait là Macreux : selon lui, seuls les porteurs de passeport peuvent être arrêtés à une frontière. Cette façon de voir explique finalement bien des choses en matière de politique de protection du territoire et d'immigration...
Mais, « en même temps », Macreux annonce dans la minute qui suit cette mise en garde contre un repli nationaliste, que la France pourra, si les conditions l'exigent, fermer des frontières. Pour se résumer, fermer les frontières ne servirait à rien, mais si l'épidémie s'amplifie, on se résoudra à recourir à une mesure qui ne sert à rien : c'est le côté merveilleux du « en même temps ».

Macreux, parlant des hôpitaux, services d'urgence et plus globalement de tout ce qui se rapporte à la Santé, a reconnu que « tout ne peut pas être soumis aux lois du marché ! «  et que « la Santé n'a pas de prix ». Mais, « en même temps », pour obéir aux injonctions de son Europe chérie, il a asséché le financement des hôpitaux et le manque de moyens perturbe gravement les services d'urgence au point de jeter à la rue le personnel soignant en manifestations récurrentes depuis plusieurs mois.

Puis Macreux semble avoir fait une découverte personnelle qui a bouleversé sa vision des choses. Il a dit : « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie au fond à d'autres est une folie. » Formidable, non ? Mais, « en même temps », Macreux (et l'UE) ont ouvert le marché français, par la signature de contrats internationaux (CETA, TIPP, JEFTA, Mercosur et autres) à des produits qui se fichent comme d'un guigne des contraintes dont son Europe adorée abreuvent les producteurs et fabricants français.

Avouez que la politique du « en même temps » est bien pratique car elle permet de dire à peu près n'importe quoi, puisque ce n'importe quoi est aussitôt équilibré par son contraire.

Macreux, chef d'Etat, et pour l'occasion, assistante sociale, n'a pas hésité non plus à donner prosaïquement aux Français, le mode d'emploi de la gestion de leurs aînés (vous savez, les fameux « cellezéceux » parmi les plus fragiles): « Je compte sur vous aussi pour prendre soin des plus vulnérables de nos compatriotes ». C'est sympa, non ? Mais toujours dans le cadre de son système de pensée désormais bien rodé, il ajoute aussitôt : « Ne pas rendre visite à nos aînés. … Écrivez, téléphonez, prenez des nouvelles, protégez en limitant les visites. » Donc il s'agit de prendre soin de nos cellezéceux parents âgés, mais, « en même temps », de le faire de loin...

On vit quand même une époque formidable, où un chef d'Etat (et des Armées), donc occupant la fonction la plus haute de la nation, vient nous dire solennellement dans un discours présidentiel télévisé, qu'il faut nous laver les mains assez longtemps avec du savon, qu'il ne faut pas embrasser, ne pas serrer de mains etc... Avouez que vous n'aviez pas pensé à ça quand il s'agissait de voter en 2017 à une élection présidentielle au suffrage universel à deux tours....
Evidemment, on peut considérer que le prestige et la hauteur de la fonction en prennent un sacré coup dans les gencives, mais, « en même temps », n'est pas de Gaulle ou Jaurès qui veut...

Le côté rigolo de cette intervention réside aussi dans le traitement médiatique qui a suivi. La flagornerie servile est la règle. Les merdias se sont tout d'abord extasiés devant le succès d'audience de cette prestation. Puis les qualificatifs plus élogieux les uns que les autres sont tombés comme pluie en Normandie, dans un concours de lèche dont la Presse nord-coréenne ou cubaine pourrait pâlir d'envie : « allocution historique » (France Inter), « discours pédagogique » (Le Dauphiné), « discours volontariste » (Le Monde), « la meilleure prestation télé de Macron depuis le début du quinquennat » (Europe 1), « Coronavirus, et Macron devint chef de guerre » (Le Point), « Coronavirus, le vrai tournant du quinquennat » (RTL), « Face au coronavirus, père Emmanuel et général Macron » (L'Express). N'en jetez plus, la cour est pleine.

Il faut les comprendre, nos chroniqueurs, éditorialistes et journaleux salariés de l'Oligarchie qui les emploie : ce discours était émaillé de « union sacrée », de « appels à solidarité », de « cohésion de la Nation », et de « Force d'âme » et encore de « Unité nationale »! Bref de quoi faire rêver encore un peu, du moins le croient-ils, le citoyen de base. Mais ce recours à ces vocables ne sont plus que des couches de cirage qui peinent à redonner un semblant de brillant au cuir craquelé, racorni et terne, de ce président qui ne fait déjà plus illusion, trois ans à peine après son élection.






vendredi 6 mars 2020

Vl'à du 49.3. J'vous mets du coronavirus en plus?



- Bon, les gars, on va faire un nouveau système de retraite !
- Pour quoi ?
- Pour un régime plus juste et universel !
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Ça veut dire qu'il n'y aura plus de régimes spéciaux ! Tout le monde sera logé à la même enseigne !
- On n'est pas d'accord !
- M'en fout ! Et on reculera l'âge de la retraite !
- On n'est pas d'accord !
- M'en fout ! Et on mettra un système par points !
- On n'est pas d'accord !
- M'en fout ! Ça sera comme ça et pas autrement !
- On n'est toujours pas d'accord !
- Bon. OK. On garde des régimes spéciaux !
- Mais on n'est pas d'accord sur le reste !
- Bon. OK. On ne change pas l'âge de la retraite !
- Mais on n'est pas d'accord sur le système par points !
- M'en fout. C'est au Parlement de décider.
- Le Parlement, c'est normalement nous. Et on n'est pas d'accord!
- M'en fout. Et vlan, voilà le 49.3. Vous l'avez bien cherché ! Alors maintenant, vous fermez vos gueules et vous rentrez dans le rang !
- Et comment ça sera financé, tout ça ?
- T'occupe ! On verra plus tard !

Voilà grosso modo comment s'est déroulée cette négociation du nouveau système de retraite voulu par Macreux. Une réforme vidée en grande partie de son sens initial mais qui conserve le point - c'est le cas de le dire - fondateur, c'est-à-dire le système par points qui permettra aux gestionnaires de l'Etat de jouer sur le budget retraite, à la baisse bien sûr, selon les besoins, en baissant la valeur du point : pas bête ! Alors que les salariés s'escrimeront toute leur vie professionnelle à cumuler leurs points de retraite, le moment venu, le gouvernement leur dira : « Hé, désolé les gars, mais les temps sont durs, alors vos points vont désormais valoir un peu moins qu'hier, et bien moins qu'avant-hier ! »

La fin des régimes spéciaux est motivé, non pas par un souci de justice sociale, mais par la volonté de puiser dans la caisse des régimes spéciaux privés qui sont à l'équilibre - il y en a - comme ceux des avocats par exemple, pour la verser dans celle du régime général, éventuellement dans celle des régimes qui demandent régulièrement le renfort des contribuables (SNCF, RATP...).

Quant au financement, le gouvernement Macreux démontre tout son amateurisme. Quand le Français vulgum pecus demande un devis avant de simplement changer un pneu de sa voiture pour savoir à quoi il s'engage, Macreux demande à ses députés potiches de voter une loi qui va concerner des millions de gens sur plusieurs générations, dans l'ignorance la plus complète de comment elle va être financée ! « Votez d'abord, on parlera financement après ! » Et les députés potiches de LREM le font, comme un seul homme (ou presque, puisque deux ou trois renâclent quand même).

Et quand vient le moment crucial de décider sur quelle base s'établira la valeur du point du système, on comprend que, non, ça ne sera de toutes façons pas sur la moyenne des salaires, et le gouvernement Macreux déclenche opportunément le fameux article 49.3, en catimini un samedi, journée parlementaire désertique: il ne s'agit pas que l'escroquerie du système par points rate son coup ! La dictature Macreux, qui s'est déjà démontrée à plusieurs niveaux, s'applique donc aussi au Parlement où elle dispose pourtant d'une large majorité composée de bénis-oui-oui disciplinés !

L'amateurisme de Macreux ne se limite pas, hélas, à la gestion de cette nouvelle loi retraite. Pour le plus grand malheur des Français, le coronavirus intervient pendant le quinquennat de ce président inconséquent et immature.

Dès lors, l'incohérence pathologique du locataire de l'Elysée qu'on nous décrit obstinément comme quelqu'un d'intelligent, prend toute son ampleur. La France se démunit de son stock de masques de protection qu'elle envoie en Chine le 19 février, alors que les premiers cas de coronavirus sont connus en Italie et qu'on ne peut pas ignorer à cette date que la France voisine frontalière d'une frontière qui n'existe pas, n'échappera évidemment pas à l'épidémie. Ce n'est pas grave : Macreux peut se prévaloir sur le moment de ce geste de grande générosité envers la Chine. Et ça lui permettra, trois semaines plus tard, d'afficher sa grande détermination et son autorité de leader en déclarant solennellement, désormais, la réquisition de la production de masques pour les besoins des professionnels de santé et malades du coronavirus, alors que les stocks sont à zéro : de la com, encore de la com, toujours de la com, rien que de la com.

Et rassurez-vous, braves gens, le gouvernement a la situation en mains. On ferme des écoles, on interdit des manifestations culturelles de plein air, des carnavals à l'air libre sont abrégés. Mais on ne touche pas au « circenses » du peuple: le dieu Foot. On laisse donc se dérouler à Lyon une rencontre d'équipes française et italienne qui rassemble supporters français et italiens du Nord dans un lieu clos.
On laisse les Parisiens s'entasser aux heures de pointe dans des trains et wagons de métro bondés, baignant sans aucune protection dans de vrais bouillons de culture. Bien entendu, on ne ferme pas les frontières, cela serait une rupture idéologique, et on se contente de tapisser les murs des aéroports d'affichettes... Le virus n'a plus qu'à bien se tenir...

Les premiers foyers d'infection en France se déclarent dans l'Oise. Un des tout premiers cas s'avère être un militaire de l'aéroport de Creil, aéroport qui a accueilli les rapatriés sanitaires français de Chine... Coïncidence, sûrement : vous pensez bien que notre ministre de la Santé à l'époque (la mère Buzyn) qui s'était tant vantée de cette opération devant les merdias, s'est assurée au préalable que les accompagnants et les chargés de l'accueil étaient bien protégés ! Qu'allez-vous imaginer ? C'est une ministre, quand même !

Notre brillante porte-parole gouvernementale nous l'assure dans son français approximatif : « le pays ne va pas s’arrêter de fonctionner purement et simplement, y compris (sic) si nous avons une épidémie de coronavirus ». Si toi y en a pas savoi' pa'ler f'ançais co''ectement, pas g'ave ! Toi y en a pouvoi' êt'e po'te pa'ole du gouve'nement de Mac'eux !

Décidément, entre ce Grivaux grivois au comportement d'ado en période de perturbations hormonales, et cette keffir déguisée en poupée de carnaval et au QI d'huître, Macreux a le chic pour choisir les porte-voix de ses augustes décisions !

Le hasard farceur veut que dans le même mois, le Français assiste avec impuissance aux menaces pour sa santé physique du moment et pour son avenir financier, menace subie pour la première et délibérément voulue pour la seconde, par ce pitoyable gouvernement de guignols irresponsables.

Et les prochaines élections municipales à venir ne lui seront qu'un bien maigre palliatif pour exprimer son désarroi et sa fureur.