Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 13 juillet 2019

Affaire de Rugy: exemplaire!!



Et l'escroquerie, c'est qui?

L'affaire de Rugy est exemplaire. Mieux qu'exemplaire, une sorte de cas d'école, une caricature du régime politique actuel.

Résumons d'abord les faits. Le ministre Vert de Macreux, en charge précisément de l'écologie, (un défenseur de la Nature, donc par définition un brave type, non?...) se trouve sous les feux des projecteurs, accusé d'avoir, à l'époque où il était président de l'Assemblée Nationale, donné une dizaines de dîners fastueux, aux frais de la princesse, bien évidemment (c'est-à-dire aux vôtres).
Les invités ? Des lobbyistes, des copains, des coquins, des journalistes...
De plus il a bénéficié, malgré des revenus de l'ordre de 5 000 euros mensuels et outre un logement de fonction sur Paris, d'un logement social, en Loire-Atlantique.
On apprend aussi au passage, que dans notre beau pays matraqué par le fisc, un homme politique touchant ce niveau de revenus, peut se trouver, en toute légalité, sans qu'il y ait fraude, exonéré d'impôt sur le revenu, grâce à certaines dispositions propres à son « régime ». Ce fut le cas de de Rugy en 2015...

Rappelons pour mémoire, que Saucisson-Pinard a déjà eu l'occasion de présenter de Rugy dans son Musée de la Filouterie (voir article du 30 août 2018, « Visite du Musée Macronien de la Filouterie », 2e partie)

L'affaire est exemplaire, pour commencer, quant à la conduite des merdias sur cette affaire.
Remarquons que le scandale n'a pas été rendu public par un titre de la myriade de médias mainstream qui appartiennent aux seuls neuf oligarques, les marionnettistes de Macreux, mais par Médiapart. On en conclut donc que ces merdias ont consciencieusement regardé ailleurs, pour ne pas porter préjudice à un ministre de Macreux.
Evidemment, maintenant que l'affaire est portée à la connaissance du public, ces merdias se trouvent bien obligés de la traiter.
Et l'attitude de certains d'entre eux est ahurissante de mauvaise foi dans leur opération « il faut sauver le soldat de Rugy ».

Par exemple, nous avons Le Parisien (Bernard Arnaud, 5e fortune mondiale) qui offre complaisamment ses pages à de Rugy sous le titre : « affaires de Rugy : ce dont on l'accuse, comment il se défend point par point. » Pour l'analyse critique de la contre-argumentation bancale de la crapule écolo, le lecteur du Parisien repassera.

Nous avons Le Point (Arnaud Lagardère, 303e fortune de France) qui déplore cyniquement que « les scandales d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'ils étaient. »
Pour Le Point, les dérives de de Rugy sont de la roupie de sansonnet, et pour appuyer sa démonstration, il évoque ironiquement les affaires des costumes de luxe de Fillon, les souliers vernis de Aquino Morelle, les déplacements en jet privé de Joyandet, toutes affaires qui ont conduit les intéressés à une déchéance ou à une démission. Et Le Point de balayer d'un revers de main négligent les homards servis à la table de de Rugy. Le Point oublie juste que les costumes de Fillon, s'ils ont été éventuellement un outil de corruption – ce qui reste à démontrer- n'ont pas été payés par le contribuable, contrairement aux agapes de la table de de Rugy...

Et le raisonnement du merdia de Lagardère est grosso modo le suivant : il y a toujours eu des conduites crapuleuses dans la vie politique française, donc on ne va quand même pas en faire des tonnes au sujet des quelques dépenses somptuaires d'un ministre ex-président de l'Assemblée Nationale...
Pour faire encore bon poids, Le Point ouvre complaisamment ses colonnes à la nouvelle épouse de de Rugy : « Dîner, travaux... Séverine de Rugy ouvre les portes de son appartement... » Et voilà que Madame de Rugy (nouvelle du nom depuis 2017) nous expose que l'hôtel-particulier de fonction (Hôtel de Roquelaure) que les époux de Rugy occupent, a été refait par leur soins. Imaginez : «ce logement de fonction était vétuste ». Pour preuve, « il n'avait pas été repeint depuis 15 ans ! ». Pauvre ministre qu'on oblige à vivre dans un taudis. Moyennant quoi, sur les 63 000 euros qui ont été investis (par vous, cher contribuable), il y eut pour plus de 35 000 euros de peinture... Pour un peu, le bon peuple devrait éprouver de la gratitude à l'égard des de Rugy pour ainsi préserver le patrimoine national...

Les dîners ? Mais mon brave monsieur, jamais ô grand jamais ni elle ni son époux de ministre n'ont eu des exigences ou caprices particuliers. On lui envoyait par texto des menus et une sélection de bons vins, elle n'a fait que les accepter !
Pas d'exigence donc. Ah si ! Elle en reconnaît une : elle a insisté pour que les bouquets de fleurs soient plus champêtres, moins « mortuaires »... Ah la brave dame que voilà ! Des bouquets de fleurs champêtres, c'est le moins que l'épouse d'un ministre écolo puisse faire, non ?

Les invités ? Ils n'invitaient une fois par mois que des gens « qui avaient quelque chose à leur dire, à leur apprendre, à partager ». Cerise sur le gâteau de ces niaiseries pathétiques, elle ajoute : « nous voulions faire entrer la société et ses problèmes à notre domicile... !!! »
Le comble n'est même pas que ces propos qui se foutent de la gueule du peuple avec tant de mépris pour son intelligence, sortent de la bouche de l'épouse, avocate pour l'occasion, de de Rugy. Le vrai scandale réside dans la participation active du Point à cette tentative d'enfumage.

Parmi ces invités, justement, ces « invités-qui-avaient-quelque-chose-à-dire-à-leur-apprendre-à-partager » : Jean-Michel Apathie, le suppôt de tous les pouvoirs passés, et bien entendu du Pouvoir macroniste d'aujourd'hui ; Apathie, qui sévit encore tout récemment sur Europe 1 (Arnaud Lagardère, cité plus haut), après avoir été sur BFM (M comme Macron, bien sûr, Patrick Drahi propriétaire, 8e fortune française), et qui vient de changer d'écurie pour endosser la casaque de LCI (Martin Bouygues, 30e fortune française). Figurez-vous que Apathie n'accepte jamais, vous avez bien lu, JAMAIS, une invitation d'un politique, car, comprenez-vous, c'est éthiquement discutable pour un journaliste, et il ne voit pas quel intérêt professionnel il pourrait tirer à fréquenter l'intimité d'un politique.
Bon.
La seule invitation, la seule de seule, qu'il ait acceptée, c'est justement celle de de Rugy. Et paf, c'est justement l'un de ces repas somptuaires qui fait l'objet d'un scandale politique : avouez que c'est quand même pas de chance, non ? Faut dire que si Apathie a fait exception à la règle qu'il s'est imposée, en tant que grand professionnel intègre et indépendant (arrêtez de ricaner, vous, là au fond, c'est désobligeant, à force...), c'est parce que son épouse est copine avec Séverine, l'épouse de Rugy (et accessoirement journaliste à Gala...), et, bon, faut bien accompagner sa femme, parfois, dans ses obligations mondaines et patati patata...
Microcosme et entre-soi politico-médiatique parisien, bonjour !

Monsieur le greffier, veuillez prendre acte, pour la suite du procès, que Jean-Michel Apathie regrette aujourd'hui, sur les plateaux télé où il est obligeamment invité à s'expliquer, d'avoir accepter cette invitation chez les de Rugy. Il ne le fera plus, c'est promis.
C'est vrai que l'affaire commençant à sentir le roussi, il est grand temps pour le témoin Apathie d'ajouter à son statut de corrompu, celui de renégat.

Un appartement social à loyer modéré pour de Rugy, en dépit de ses revenus de Président de l'Assemblée Nationale et aujourd'hui de ministre d'Etat ? Mais rien d'anormal, nous assure Sud-Ouest (Famille Lemoine, propriétaire du plus gros groupe de Presse régionale en France, qui possède aussi le gratuit 20 Minutes...) : « Personne n'a triché, c'est la loi. »  titre le quotidien. Les conditions d'attribution à de Rugy de cet appartement à loyer modéré sont parfaitement légales, assure-t-il, avec force témoignages, certains provenant d'un cadre du Crédit Agricole qui préfère cependant rester anonyme...
Ainsi donc, il est normal qu'un appartement à loyer modéré échoit en priorité à un ministre, plutôt qu'à un quidam touchant un salaire modeste. Comprenez bien, cher citoyen-contribuable, monsieur de Rugy a besoin, depuis son divorce récent d'avec son ex-épouse, d'un appartement près de Nantes pour accueillir ses enfants afin d'assurer décemment sa garde alternée (un week-end sur deux?), alors que lui, obligation ministérielle oblige, demeure à Paris (dans son hôtel-particulier de fonction, bien sûr). Un logement social s'impose donc...

Un mot enfin sur la moralité de ce sinistre ministre. De Rugy vient de licencier brutalement par décret sa directrice de cabinet au ministère de la Transition Ecologique, Nicole Klein, préfète, suite à la révélation par Médiapart selon laquelle elle a bénéficié pendant douze ans d'un HLM sur Paris (un HLM, une fois de plus, au bénéfice d'un privilégié de la politique...), alors qu'elle n'habitait plus la capitale. De Rugy croit ainsi détourner l'attention publique en sacrifiant une second couteau coupable des mêmes turpitudes que lui. Bref, la grande classe...

Voilà la France d'aujourd'hui. Une caste de politiques profiteurs et corrompus jusqu'à l'os, protégée et défendue par une Presse servile, possédée par l'Oligarchie qui manipule ces mêmes politiques pour son seul intérêt. La boucle est bouclée.

Et demain, 14 juillet, tout le monde, manants compris, fêtera la prise de la Bastille, le renversement de la Monarchie qui opprimait le peuple, et l'avènement de la République qui allait rendre à ce dernier, sa liberté, son honneur et imposer la Justice avec un grand J...

Vive la République, vive la France !!


lundi 8 juillet 2019

Posidonies, haine et scaphandre écologique...



Rien de tel qu'un séjour en mer pour se ressourcer, loin des vicissitudes de la vie terrienne, pour couper le lien avec les merdias qui déversent sans discontinuer et servilement la propagande officielle.
Pas de radio, encore moins de télé, pas de journaux. Les rots et pets que les ministres émettent à tous propos en guise de déclarations publiques et que les merdias se hâtent de diffuser le plus sérieusement du monde, ne montent pas à bord. Comme dans une bienheureuse parenthèse, on est préservé des nouvelles les plus foutraques, protégé de l'annonce de décisions gouvernementales plus délirantes les unes que les autres.

A peine entend-on, par accident, au cours d'une courte escale, en déambulant dans une rue de village, un entrefilet radiophonique déversé d'une fenêtre, assurant que le psychopathe narcissique élyséen « connaît une fulgurante remontée dans les sondages », alors qu'on sait pertinemment qu'il ne peut plus faire une apparition publique, hors d'une cour triée sur le volet, sans se faire siffler et huer. Bien vite, l'escale achevée, on retourne à bord, et on reprend la mer, pour s'éloigner au plus vite de ce piteux théâtre mettant en scène la décadence désespérante du pays, avec dans les rôles principaux, politiques de bas étage, serviles journaleux, pitoyables guignols du show-business et autres « leaders d'opinion » portant bien haut l'étendard de leur médiocrité.

Une fois au large, on parvient à oublier, presque, que la Dictature En Marche étend chaque jour son emprise jusque dans les réseaux dits sociaux, comme Twitter, Facebook ou Mastodon, avec pour chiens de garde, des agents de délation comme Le Monde, prêts à montrer du doigt tout contrevenant au politiquement correct pour assurer la censure de son compte (voir article du 25 mai dernier: "Macreux, ce Grand Censeur de notre temps...").
La chasse à la « haine » est ouverte, et sert de prétexte à l'instauration d'une censure généralisée. Définition de la haine :
« La haine est une hostilité très profonde, une aversion et exécration intense envers quelque chose ou quelqu'un ». (Wikipedia).
La haine est donc un sentiment. Sur quelle justification un gouvernement peut-il interdire l'expression d'un sentiment ? D'ailleurs, par essence, un sentiment n'est pas maîtrisable. Alors comment ce gouvernement peut-il s'arroger le droit d'interdire un sentiment ? Et si c'est l'expression de ce sentiment qui est vraiment visée, il est alors évident que l'interdiction d'une expression n'est ni plus ni moins que la forme la plus élémentaire de la censure.
Est-ce que par hasard, ça ne serait pas « certaines » haines qui seraient visées ? Ce qui laisserait entendre que d'autres seraient permises ? Encore faudrait-il nous préciser lesquelles sont interdites, lesquelles sont tolérées ? L'hostilité, l'aversion ou l'exécration intense qu'on peut éprouver à l'égard des agissements de Macreux, des nuisances qui gravitent autour, et des oligarques qui le manipulent, pourraient-elles entrer dans le champ des interdits, pendant que la haine du nazi serait considérée hors champ ? Dénoncer la politique d'éradication du peuple juif par Hitler ne serait pas considéré comme l'expression d'une haine à l'égard du peuple allemand qui a élu le dictateur, mais dénoncer l'esclavagisme mené en Afrique par les Musulmans (ce qui a motivé par Twitter la suppression du compte de Saucisson-Pinard) serait une déclaration de haine répréhensible ? Il serait permis à l'européiste de haïr le nationaliste (comme l'a fait la sinistre tête de liste LREM aux Européennes, publiquement et en toute décontraction), mais il est interdit au nationaliste de haïr les européistes qui démontent la Nation que ses ancêtres ont patiemment érigée durant plus de vingt siècles ?
...
On disait donc, avant de partir dans cette digression sémantique, qu'au large, en mer, on parvient presque à oublier la dérive dictatoriale de Macreux qui s'accentue toujours un peu plus chaque jour...


Mais il suffit malheureusement parfois, de toucher terre, pour reprendre aussitôt conscience des conséquences de la dérive des politiques menées depuis maintenant quelques décennies.
Par exemple, on approche d'une zone de mouillage qu'un Pilote Côtier pourtant d'édition récente, vous annonce comme libre. Et on constate qu'une armada de bouées est en place, prête à accueillir tout plaisancier qui aurait velléité de s'ancrer sans demander quoi que ce soit à quiconque.
Un zodiac a tôt fait de vous accoster pour vous inviter à vous amarrer à l'une de ces bouées, moyennant finance bien entendu. Et la justification de ce racket, apprise par cœur par l'employé communal, est toujours la même : « pour la protection des posidonies, vous comprenez, l'ancre est formellement interdite ! ».
N'importe quel plaisancier avec un minimum d'expérience, vous assurera que les quelques posidonies qu'il peut remonter avec son ancre lors de l'appareillage, sont des posidonies mortes, de la même façon que lorsque vous passez votre râteau à gazon dans votre pelouse, vous ramassez des herbes mortes, pour le plus grand bénéfice des herbes vivantes. A moins évidemment qu'il ne s'agisse d'un très gros yacht avec une ancre d'un poids substantiel ET ayant subi de gros vents pouvant faire déraper la dite ancre sur quelques mètres avant qu'elle ne s'accroche pour de bon, les posidonies ne souffrent absolument pas de l'ancrage de quelques bateaux de taille modeste, durant les quelques quatre malheureuses semaines de l'année où les bateaux de plaisance se concentrent sur l'eau.

Mais les communes, contraintes par un appétit toujours plus vorace de revenus fiscaux, ont trouvé ce moyen à habillage écolo de taxer, à nouveau, le contribuable de passage. La loi littoral qui assure normalement à quiconque le libre accès à la mer, se trouve ainsi bafouée, avec la bienveillante complicité de l'Etat qui voit là un bon moyen d'oublier ses éventuels scrupules à baisser ses dotations aux communes, départements et régions.
Le contribuable plaisancier se verra donc contraint de s'acquitter d'une location qui équivaut, rapporté à une base mensuelle, à un loyer d'un deux-pièces de centre-ville de métropole. Tout ça pour avoir le même (in)confort qu'un ancrage qui ne lui coûterait rien, et éventuellement avec en prime, si le mouillage s'avère rouleur, l'inconvénient de venir régulièrement cogner la carène de son bateau contre la bouée, si la commune a négligé de lui proposer de s'amarrer, cul et tête, à deux bouées différentes au lieu d'une seule.

Quant aux posidonies qui bénéficient prétendument de toute l'attention des communes soucieuses d'écologie, elles se trouvent écrasées pendant toute la saison, voire toute l'année, sous les blocs de béton généreusement disséminées sur les fonds pour maintenir en place les dites bouées...

L'hypocrisie de ces mesures adoptées par de plus en plus de communes côtières, sous couvert de préoccupations écologiques, est d'autant plus évidente, que les posidonies prolifèrent partout et ne sont en aucune façon menacées de disparition. Les plaisanciers, quand ils ont le choix, préféreront de très loin, planter leur ancre sur un fond sableux qui la retiendra bien mieux, que sur un fond de posidonies. Or, les fonds sableux se font rares tant les posidonies prolifèrent.
Les cassandres écolos nous avaient déjà fait le coup de la sollicitude envers cette plante marine, il y a quelques années, lorsqu'une algue exotique, la Caulerpa taxifolia, s'était accidentellement échappée du Muséum Océanographique de Monaco. C'était terrible, la taxifolia allait se répandre comme la misère sur le pauvre monde, allait coloniser l'habitat naturel de la posidonie locale et provoquer sa disparition. Aujourd'hui, la taxifolia, pourtant facilement repérable par sa couleur fluo, est introuvable en Méditerranée du Nord, et la posidonie est omniprésente, merci pour elle.

Ces propos paraîtront sans doute bien anecdotiques au terrien étranger aux choses de la mer. Mais ils reflètent juste l'incommensurable escroquerie intellectuelle qui sévit partout et vise juste à réduire toujours un peu plus les espaces de liberté, à ponctionner toujours davantage le cochon de payant de contribuable sur la (mauvaise) foi de sentiments écologiques, lesquels sentiments écologiques sont exploités sur une culpabilité créée de toute pièce.

Et le naïf écolo de bazar, qui se prétend très proche de la Nature, mais s'injecte par ailleurs de l'encre dans la peau, sur l'autel de la mode du tatouage, se perce l'épiderme de clous métalliques, sur celui du piercing, milite occasionnellement pour le droit à l'avortement, et applaudit à tout rompre au changement chirurgical de sexe de tel ou tel déglingo, est, matraqué par la propagande oligarchique, convaincu que le CO2 est un polluant, et acquiesce complaisamment devant la prolifération de mesures imbéciles, pour la sacro-sainte et prétendue sauvegarde de plantes marines ou pour n'importe quel autre prétexte de protection de la Nature...

Bientôt, pourquoi pas, des zones touristiques en milieu naturel imposeront au visiteur le port d'un scaphandre à circuit fermé, avec bouteille d'oxygène et bouteille réceptacle de gaz carbonique, comme les équipements (« Oxygers ») des nageurs de combat-espions qui ne laissent pas échapper de bulles d'air pour plus de discrétion. L'atmosphère du lieu naturel sera ainsi préservé. Et ça permettra de vendre ou louer ces scaphandres à prix d'or, avec TVA à 20% à la clé, d'ériger des stations payantes de recharges en oxygène et de vidanges de gaz carbonique au bénéfice des communes qui imposeront le port de ce scaphandre.
Et les écolos-bobos trouveront ça génial...

Dieu que le retour à terre, en France macronienne, est dur... !