Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 26 mars 2019

Foutue semaine!!



"Casseurs, vous allez voir ce que vous allez voir!!"

« Foutue semaine ! » fulmine Macreux en faisant les cent pas dans son bureau élyséen.

Sa secrétaire, qu'il prend à témoin de sa mauvaise humeur, écoute, immobile, cramponnée à son bloc-note, sans piper mot.

« Mais quelle foutue semaine ! D'abord ce samedi des Gilets jaunes qui devait être une pleine victoire de l'ordre retrouvé. Avouez que je fais quand même des efforts ! Tenez :
Un : Mon Paris Match fait sa couve avec une photo de moi, l'air martial, façon « avec-qui-voulez-vous-lutter », pour montrer ma détermination d'inspecteur Harry-Clint-Eastwood à rétablir un semblant d'ordre !
Deux : Je fais sauter le fusible du préfet d'Ile-de-France pour sauver les miches de mon Rantanplan de ministre de l'Intérieur et le remplace par un nouveau tout neuf. 
Déjà, quel besoin il avait, çui-là, de se déguiser en gestapiste de cinéma, avec sa casquette pour sa petite tronche et son manteau de cuir ? On aurait dit Adolfo Ramirez dans un remake de « Papy fait de la résistance » ! Déjà qu'il s'appelle Lallement...
Trois : J'interdis les manifestations un peu partout dans les centres des grandes villes. Bon, d'accord, ça revient à dire que j'interdis désormais les manifestations tout court, mais ça aurait pu passer, non ?

Et tout allait bien jusqu'à que cette mamie à Nice se fasse foncer dessus par une escouade de CRS qui l'aplatit comme une crêpe! On ne parle plus que de ça ! Merde alors ! Vous vous rendez compte ? »

La secrétaire regarde fixement le bout de ses chaussures, en attendant la fin de l'orage.

« Une mamie qui a quasiment l'âge de Brizitte ! Mais ils veulent ma mort médiatique, ou quoi, ces cons de CRS ?

Du coup, j'ai été obligé de faire fermer presque tous les accès à Nice, autoroutes compris, pour que l'accueil de mon chinetoque baigne dans l'huile ! Un chinetoque, un Jaune! Décidément j'ai cette couleur en horreur, elle me porte la poisse ! Putain, il est loin le temps où quand la France recevait un chef d'Etat étranger, c'était l'occasion de défiler à ses côtés, dans une voiture découverte, au milieu d'une foule en liesse... Aujourd'hui, je dois faire une ville morte, où que j'aille, pour être tranquille !! Merde ! Et j'ai beau faire faire des sondages bidons qui montreraient ma popularité en nette hausse, rien n'y fait ! On dirait que les gens n'écoutent même plus ce qu'on leur dit à la télé ou dans les journaux ! C'est à désespérer d'avoir les médias dans la poche !

Et, ma Trogneux, justement, puisqu'on parle d'elle. Elle se fait siffler et huer quand elle s'affiche avec l'autre gouine de Robin qui se veut la représentante des femmes battues, lors du coup d'envoi d'un match de foot en province ! Décidément, les vieilles ne me réussissent pas en ce moment ! »

La secrétaire réprime violemment un sourire qui lui chatouille les lèvres.

« Et comme ça ne suffisait pas, j'ai Belattar, ma petite racaille préférée - enfin... après Benalla quand même - qui se fait foutre en garde à vue pour menaces de mort et harcèlement !
Franchement, qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça ?
Ah bah, Benalla, justement : voilà que les vieux chnoques du Sénat me chient dans les bottes avec leur recours en justice ! D'ici que ma petite barbouze intime craque et lâche tout ce qu'il sait à mon propos, il n'y a pas loin...
Ça serait le bouquet !!

Vraiment, je ne suis pas servi ! Et pour conduire ma liste En Marche aux européennes, devinez ? »

La secrétaire se garde bien de répondre.

« Figurez-vous qu'ils n'ont rien trouvé de mieux que Loiseau !
Quand l'oeil pétille d'intelligence...
Bon, le bon côté de la chose, c'est que sa candidature l'oblige à démissionner de son poste de secrétaire d'Etat. Ça tombe bien, je ne savais plus comment me débarrasser de ce boulet, mais quand même ! Les gens vont vite s'apercevoir quand elle va commencer à s'exprimer un peu partout pour faire campagne, qu'elle a la cervelle de son nom ! Pourquoi ne pas prendre Schiappa, pendant qu'ils y étaient !!!
Non, mais sans blague, faut voir comment elle a fait sa déclaration de candidature ! Lors d'un débat face à Le Pen, elle passe son temps à dire qu'elle n'est pas candidate et à la fin, elle fait celle qui change d'avis et dit : « Bon, bah, puisque c'est comme ça, je me présente ! » Non, mais je rêve, non ? Je cauchemarde plutôt !! Je reconnais que j'ai passé mon temps à dire que les Français étaient des cons, mais là je crois qu'elle m'a un peu trop écouté. Les gens vont jamais gober le sérieux d'une telle candidature ! Avec Loiseau, ça serait un miracle que mon parti n'y laisse pas des plumes !!

Non, vraiment, je ne suis pas servi !
Quelle semaine, non mais, quelle semaine !! »

Macreux sort du bureau en claquant la porte. La secrétaire se détend, soupire longuement et lève les yeux au ciel.

mardi 19 mars 2019

Complicités.



Black-Bloc: la Schutzstaffel de Macreux
Les Gilets Jaunes sont « complices » des auteurs d'exactions sur les magasins des Champs-Elysées durant les manifestations. Voilà la dernière trouvaille de Macreux pour se défausser du chaos que la politique de ces quarante dernières années a généré et qu'il poursuit de plus belle depuis bientôt deux ans.
On a décidément un président champion de la fuite des responsabilités.

Résumons donc un peu la situation.
Les Gilets Jaunes est un mouvement spontané, créé par aucun parti politique, aucune association, aucun lobby. C'est d'ailleurs ce qui en fait à la fois sa force et sa faiblesse : sa force, parce qu'on ne peut pas l'accuser de récupération ou d'être un mouvement sous-marin d'une puissance factieuse quelconque. C'est également sa force, parce qu'il est par essence insaisissable et donc, de par le fait, non manipulable. C'est sa faiblesse aussi parce qu'évidemment, la liste de ses revendications est un peu l'auberge espagnole de la politique. On y trouve un peu de tout et un peu de toutes les couleurs politiques, mais le point commun qu'on pourrait retrouver parmi toutes les revendications pourrait se résumer en une phrase : « on ne veut pas de ce qui se passe actuellement, on veut un changement, et surtout on veut être les acteurs de ce changement ». Le souhait de RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne) pourrait être l'ossature architecturale de cette revendication de base. La spontanéité du mouvement des Gilets Jaunes en est aussi sa faiblesse parce que l'organisation de ses manifestations puent l'amateurisme et que les infiltrations d'éléments exogènes sont aisées. Ces éléments sont de deux natures : les casseurs, pilleurs, racailles de banlieue d'une part, et les politiques gaucho-anarchistes représentés par les antifas et les black-blocs d'autre part, la porosité entre ces deux catégories étant, du reste, très importante.

Les Gilets jaunes ont à l'évidence, dès le début, interloqué le pouvoir macronien et sa clique médiatique. L'un et l'autre ont commencé à réagir par le mépris : les Gilets Jaunes étaient des incultes, des faignants, des moins-que-rien. Ce mépris est même allé assez loin dans l'anecdotique. Stéphane Guillon, qui est comme chacun sait, un modèle d'élégance vestimentaire, un Brummel contemporain, a poussé le grotesque jusqu'à dénigrer le look des Gilets Jaunes : « Des révolutionnaires en gilets jaunes...avec leur sac Lidl ! Le mauvais goût, ça suffit, la pauvreté n'excuse pas tout » a péroré ce bobo subventionné lors d'une émission de Vivement Dimanche sur le divan de papy Drucker. C'est sûr que les émoluments versés aux humoristes ratés mais corrects politiquement, par la radio d'Etat financée par le contribuable, permettent aux intéressés de se dispenser d'aller faire leurs courses dans les Lidl...

Mais comme ce mépris n'arrêtait pas les manifestations, voire même, éventuellement, les encourageait, le pouvoir a alors opté pour la répression dure : matraquage sévère, gaz lacrymo à tort et à travers, grenades, mains arrachées, éborgnements, tirs tendus et quasiment à bout portant de LBD, justice expéditive. Soyons juste, cette répression n'a pas concerné tous les acteurs présents sur la scène des manifestations. Curieusement, les auteurs de pillage semblent avoir été dispensés de ces traitements. Ils ont pu vaquer tranquillement à leurs occupations de casse, vols et dégradations, merci pour eux.

Comme cette répression ne suffisait pas non plus à décourager les Gilets Jaunes, les merdias ont eu recours à l'arme nucléaire de l'insulte politique qu'est la dénonciation d'antisémitisme, avec la sur-exploitation de l'épisode Finkelkraut agressé verbalement (et rien que verbalement) par quelques militants musulmans pro-palestiniens opportunément vêtus du gilet de sécurité routière.

Las, les manifestations du samedi se reconduisaient de semaine en semaine.
Convaincu qu'il fallait à tous prix discréditer le mouvement des Gilets Jaunes aux yeux de l'opinion, Macreux a donc laissé une totale impunité aux violents, aux pilleurs, aux casseurs, lui-même affichant un cynisme et une arrogance sans borne en allant profiter d'une journée de ski précisément ce fameux samedi pourtant annoncé comme étant de tous les dangers. Par ailleurs, on remarquera qu'il n'est pas certain que le déplacement de toute une Cour pour s'offrir quelques heures de com' sur neige à 800 Km de Paris, soit vraiment une bonne illustration du slogan « make our planet great again » revendiqué lors du dernier salon-escroquerie pour le climat. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » pourrait être bien le préalable en titre de la politique macronienne. Mais c'est un autre sujet.

En dépit du mépris, de la répression, de l'insulte politique et des tentatives de discrédit, les manifestations se poursuivent.
Comme le distinguo entre les manifestants Gilets Jaunes pacifiques et les casseurs-pilleurs-racailles-extrêmistes de gauche violents est néanmoins par trop évident pour le Français de la rue, malgré toutes les tentatives de manipulation médiatique, Macreux et ses sbires se rabattent donc sur une version édulcorée : « Bon d'accord, les vrais Gilets Jaunes ne sont pas des casseurs, mais ils en sont les complices ! »
Un peu comme si le cambriolé qui a laissé sa porte non verrouillée, devenait complice de son cambrioleur ! Il fallait oser le dire, Macreux, son premier sinistre et son Rantanplan de Castaner l'ont fait !

Il y a pourtant des complicités bien plus évidentes, s'il faut parler de complicités.

Macreux est complice de la politique imposée par l'UE qui a conduit les Gilets Jaunes dans la rue. Comme ministre des Finances de Hollande d'abord, puis comme président de la république aujourd'hui. Il est complice de la politique de Bruxelles, inféodée aux oligarques, et responsable de l'appauvrissement des Français moyens. Il est complice dans l'asservissement de la France à l'euro qui, selon les calculs du Centre de Politique Européenne (émanation de l'UE, qu'on ne peut donc pas taxer d'anti-européisme viscéral), a coûté, à chaque Français, la bagatelle de 56 000 euros de pouvoir d'achat en vingt ans ! (soit pour chaque Français, enfants compris, l'équivalent de 233 euros de perte de pouvoir d'achat chaque mois, dûe à l'adoption de l'euro comme monnaie unique et commune!)

Macreux est complice des pilleurs des magasins des Champs-Elysées pour les avoir laissés faire au vu et au su des forces de l'ordre qui ont reçu la consigne de ne pas intervenir, selon l'aveu même de représentants syndicaux policiers (Unsa-Police).

Castaner, incompétent notoire choisi par Macreux pour être son sinistre de l'Intérieur, est complice de cette politique de discrédit envers les Gilets Jaunes, et ce, aux frais des victimes de ces pillages.
Complicité encore de Castaner avec les racailles de banlieue venant dans les manifestations avec des meuleuses pour briser des vitrines et des distributeurs de billets, alors que des Gilets Jaunes se font refouler parce qu'ils portent des lunettes de protection contre les gaz lacrymo.
Complicité enfin dans la décision de Macreux de faire payer les lampistes comme le préfet de police d'Ile de France, pour masquer son incompétence et son laxisme à géométrie variable.

Les merdias sont complices de la politique de Macreux pour l'avoir fait élire d'abord, et pour mentir ensuite sur ses agissements. Il faut entendre sa copine Ruth Elkrief prétendre que jusqu'à novembre 2018, début des manifestations des Gilets Jaunes, son président de la république préféré était « adulé » (sic) par les Français  ! Il faut entendre le roquet Apathie, qui s'est trompé de métier et aurait dû rester garçon de café, vomir son fiel sur les Gilets Jaunes chaque matin sur Europe 1. Il faut voir les reportages manipulés de France 3 avec images falsifiées, il faut voir les prétendus débats politiques organisés par des chaînes de télévision ou de radio où est systématiquement évitée la présence de l'UPR, ce parti aux arguments anti-UE trop sérieux pour être contestés et à l'image pas assez polémique pour servir de repoussoir.

Vous voulez encore des exemples de complicité ? En voilà :

Complicité des merdias avec la politique immigrationniste, qui consiste à occulter systématiquement ses conséquences : coût exorbitant (« un pognon de dingue » comme dirait notre bankster de président), délinquance, refus d'assimilation, baisse de QI moyen, déculturation.

Complicité des merdias avec l'islamo-collaborationisme : refuser l'amalgame quand des terroristes muzz invoquent le Coran pour justifier leurs tueries, mais y avoir recours en l'encontre de la France Identitaire dès qu'un déséquilibré attaque une mosquée en Nouvelle-Zélande après avoir été le témoin des ravages du Grand Remplacement en France.
Si vous avez besoin d'un vomitif, faites l'économie d'un médicament et lisez Le Parisien qui titre : « 49 morts en Nouvelle-Zélande : tout a commencé en France... »
Le déséquilibré en question, de son propre aveu ex-communiste, ex-anarchiste, « éco-fasciste » et dont le pays de prédilection est la Chine communiste, se voit qualifier d'extrême-droite (?) au seul motif qu'il s'en est pris à des muzz.

Complicité encore quand ces mêmes merdias en font des tonnes sur cinquante victimes muzz parce que c'est un individu Blanc ne représentant que lui-même, qui en est la cause, mais font l'impasse quand des dizaines de muzz chiites sont trucidés dans leurs mosquées dans des attentats sunnites, ou quand 300 Chrétiens sont exécutés au Nigéria par des islamistes Peuls.

Complicité d'une Justice politisée qui condamne un Zemmour pour avoir dit que les prisons françaises avaient une population majoritairement d'origine immigrée (ce qui est exact), mais ne donne qu'une amende ridicule et avec sursis à un rappeur qui chante (enfin...chante, c'est beaucoup dire...) « Pendez les Blancs ».

Complicité de cette même Justice qui enferme préventivement en attendant son procès, pendant des semaines, un manifestant qui a donné un coup de poing nu à un flic harnaché d'armure, casqué et armé, mais qui laisse en liberté un violeur muzz au motif que ses références culturelles sont « différentes ».

Et on pourrait dénoncer encore beaucoup de complicités en lâcheté, en traîtrise, en incompétence, en manipulation de l'opinion, et en désinformation.

A ce petit jeu du « tu-es-complice-de-ce-qui-m'arrive-de-fâcheux-parce-que-je-ne-peux-pas t-accuser-d'-en-être-le-responsable-direct », il n'est pas sûr que Macreux soit à la veille de gagner !


vendredi 1 mars 2019

Y-a-t-il un pilote dans l'avion France?


"Et alors, dites-moi, comment vous y prenez-vous pour faire le café?"


Bruno Le Maire a été touché par la Grace. En ce dernier jour de février, après un exercice de plus de dix-huit mois comme sinistre de l'Economie et des Finances, il déclare : «  Ma position sur la fiscalité est simple : il faut baisser les impôts pour les ménages et pour les entreprises. Et pour cela, il faut baisser la dépense publique. »

Woaw !

On comprend tout d'un coup, pourquoi il a été choisi pour ce poste ! Certes, la réflexion a été un peu longue, mais avouez que ça valait le coup d'attendre ce temps de maturation. Et c'est là qu'on voit que Macreux a su trouver un candidat plus intelligent que son prédécesseur à ce poste ! Ce dernier étant parvenu malgré son incompétence à devenir président de la république, Le Maire a donc tous les espoirs permis pour son avenir...

Evidemment, il est dommage que pendant tout le temps de cette longue analyse, il ait fait l'inverse de ce à quoi il est arrivé comme conclusion, c'est-à-dire augmenter les impôts (pas pour les plus riches, il est vrai) et continuer à augmenter la dépense publique.
Peut-être devrait-il informer son entourage des fruits de ses profondes réflexions économiques, parce que pendant qu'il nous en faisait part, des députés en Marche se demandaient : « Et si on augmentait les impôts sur les successions ? Et si on rétablissait une taxe carbone ? Et si on instituait un impôt sur le revenu dès le premier euro gagné ? On pourrait aussi rogner sur les retraites, ou diminuer les allocations chômage des cadres, ou les deux ? Euh, non, pour ces deux mesures, peut-être vaudrait-il mieux attendre après les élections européennes... »

En revanche, côté réduction de la dépense publique, nos députés En Marche (en marche façon moonwalk de Michael Jackson, c'est-à-dire qui reculent en donnant l'impression de marcher en avant) et ministres éclairés sont beaucoup moins diserts. Peut-être qu'après la facture de plus d'un demi-million d'euros de renouvellement de vaisselle (pour 50 000 euros annoncés) à l'Elysée, le timing n'était-il pas le meilleur pour parler réduction de train de vie de l'Etat ?
Toujours est-il que notre brillantissime sinistre des Finances est arrivé à synthétiser sa « position » sur la fiscalité. Il n'a plus qu'à joindre enfin le geste à la parole : Au boulot, Le Maire !

« Au boulot », parce qu'il faudrait quand même que quelqu'un se mette à bosser à la tête de l'Etat!
Nous avons maintenant un président de la république qui s'est mué en télé-évangéliste. Il écume les salles de sport des villages et salles de réunion des villes à prêcher dans un spectacle stand-up intitulé Grand Débat. Mais une question se pose : y-a-t-il encore un pilote dans l'avion France ?
Un exemple : Le gouvernement néerlandais, soucieux, lui, de ses emplois locaux et de la pérennité de sa société KLM, a décidé d'augmenter sa participation dans le groupe Air France-KLM pour arriver au même niveau que celle de l'Etat français.
Et cela sans même que le gouvernement français n'ait vu le coup venir.
Vous direz que notre sinistre des Finances Bruno Le Maire (encore lui...) ne peut pas être partout en même temps : A la fois plongé dans sa profonde réflexion de politique économique et au courant de ce qui se passe dans une entreprise de premier plan dans le secteur aérien et dont l'Etat est le premier actionnaire... Certes.

Mais pendant ce temps-là, notre télé-évangéliste en bras de chemise, tout ravi de faire sa campagne européenne aux frais du contribuable et au nez et à la barbe du CSA, explique doctement à Madame Michu qu'elle n'a aucune raison de se plaindre et qu'elle n'a pas bien conscience de la chance qu'elle a d'avoir un président aussi efficace et aussi près de son peuple.
Evidemment, notre télé-évangéliste n'aime pas trop qu'on lui vole la vedette. A Pessac, sur les terres de son vassal Ali Juppépé, il fut d'abord vivement pris à partie par une Gilet Jaune infiltrée au milieu de participantes militantes En Marche pourtant triées sur le volet. Ça commençait mal ! Mais ne voilà-t-il pas qu'en plus, la rebelle est allée répondre à des questions de journalistes sans attendre la fin de son show, monopolisant ainsi l'intérêt des médias ! Pour la petite histoire, la rebelle en question lui avait offert, au cours de son interpellation, un petit gilet jaune en pendentif. Appréciant très moyennement le cadeau, notre showman à l'humour défaillant, l'a refusé en riant... jaune (en guise de compromis sur la couleur peut-être?) Sans doute le pendentif n'était-il pas assez long pour passer par le melon qui lui sert de tête...

Notre président aurait un ego démesuré ? Tsst, tsst, seules les mauvaises langues l'assurent. Regardez donc comme il est proche des gueux et des manants. Ce président petit père du peuple est allé voir de près ce qu'était un SAMU social. Non sans avoir veillé à être accompagné de toutes les télévisions et radios possibles, bien sûr, mais que voulez-vous, il n'est jamais trop tard pour s'instruire ! Car de toute évidence, l'ENA ne prévoit pas, dans son programme de formation, de faire faire à ses élèves un stage dans les organismes sociaux. L'école semble les former uniquement à gérer des structures dont ils ne connaissent rien et à trouver des solutions pour des problèmes qu'ils ignorent. Pas de chance ! Mais on peut regretter que Macreux soit obligé de compléter sa formation de terrain, au détriment du temps nécessaire pour s'occuper vraiment des dossiers.

On a donc un pilote d'avion qui lâche le manche pour aller voir comment les hôtesses s'y prennent pour faire marcher la machine à café...
Ça vous rassure, vous, en tant que passager ?