Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 14 février 2019

Les guignols qui ne font pas rire.



Lyon avait son Guignol. La France a son Macreux. Redoutable concurrence !
Mais si le Guignol lyonnais pouvait amuser les enfants, le guignol élyséen ne fait pas rire. Le pays ne cesse plus de se vautrer dans la pantalonnade la plus grossière et la plus ridicule.

Le sinistre de l'Education Nationale, qui était peut-être le seul à laisser quelques espoirs de bon sens dans ce gouvernement de clowns, vient d'annoncer que désormais dans les formulaires scolaires, les mentions « père » et « mère » seront remplacées par « parent 1 » et « parent 2 ».
C'est évidemment une discrimination intolérable. Pourquoi Saucisson-Pinard devrait-il être éventuellement le « parent 2 » ? Pourquoi devrait-il laisser la place de numéro 1 du « parent 1 » à sa conjointe ?
Il aurait peut-être fallu appeler le « père » « parent A » et la « mère », « parent A prime ». Ce qui, à la réflexion, ne résout rien, car pourquoi donner une prime à l'un et pas à l'autre. Décidément, le problème semble bien insoluble. Pourquoi le parent 1 Noël est une ordure et pourquoi pas le parent 2 Noël ?
Saucisson-Pinard refuse catégoriquement ce déclassement et par rétorsion, refusera désormais de dénoncer le sexe de ses enfants à l'Education Nationale et à l'Etat civil. Il annoncera la naissance d'un enfant 1, puis d'un enfant 2, sans autre précision. Et pas forcément dans leur ordre d'arrivée. Il n'y a pas de raison.
Pour les endormir, il leur chantera la chanson de la parent 1 Michel (ou 2, selon les jours) qui a perdu son chat et qui crie par la fenêtre... Plus tard, pour leur culture cinématographique, il les emmènera voir « la Gloire de mon parent 1 », puis « le Château de mon parent 2 » de Pagnol. Ou l'inverse. Saucisson-Pinard avisera le moment venu.
Pour leur culture littéraire, il leur fera lire « le parent 1 Goriot » d'un Balzac enfin revu et corrigé de sa discrimination supposée à l'égard des zomos par la gaystapo .
Mes enfants 1 et 2 apprendront que l'oisiveté est le parent 2 de tous les vices. Peut-être que du coup, une fois adultes, faute d'un travail que la politique économique macreusienne sera incapable de leur fournir, même en traversant la rue, ils tueront parent 1 et parent 2 pour avoir une subsistance ? Qui sait ?

Mais Saucisson-Pinard aura-t-il encore voix au chapitre dans l'éducation de ses enfants, puisque l'Etat entend désormais se charger de leur inculture dès l'âge de 3 ans au lieu de 6. Il est en effet maintenant hors de question que les parents (1 ou 2, peu importe) cherchent à faire échapper leur progéniture de l'abrutissement général, de l'emprise de la propagande officielle auto-proclamée progressiste. A quand des cours de philosophie basée sur l'étude des émissions de Hanouna (qui vient d'être invité à débattre à l'Assemblée Nationale sur le sujet des femmes isolées(!??)?

Le but de l'Oligarchie est donc bien de faire du peuple un ramassis de cons(omateurs) hébétés, métissés, sans racine, asexués, sans culture ni identité, et dénué de sens critique. Ce n'est plus la République qui est en marche, mais l'Idiocratie du film éponyme.

Encore faudra-t-il que ces enfants soient aussi privés de tout sens moral s'ils veulent connaître dans leur vie, des promotions.
On a le repris de Justice Ali Juppépé (condamné à de la prison avec sursis et inéligibilité en 2004 pour prise illégale d'intérêt) qui est envoyé au Conseil Constitutionnel pour bienveillance rendue à la dictature macreusienne.
Ali pourra ainsi regarder ailleurs chaque fois que Macreux prendra des libertés avec des articles de la Constitution comme il l'a déjà fait à maintes reprises.

Ali Juppépé a déclaré, la larme à l'oeil, « je m'attendais si peu à cette nomination ! ». Le pauvre chéri a été tellement pris à l'improviste par cette promotion qu'il a pu donner son acceptation le jour même, sans aucun égard pour le contrat qu'il avait conclu en 2014 avec ses électeurs qui l'avaient nommé à la mairie de Bordeaux pour un mandat complet de 6 ans. Que voulez-vous, nous avons là un homme d'action qui sait comment se mettre au service de la collectivité en oubliant son intérêt personnel : esprit de décision et abnégation, c'est beau et ça force le respect! Bravo !

Et d'ailleurs, comment refuser une telle offre présentée par un Ferrand, promis lui-même à un statut de futur repris de justice pour avoir acquis un bien immobilier par abus des biens sociaux d'une Mutuelle bretonne qu'il dirigeait. Entre coquins, on ne se refuse pas un envoi d'ascenseur.

Ce Ferrand est un fieffé escroc, mais il faut lui reconnaître un certain sens de l'humour. Il a réussi à ameuter le ban et l'arrière-ban médiatique sur un prétendu attentat incendiaire commis sur son domicile breton, en en attribuant la responsabilité à de vilains Gilets Jaunes.
Le procureur enquêtant sur l'affaire a été beaucoup moins affirmatif quant à cette accusation. D'abord, il semble que le mot « incendie » ait été largement exagéré. Départ de feu serait plus approprié. Ensuite, il n'aurait pas eu lieu lors de manifestations de Gilets Jaunes. Enfin, le vocable « domicile » est largement usurpé pour le genre de taudis qu'on acquiert juste pour se doter d'une adresse dans une circonscription qu'on convoite.
Au moins, l'assurance permettra de donner à ce taudis, sans bourse déliée, une apparence qu'il n'aura plus eue depuis sans doute fort longtemps...

Bref, afin de montrer toute la solidarité du monde politique envers une fripouille victime d'un feu de cheminée probablement allumé par un quelconque squatter dans une masure inhabitée, Ferrand a eu droit à une standing ovation de toute une Assemblée de députés-crétins de tous bords, et à une haie d'honneur des différents chefs de partis. Même la Marine Le Pen est tombée dans le panneau et a participé à ce sketch digne d'un film des Monty Pythons.

Pendant ce temps-là, la Justice qui est, comme on sait, toujours experte à mettre les choses en perspective, inflige à un boxeur de flics, une peine d'un an de prison ferme. Pensez ! Un type qui frappe à mains nues un Robocop harnaché d'armure avec casque, visière, bouclier et armé de matraque et soutenu par des collègues dotés de grenades et flash-balls, devait être écarté d'urgence et pour longtemps, de la société!
Et surtout, n'ayez pas l'idée saugrenue qu'il fallait faire un exemple propre à dissuader les Gilets Jaunes de manifester leur colère. Vous savez bien que la Justice est indépendante de l'Exécutif !
(Bon, arrêtez de ricaner comme ça, c'est vexant pour notre belle démocratie...)
Rassurez-vous, Benalla, la barbouze élyséenne, quant à elle, court toujours les cocktails mondains, et les racailles de banlieue peuvent toujours agresser les flics et les pompiers sans être inquiétés le moins du monde.

Cette semaine, notre guignol national ne nous a laissé aucun répit : pour montrer au brave peuple toute la préoccupation qu'il a pour sa sécurité, Macreux charge un député de la Dictature En Marche, M'Jid El Guerrab, de présider une commission d'enquête sur... les violences attribuées à l'extrême-drouââââte !
Notre député arabe, il est vrai, sait de quoi il parle, en matière de violence : en août 2017, il s'était rendu coupable d'avoir agressé à coups de casque un député PS, avec hémorragie interne à la clé pour la victime et une ITT supérieure à 8 jours – sans que la Justice ne trouve encore le temps de trancher cette délicate affaire, évidemment, débordée qu'elle est...
Grand seigneur, El Guerrab s'était, après cette agression, mis en retrait du parti macreusien, geste qui avait été salué à l'époque par... Ferrand, encore lui. Il fallait donc compenser cette courageuse mise à l'écart (écart de façade et seulement de façade, rassurez-vous, parce que notre député maghrébin siège toujours à l'Assemblée et continue d'encaisser ses émoluments de député).

On s'attend d'un jour à l'autre à ce que Cahuzac soit nommé à la tête d'une commission sur la fraude fiscale.

dimanche 3 février 2019

Ce qui n'intéresse pas l'oligarchie ne doit pas vous intéresser.



Avez-vous entendu parler de la GGR (Golden Globe Race) ? A moins que vous ne soyez un fana de régate ou de voile en général, il y a peu de chance. Les merdias ont manifesté à l'égard de cette incroyable course en mer, une indifférence pour ne pas dire un dédain, absolument incroyable.
Pourtant, cette course a tous les ingrédients pour passionner le lecteur-(télé)spectateur-auditeur.

Jugez plutôt :

Il s'agit d'une course autour du monde, en solitaire, sans assistance, sans escale, sur de vieux (de construction antérieure à 1989) et relativement petits bateaux (onze mètres) de série, et sans électronique. En bref, une sorte de Vendée Globe avec des bateaux qui ne sont pas de course, donc lents, et presque deux fois plus petits que les 60 pieds Imoca de cette fameuse course. Si le parcours et les contraintes climatiques sont les mêmes, les engins n'ont pas grand chose à voir avec les Formules 1 des mers que sont devenus les bateaux du Vendée Globe. La performance des skippers de la GGR n'en est que plus remarquable.
Ces skippers (qui étaient au nombre de 18 au départ) viennent de 13 pays différents. La couverture médiatique aurait donc pu être très large.
On comprend le respect que doivent inspirer ces sportifs qui sont de vrais héros des temps modernes, quand on constate qu'il n'y a plus que 5 concurrents en lice, après 7 mois de course. Les abandons et les naufrages ont décimé la flotte, heureusement sans victimes pour l'instant, grâce à l'assistance de cargos de passage et des Secours australiens.
Connaissez-vous une autre épreuve sportive s'étendant sur autant de temps (le dernier des 5 encore en course aura navigué plus de dix mois d'affilée quand il arrivera - s'il arrive au bout !), où des concurrents de haut niveau et de diverses nationalités risquent leur vie, et qui révèle donc des qualités physiques et mentales hors du commun? Ne cherchez pas, il n'y en a pas.

En outre, le concurrent qui a mené cette course en tête depuis le Cap de Bonne Espérance, et qui a finalement gagné cette course en arrivant aux Sables d'Olonne le 29 janvier dernier après presque 7 mois de navigation, est français (Jean-Luc Van Den Heede, doyen de la course avec ses 73 printemps!) ; de quoi flatter la fibre patriotique de n'importe quel spectateur de l'hexagone.

Pour se résumer, le cocktail pour attiser la curiosité et l'intérêt de spectateur moyen est complet : on y a une prestation hallucinante de suspens, une performance de très haut niveau, une véritable aventure de plusieurs mois.
Alors pourquoi cette incroyable course n'a-t-elle pas éveillé l'intérêt des merdias, pourquoi est-elle restée confidentielle, alors même que son organisation a été irréprochable ?

Parce que tout simplement, il manquait un ingrédient.
Un ingrédient qui est désormais indispensable pour mériter l'attention de nos rédacteurs en chef et journalistes : l'argent ! En effet, cette course requiert pour y participer relativement peu de moyens financiers, par comparaison avec la Formule 1 automobile, ou des régates célèbres comme la Route du Rhum, ou la Transat Jacques Vabre. Il n'y a donc pas de grands sponsors. Les concurrents achètent eux-mêmes leur bateau et ne sont sponsorisés, pour la plupart, que par de petites enseignes.

La GGR est une sorte de Vendée Globe en plus dur parce que c'est un Vendée Globe du pauvre. Et les pauvres, ça n'intéresse pas l'oligarchie. Et une régate de pauvres n'intéresse donc pas les merdias possédés par cette oligarchie.

Ces merdias se feront l'écho du moindre rot d'un Benzema ou d'un pet d'un Ribéry ou de tout autre milliardaire en short courant après un ballon pendant 90 minutes, mais ils ne nous parlent pas de marins inconnus affrontant des vents de folie, des creux de 8 mètres, parcourant tous les océans de la planète sur des coquilles de noix, pendant plusieurs mois.

La GGR a été lancée pour célébrer le cinquantième anniversaire de la course du Sunday Times en 1968, qui a révélé au public français de grands marins comme Moitessier et Knox-Johnston (qui allait d'ailleurs être anobli par la Reine, pour sa performance). Et on constate que la couverture médiatique de cette extraordinaire aventure, avait été bien plus importante en 1968, alors même que les moyens de traçage et de communication des concurrents étaient inexistants. Celle de la GGR d'aujourd'hui, est indigne de notre époque connectée.

Mais en 1968, les médias n'étaient pas aux mains de l'oligarchie et étaient indépendants. Ils avaient à cœur de faire ce qu'ils étaient censés faire : de l'information sans égard pour les intérêts financiers engagés.

La manipulation des merdias par l'oligarchie dans son propre intérêt est donc manifeste.
Et dites-vous bien que lorsqu'il s'agit d'une idée politique contraire à la doxa imposée par l'oligarchie, cette stratégie de boycott médiatique est la même. C'est ce qui explique qu'un parti comme l'UPR revendiquant, arguments à l'appui, l'impérieuse nécessité du Frexit et de l'abandon de l'euro, n'ait pas accès aux médias mainstream.

« Parlez-moi de démocratie, et j'vous fous mon poing sur la gueule, sauf le respect que je vous dois » aurait chanté Brassens.


Plus d'info sur la GGR ici : https://goldengloberace.com/fr/