Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 26 mai 2017

Un quinquennat qui démarre très fort.



Quand une crapule rencontre une autre crapule, qu'est-ce qu'elles se racontent?
Une semaine. Il n'a fallu qu'une semaine pour que le gouvernement de Macreux-l'Oreillette soit entaché d'un scandale. Record battu. Et encore, c'est sans compter la mise en examen pour diffamation, du ministre en charge de la moralisation de la politique, l’inénarrable Bayrou. Mise en examen qui ne trouvera pas sa suite avant... 2019 ! Que voulez-vous, la Justice qui a Bayrou comme ministre est débordée, faut la comprendre...

Ainsi donc, le secrétaire général d'En Marche et premier, chronologiquement, soutien de Macreux, le socialiste Ferrand, s'est fait ferré. Et excusez du peu, pour deux accusations. D'abord pour avoir initié le patrimoine immobilier de sa compagne aux frais de la Mutuelle de Bretagne qu'il préside, et pour avoir pris son fils comme assistant parlementaire. Ça ne vous rappelle rien ? On suppose que le Parquet National Financier va se précipiter pour ouvrir une enquête.
Bon, pour l'instant, il ne le fait pas, il doit avoir piscine.

Avoir pris son fils comme assistant parlementaire, fictivement ou pas, n'est pas plus grave, aux yeux de Saucisson-Pinard, que ne l'était l'affaire Pénélope Fillon, et sa position n'a pas changé à cet égard. Mais la justification de Ferrand vaut son pesant de cacahouètes. En gros, le ministre de la rotondité de la terre ou de la cohésion des territoires ou quelque chose du genre aussi fumeux, Saucisson-Pinard ne sait plus, a dit grosso modo : « si j'ai pris mon fils, c'est qu'il est difficile de trouver en Bretagne profonde un jeune qui sache lire et écrire correctement et aller sur internet... » La formule n'est pas sans rappeler « les salariées dont beaucoup sont illettrées » de Macreux, au sujet de Bretonnes également. Alors de deux choses l'une. Ou l'affirmation est fondée, et c'est une gravissime dénonciation du fiasco de l'Education Nationale phagocytée par les socialistes depuis des décennies, ou elle ne l'est pas et relève de l'insulte. Les électeurs bretons apprécieront et s'en souviendront aux législatives, espérons-le.

L'affaire de l'immobilier de la Mutuelle de Bretagne est d'un autre niveau. Imaginez la combine. 

- Dis, mon Richardoudou, il paraît que la Mutuelle de Bretagne que tu présides, recherche un local ?
- C'est exact.
- Eh bien , mon Richardoudou, elle pourrait louer le mien, de local, non ?
- Quel local, ma chérie ? Tu n'as pas de local !
- Non, je vais en avoir un.
- Ah oui ? Lequel ?
- Ben, celui pour lequel je te propose un bail que tu signeras aux frais de la Mutuelle que tu présides, lequel bail me permettra d'avoir le crédit pour acheter le local en question !
- Donc ma Mutuelle te loue un bâtiment que tu ne possèdes pas encore et que tu ne peux acquérir que si tu lui loues, si j'ai bien compris ?
- C'est ça, mon Richardoudou.
- Et le fait que tu sois déjà l'avocate de la Mutuelle que je préside, tu ne crois pas que ça fait beaucoup ?
- Penses-tu...De toutes façons, tu sais comme moi que les Bretons sont des illettrés pour la plupart, non ?
- Oui, je sais. Et puis, je ne peux rien te refuser, ma chérie, tu le sais aussi...
- Au fait, tu feras faire les travaux de rénovation de mon local aux frais de la Mutuelle, évidemment, n'est-ce pas ?....

Penseriez-vous que ça pourrait suffire pour que Macreux-l'Oreillette démissionne illico le Ferrand ferré dans cette affaire d'abus de pouvoir et abus de biens sociaux? Bien sûr que non, puisqu' « il n'y a pas de scandale Ferrand, juste un débat Ferrand » selon le porte-parole du gouvernement. Bien. Et si on débattait devant une cour de justice et en dehors du gouvernement, alors ?

Il commence plutôt bien, notre quinquennat macronieux, non ?


Attentat à Manchester. Après Paris, après Nice, après Londres, après Madrid, après Berlin, après Copenhague. Après tous les précédents mais avant les suivants... 2200 morts en quinze ans.
L'Europe est en guerre contre l'islamisme. Elle l'a compris. Cette fois, c'est sûr, elle l'a bien compris.
Alors, attention, ça va faire mal. Pour commencer, on va mettre des petites bougies partout sur les trottoirs. Et des fleurs. Beaucoup de fleurs.
Et ce n'est qu'un début. Après, on va mettre des drapeaux en berne. Et vlan. Il faut ce qu'il faut. 
Mais ce n'est pas terminé. Après, on va observer des minutes de silence, partout, sur les terrains de foot, dans les assemblées de parlementaires, les écoles.
Ensuite, pour faire bonne mesure, on fera des hashtags « PrayforManchester » et même des « Praypourlaprochaine ». Et re-vlan !
Enfin, l'espingouine la Dingo jouera à donner des couleurs ou à éteindre son joystick Eiffel.

En apothéose de ces mesures draconiennes, on criera « vous n'aurez pas ma haine », et puis même des « non à l'islamophobie ». C'est que ça ne rigole plus dans les Etats-majors des pays européens. Quand on est en guerre, on est en guerre.
Bon.
Pour compenser ce haut niveau de représailles, on accueillera un peu plus de migrants muzz, on financera un peu plus de mosquées. On n'est pas des bêtes non plus. Il faut savoir être ferme mais juste. Les gouvernements européens sont fermes mais justes.

Et nos médias dans tout ça ? Eh bien, les vannes des éloges, flatteries, et flagorneries à l'égard de Macreux-l'Oreillette sont ouvertes en grand. La médiasphère française tourne à plein régime sur le mode nord-coréen. Pour l'instant, nos merdias sont focalisés sur une poignée de main : celle que notre Macreux a échangé avec Trump ; titre du Parisien : « Macron réussit l'épreuve de la poignée de main de Trump ». Woaw ! nous voilà rassurés : le président des Français sait serrer la main. Voilà qui augure favorablement de la politique internationale qui va être menée...

Mais puisqu'on en est à tomber dans l'excès du futile de l'insignifiance dérisoire, Saucisson-Pinard va se permettre de donner un conseil à Mamie Trogneux. Quand elle aura à se faire photographier à côté d'autres « premières dames » lors de rencontres internationales, elle devrait s'arranger pour se mettre à côté de la plus moche d'entre elles, et non pas à côté de Melania Trump ; lors du sommet de l'Otan, le contraste de distinction et de classe s'est montré cruel, surtout quand notre Première Mamie n'a rien trouvé de mieux que de se déguiser en collégienne court vêtue... 

Ce n'est pas parce qu'on a gagné au moins sur le plan des apparences avec Macreux par rapport à Hollande Ouille, que Mamie Trogneux doit se croire obligée de remplir le rôle du ridicule aux yeux du monde.
La classe, on l'a... ou pas!

jeudi 18 mai 2017

Alchimie gouvernementale.



Macreux-l'Oreillette s'est livré à un savant dosage dans l'élaboration de son gouvernement avec la précision d'un alchimiste préparant une décoction de remède universel. Une pincée de poudre de frisotine, trois gouttes de croquechiccelle, une dose de pamaranthe, un jet de brin de chicane et une volée de gouturuque. Ou une dose de socialistes, une rasade de Modem, une pincée de Républicains et un jet de Radical de gauche. 

On voit bien quel est le dessein de Macreux-l'Oreillette : opérer un grand rassemblement de tendances politiques diverses et variées pour tenter de ringardiser le traditionnel clivage droite/gauche.
De toute évidence, cette démarche est faite à la seule intention des médias énamourés et des gogos idéalistes qui voudraient croire en l'absence de différence d'essence quasiment philosophique entre la gauche et la droite.
En aucun cas, l'entreprise ne vise à une quelconque efficacité. C'est juste un effet de vitrine; comme l'est d'ailleurs cette désormais incontournable religion de la parité dans la distribution des postes entre femmes et hommes, la règle étant en effet de préférer une femme incompétente à un homme compétent, ou l'inverse, sous prétexte d'équilibre dans la représentation sexuelle. C'est d'ailleurs paradoxal, car si l'on considère, à l'instar de la théorie du genre chère à nos progressistes, qu'être une femme ou un homme, c'est du pareil au même, pourquoi chercher délibérément la parité exacte ? Elle devrait apparaître d'elle-même, sans calcul préalable! Saucisson-Pinard est d'autant plus libre de s'étonner de cela, qu'il est personnellement dans sa vie professionnelle souvent le témoin de plus de compétences et de conscience professionnelle chez les femmes que chez les hommes... Mais c'est un autre sujet.

Pour l'instant, on constate surtout que le plus grand dénominateur commun entre tous ces nouveaux ministres et secrétaires d'état d'horizons divers, appelés à oeuvrer dans le même sens, c'est leur propension à répondre à l'appel de la bonne gamelle.
A commencer par le premier d'entre eux, le Républicain maire du Havre, l'Edouard Philippe.
Il faut admettre que ce dernier est un vrai homme de convictionS. Convictions au pluriel. Socialiste sous Rocard, UMP sous Ali Juppépé, et aujourd'hui En Marche vers la bonne sou-soupe de Macreux-l'Oreillette. Le nouveau premier ministre vous dirait volontiers qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ; et ça, il n'en démordra pas...

Curieux tout de même que dans cette démarche de « moralisation de la vie politique », nouveau credo de Macreux-l'Oreillette, on ne commence pas par privilégier la fidélité dans les idées...
Cette moralisation semble essentiellement reposer sur l'assurance que l'élu est fiscalement irréprochable. C'est dire si l'on est tombé bien bas. Et même dans ce préalable, on ne peut plus basique, notre nouveau Premier Sinistre n'est pas vraiment blanc-bleu : la preuve en est dans sa déclaration de patrimoine d'homme politique, imposée depuis la loi de 2013. A la question « quelle est la valeur de votre patrimoine immobilier ? », il répond : « aucune idée ! ». Ce n'est pas un peu embêtant pour un ministre en charge des affaires du pays de n'avoir « aucune idée » de la valeur des siennes propres ?
A la question « quelle est votre rémunération ? », il répond : « je ne suis pas certain de comprendre la question... ! ». En plus, ce Premier Sinistre serait handicapé mental ?
Sans doute n'a-t-il pas non plus le sens de l'orientation, une carence qui l'empêcherait de trouver l'Assemblée Nationale, ce qui expliquerait sa quasi-absence dans les sessions au Parlement ? Il n'a cependant pas manqué d'encaisser ses émoluments de parlementaires. Comme quoi, on ne peut pas être nul partout...

Il n'y aurait donc plus de gauche, plus de droite. Cette vision des choses découle évidemment de cette idéologie progressiste selon laquelle le monde n'est pas riche de sa diversité, mais est juste une bouillie sans consistance dans laquelle plus rien n'est discernable.
Il n'y a plus de sexe : l'homme et la femme ne sont que des conventions culturelles basées sur des stéréotypes imposés et purement artificiels. L'homme ne serait donc pas, au naturel, instinctivement plus porté sur la compétition, que la femme ne l'est sur la protection de l'enfant.
La notion même de nation est dépassée ; la France par exemple serait une construction purement intellectuelle qui n'a d'ailleurs pas de culture propre, comme l'a hurlé Macreux dans un de ses discours de candidat à la présidentielle. Elle n'est qu'un gloubi-boulga de cultures exogènes.
Il n'y a pas non plus de race ; l'Africain et l'Européen ont strictement le même capital de départ et s'il y a une différence à l'arrivée, c'est juste le hasard du parcours de la boule dans le grand flipper de la vie.
Et il n'y a donc plus de partis politiques : gauche et droite n'existent pas.

Bon, admettons.
Admettons au moins, pour le principe du débat, qu'il serait bénéfique qu' un gouvernement puisse être représentatif de toutes les tendances trouvées dans le corps électoral, afin d'assurer une adhésion pleine et entière de la population aux efforts à mettre en œuvre pour sortir le pays du marasme dans lequel il a été plongé.
Mais alors, dans cette optique, où sont les ministres représentant un peu plus du tiers des électeurs? A savoir ceux qui ont voté Marine le Pen/Dupont-Aignan? Et les trois ministres du Modem ne sont-ils pas en surnombre pour représenter un parti dont le congrès pourrait tenir dans une cabine téléphonique ? 
En outre, on ne va pas se mentir, Bayrou n'a pas été choisi pour ses compétences. S'il avait été compétent en quoi que ce soit, ça se saurait, depuis le temps qu'il grenouille dans le marigot politique.
Au moins, Bayrou a enfin réussi à placer sa de Sarnez dans un gouvernement. Bayrou et de Sarnez font irrésistiblement penser au couple Calvin et Hobbes. Dans la BD éponyme, Calvin est un petit garçon qui confère à son tigre en peluche une vie réelle, ce qui lui permet de trouver un échappatoire à sa solitude de quasi-autiste. 

De Sarnez est le Hobbes du Bayrou-Calvin. Nous avons donc Calvin et Hobbes au gouvernement.

Mais ce n'est pas là qu'on va rire le plus. 

Macreux-l'Oreillette présente Nicolas Hulot comme une prise de guerre. C'est vrai que ni Chichi, ni Sarko, ni Hollande Ouille n'avaient réussi à enrôler dans un gouvernement l'animateur préféré des téléspectateurs en mal d'écologie, pour mettre une application concrète à son militantisme de discours. Cet échec récurrent a d'ailleurs permis à l'animateur en question de garder sa popularité intacte jusqu'à aujourd'hui.
Saucisson-Pinard vous fait le pari que ça risque de changer bien vite. Et la vraie question est : combien de temps va durer cette collaboration entre Hulot l'écolo et Macreux-l'Oreillette le chantre du libéralisme capitaliste mondialiste? Combien de mois semaines va durer cette idylle entre ce Peter Pan médiatique qui ne veut pas vieillir et ce jeune qui n'aime que les vieux, (et accessoirement les vieilles). En effet, excusez cette digression, mais on constate qu'avec ses trente-neuf ans, Macreux l'Oreillette s'entoure d'un gouvernement de cinquante cinq ans d'âge moyen ! Ceux qui attendaient un rajeunissement de la classe politique active rejoindront donc ceux qui voulaient un renouveau des têtes, pour aller se rhabiller tous ensemble.

Mais on s'égare.
La question était : combien de temps Nicolas Hulot va conserver sa popularité ?
Vous vous souvenez des vacances de Monsieur Hulot ? Cet animateur télé qui allait tous les quatre matins aux quatre coins du monde en avion, accompagné de toute une équipe technique pour le filmer quelques minutes avec son parapente, afin d'expliquer que la planète est en danger et que le téléspectateur devrait avoir honte, eu égard au réchauffement, pardon, « changement » climatique, d'utiliser sa petite voiture qui pollue pour partir en congés après ses onze mois de dur labeur ? Eh bien, quand notre donneur de leçon « faites-ce-que-je-dis-c'est-à-dire-l'inverse-de-ce-que-je-fais » va s'employer à faire un sort à l'énergie nucléaire bon marché, pour imposer dans le paysage terrestre et maritime une si plaisante et si esthétique ribambelle d'éoliennes bien bruyantes, le Français va sûrement bien rire, non ?
Peut-être pas autant, c'est vrai, que lorsque l'animateur en pataugas va s'attaquer à son automobile! Une bonne petite taxe carbone derrière les oreilles, bien démocratique, et/ou une bonne petite interdiction écologiste de circulation pour son véhicule diesel qu'il a été encouragé, pendant quarante ans, à acheter, à crédit, avec la bonne conscience du filtre à particules qu'on lui a mise dans le crâne (la bonne conscience, pas les particules...), voilà qui va, sans nul doute, ravir l'écolo-bobo de salon et le téléspectateur prolétaire de l'émission Ushuaïa...

Bref, l'équipe gouvernementale est en place, et maintenant...

Attention, mesdames et messieurs, dans un instant, ça va commencer,
Nous vous demandons évidemment d'être indulgents,
Le spectacle n'est pas bien rôdé, laissez-nous encore quelques années,
Il ne pourrait que s'améliorer au fil du temps...
Notre pain est blanc, notre vin est bon...
Il se peut que vous soyez choqués de temps en temps,
Mais surtout ne vous inquiétez pas, 
N'allez pas faire des signes de croix (surtout pas des signes de croix...!)
Et rappelez-vous qu'un jour, vous... nous avez élus...

vendredi 12 mai 2017

Dictature En Marche.



"Que les Français sont cons, mais qu'est-ce qu'ils sont cons!!"

Saucisson-Pinard a fini de vomir et reprend la plume.
Autant l'avouer tout de suite, Saucisson-Pinard a décidé de se sevrer des médias quelques jours, peu soucieux de voir nos journalopes célébrer l'élection de leur candidat avec l'hystérie d'adolescentes pré-pubères à un concert de Justin Bieber.
Rien que d'avoir entr'aperçu la mise en scène grotesque du bébé Hollande en prédicateur solitaire, marchant de longues minutes dans son halo de lumière complaisamment préparé par nos télévisions d'état, les premiers spasmes vomitifs apparaissaient.
Déjà au niveau symbolique, déambuler seul alors qu'on a bénéficié d'un soutien de toutes les pseudo-élites politico-showbusinesso-économiques, sonne aussi faux que si Hanouna prétendait animer une émission culturelle.
Cet affligeant spectacle dénote les prémisses d'un culte de la personnalité, que le choix de ses propres initiales pour dénommer son mouvement En Marche, laissait déjà entrevoir.

En outre, Saucisson-Pinard s'interroge sur ce choix du Louvre pour cette mascarade ? Est-ce que l'arrière-plan de la petite pyramide mitterandienne était un clin d'oeil de reconnaissance aux loges maçonniques, une réponse à l'interpellation « N'oublie pas qui t'a fait roi ! » ? Ou est-ce juste la passion de Macreux-l'Oreillette pour les momies ?
Tenez, à propos de momie, les médias s'offusquent déjà de la curiosité que suscitent Mamie Trogneux et sa différence d'âge avec son président de mari.
Excusez-nous de nous étonner, mais si on comprend bien les motivations de Mamie qui a échappé, il y a vingt quatre ans, (et on se demande pourquoi), à une inculpation de détournement de mineur, on comprend moins celles du bébé Hollande. Il n'est évidemment pas question d'être méchant ici (ce n'est pas le genre de la maison), mais quand même, Mamie Vuitton semble bien avoir tout misé sur la beauté intérieure, non ?
Si on fait un peu de prospective et qu'on constate que lorsque Macreux-l'Oreillette aura soixante ans, la Trogneux en aura quatre vingt cinq, on est en droit de se dire qu'on a confié l'avenir de la France à quelqu'un qui a bien du mal à anticiper... Vous diriez que d'ici là, le Macreux pourra changer de partenaire. C'est vrai. En attendant, une question se pose : Mamie Trogneux ne serait-elle pas juste une sorte de passeport d'hétérosexualité pour un candidat qui se chercherait un peu sur ce plan-là ?

Enfin, comme disait l'autre, ceci ne nous regarde pas...

Ainsi donc, nous voilà parti pour 5 ans de dégringolade supplémentaires. La dictature d'une poignée d'oligarques européo-mondialistes est aujourd'hui avérée, claire comme de l'eau de roche. Elle était déjà bien évidente et ce blog n'a pas manqué de le faire remarquer à maintes reprises, mais cette fois, elle est bel et bien installée et oeuvre à visage quasiment découvert.

Alors bien sûr, ce n'est pas une dictature militaire à la mode chilienne du temps de Pinochet ou à la mode cubaine du temps de Castro, le Fidel. C'est bien pire.
C'est pire parce qu'il s'agit d'une dictature sournoise. Avec la dictature militaire, le citoyen lambda se dit : «  bon, il y a une force militaire qui a le pouvoir, je vois clairement cette dictature mais n'ayant pas d'arme pour la contrer, je suis obligé de fermer ma gueule et de la subir, et surtout, je ne suis pour rien dans son installation ».
Alors qu'en France, on a donné l'impression au citoyen Macheprot d'avoir participé, choisi lui-même l'installation d'une dictature qui ne dit pas son nom; ce citoyen a l'illusion d'avoir été partie prenante, alors qu'en réalité, il a été juste manipulé pour le croire. Et si au final, il n'est pas content de ce qui lui arrive, il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même ; ce qui est toujours plus difficile que de s'en prendre à un bouc émissaire extérieur. Et cela, c'est très fort.

Revenons sur les péripéties de cette élection présidentielle.
Phase 1 : les forces politico-oligarchiques qui détiennent le pouvoir et en tirent directement profit font le constat qu'avec 4% de taux de popularité, leur candidat Hollande Ouille est cramé de chez cramé.

Phase 2 : Se pose alors la question, quel candidat pourrait bien remplacer ce Hollande Ouille qui a été tellement mauvais, que même les Français de gauche s'en sont aperçus. A gauche, c'est le désert de Gobi pour ce qui est des personnalités présidentiables. A droite, (enfin... ce qu'on se force à considérer comme étant à droite), on se satisferait bien d'un Juppé. Faute de grive...

Phase 3 : Manque de chance, ces forces politico-oligarchiques constatent que le leader de la droite Fillon part comme une étoile filante vers le siège présidentiel en mettant Juppé, qu'elles ont tenté d'imposer médiatiquement, hors course.
Ce n'est pas que Fillon soit un très mauvais candidat pour défendre les intérêts de l'oligarchie judéo-maçonnique mondialiste, mais il aurait été moins bon que Ali Juppépé. La stratégie devient donc la suivante : il faut avoir coûte que coûte son propre candidat face à Le Pen au second tour. Le Pen au second tour est inévitable, tous les sondages l'affirment. Mais après un demi-siècle de diabolisation du FN, on aura quelques chances de ressortir l'argument aussi imbécile qu'éculé d'un réflexe « front républicain ». L'expression a beau n'avoir aucun sens, le matraquage médiatique a laissé ses traces dans l'esprit peu critique d'une population bêlante. Il faut donc impérativement que le finaliste en lice contre Le Pen au second tour soit leur candidat. Et la partie sera gagnée.

Phase 4 : En application de cette stratégie, l'artillerie lourde est lancée contre Fillon pour le disqualifier aux yeux des électeurs.

Phase 5 : L'oligarchie mondialiste soutient parallèlement l'ovni Macron. Pas trop connu pour paraître neuf, et surtout garant de la poursuite de la politique menée par le sortant, pour la bonne raison qu'il en partage la responsabilité. Et le lancement de l'ovni se fait avec des moyens colossaux.

Le moins qu'on puisse dire est que la stratégie a fonctionné à merveille. La manipulation des électeurs a été totale, du début à la fin. C'est la raison pour laquelle cette élection n'a rien à voir avec une démarche démocratique et obéit bien à une opération dictatoriale.

Les moyens mis en œuvre pour la phase 4 comme pour la phase 5 sont inédits, en tous cas dans cette cinquième république. Quand on considère le caractère véniel de la faute de Fillon – avoir engagé, fictivement ou pas, sa propre femme comme assistante- et l'exploitation médiatique qui en a été fait, on ne peut qu'être abasourdi. Quand bien même la fonction d'assistante n'aurait pas été remplie par la Pénélope, les sommes correspondant aux émoluments auraient été dépensées, puisqu'autorisées par la loi. Le contribuable n'a donc pas été lésé. Et en regard des agissements de nombre d'élus socialistes, à commencer par l'ex-locataire de l'Elysée, qui ont allègrement jonglé avec l'argent public, on voit bien que le scandale a été basé sur une affaire montée en épingle sciemment par des médias aux ordres de l'oligarchie qui les possèdent.
Quand on constate les moyens déployés pour lancer un candidat quasiment inconnu, jamais élu à quoique ce soit, sans parti, sans capital personnel (même s'il a touché 3 millions d'euros dans sa vie de bankster sans que le fisc n'en voit la couleur, Macreux-l'Oreillette n'est pas un entrepreneur milliardaire comme Trump), on se doute bien qu'il y a des manipulateurs richissimes derrière, non dénués d'arrière-pensées et qui demanderont très vite les intérêts de leur placement.

La dictature est bien... En Marche ! Et, Françaises, Français, maintenant, il va falloir obéir... et payer.

vendredi 5 mai 2017

Réunion Marketing.



La salle de réunion résonnait d'un bourdonnement joyeux. Tous les cadres commerciaux et marketing de l'entreprise avaient été conviés à ce séminaire annuel. Ils étaient réunis autour de la table en U, et visiblement la bonne humeur régnait.
Le PDG, grand sourire aux lèvres, abordait pourtant son allocution avec des informations assez peu réjouissantes :

- « Mesdames-messieurs, comme vous le savez, la commercialisation de notre lessive a connu ces derniers temps quelques difficultés. Ses ventes n'ont cessé de se dégrader depuis cinq ans, notre fidèle clientèle a émis nombre de critiques quant à la qualité de notre produit et s'est mise à bouder notre lessive pour s'en détourner tout à fait et se diriger vers celles de la concurrence... »

Un brouhaha de commentaires approbateurs se répandit dans l'assistance.

Parmi les participants à cette réunion, il y avait un jeune stagiaire récemment arrivé dans l'entreprise, encore peu au fait de l'historique de la maison. Il se tourna vers son voisin de gauche, son maître de stage, un vieux briscard de l'entreprise pour lequel le passé du vénérable établissement n'avait pas de secret.

- « Qu'est-ce que la clientèle reproche à notre lessive ? » demanda-t-il.
- « Oh, peu de chose en vérité », répondit tranquillement le vieux. « Notre lessive incruste les taches plus qu'elle ne les retire, et elle abîme le tissu très rapidement au point d'y faire des trous, à force. »
- « Ah, quand même ! » fit le stagiaire, éberlué.
- « Et puis, elle déclenche des allergies sur la peau, même bien rincée... »

Le stagiaire se tourna vers le PDG qui poursuivit :

- « Mais notre service marketing ici présent, performant comme à son habitude, a trouvé la solution. J'ai l'extrême plaisir, Mesdames-messieurs, de vous présenter notre nouvelle lessive en remplacement de l'ancienne ! »

Il sortit d'un grand sac, avec l'emphase d'un prestidigitateur, quelques paquets tout neufs, qu'il fit circuler de mains en mains autour de la table. 

Des « Oh ! » et des « Ah ! » ponctuèrent les étapes des boîtes rutilantes parmi tous les commerciaux réunis, depuis les simples vendeurs jusqu'au directeur commercial en passant par les chefs de région et les responsables de secteur.
Le PDG avait, de toute évidence, réussi son effet, la satisfaction était générale. L'enthousiasme avait gagné l'ensemble de la force de vente, visiblement soulagée après des années préoccupantes qui l'avait mise en butte avec des revendeurs très remontés contre les mauvaises performances de son produit et les plaintes des clients utilisateurs.

- « Comme vous pouvez le constater », proclama le PDG, pas peu fier, « nous avons changé l'emballage du produit. Il fait plus jeune que le précédent qui, il faut le reconnaître, était assez ridicule. Le design de celui-ci est dans l'air du temps. Nul doute qu'il trouvera un bon accueil dans notre clientèle. »

Il ajouta, avec un clin d'oeil appuyé :

- « Mais ce n'est pas tout ! Nous avons également changé son nom ! »

Un tonnerre d'applaudissements résonna pour saluer l'audacieuse initiative. 


- « Le nouveau nom n'a plus rien à voir avec l'ancien, il sonne jeune, il sonne dynamique, il sonne le renouveau ! » cria presque le PDG au comble de l'excitation.

Des « hip hip hip hourra! » enthousiastes célébrèrent l'annonce.

Le stagiaire se tourna à nouveau vers son tuteur.

- « Le produit lui-même a changé aussi, non ? »
- « Le produit ? tu veux dire, la lessive proprement dite ? Ah, non, elle, c'est la même ! »
- « Ah bon ? » s'étonna le jeune diplômé. « Mais le service Recherche et Développement ne s'est pas penché sur les défauts du produit pour tenter de créer une nouvelle mouture ? »
- « Quel service Recherche et Développement ? Il n'y a pas de service Recherche et Développement. Aussi loin que je me rappelle, il n'y en a jamais eu dans cette boîte! »
- « Mais pourquoi ? »
- « Le PDG est trop fier de son produit. Sa formulation date du grand-père, fondateur de l'entreprise. Elle n'a pas changé depuis un bon demi-siècle ! »
- « Mais alors, la nouvelle lessive va avoir les mêmes défauts que l'ancienne, non ? »
- « Aucun doute là-dessus, » assura le mentor tranquillement.
- « Mais la clientèle va s'en apercevoir ! »
- « Bien sûr !... Dans quelques mois... »
- « Mais alors, on aura les mêmes problèmes ! qu'est-ce que l'entreprise fera ? »
- « Ben, on changera le packaging, évidemment. Peut-être même l'appellation du produit, si nécessaire... »
- « Mais notre clientèle est un peu conne, non ? »
Le vieux cadre sourit.

- « Ah, ça, c'est sûr ! Et pas qu'un peu ! Tu penses bien que si elle ne l'était pas, il y a longtemps que notre boîte aurait disparu du marché... ! »