Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 30 mars 2017

Les punitions de l'électeur socialaud.




On peut dire qu'ils sont gâtés, nos socialauds, pour cette presque fin de campagne présidentielle. « Presque fin », parce que au train où vont les choses, avec l'imagination de leurs leaders et celle des médias qui leur sont inféodés, ils ne sont pas à l'abri d'autres rebondissements abracadabrantesques d'ici le 7 mai.

Saucisson-Pinard a d'abord une pensée émue pour les électeurs. Plus précisément pour ceux d'entre eux qui se sont fendus de deux euros et se sont déplacés deux fois pour choisir leur candidat final à l'épreuve de la primaire dite de la gauche et écolos.
C'est vrai que leur première punition est de de se retrouver avec un pauvre tocard qui de toute évidence n'a ni la taille requise pour le costume présidentiel, bien trop grand pour lui, ni même l'étoffe de ce même costume.
A la décharge d'Hamon, il faut reconnaître qu'après avoir subi l'élection d'un ravi de la crèche comme Hollande Ouille, ça peut laisser de l'espoir au premier clampin venu. Mais quand même.

Leur seconde punition est aujourd'hui de constater que se retrouvent en tête, pour leurs camps respectifs, PS officiel et frondeurs, deux candidats qui ont préféré snober cette épreuve des primaires, à savoir le Macreux et le Méchancon.

La troisième punition est, comme annoncé dans l'article du 31 janvier dernier «(Sale) état des forces en présence » de ce blog, d'être contraint éventuellement de voter au deuxième tour, pour un ex-banquier de la banque Rothschild, candidat bénéficiant ouvertement du soutien des puissances de la Finance. Vous savez, cette Finance, « ennemi intime » du candidat Hollande Ouille en 2012... Et assister à ça, est pour Saucisson-Pinard, un régal qui se savoure comme un bonbon.

Cela étant, cette perspective reste hypothétique, car rien ne dit que le Macreux sera au second tour. D'ailleurs, Saucisson-Pinard va se risquer, une fois n'est pas coutume, à émettre un pronostic. Celui d'un second tour opposant Fillon à Le Pen, Macreux n'étant que troisième, de peu, au premier tour, en dépit de sondages manipulateurs. Rendez-vous au 24 avril au matin...

Saucisson-Pinard se base sur divers indices qui lui font faire ce pari risqué. On constate d'abord que plus l'échéance approche, plus les médias officiels deviennent nerveux. Et plus ils sont nerveux, moins ils sont précautionneux dans la façon dont ils soutiennent leur candidat.
En bref, ils ne cherchent même plus à sauver des apparences d'impartialité. Les BFMacron, France 2 et consorts tombent dans une outrance sans limite. Evidemment, la contrepartie à cette frénésie macronique est qu'elle ne peut plus échapper au lecteur et au téléspectateur, qui finit par deviner qu' « on » est en train de les mener en bateau.
A cet égard, le journal du soir de M6 le samedi 25 mars dernier est exemplaire.
Un reportage couvrait le déplacement de Macreux à l'Ile de la Réunion, un autre traitait du déplacement dans une usine de province de Fillon. Selon le journaleux de M6 envoyé à La Réunion, Macreux était formidablement accueilli dans une liesse populaire et bon enfant. Selon l'autre, Fillon était accueilli par un concert de casseroles mené par des opposants à sa venue.
Mais on apprend le lendemain par d'autres sources, hors médias officiels, bien sûr, que la salle du meeting de Macreux était à moitié vide, qu'aucun applaudissement n'interrompait l'orateur, et pire, que nombre de spectateurs désertaient le meeting en plein discours. On apprenait aussi que les opposants à Fillon, amateurs de batterie de cuisine, n'étaient qu'une quinzaine de gauchistes, filmés au plus près pour donner une impression de masse, et que la salle dans laquelle Fillon s'exprimait après sa visite d'usine était remplie de sympathisants enthousiastes.

De plus, cette omniprésence du Macreux dans les médias, le conduit à s'exprimer devant un auditoire de plus en plus vaste. Et à chaque fois qu'il ouvre la bouche, il donne au Français une nouvelle occasion de constater sa vacuité, son vide sidéral et sa propension aux discours abscons. Bref, le Français découvre peu à peu que le candidat qu'on lui avait présenté il y a quelques mois comme un surdoué trans-partis, en rupture avec le Système, est en réalité complètement flou-à-lier et le pur représentant de ce même Système.

A être ainsi trop souvent invité à s'exprimer sur les ondes, avec toute la spontanéité et l'improvisation que l'exercice suppose, Macreux affiche aussi son ignorance encyclopédique. Après avoir désigné la Guyane comme étant une île, Macreux situe Villeurbanne dans la région lilloise. Visiblement, la géographie n'est pas son fort.
Puis, dans une de ses sorties lyriques dont il a le secret, il affirme : « Pour voter la loi de 1905 (sur la laïcité), il a fallu des hommes et des femmes de gauche et de droite... » Manque de chance, en 1905, les femmes n'ayant pas le droit de vote, elles ne sont pour rien dans le principe de la laïcité. 
Après sa sortie sur la colonisation qualifiée de crime contre l'humanité, on constate que l'Histoire n'est pas son truc non plus. Vous diriez qu'on n'attend pas d'un président de la république d'être un candidat à « Question pour un Champion ». Certes, mais sans même souhaiter qu'il ait un minimum de culture générale (ah c'est vrai ! Macreux prétend qu'il n'y a pas de culture française... Peut-être parlait-il de son cas personnel finalement...), quand on se permet de traiter les Bretons d'illettrés, il y a des bévues qu'il vaut mieux éviter.
Finalement, plutôt que d'épouser la Trogneux, sa professeure de Français, il aurait mieux fait de choisir son professeur d'Histoire-Géo. Avec un peu de chance, ça aurait été un homme, et cela aurait été tout bénéfice pour Macreux...


La quatrième punition de l'électeur socialaud est le bras d'honneur que vient de lui adresser le petit Caudillo, en faisant fi de sa signature d'engagement à soutenir le gagnant de la primaire et en déclarant voter pour le Macreux.
Il faut le comprendre aussi, le Petit Caudillo. Il sent bien que son avenir avec Hamon est mal engagé. Et il ne sait rien faire d'autre que « petit caudillo » : il n'a pas de métier. Et « petit caudillo », quand on n'est pas dans un ministère, ça ne sert pas à grand chose.
Et comme il n'est pas loin de penser comme Saucisson-Pinard quant à l'issue de premier tour, il n'hésite pas à parer à toute éventualité et se dit prêt à « travailler » avec Fillon, déclaration faite le jour même où il annonce voter pour son opposant direct. Ce n'est ni le manque de culot ni l'honneur qui l'étouffent, le Petit Caudillo. Et ce grand couillon de Fillon de répondre qu'il est prêt à collaborer avec toutes les bonnes volontés !
Donc pour se résumer, Fillon est prêt à travailler avec Valls qui est supposé soutenir Hamon qui en appelle à un rassemblement avec Mélanchon qui est soutenu par les communistes.
Il semblerait donc bien que la véritable alternance à la politique désastreuse de Hollande Ouille et sa clique de bras cassés ne soit pas forcément assurée avec Fillon...

Saucisson-Pinard comprend donc le désarroi de l'électeur socialaud et compatit. Il lui propose une légère modification de l'emblème du PS : 

mardi 21 mars 2017

Micro-trottoir d'après Grand Débat des présidentielles.







Saucisson-Pinard, après le premier « Grand Débat » présidentiel à comité restreint, diffusé sur TF1, a cédé à la mode médiatique consistant à interviewer des quidams dans la rue, la seule justification pour laquelle on demande leur avis, étant d'être là, sous la main, disponible pour un journaliste trop paresseux pour aller chercher un avis qualifié, forcément plus rare : c'est ce qu'on appelle un micro-trottoir.


L'expression dit bien ce qu'elle veut dire : on interviewe un bout de bitume pour lui demander son avis personnel sur tel ou tel sujet. Et avec le micro-trottoir, on atteint souvent des sommets de platitudes, comme disait l'autre qui n'avait pas peur des oxymores.
Un exemple : il fait beau, il y a du soleil, ce qui est plutôt normal, vu qu'on est le 20 juillet, et un journaleux « envoyé spécial » à Brévin les Pins, tend son micro à Madame Edmée Méadécendre, en maillot de bain sur son transat:
- « Alors, ça fait du bien d'être en vacances, sur la plage, par un beau soleil comme ça ? ».
- Réponse : « Oh oui, c'est super, c'est grave bien, parce qu'il fait chaud et c'est bon d'être en vacances pour se reposer sur le sable ! ».
Parfait, elle est dans la boîte, on peut rentrer à Paris. Journal de 20 heures, 2 millions de téléspectateurs...


Bref, Saucisson-Pinard s'est lancé à son tour, dans cet exercice de haute volée qu'est le micro-trottoir, à la fin de l'émission Le Grand Débat.

La première vedette croisée est Monsieur Alonzo Bistro, retraité de la RATP (Rentre Avec Tes Pieds) et abonné au gaz.
SP : « Qu'avez-vous pensé des recommandations de Benoît Hamon pour l'écologie ? »
A. Bistro: « Ben, il a vachement raison, il faut absolument combattre ceux qui foutent le bordel dans les doctrines. »
SP : « Excusez-moi ??? »
A.Bistro: « Ben oui, ceux qui perturbent les doctrines ! »
SP : « Vous voulez sans doute dire les « perturbateurs »... »
A.Bistro: « Ouais, c'est ça, les perturbateurs, là... »
SP : « Vous évoquez bien les perturbateurs endocriniens ? »
A.Bistro: « C'est ça, les perturbateurs endoc... enfin comme vous dites, là... »
SP : « Vous savez ce que sont les perturbateurs endocriniens ? »
A.Bistro: « Ben...pas exactement, mais ça m'a l'air d'être une belle saloperie, ça. Hamon, il a raison de s'en méfier. J'crois bien que j'vais voter pour lui pour ça... »

Madame Debby Goudi, enseignante, s'avance.
SP : « Madame, qu'avez-vous appris de la politique étrangère vue par M. Mélenchon ? »
D. Goudi: « Ben, avec Mélenchon, le monde serait moins épouvantable parce qu'il veut supprimer la guerre. Et ça, c'est formidable. C'est d'ailleurs curieux que personne n'y ait pensé avant lui depuis des millénaires. Parce que si on avait supprimé les guerres, ben y aurait davantage de paix... »
SP : « Merci Madame, pour votre analyse très fine... »

Andy Capédubulb, avec son copain Jonathan Essimpaciente, sont deux ados, casquette à l'envers et skate-board sous le bras.
SP : « Ça vous dit le droit de vote à 16 ans, proposé par Mélenchon? »
Andy: « Ouais, c'est d'la crème. A 16 ans, on est suffisamment mature, j'veux dire, on est assez au courant de ce qui se passe pour voter, j'veux dire, et c'est pas normal qu'on peuille pas donner notre avis, j'veux dire... »
SP : « Et vous Jonathan, l'abaissement de la responsabilité pénale à 16 ans demandé par Fillon et rejeté par Mélenchon, pour ou contre ? »
Jonathan : « Ben, contre, évidemment. A 16 ans, on est jeune, et on n'sait pas forcément bien ce qu'on fait... C'est les adultes qui sont plusse responsables que nous... »

Madame Duziel approche avec ses quatre filles, Betty, Baba, Noëlle, Candy et Sandra.
SP : « Que pensez-vous des mesures concrètes que prendrait Macron s'il était élu, contre le terrorisme ? »
Mme Duziel : « J'ai pas tout compris, mais en tous cas, il a l'air d'être contre le terrorisme, et ça c'est bien. »
Betty : « Moi j'ai compris qu'il ferait « une politique de responsabilités », et je trouve ça très courageux de sa part. »
Noëlle : « Même qu'il a dit qu'il prendrait des « décisions d'indépendance, dans le cadre de l'Europe ». On est donc très rassurées. »

Finalement, Saucisson-Pinard a arrêté là son expérience de micro-trottoir. C'est aussi ch... à faire qu'à écouter...

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Au tribunal...

- « Ji vous assu'e, missié le p'ésident, ji pas pu fai'e le camb'iolage là dis don', ci lundi soi'. Ji ai un alibi. »

- « Vous avez un alibi, Monsieur Traoré? »

- « Oui, missié li p'ésident. »

- « Et où étiez-vous donc, ce lundi soir, Monsieur Traoré? »

- « Ji étais dans mon salon et ji 'iga'dais la tilivision... »

- « Ah oui ? et que regardiez-vous à la télévision ce lundi soir ? »

- « Ji 'iga'dais le G'and Débat de la p'ésidentielle sur TF1, missié li P'ésident. »

- « Ah oui ? Eh bien on va vérifier ça !
Résumez-moi donc le programme du candidat Emmanuel Macreux, pardon, Emmanuel Macron ! »

-  « …. !!! »

Et Traoré a été condamné. Salaud de juge !



mercredi 15 mars 2017

Est-ce que nos médias sont sérieux?


Les médias nous informent avec gourmandise et une satisfaction non feinte que le petit-fils de Chirac « roule » pour Macron. Formidable nouvelle, non ?
Bon, on ne sait pas trop qui est ce gugusse dont on ne connaissait même pas l'existence jusqu'à la parution de cette info, mais c'est rassurant de savoir qu'un mec qui porte le nom du grand opportuniste de la Ve soutient et votera Macron. Enfin, on suppose que c'est rassurant, n'est-ce pas, mesdames-messieurs des médias ?

Mais au fait, qu'est-ce qu'il fait dans la vie, à part d'être un petit-fils de son grand-père?
- Il travaille chez Christie's. Au service Marketing.
- Ah bon ? Il doit être bardé de diplômes comme les autres experts qui travaillent à ce niveau, alors !
- Euh... non. Mais son grand-père lui a transmis « l'Amour de l'Art », en l'emmenant souvent visiter les galeries du Musée Branly...
- Ah d'accord. Bon, en fait, il a surtout branlé à Branly et il a plus hérité du nom de famille de son grand-père que décroché des diplômes en rapport avec son poste. C'est un peu un pistonné, non ? Non, beaucoup ? Ah, d'accord ! 
Et c'est important qu'un pistonné accorde son soutien et son vote à Macron ?
- …
- C'est ce qu'il me semblait !
Et l'infirmière qui change les couches du grand-père, comment vote-t-elle ? Qui soutient-elle ? On aimerait savoir...


Fillon a dit : « non, je ne me désiste pas, je reste dans la course de la présidentielle et je vous emmerde ! ».  Enfin... à peu près ça.
Du coup, les rats qui avaient quitté prématurément le navire qu'ils pensaient en perdition, ré-embarquent dare-dare ; pas même gênés aux entournures, la course à la gamelle leur retirant toute fierté, tout sens de l'honneur. A moins bien sûr, qu'ils n'aient jamais été dotés ni de l'une, ni de l'autre...
Bien entendu, les UDI, dont l'absence d'engagement fort est quasiment inscrite dans les gènes, avaient été les plus rapides à se défiler aux premières bourrasques médiatico-judiciaires. Ils reviennent la queue entre les jambes lécher les bottes du candidat sarthois, lequel, grand couillon, leur promet en récompense de leur retour d'enfants prodigues, 96 circonscriptions.
Mais qui se soucierait aujourd'hui de l'absence de candidat centriste dans des circonscriptions en France ?

Et puis il y a le cas Fenech. Après avoir tenté de faire ré-entrer Ali Juppépé par la fenêtre et ensuite, faute d'y parvenir, d'imposer Baroin en remplacement de Fillon, toujours en vain, son avenir immédiat semble plutôt compromis. S'il comptait sur un poste de ministre de la Justice que son passé de magistrat et de responsable d'un syndicat indépendant de magistrats aurait pu lui faire espérer, il doit bien sentir que c'est mal parti. Eh oui, ça sent le Fenech...! Pourtant, si sa mémoire peut remonter jusqu'à son histoire personnelle de 2001, il doit savoir mieux que personne ce que c'est d'être mis en examen pour recel de biens sociaux... Il doit aussi pouvoir se souvenir que parfois, un mis en examen est relaxé...


Malgré cette résistance du candidat Fillon, les médias acquis à la cause macronique - c'est-à-dire … les médias -  ne désespèrent pas. Leur attention est toute entière tournée vers la Haute-Couture. Enfin, la Haute-Couture qui concerne les costumes du candidat Fillon ; des costumes qui lui auraient été offerts par un ami. Il s'agit quand même de près de 50 000 euros d'argent privé, imaginez-vous, braves gens !
Alors vous pourriez penser que nos médias sont obnubilés par l'argent qui gravite autour des candidats à la Présidentielle, n'est-ce-pas ?
Vous auriez tort. 
Regardez : les 380 000 euros d'argent public dilapidés à La Vegas par le candidat-en-devenir Macron pour inviter des VIP susceptibles de le soutenir, alors qu'il émargeait encore comme ministre des Finances, n'intéressent absolument pas nos médias télé. 
Pas plus que les trois millions d'euros qui ont mystérieusement disparu du patrimoine de l'ex-banquier de la banque Rothschild au moment où ce dernier est devenu haut-fonctionnaire. Vous voyez bien que nos médias ne sont pas obsédés par l'argent des candidats. C'est juste un intérêt pour la Haute Couture, on vous dit...

D'ailleurs cette affaire d'argent public évaporé sous le soleil de Las Vegas n'interpelle pas non plus le Parquet National Financier. On l'avait pourtant connu plus réactif, quand juste au lendemain d'un article paru dans le Canard Enchaîné, il avait diligenté, toute affaire cessante, une enquête en priorité absolue. Aujourd'hui, probablement fatigué de l'effort, ce Parquet (création opportune du père Dodu de l'Elysée) estime qu'il est urgent d'attendre de plus amples informations pour enquêter...

Bref, les 'épubliques bananiè'es af'icaines ont encore à apprendre de leur ex-colonisateur français, pour ce qui est des manœuvres politiciennes de basse besogne destinées à conserver le pouvoir en place.

Il n'y a pas qu'au niveau politique que la tiers-mondisation de la France est évidente. On apprend que l'espingouine Anne la Dingo, mairesse de Paris, se voit contrainte d'entreprendre une vaste campagne de dératisation de la capitale. Paris serait en effet envahie par les rats.
Elle n'est pas belle, la vie socialiste ? Confiez la « plus belle ville du monde » aux socialistes et ils vous rendent moins de vingt ans plus tard une ville du tiers-monde envahie de rats, de coupe-jarrets et de crève-la-faim. Et on s'abstiendra d'évoquer le résurgence de maladies qu'on pensait oubliées et réservées aux bas-fonds de Calcutta...

Au Vénézuela, pays pourtant doté d'importants gisements de pétrole, quelques années de régime communiste ont suffi pour voir une partie de sa population contrainte de fouiller dans les poubelles pour s'alimenter. Continuons de voter pour des Delanoë et des Hidalgo, et l'avenir de Paris est tout tracé, avec Caracas en illustration. Et prenez le camarade Méchancon pour président, et c'est Cuba qu'on aura au bout du quinquennat, les cigares en moins. (car Fumer tue, etc etc...). Et franchement, Cuba sans les cigares, c'est quand même pas de bol...


Les infos télé nous distillent quasiment chaque jour une petite piqûre de rappel anti-Trump, histoire de s'assurer que le téléspectateur-pékin moyen n'oublie pas que le Président américain est un « bad guy ». Un vilain pas beau.
Rappelez-vous quand c'était le gentil Obama, tellement beau, tellement noir, tellement beau et tellement gentil et tellement noir, qui occupait le bureau ovale, on avait droit à notre petite dose quotidienne de "regardez-comme-il-est-beau-quand-il-danse-et-comme-il-est-charmant-quand-il-chante-et-comme-il-est-gentil-quand-il-embrasse-les-pititzenfants-et-tout-ça".
Aujourd'hui, c'est une petite dose de "regardez-cette-conseillère-de-Trump-qui-ose-mettre-les-pieds-sur-le-canapé-du-bureau-ovale", avec une petite dose de "regardez-y-a-un-ministre-du-logement-de-Trump-(qui-est-noir-mais-bon!)-qui-a-quand-même-dit-que-les-esclaves-noirs-étaient-des-immigrés-et-tout-ça".

En revanche, ça intéresse beaucoup moins nos journaleux de savoir que dès le premier mois de présidence, les USA de Trump ont connu une diminution du déficit de 12 milliards de dollars, alors qu'Obama avait creusé ce déficit de 200 milliards sur la même période en début de mandat. Et donc, ça ne doit pas intéresser le téléspectateur-pékin moyen.

Pas plus que ça ne doit l'intéresser d'apprendre que 235 000 emplois ont été créés, rien que sur le mois de Février aux Etats-Unis.
On ne lui dira donc pas.
Ah si ! UN l'a dit ; le correspondant de BFMacron aux USA a tweeté : « Trump fanfaronne : 235 000 créations d'emplois pour son 1er mois, le taux de chômage qui baisse à 4,7% ». C'est sûr qu'on aurait aimé que Hollande Ouille trouve l'occasion de « fanfaronner » sur des performances en créations d'emploi en France... Malheureusement pour les Français, il n'y a jamais eu matière à "fanfaronner" en quoi que ce soit depuis 5 ans.

Bref, ce n'est pas avec nos journaleux de la télé qu'on apprendra que la Bourse à Wall Street enregistre des hausses record depuis que Trump officie à la Maison Blanche, ou que le taux de confiance des consommateurs américains n'a jamais été aussi haut depuis ces 11 dernières années.


Une chose qu'on ne peut pas reprocher aux progressistes bien-pensants, c'est de chercher à tous prix à nous faire rire. Le gouvernement de Hollande Ouille lance une campagne publicitaire télé, aux frais du contribuable- aux vôtres donc- pour nous vendre de la République et sa devise « Liberté, Egalité, Fraternité » ; des fois qu'on n'ait bien pas compris la signification de ces trois mots inscrits au fronton de nos mairies. Que voulez-vous, il est un peu con, aussi, le téléspectateur. Faut tout lui apprendre...
Ainsi, dans ce spot de pub, le personnage de BD Titeuf nous enseigne que la Liberté permet au citoyen de notre belle République tolérante, de dire ce qu'il veut, même de prétendre s'il en a envie, que la Tour Eiffel est un alien... C'est beau, la Liberté de parole, non ? Et dans les minutes qui suivent ce passionnant message publicitaire, le Journal de 20 heures nous apprend la condamnation par la Justice de Le Pen pour avoir publiquement dit que les camps de concentration nazis sont un détail de l'Histoire... Amusant, non ?

Un dernier exemple, pour la route, sur la façon dont nos médias composent avec l'exigeant impératif de l'équilibre dans le traitement de l'information sur les différents candidats à la présidentielle.
Nous le savons, il y a deux favoris pour cette élection : Fillon et Macron. On ne va quand même pas citer Marine Le Pen, il ne faut pas charrier non plus.

Donc on en restera à Fillon et Macron. Tel est le choix de Challenges, par exemple, qui choisit cette couverture :

Un gosse de 5 ans saurait, instinctivement, à la vue de cette photo, dire qui est le gentil et qui est le méchant. Et on peut estimer que si à 5 ans il le sait, l'électeur en âge de voter le devinera aussi, non ?

Et si Challenges appartient au Groupe Perdriel, dirigé par Claude Perdriel, co-actionnaire de l'Obs avec son copain Bergé soutien de Macron, c'est juste juste une coïncidence, bien évidemment !


jeudi 2 mars 2017

Parlez-moi de démocratie...




La Gauche et sa milice médiatico-judiciaire s'enfonce chaque jour un peu plus dans la dictature. La Droite est manifestement majoritaire dans l'opinion, mais qu'est-ce qu'on en a à foutre de l'opinion, franchement ?
Il faut à tous prix préserver les intérêts du Système. Il en va de la survie de la caste au pouvoir : les médias conventionnels, la grande finance, les européistes, les mondialistes et les francs-maçons qui manipulent tous ces centres d'intérêts et d'influence.

Il faut donc d'urgence faire barrage à celui qui pourrait menacer et à celle qui menacerait à coup sûr l'ordre établi, à savoir respectivement Fillon et Le Pen.

Fillon d'abord. Si Fillon arrive au second tour de la Présidentielle, la Gauche peut aller tailler ses rosiers pour cinq ans minimum. Et l'hiver sera rude pour elle. Le scud macronique, monté de toutes pièces à partir de rien et en toute hâte après l'explosion en vol du Père Dodu de l'Elysée et du petit Caudillo excité, n'est pas certain de lui tenir la dragée haute au premier tour.

Il faut donc judiciairement et médiatiquement exécuter Fillon en exploitant à mort ses maladresses. Celles-ci ont beau être vénielles au regard des déviances d'un nombre impressionnant de ministres et autres personnalités de gauche, on en a cure.
Oubliés les abus de pouvoir et d'influence des Casevide, Caudillo le petit.
Délaissés, les abus de biens sociaux de Hollande Ouille au bénéfice de son fils à la Résidence d'Etat de la Lanterne,
Négligées, les insuffisances des Najat-Bécassine, Marie-Sotte Touraine, de l'espingouine Hidalgo.
Snobés, les détournements de fonds publics de Don Bartolone.
Zappés, les emplois fictifs dans les administrations pléthoriques, depuis celles des grandes communes jusqu'aux ministères en passant par les Régions - et on en passe, sinon le bottin ne suffirait pas. 
Tout cela pourrait donner du boulot à la Justice pour un bon quart de siècle, nuits et jours sans débotter, mais ce n'est pas grave. Cette Justice, justement, est aux ordres et autant elle traîne des pieds quand il s'agit d'assurer la sécurité des citoyens, autant elle fait montre d'une diligence inhabituelle pour dézinguer un politique de droite.

Au passage, cela laisse entrevoir l'étendue du chantier de reconstruction des Institutions du pays pour un président ou une présidente vraiment porté(e) sur les réformes. Une vigoureuse détaubiratisation des instances judiciaires devrait être mise en tête de liste des urgences.

Cette guerre ouverte contre Fillon est d'autant plus facile pour la Gauche qu'elle a bien conscience que nombre de ses lieutenants sont des pleutres à la consistance de marshmallows. Les défections se multiplient parmi eux. Il ne ferait pas bon de les avoir aux commandes d'un bateau allant au devant d'une sévère dépression ; ou à côté de soi dans une guerre de tranchées : à la première déflagration, les Bruno Le Maire, Benoist Apparu et autres déserteurs auraient vite fait de prendre leurs jambes à leur cou en criant : Courage, fuyons !
Certains d'entre eux vont même jusqu'à reprocher à Fillon ses attaques contre les institutions au motif qu'elles devraient être intouchables ! Ces crétins n'ont pas compris que précisément, une majorité de Français demande à réformer ces institutions aussi sectaires que sclérosées. Et c'est justement parce qu'il affiche ces intentions que Fillon aurait des chances de gagner les Présidentielles!

Le plus comique est de les voir suggérer un remplacement au pied levé de Fillon par... Ali Juppépé ! L'idée est géniale : remplacer un candidat bénéficiant normalement de la présomption d'innocence par un authentique coupable déjà condamné à de la prison avec sursis et à de l'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts dans une affaire d'emplois fictifs !
Comme alternative à donner à l'électorat de droite, la suggestion est exemplaire. En plus, ce candidat de plan B a déjà fait la preuve d'être largement rejeté par cet électorat de droite. 
Juppépé est le candidat de remplacement idéal à deux conditions : si les Républicains ont effectivement l'intention de donner raison au Système qui fait du déni de démocratie en torpillant la candidature de Fillon ; et s'ils ont l'irrépressible envie de perdre ces présidentielles. Oh la belle et judicieuse idée que voilà !
On se dit qu'avec une Droite aussi conne, on n'a pas besoin de Gauche...

Maintenant, dans l'hypothèse où la macrionnette aurait à faire face à Le Pen au second tour, on est bien conscient, à gauche, que lors d'un débat contradictoire télévisé, la logorrhée xyloglotte de la version contemporaine du maire de Champignac se fracasserait contre la dialectique percutante de la leader du FN.
Vous direz qu'il est aussi possible, c'est vrai, que, comme Chichi en 2002, la marionnette du Système se défile devant l'obstacle jugé trop haut pour elle et refuse ce débat télévisé. Courageux mais pas téméraire, le Chichi. Pas sûr que la macrionnette ait davantage de tripes...

Donc il faut ternir autant que possible l'image de Marine Le Pen. L'exercice n'est pas nouveau pour nos médias inféodés au Système, on peut même dire que c'est leur tambouille habituelle. Un petit coup de pouce des instances judiciaires n'est cependant pas de refus, car la bougresse est plutôt rouée et face à elle, les journalopes font rarement le poids.
Bruxelles retire donc l'immunité parlementaire de Le Pen. Pour quelle raison ? Parce qu'elle avait twitté des photos de victimes décapitées de Daesh ! Il semble bien pourtant que les instances européennes se soient montrées moins pudiques avec l'exposition autrement plus universellement publique d'un petit cadavre syrien sur une plage turque, il y a quelques mois. Les médias charognards avait exploité l'image jusqu'à la nausée afin de culpabiliser le chaland européen, mais apparemment, le Parlement Européen devait avoir piscine à ce moment-là...

En conclusion et pour parodier Brassens, si un gauchiste tient à lui parler des affaires publiques, Saucisson-Pinard ne lui en tiendra pas rigueur, encore que ce sujet le rende un peu mélancolique. Mais qu'il lui parle de démocratie, et Saucisson-Pinard lui foutra son poing sur la gueule, sauf le respect qu'il lui doit.