Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 24 novembre 2016

Réflexions... primaires!


… ou d'après-primaires, comme vous voudrez.

Nous aurons donc à décider dimanche qui sera notre prochain président. Car ce second tour de primaires de droite ressemble à s'y méprendre à un second tour de présidentielle générale. Le vainqueur a en effet toutes les chances d'être celui qui, après avoir laminé n'importe quel candidat de gauche, se retrouvera face à Marine Le Pen le 7 Mai 2017, pour finalement l'emporter.

Le premier enseignement de ce premier tour concerne la confiance qu'on peut investir dans les sondages. Après nous avoir bassiné des semaines durant sur la pré-éminence évidente de l'imam Ali Juppépé sur ses collègues des Républicains, après nous avoir soigneusement préparé à un duel entre ce repris de justice bordelais et la tête de Turc préférée des médias, nous voici, à la stupéfaction générale, à devoir choisir entre le pré-supposé troisième, qui arrive largement premier, et le pré-supposé premier qui se retrouve lointain deuxième.

Crédité jusqu'à quasiment la veille du scrutin, de 20 % des voix, Fillon se voit finalement finir avec près de 44%.
Alors une question se pose : est-ce qu'un score du simple au double s'inscrit dans ce qui est communément appelé la « marge d'erreur » ?
Dans l'affirmative, Saucisson-Pinard se croit capable de pouvoir annoncer les résultats d'à peu près n'importe quelle élection, et convie les médias à s'adresser à lui dorénavant. Munis de leur carnet de chèques, bien évidemment.
Saucisson-Pinard s'engage à pratiquer une ristourne substantielle par rapport à ce que la Sofres ou l'Ifop leur facturent habituellement. Ses évaluations de probabilités ne seront pas moins précises, et ainsi tout le monde sera content. Les médias feront des économies, Saucisson-Pinard arrangera substantiellement ses fins de mois, et le travail sera plus vite effectué.
Par exemple, si Saucisson-Pinard est consulté sur les chances qu'a la mère Kel de garder son fauteuil (grand format) de chancelière d'Allemagne, il estimera son score à 45%. Ce qui laissera une fourchette confortable de 22,5% à 90% de chances pour l'hôtesse d'accueil en chef des migrants en Europe, de conserver, ou pas, son poste. Saucisson-Pinard accepte les chèques.

Ces instituts de sondage, après leurs fiascos tonitruants relatifs au Brexit et à l'élection américaine, sont pressés de s'expliquer auprès des médias, c'est-à-dire de leurs clients, sur la vacuité de leur travail. Ils tentent alors d'avancer des arguments capillo-tractés. Des arguments, entendus sur une radio périphérique, du style : « ben, faut nous comprendre, des primaires de droite, on n'a pas l'habitude, c'est la première fois qu'il y en a une d'organisée ! »
Sans doute, les gars, mais ça ne vous a pas empêché d'accepter la tâche et de facturer le boulot. Avez-vous prévenu vos clients que vous n'aviez aucune expérience en la matière et que vous aviez toutes les chances de vous planter dans les grandes largeurs ? Allez-vous rembourser vos commanditaires ? Ou avez-vous juste donné les réponses allant dans le sens désiré par le client (voir l'article de Saucisson-Pinard du 9 novembre intitulé « Sondages ») ?...

En même temps, malgré cette succession de plantages spectaculaires, comme l'a annoncé benoîtement un journaleux sur la radio Europe Intox, des sondages continueront d'être commandés par les organes de Presse car « ils représentent une base de travail indispensable pour les journalistes politiques ».
L'aveu ne manque pas de sel. Se dire que les journalistes éprouvent l'impérieux besoin de travailler avec des outils aussi foireux, explique bien des choses et surtout leur extrême médiocrité professionnelle.
Et partant de là, on en conclut que les instituts de sondage auraient bien tort de se priver de tels cochons de payants de clients. Après tout, c'est le lecteur, l'auditeur, et le téléspectateur qui payent, et plus généralement, vu le niveau des subventions d'Etat auxquelles tètent les médias en France, le contribuable. Alors pourquoi se gêner.

La seconde réflexion qui frappe à la lecture du palmarès de ce premier tour des primaires, c'est de constater que le Français (de droite, en l'occurrence, mais on peut supposer que c'est la même chose chez le Français de gauche) n'aime pas les nouvelles têtes. Il préfère une tête connue, eût-elle démontré son incompétence, ou sa culpabilité, ou son pouvoir de nuisance, (ou les trois à la fois), à une tête inconnue qui a éventuellement tout à prouver. Les cinq premiers arrivés de cette primaire ont tous été ministres, parfois chefs de gouvernement. Ils sont donc tous co-responsables, à un degré ou à un autre, de la situation lamentable dans laquelle se trouve le pays aujourd'hui.
On rétorquera qu'un ex-ministre co-responsable des manquements de son gouvernement, peut se révéler être un bon président, mais il n'en reste pas moins qu'il serait (aurait été) plus logique de donner sa chance à un candidat vierge de tout passif. Quand vous avez été déçu d'un restaurant, pourquoi y retourner alors qu'il y en a tant d'autres à essayer ? L'électeur se trouve paradoxalement rassuré de fréquenter des personnages qui ont publiquement failli.

« - Oui, on sait que Machin-chose est une brêle, mais au moins, on le connaît. Alors que Truc, il est peut-être valable, mais il ne l'a jamais prouvé ! 
Certes, mais il n'a jamais démontré non plus qu'il était une brêle!
  - Bah, non. Il devra donc faire ses preuves comme brêle pour qu'on s'intéresse à lui... »

Les électeurs sont bizarres, non ? 

Poisson sait désormais ce qu'il lui reste à faire...

L'autre enseignement est que des « sensibilités de gauche » sont venus polluer cette primaire de droite en votant Juppé, et ce à hauteur de 15%. C'est ainsi que des ahuris gauchistes avouent complaisamment devant les caméras, avoir menti et triché en signant une charte selon laquelle ils partageaient des valeurs de droite pour pouvoir mettre leur grain de sel.
Mensonges et tricheries : des valeurs de gauche très probablement. Il est vrai que l'exemple vient de haut et est donné quasiment tous les jours par les personnalités socialos au pouvoir...
On rétorquera à Saucisson-Pinard qu'il n'aura qu'à aller à son tour se mêler de la primaire de gauche. Mais franchement, si des gauchistes sont venus voter Ali Juppépé, parce qu'il serait le « moins pire » des candidats de droite, Saucisson-Pinard ne voit pas quel candidat de gauche pourrait bien être « moins pire » que les autres, tant ils rivalisent tous en médiocrité. Et voter pour l'un quelconque de ces tocards lui donnerait une violente crise de boutons.

Ali Juppépé, à qui l'on faisait la remarque que sa place de second était due à l'apport de voix de gauche, a cru bon de rétorquer que son adversaire avait bien bénéficié de voix de « l'extrême-drouate ». Seulement, il oublie que cette primaire est une primaire « de la droite et du Centre » ; pas du parti Républicain et du Centre. Des sensibilités plus droitières que ne l'est le parti Républicain sont donc tout à fait conviées à participer à cette primaire. Ce que n'est pas la Gauche.

Aujourd'hui, il n'y a donc au menu que deux plats réchauffés. Il s'agit donc de prendre le moins mauvais des deux. Nous avons d'un côté (le côté gauche) le dhimmi bordelais, garant d'une politique socialisante qui poursuivra l'agonie du pays, et dont l'obsession imbécile et compulsive est de « combattre le FN ». Et de l'autre, nous avons celui qui promet un bon coup de balai dans une fonction publique pléthorique et farcie de privilèges. Un candidat capable d'une telle promesse en période électorale ne peut pas être complètement mauvais.
Et il faut lui reconnaître une certaine franchise, voire du culot : faire campagne en promettant de se mettre à dos les syndicats et en annonçant une hausse de TVA est plutôt osé. Enfin, en appelant au libéralisme, mot tabou en France - alors que le pays ignore tout de ce qu'est vraiment le libéralisme pour ne l'avoir jamais pratiqué- le sarthois est peut-être désireux de casser, enfin, la baraque. On lui accordera donc le bénéfice du doute, à défaut de carte blanche.

Et puis s'il ne fallait qu'un seul argument pour voter Fillon, un seul, cela serait le suivant : Taubira a, dans le Figaro de cette semaine, fait l'éloge de Juppépé !

dimanche 13 novembre 2016

Dérapage d'un dangereux journaliste d'extrême-droite!




L'hebdo Le Point nous signale cette semaine sur son site lepoint.fr l'odieux dérapage d'un journaliste d'extrême-droite sévissant sur … TF1 !

Ce jeudi 10 novembre, le JT de TF1 présente un reportage sur les maraudes de la Croix Rouge auprès des SDF d'un quartier parisien, en recherche de disponibilité en points d'accueil.
Et là, c'est le drame.
Jean-Pierre Pernaut se permet un commentaire personnel épouvantablement réactionnaire :

« Voilà, plus de place pour les sans-abris, mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France. »

Rendez-vous compte du culot de ce provocateur, sur cette grande chaîne nationale, à une heure de grande écoute ? Oser comparer le traitement de pauvres clandestins migrants à celui de nos SDF franchouillards privilégiés?

Le Point, qui ne démériterait pas de la Stasi, a vite fait de pointer du doigt le dangereux subversif. Il remarque que le présentateur vedette de la chaîne reprend « une idée souvent véhiculée par des militants d'extrême-droite ». Les immigrés clandestins seraient mieux traités que les SDF de souche ! Mais où va-t-on, Saucisson-Pinard vous le demande ? Une idée évidemment fausse, puisque « comme l'explique Le Monde » - auquel Le Point se vassalise en le reconnaissant comme la Bible, ou plutôt le Coran de la Vérité Progressiste,- « les hébergements proposés aux sans-abris ou aux demandeurs d'asile ne sont pas les mêmes ». Ah bah si Le Monde le dit...

Encore qu'en y réfléchissant, ce n'est pas complètement faux quand on constate dans quel genre de bâtiments certains migrants sont hébergés en province...

Les critères de confort ne sont pas les mêmes non plus. A Paris, par exemple, les ex-calaisiens de la Jungle qui avaient investi les alentours de la station Stalingrad se sont vus gracieusement déplacés dans des abris où ils trouveront, nous assure-t-on, confort et...wifi. Nos pauvres hères, qui fuient les horreurs de la guerre, pourront donc recharger leurs smartphones à 500 euros et plus, et surfer sur internet. Car voyez-vous, s'ils peuvent se payer le luxe de jeter sur les voies de la SNCF les bouteilles d'eau en signe de protestation, et parfois les nourritures que des associations bien-comme-il-faut leur apportent, au motif qu'elles ne sont pas halal, ils ont cependant vitalement besoin d'accès à internet. C'est quand même la moindre des choses, en 2016, pour nos réfugiés version 2.0.
Nul doute que ces accès à internet ne serviront à ces jeunes hommes dans la force de l'âge, qu'à donner des nouvelles à leurs femmes qui, elles, n'ont pas, semble-t-il, cherché à fuir et sont restées au pays... Celles-ci seront donc rassurées sur le sort de leurs hommes et pourront s'accommoder plus sereinement des horreurs de la guerre.

Le Point.fr insiste et apporte des éléments à charge contre l'inamovible présentateur du JT de midi de TF1: ce n'est pas la première fois que Jean-Pierre Pernaut se fait remarquer pour ses positions sur les migrants, rapporte-t-il.
En effet, le déviant avait déjà, en septembre dernier, qualifié d'hérésie l'implantation d'un camp de migrants dans sa commune des Yvelines. Pire, il avait l'année dernière, relayé sur sa page Facebook une info « provenant de l'extrême-droite » qui opposait les retraités français et les immigrés. Cette info avait en effet l'impudence de constater que des ouvertures de compte en banque avec octroi de carte bancaire se faisaient à l'intention d'immigrés de fraîche date grâce à l'opportune participation du contribuable européen, alors que des retraités français se retrouvent avec une retraite de misère après des années de labeur de de cotisations. 

D'ailleurs, Le Point n'utilise pas le mot « info », mais le mot de « hoax », ce qui doit suffire à discréditer la validité de l'information. Circulez, manants, il n'y a rien à voir et surtout rien à … penser.


Heureusement, l'attention des services de la Bien-Pensance est ainsi appelée par le dévoué Le Point, qui gagne ainsi ses galons de, comme qui dirait, « lanceur d'alerte », ni plus ni moins. Le service communication de TF1 est sommé de s'expliquer sur ce dérapage nauséabond. Une explication « après avoir visionné la séquence » est promise.
Ouf ! On respire. Le crime du dangereux journaliste extrémiste ne restera sans doute pas impuni. La perspective d'un séjour en camp de rééducation n'est plus loin.

Félicitons-nous d'avoir, dans notre belle France socialiste, des médias comme Le Point, aussi prompts à réagir pour nous mettre à l'abri de réflexions hautement subversives.

mercredi 9 novembre 2016

Sondages.




- Allo, Monsieur le sondeur ?

- Oui, bonjour, qu'y-a-t-il pour votre service ?

- Dites-moi, je suis Monsieur Paul Itikemancorek et je représente toute la classe médiatique et suis donc votre principal client.

-Oui, bien sûr, je vous connais bien. Qu'est-ce que je peux faire pour vous, monsieur Itikemancorek? Un nouveau sondage, peut-être ?

- Non, dites-moi, ça va pas du tout, là...

- Qu'est-ce qui ne va pas, Monsieur Itikemancorek ?

- Ben, vos sondages, là, ils arrêtent pas de se planter...

- Comment ça ?

- Ben, sur l'élection américaine, par exemple...

- Ben quoi, vous vouliez que la Clinton soit la favorite, non ?

- Bien sûr, c'est nous les bien-pensants, vous avez oublié ?

- Ben alors, la Clinton était bien la favorite des sondages ! On vous a donné ce que vous vouliez, non ?

- Mais comment faites-vous ça ?

- Ecoutez, on a des trucs, bien sûr. Je vous donne un exemple. Je vous propose deux phrases. Phrase 1: Hillary Clinton ferait une bonne présidente. Phrase 2 : Donald Trump est un facho raciste, machiste et xénophobe. La question est : « De quelle assertion vous sentez-vous le plus proche ? »
Et voilà le travail ! Et vous pouvez exploiter le sondage de deux façons. Dans l'une vous montrez combien adhérent à l'idée que la Clinton ferait une bonne présidente, dans l'autre vous montrez combien rejettent Donald Trump. Vous avez matière à deux articles pour le prix d'un seul sondage !

- Ah d'accord ! Si je comprends bien, c'est un peu le principe de : pile je gagne, face tu perds.

- Exactement !

- Mais alors, pour le Brexit...

- Vous vouliez bien que le Brexit soit rejeté, si je ne me Trump, pardon, c'est plus fort que moi... si je ne me trompe pas ?

- Bah évidemment ! On est les bien-pensants, on vous dit !

- Eh bien, dans les sondages, le Brexit a bien été rejeté. Vous en avez eu pour votre argent.

- Mais alors, c'est toujours comme ça que ça marche ?

- Bien sûr ! Z 'avez pas lu le livre de De Villiers « Le moment est venu de vous dire ce que j'ai vu » ?

- Bien sûr que non ! De Villiers est un vil réactionnaire que les membres de mon club ne lisent assurément pas !

- Dommage ! Il explique très bien comment il avait appris que les sondages sont des armes de désinformation magnifique et de manipulation formidable.

- Bah, en l'occurrence, pour le Brexit et l'élection américaine, les peuples ne se sont pas laissés manipuler par nous !

- Eux, non. Mais vous, les médias, oui ! Vous vous êtes manipulés vous-mêmes ! Il y a qu'à voir la tête que vous avez faite à l'annonce des résultats de ces deux élections! J'en ris encore ! Excusez-moi, c'est nerveux ! … Il fut un temps où les manipulés étaient les lecteurs des sondages. Aujourd'hui, ce sont les commanditaires qui le sont. Mais il y a bien toujours des manipulés... Tenez, avec nos sondages, on obtient ce qu'on veut. Vous voulez un homme de couleur comme personnalité préférée des Français ?

- Oh oui ! C'est tellement tendance, tellement correct !

- Eh bien paf ! On vous met un coup Noah sur un plateau, un coup Omar Sy. C'est comme vous voulez. Le jour où vous désirez que Joey Starr soit la personnalité la plus sympathique du show bizz, vous me le demandez, je vous le fais. D'autant que là, vous jouerez sur du velours, vu que personne n'ira vérifier...

- Et si on vous demandait un sondage pour élire Cambadélis, homme politique le plus intelligent ?

- Bon, on ne fait pas de miracle, non plus... !

- … Ou Hollande, président le plus performant de la Ve république ?

-… On va essayer le sondage de Cambadélis, si vous insistez, Monsieur Paul Itikemancorek...




Avec le résultat de l'élection américaine que l'on connaît désormais, l'article intitulé "Elections américaines: l'enfumage des médias français", du 3 octobre dernier,  prend une saveur toute particulière! Allez le lire, ou le relire... ;-D


mardi 1 novembre 2016

Dispute dans le bac à sable des bobos.




La fine fleur des élites bobos islamo-gauchos de la médiocratie médiatique au pouvoir, nous donne actuellement le spectacle affligeant et pitoyable de sales gosses se disputant dans le bac à sable.

A ma droite (si l'on peut dire...), la nouvelle coqueluche du PAF, la dernière en date des créatures du milieu judéo-maçonnique, qui sévit sur C8 avec l'émission phare « Touche Pas à Mon Poste ». L'expression « phare » est en l'occurrence largement outrancière, car on ne peut pas dire que l'émission en question brille en quoi que ce soit, si ce n'est en bêtise et en vulgarité. Saucisson-Pinard nomme ici, Hanouna, le bédouin dont le niveau d'humour frise le zéro absolu. Quand on regarde ne serait-ce que 5 minutes de ce spectacle, c'est l'image d'une conduite d'égout se déversant sur un public analphabète, qui vient immédiatement à l'esprit.

A ma gauche, et là pour le coup, l'expression est appropriée, nous avons la synthèse de la bien-pensance boboïde, le donneur de leçons, le moralisateur du milieu gauchiard, le pourfendeur de la classe bourgeoise, j'ai nommé Stéphane Guillon.

Figurez-vous que nos deux compères étaient à une époque, copains comme cochons, chacun commençant à creuser son sillon dans le monde merdiatique, se côtoyant sur la chaîne Comédie. C'est là qu'ils commencèrent à forger, chacun à sa manière, une image de prétendus humoristes. Leur style personnel est certes différent l'un de l'autre, mais au moins ils se rejoignent sur deux points: aucun des deux n'est vraiment drôle mais chacun a une haute idée de lui-même. L'un déclenche le rire graveleux du bidasse boutonneux de base, l'autre le ricanement hautain. L'un se croit comique mais n'est que pathétique, l'autre s'estime méchamment cruel alors qu'il n'est que cruellement crétin et conventionnel.

Leurs chemins se séparent alors et seul le boursoufflement progressif de leur ego réunit encore les deux protagonistes.

Et puis en ce mois d'octobre, c'est le drame. Hanouna, qui ne se sent décidément plus, pousse la mégalomanie jusqu'à se donner comme mission de mener une émission 35 heures d'affilée. Bien évidemment, la « performance » ne présente strictement aucun intérêt, si ce n'est de « faire le buzz », ce dernier refuge en date des dépourvus de talent quelconque, qui cherchent à compenser leur insuffisance par une provocation destinée à leur conférer une gloire aussi éphémère qu'une bulle de savon. 
Ce triste clown va jusqu'à imposer au téléspectateur qui serait venu s'égarer par hasard sur sa chaîne, le spectacle de son sommeil, ronflement compris, pendant une petite heure. Croire ne serait-ce qu'une fraction de seconde que la contemplation de ce rondouillard crasseux en train de dormir puisse intéresser quelqu'un pourvu d'un cerveau, témoigne que l'individu a une tête aussi grosse qu'une montgolfière. Aussi grosse, et aussi vide.

Sans doute fatigué par sa « performance », l'amuseur des téléspectateurs bas de plafond qui suivent ses émissions, se met à afficher publiquement, à court probablement d'idée, dans une de ses prestations, le salaire de différents animateurs d'émissions concurrentes. Et parmi ceux-ci, celui de Guillon, l'ex-chroniqueur de France-Intox dont Sarkozy avait réussi à débarrasser la radio d'Etat.

Ce salaire est de 10 000 € par émission de « Salut Les Terriens ». En réalité, c'est 10 000 euros pour une chronique de 2 minutes dans l'émission sus-nommée. Soit 40 000 euros par mois au bas mot. Dans le groupe « Anal + » dont fait partie la chaîne C8, on adore donner des leçons de bien-pensance et de moralité aux petites gens, mais on ne va pas jusqu'à partager leurs soucis pécuniaires, comprenez-vous ? 40 000 euros mensuels, c'est l'équivalent de 36 mois de SMIC net pour 8 minutes d'antenne mensuelle à partager ses hautes pensées et opinions personnelles que l'auteur estime probablement spirituelles. Pas mal pour un pourfendeur auto-proclamé de la bourgeoisie...

Mais, voyez-vous, on a beau jouer les révolutionnaires de gauche, on n'en reste pas moins un beauf bien franchouillard pour lequel parler pognon est bien tabou. Surtout quand c'est pour informer son public d'enseignants gauchistes que le révolutionnaire en question se fait des coucougnettes en or sans vraiment risquer la hernie ni la congestion cérébrale. Guillon n'apprécie donc pas la divulgation de ses revenus. Mais alors, il n'apprécie pas du tout !

Il envoie donc d'abord sa blonde au front, Muriel Cousin, une autre bobo qui a sévi aussi sur France Intox et qu'il a épousée comme seconde main. Selon elle, « Hanouna ressemble à Trump depuis qu'il a avalé du Bolloré ». Hanouna ressemblant à Trump ? Comprendra qui pourra. Peut-être est-ce juste une façon de bien faire comprendre, au passage, qu'elle est dans le camp du bien, c'est-à-dire anti-Trump ? Peu importe. Les couinements de l'ex-faire-valoir de Dechavanne dans « Coucou, c'est nous » n'ont pas toujours été audibles.

Puis la dispute se poursuit par des tweets vengeurs de Guillon l'offensé. Car quand on est un courtisan de la bien-pensance ayant pignon sur rue dans les médias, on est forcément convaincu que ses petits pets de travers passionnent au plus haut point le bas peuple. Lors, au lieu d'écrire une missive personnelle à son contradicteur pour « s'expliquer » d'homme à homme, on étale au vu et su de tous son acrimonie. 

Hanouna, le guignol de C8, qui pense que sa gloire médiatique l'autorise à considérer les plateaux des émissions de collègues comme des extensions de son propre salon, se permet d'intervenir en plein tournage du « Grand Journal » pour « rencontrer Guillon et  lui faire un bisou ».
Avec la même boursouflure de l'égo que son ennemi intime, il lui est évident que la France profonde doit être la témoin privilégiée de son différend avec le chroniqueur de « Salut les Terriens ».
Guillon n'écoute alors que son courage. Malheureusement, celui-ci est probablement en RTT ce jour-là et Guillon opte plutôt pour la poudre d'escampette, et quitte subrepticement le plateau. En fait de coucougnettes en or, c'était l'occasion de montrer qu'il en avait de vraies, mais que voulez-vous ? C'est une chose que de manier la critique à l'abri derrière son micro ou son clavier, c'en est une autre que d'affronter un contradicteur en face à face.

A la lecture de ces passionnantes péripéties dont nos merdias du petit écran se repaissent et nous abreuvent, on se dit juste que ces sales marmots mériteraient juste une bonne fessée et d'être expulsés du bac à sable une bonne fois pour toutes.
Il est vrai que Bolloré, Président du Conseil de Surveillance de C8, a d 'autres chats miteux à fouetter, avec la fronde que son pédophile d'animateur a levé sur I-télé...

Voilà l'ambiance dans le paysage audio-visuel d'un pays dont les élites auto-proclamées ne perdent jamais une occasion de vanter « l' exception culturelle » et revendiquer sa protection.

Pauvre France ! Qui la sortira de cette fange, qui partout la submerge?