Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 3 octobre 2016

Elections américaines : l'enfumage des médias français.



«Vous n'êtes pas dans la tête de Trump, et je ne sais pas si je vous le souhaite, d'ailleurs, mais ...»

Voilà le commentaire que s'autorise le journalope de I-télé animant l'émission consacrée au premier débat entre Clinton et Trump ce 27 septembre, en s'adressant à une chroniqueuse ayant suivi plus particulièrement la campagne du magnat new-yorkais. Bonjour la neutralité qui serait de mise chez un vrai politologue. Pour sa part, un Saucisson-Pinard journaliste, rêverait au contraire, s'il devait interviewer un homme politique, pouvoir être dans sa tête : pour le cerner au mieux! Eh bien, pas un journaliste de I-Télé, apparemment ! Pas curieux, le clampin.

Quand on voit avec quelle partialité la Presse française dans son ensemble traite l'adversaire de la Clinton depuis le début de cette campagne électorale américaine, on ne devrait pas être étonné de cette décontraction avec laquelle ce prétendu journaliste se permet d'afficher ainsi sa préférence.

Le décor était planté: on allait assister au débat entre « Hillary » la Démocrate (située à gauche, donc honorable), amicalement désignée par son prénom, et « Trump », le Républicain (de droite, donc méprisable). Ce n'était donc pas un débat entre Hillary et Donald, ni entre Clinton et Trump, mais bien entre la sympathique Hillary, et cet individu appelé Trump.

Il est amusant d'ailleurs de constater que le parti-pris de la Presse française, affiché très tôt dans cette campagne électorale, fait davantage de l'anti-Trump que du pro-Clinton. Faute sans doute de trouver beaucoup d'arguments en faveur de l'ex-secrétaire d'Etat, elle se borne à un dénigrement anti-Trump systématique.

Il y a quelques semaines, une journalope de BFM était censée faire le compte-rendu d'un meeting de Trump. L'attentive professionnelle de cette chaîne d'info en continu, qui a tant fait preuve jusque là de sa fidélité au politiquement correct en France comme à l'étranger, racontait que « lors de son discours consacré à sa politique économique, Trump s'était interrompu, agacé par les pleurs d'un bébé dans la salle, et avait demandé à ce que ce dernier soit sorti pour pouvoir poursuivre son allocution. »
Voilà tout ce que la « journaliste » de BFM avait retenu d'un discours de plus de deux heures. On en saura pas plus, ce jour-là sur BFM, sur le programme économique du candidat républicain... Merci BFM TV, pour ce passionnant reportage.

Evidemment, quand, à l'instar d'une obscure chroniqueuse d'un autre site autre de (dés)information, on s'extasie sur la « coolitude » d'un Obama prenant un bébé anonyme dans ses bras avec le sourire attendrissant de circonstance, on ne peut pas s'intéresser au fond du programme économique d'un postulant à la présidence d'une des plus grandes puissances mondiales. Surtout si ce postulant est anti-establishment, anti-Pensée Unique et remet en question la politique désastreuse du chouchou des médias.
Pas un journaliste français de la bien-pensance dominante, ne s'aventurera à reconnaître trop ostensiblement, par exemple, que la dette publique des USA sur les deux mandats du showman noir qui fait office de président, a atteint celle, cumulée, de tous les présidents de l'Histoire américaine, de Georges Washington à Bush Jr compris... Excusez du peu.

Donc quand une ex-secrétaire d'Etat est adoubée par un si performant président, et est, de plus, en partie responsable de sa funeste politique étrangère, que fait la Presse française ? Elle la soutient, bien sûr. Que le retrait prématuré de l'armée américaine d'Irak et d'Afghanistan décidé par Obama et sa politique en Syrie, aient entraîné le retour des talibans jusqu'à Kaboul d'une part, et provoqué l'apparition et le développement de Daesh d'autre part, sera bien évidemment occulté par nos médias amnésiques.

Bref, pour que rien ne change aux Etats-Unis comme en France, il faut impérativement prendre fait et cause pour ceux qui assureront le statu-quo : Ali Juppépé en France, et la cornue Clinton aux USA. Et il convient de tirer à boulets rouges sur ceux qui représentent un espoir de renouveau et de vrai changement : Le Pen ou Dupont-Aignan, par exemple, en France, et Trump aux Etats-Unis. Nos serviles médias dévoués à la cause islamo-gaucho-mondialiste s'y emploient avec zèle.

Après un tel matraquage anti-Trump et une telle indigence dans l'examen des cursus et des programmes des deux candidats à la présidentielle américaine, que peut bien retenir le pékin français moyen? Rien, aucune donnée objective.

Mais l'AFP est toute fière d'annoncer que si l'élection avait lieu en France, 86% des votants se prononceraient en faveur de la Clinton. Un score de république bananière en quelque sorte. Et c'est normal. Quand on a une Presse de république bananière, on a une élection de république bananière.
Si la Presse française avait fait son travail en toute impartialité, un sondage aurait montré un score bien plus serré, à l'image de ce qui se passe aux Etats-Unis. Peu importe que cela soit avec une courte avance de l'un ou de l'autre candidat. On connait la marge d'erreur des sondages d'opinion.

Il y aurait aussi à redire, bien sûr, sur l'objectivité des médias américains dans cette campagne présidentielle. Après tout, là-bas comme ici, le quatrième pouvoir fait partie de l'establishment, secoué par Trump. Toutefois, en regard de ce à quoi on assiste sous notre dictature socialiste, la Presse américaine a quand même une sacrée leçon de professionnalisme à dispenser à nos journaleux dignes de la Pravda de l'époque soviétique.

Les bonnes questions sont: parmi ces sondés, combien sont suffisamment à l'aise avec la langue de Shakespeare pour avoir accès aux médias américains ? Combien ont regardé en direct ou en différé l'intégralité du premier débat entre Trump et Clinton ? Combien ont eu la curiosité de s'informer du programme des deux candidats, sans le filtre déformant de nos médias ? Bref, il est clair que l'AFP se félicite d'un sondage opéré sur des personnes qui ne savent absolument pas de quoi elles parlent. Que ce sondage n'ait aucune crédibilité importe d'ailleurs assez peu pour l'agence de Presse française. Il lui suffit qu'il serve d'outil de manipulation des masses.

Au sujet de ce débat justement : combien de Français se sont aperçus de l'escroquerie médiatique française qui a conclu hâtivement à la « victoire » de la Clinton en se basant sur l'unique sondage de CNN réalisé juste après le débat ? Alors que les sondages de Drudge Report, The Rightscoop, Time, Fox 5, NJ True Jersey, Breitbart, CBS New York, The Hill, Heavy, Atlanta Patch, Pix ont tous donné Trump gagnant ?

Si jamais Trump remportait finalement cette élection, est-ce que nos merdias n'auraient pas l'air foutrement couillon ?
Ça ne serait d'ailleurs pas la première fois qu'ils se couvriraient de ridicule au lendemain d'une élection présidentielle américaine. Saucisson-pinard a le souvenir de ce qu'il était advenu en 1980. Nos médias, déjà très gauchisants à l'époque – ça ne s'est pas arrangé depuis, en dépit de la dégringolade subie par le pays après quarante années de politique socialisante- n'avaient pas eu de mots assez condescendants à l'égard de Ronald Reagan,« cet acteur de série B ». Ils avaient fait montre d'une arrogance et d'un mépris sans borne, en oubliant presque que le candidat républicain avait été aussi gouverneur d'un Etat dont le PIB dépassait celui de la France, la Californie. Et Reagan a gagné les élections, et mené une double mandature avec réussite, tant en politique intérieure qu'à l'internationale. Quant aux Français, ils élisaient six mois plus tard, le Mythe Errant, avec les conséquences dont on paye encore aujourd'hui, trente cinq ans plus tard, le prix...

Toujours dans l'hypothèse où Trump deviendrait le quarante-cinquième président des Etats-Unis d'Amérique, Saucisson-Pinard se délecte d'avance de voir la couleuvre – le boa, plutôt- que devrait avaler Hollande Ouille, pour transmettre ses félicitations diplomatiques d'usage à celui qui, a-t-il déclaré avec sa pitoyable et imprudente maladresse habituelle, « lui donne des hauts-le-coeur »...

3 commentaires:

  1. La campagne de propagande en faveur de Clinton n’est pas la première du genre et on verra en effet la version française dans quelques mois entre le candidat de la caste et Marine Le Pen.

    Ce qui est relativement nouveau, c’est que cela se voit et par un nombre croissant de Français qui ont compris à quoi servait réellement les médias.

    Les mécanismes de ces campagnes de presse sont désormais bien connus. Il serait intéressant, à présent, d’anticiper leur déclenchement. On pourrait ainsi, comme pour la météo, diffuser une sorte d’alerte orange ou rouge pour prévenir les citoyens de l’arrivée de la déferlante propagandiste.

    Ce qui me semble aussi assez nouveau est qu’en l’occurrence, cette campagne de presse est organisée à l’extérieur des Etats-Unis alors que logiquement elle n’aurait aucun intérêt. Les Français s’intéressent en principe très peu aux élections américaines et il est convenu que les américains se fichent de l’opinion française sur leurs élections nationales.

    C’est donc que ces idées préconçus sont de moins en moins vraies. Mais surtout, les media français apportent leur soutien à leurs homologues américains pour éviter que Trump ne gagne et que cette dynamique ne profite à Marine Le Pen. On peut parier que les média américains seront aussi très hostiles au FN le moment venu.

    Mais cela fait plusieurs campagnes de presse qui échouent lamentablement à influer sur l’opinion. C’est donc qu’ils n’ont pas encore compris que presque plus personne ne les écoutait.



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    1. Et votre alerte météo "attention, vague propagandiste, risque de submersion" serait allumée en permanence. Plus personne n'y ferait attention. Mais l'idée est à creuser...

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  2. ha , si môssieur de pédalo ( capitaine, quand même ) a des haut le coeur , il rejoint en cela mââme clinton
    pas pour les mêmes raisons, d'ailleurs
    l'homme de gauche est sensible de l'estomac
    il a toujours "la nausée au ventre a lire zemmour" et trouve toujours les idées des autres "nauséabondes" , en clair , tout le fait gerber
    mââme clinton , elle , est nauséeuse , pour pomper
    hé oui
    si elle avait pas été secouée de vomissements en pompant bill, celui ci ne serait pas allé se faire sucer ailleurs
    tiens, je l'ai vu ( malgré moi ,j'étais à l'hôtel , aux amériques ) sur CNN pour l'enterrement de chimon pérèsse....
    avec son gros nez de pochetron , sa trogne réjouie et sa kippa juchée sur ses cheveux indisciplinés , il avait l'air d'un clown

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