Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 14 octobre 2016

Sauvageons et réprimande.



Le sinistre de l'Intérieur Cazevide nous en a sorti encore une bien bonne cette semaine. La quinzaine de racailles qui a mené un guet-apens et mis le feu à deux voitures de police à Viry-Châtillon avec les flics à l'intérieur, avec la ferme intention de les y brûler vifs, sont juste, selon lui, des « sauvageons ». On a bien entendu ses propos sur RTL : des « sauvageons ». 

Voilà qui doit faire plaisir à tous les flics de France et de Navarre qui sont sous sa responsabilité. Ils risquent chaque jour leur vie en côtoyant des « sauvageons ». Dire qu'ils pensaient avoir affaire à de dangereux et sanguinaires criminels! Non, à de simples sauvageons. Ouf, les voilà rassérénés.

Il est donc possible dans la France socialiste de 2016 d'avoir un représentant de l'Etat en charge de la sécurité des Français, responsabilité parmi les plus lourdes qui soient, complètement dépourvu de lucidité ou doté d'un cynisme tel, qu'il se permet d'appeler « sauvageons » une bande d'immondes assassins agissant avec préméditation. Les socialauds nous auront décidément tout fait. Et, pire, ils osent tout.

Si jeter des cocktails molotov dans des voitures de police occupées par les forces de l'ordre, c'est faire un acte de sauvageons, comment Cazevide qualifierait-il les djihadistes qui ont commis le massacre des innocents du Bataclan ? des canaillous ? des chenapans ?

Examinons de plus près le cas Zeneuve. Voilà un ministre de l'Intérieur qui compte, depuis qu'il est en fonction, plus de deux cents cinquante morts pour cause de terrorisme, - excusez du peu- et qui détient le record inégalé du nombre d'homicides pour cause de délinquance dans tout le pays et notamment à Marseille; Un ministre qui se permet de rire ouvertement, dans Notre-Dame de Paris, au beau milieu de l'hommage solennel rendu à un prêtre égorgé par deux arabes pendant sa messe; Un ministre qui déclare que prôner le djihad n'est pas un délit ; Un ministre qui accueille et serre la main de clandestins qui bafouent les lois relatives à l'immigration ; Un ministre qui se vante, sans rire (cette fois!), d'avoir fait reconduire aux frontières quatorze (!) clandestins sur les dix mille que compte la jungle de Calais; Un ministre qui aujourd'hui donne aux assassins des policiers placés sous son autorité, le nom qui désignerait, par exemple, un gamin qui s'amuse à appuyer sur les boutons de sonnettes d'immeuble avant de se sauver en courant.

On croit à chaque fois avoir touché le fond avec ce gouvernement de Hollande Ouille, mais il y a toujours un ministre qui s'avance sur le devant de la scène médiatique et se met à creuser davantage. Aujourd'hui, c'est Cazevide avec ses sauvageons. Demain, cela sera Mari-sotte Touraine qui inaugurera une salle de shoot avec le regard allumé qui laisserait penser qu'elle a inauguré aussi les seringues... Après-demain, cela sera un ou une autre ministre qui tentera de repousser toujours plus loin les limites de l'incompétence, du laxisme, du ridicule et de la stupidité...

Un chef de gouvernement digne de ce nom, aurait dû, a minima, limoger Cazevide dès sa sortie des locaux de RTL. Et présenter ses excuses auprès de toute la corporation policière. Au lieu de cela, que fait le Petit Caudillo, à l'imagination si féconde ? Il nous sort des idées à la Géo Trouvetou :
Les flics sont caillassés ou reçoivent sur le crâne des machines à laver lancées par les fenêtres de hauts étages ? Qu'à cela ne tienne : il va équiper les véhicules de police de protection anti-caillassage.
Ils sont brûlés par des cocktails molotov ? Pas de problème. Il va les doter d'une combinaison ignifugée. Voilà tout ! C'est tellement simple, la politique avec les socialistes !
Et si les racailles se mettent à noyer les agents de police? Que décidera-t-il ? De les habiller d'une combinaison étanche avec bouteille d'oxygène ?
Où s'arrêtera donc cette course à l'échalote ?

Saucisson-Pinard a une solution bien plus efficace contre la délinquance, plus confortable pour les forces de l'ordre, et bien moins onéreuse pour le contribuable.
Cette solution tient en quatre mots : « tirez-dans-le-tas » ! Messieurs les flics, si vous êtes menacés, tirez dans le tas, à volonté. Vous êtes couverts par la légitime défense de représentant de l'ordre en danger. Telles devraient être les consignes données aux forces de l'ordre. Pour "morigéner" les "sauvageons". D'autant plus, lorsque le pays est en état d'urgence.
Efficace car les racailles ainsi éliminées seraient à coup sûr exemptées de risque de récidive.
Efficace parce que ça allègerait les procédures judiciaires, désengorgerait les tribunaux, libèrerait des places de prison.
Efficace parce que l'effet dissuasif serait réel.
Confortable pour les forces de l'ordre car elles n'auraient pas à se trimbaler avec une armure tout en étant bien moins menacées.
Et bien plus économique pour le contribuable pour toutes ces raisons.

Enfin, Saucisson-Pinard estime que le simple limogeage de Cazevide serait une mesure bien trop clémente à son goût. Il proposerait volontiers une exposition de l'individu en place publique, baissé et le pantalon sur les chevilles. Chacun des parents des victimes du Bataclan et chaque flic du commissariat de Viry-Châtillon pourrait à tour de rôle flanquer un grand coup de pied bien placé au cynique et incompétent ex-ministre pour lui apprendre la précision dans le maniement de la langue française. Cela serait un modeste mais néanmoins salutaire exutoire pour les exécutants. Et pour adopter le vocabulaire à la mode Cazevide, on appellerait ces réjouissances une « réprimande ».

Au passage, il est permis de trouver bizarre cette affaire du carrefour de Viry-Châtillon. Bizarre ou simplement révélatrice du fiasco socialiste en matière de sécurité intérieure. Car si on a bien suivi les descriptions médiatiques de la scène, on comprend qu'il s'agit d'une histoire de voiture de flics qui surveillent une voiture de flics qui surveillent une caméra... de surveillance ! Et on apprend que cela fait des mois et des mois que ce carrefour a patiemment acquis sa réputation de coupe-gorge. Des mois et des mois ! Et au terme de tout ce temps, les Autorités, police et Justice combinées, n'ont trouvé qu'une chose à faire, c'est de faire surveiller une caméra de surveillance par deux voitures de police !
On est dans un film de Tati ou quoi ?

Il faudra vraiment se souvenir de tout cela aux prochaines présidentielles et législatives et se débarrasser pour de bon de tous ces tristes et dangereux pieds-nickelés, à défaut de pouvoir leur infliger la "réprimande" évoquée ci-dessus.



mardi 4 octobre 2016

Historiette socialiste.





- Allo, Monsieur Tribuable, bonjour, c'est Monsieur Boursin à l'appareil!
- Ouais, qu'est-ce qu'il y a ?
- Je vous appelle, parce que j'ai quelques problèmes financiers actuellement...
- Ecoutez, j'ai pas le temps de vous écouter, j'ai une inauguration à faire... Au revoir.
- Ah? Bon...

Quelques jours plus tard...

- Monsieur Tribuable ? Bonjour ! Je suis Monsieur Boursin...
- Ouais, qu'est-ce qu'il y a ?
- Ben voilà, j'ai des problèmes financiers en ce moment, et je ne suis pas sûr de pouvoir vous payer votre loyer à la fin du mois...
- Ecoutez, j'ai pas le temps de vous écouter, j'ai une commémoration à faire, là... Au revoir.
- Ah ? Bon...

Quelques jours plus tard...

- Monsieur Tribuable ? Bonjour ! C'est Monsieur Boursin à nouveau.
- Ouais, qu'est-ce qu'il y a ?
- Vous savez que je vends des fromages aux fromagers de la place, pour gagner ma vie. Et en ce moment, mes clients fromagers me disent qu'ils n'ont pas besoin de fromages, car ils en ont déjà suffisamment en stock.
- Et alors, qu'est-ce que vous voulez que ça me foute ?
- Ben comme vous êtes mon propriétaire, j'avais pensé que ma situation financière devait vous intéresser...
- Ecoutez, j'ai pas le temps de vous écouter davantage, je pars en déplacement pour rendre un hommage... Au revoir.
- Ah ? Bon...

Quelques jours plus tard...

- Allo, Monsieur Boursin ? C'est Monsieur Tribuable à l'appareil !
- Bonjour Monsieur Tribuable ! Comment allez-vous ?
- Eh, pas bien justement ! Qu'est-ce que j'apprends ? Vous ne pourrez pas me payer votre loyer ce mois-ci ?
- Ben, non, c'est ce que j'ai tenté de vous dire à plusieurs reprises, mais vous étiez « occupé », semble-t-il...
- Bon, bon, mais dites-moi, pourquoi vous ne pouvez pas me payer mon loyer à la fin de ce mois ?
- Ben, comme je vous le disais, je ne peux plus vendre mon stock de fromages, parce que mes clients fromagers en ont déjà trop en stock et ne m'en achètent plus.
- Bon, il faut absolument que vous me payiez mon loyer, hein, pas de blague. Et la fin du mois, c'est demain... Alors, écoutez, Monsieur Boursin, je vous rachète votre stock de fromages.
- … !
- Allo ? Boursin, vous êtes encore là ?
- Euh, oui, je me demandais... si j'avais bien compris. Vous m'achetez tout mon stock de fromages, juste pour que je puisse payer votre loyer ?
- Ben oui, Monsieur Boursin.
- Mais, Monsieur Tribuable, mon stock de fromages, il est bien plus cher que le loyer...
- Vous en faites pas, je gère...
- Et qu'est-ce que vous allez faire de mes fromages ? Vous n'êtes pas fromager ! Et les fromagers de la place n'en ont pas besoin...
- T'occupe. C'est pas ton problème. Je gère...
- Bon, si vous « gérez », alors, tout va bien... Au revoir, Monsieur Tribuable...

Après avoir raccroché :

- Mais qu'il est con, Tribuable !



                                                         Avec dans les rôles principaux :

Monsieur Boursin : …................Alsthom Belfort.
Les euros du loyer : …..................les électeurs de Belfort et les couillons de gauche en général.
Les fromages : ….........................les locomotives, rames de train, wagons, TGV etc...
Les fromagers : …........................la SNCF
Monsieur Tribuable : …..............Hollande Ouille, ou... le contribuable, au choix, c'est à dire toi, lecteur.


Vous ne la trouvez pas drôle, cette historiette ? Bah, non. Saucisson-Pinard ne vous a jamais dit qu'elle était drôle !

En fait, ce n'est pas une comédie, c'est un drame. Le drame de l'imbécillité et de l'incurie socialistes.

lundi 3 octobre 2016

Elections américaines : l'enfumage des médias français.



«Vous n'êtes pas dans la tête de Trump, et je ne sais pas si je vous le souhaite, d'ailleurs, mais ...»

Voilà le commentaire que s'autorise le journalope de I-télé animant l'émission consacrée au premier débat entre Clinton et Trump ce 27 septembre, en s'adressant à une chroniqueuse ayant suivi plus particulièrement la campagne du magnat new-yorkais. Bonjour la neutralité qui serait de mise chez un vrai politologue. Pour sa part, un Saucisson-Pinard journaliste, rêverait au contraire, s'il devait interviewer un homme politique, pouvoir être dans sa tête : pour le cerner au mieux! Eh bien, pas un journaliste de I-Télé, apparemment ! Pas curieux, le clampin.

Quand on voit avec quelle partialité la Presse française dans son ensemble traite l'adversaire de la Clinton depuis le début de cette campagne électorale américaine, on ne devrait pas être étonné de cette décontraction avec laquelle ce prétendu journaliste se permet d'afficher ainsi sa préférence.

Le décor était planté: on allait assister au débat entre « Hillary » la Démocrate (située à gauche, donc honorable), amicalement désignée par son prénom, et « Trump », le Républicain (de droite, donc méprisable). Ce n'était donc pas un débat entre Hillary et Donald, ni entre Clinton et Trump, mais bien entre la sympathique Hillary, et cet individu appelé Trump.

Il est amusant d'ailleurs de constater que le parti-pris de la Presse française, affiché très tôt dans cette campagne électorale, fait davantage de l'anti-Trump que du pro-Clinton. Faute sans doute de trouver beaucoup d'arguments en faveur de l'ex-secrétaire d'Etat, elle se borne à un dénigrement anti-Trump systématique.

Il y a quelques semaines, une journalope de BFM était censée faire le compte-rendu d'un meeting de Trump. L'attentive professionnelle de cette chaîne d'info en continu, qui a tant fait preuve jusque là de sa fidélité au politiquement correct en France comme à l'étranger, racontait que « lors de son discours consacré à sa politique économique, Trump s'était interrompu, agacé par les pleurs d'un bébé dans la salle, et avait demandé à ce que ce dernier soit sorti pour pouvoir poursuivre son allocution. »
Voilà tout ce que la « journaliste » de BFM avait retenu d'un discours de plus de deux heures. On en saura pas plus, ce jour-là sur BFM, sur le programme économique du candidat républicain... Merci BFM TV, pour ce passionnant reportage.

Evidemment, quand, à l'instar d'une obscure chroniqueuse d'un autre site autre de (dés)information, on s'extasie sur la « coolitude » d'un Obama prenant un bébé anonyme dans ses bras avec le sourire attendrissant de circonstance, on ne peut pas s'intéresser au fond du programme économique d'un postulant à la présidence d'une des plus grandes puissances mondiales. Surtout si ce postulant est anti-establishment, anti-Pensée Unique et remet en question la politique désastreuse du chouchou des médias.
Pas un journaliste français de la bien-pensance dominante, ne s'aventurera à reconnaître trop ostensiblement, par exemple, que la dette publique des USA sur les deux mandats du showman noir qui fait office de président, a atteint celle, cumulée, de tous les présidents de l'Histoire américaine, de Georges Washington à Bush Jr compris... Excusez du peu.

Donc quand une ex-secrétaire d'Etat est adoubée par un si performant président, et est, de plus, en partie responsable de sa funeste politique étrangère, que fait la Presse française ? Elle la soutient, bien sûr. Que le retrait prématuré de l'armée américaine d'Irak et d'Afghanistan décidé par Obama et sa politique en Syrie, aient entraîné le retour des talibans jusqu'à Kaboul d'une part, et provoqué l'apparition et le développement de Daesh d'autre part, sera bien évidemment occulté par nos médias amnésiques.

Bref, pour que rien ne change aux Etats-Unis comme en France, il faut impérativement prendre fait et cause pour ceux qui assureront le statu-quo : Ali Juppépé en France, et la cornue Clinton aux USA. Et il convient de tirer à boulets rouges sur ceux qui représentent un espoir de renouveau et de vrai changement : Le Pen ou Dupont-Aignan, par exemple, en France, et Trump aux Etats-Unis. Nos serviles médias dévoués à la cause islamo-gaucho-mondialiste s'y emploient avec zèle.

Après un tel matraquage anti-Trump et une telle indigence dans l'examen des cursus et des programmes des deux candidats à la présidentielle américaine, que peut bien retenir le pékin français moyen? Rien, aucune donnée objective.

Mais l'AFP est toute fière d'annoncer que si l'élection avait lieu en France, 86% des votants se prononceraient en faveur de la Clinton. Un score de république bananière en quelque sorte. Et c'est normal. Quand on a une Presse de république bananière, on a une élection de république bananière.
Si la Presse française avait fait son travail en toute impartialité, un sondage aurait montré un score bien plus serré, à l'image de ce qui se passe aux Etats-Unis. Peu importe que cela soit avec une courte avance de l'un ou de l'autre candidat. On connait la marge d'erreur des sondages d'opinion.

Il y aurait aussi à redire, bien sûr, sur l'objectivité des médias américains dans cette campagne présidentielle. Après tout, là-bas comme ici, le quatrième pouvoir fait partie de l'establishment, secoué par Trump. Toutefois, en regard de ce à quoi on assiste sous notre dictature socialiste, la Presse américaine a quand même une sacrée leçon de professionnalisme à dispenser à nos journaleux dignes de la Pravda de l'époque soviétique.

Les bonnes questions sont: parmi ces sondés, combien sont suffisamment à l'aise avec la langue de Shakespeare pour avoir accès aux médias américains ? Combien ont regardé en direct ou en différé l'intégralité du premier débat entre Trump et Clinton ? Combien ont eu la curiosité de s'informer du programme des deux candidats, sans le filtre déformant de nos médias ? Bref, il est clair que l'AFP se félicite d'un sondage opéré sur des personnes qui ne savent absolument pas de quoi elles parlent. Que ce sondage n'ait aucune crédibilité importe d'ailleurs assez peu pour l'agence de Presse française. Il lui suffit qu'il serve d'outil de manipulation des masses.

Au sujet de ce débat justement : combien de Français se sont aperçus de l'escroquerie médiatique française qui a conclu hâtivement à la « victoire » de la Clinton en se basant sur l'unique sondage de CNN réalisé juste après le débat ? Alors que les sondages de Drudge Report, The Rightscoop, Time, Fox 5, NJ True Jersey, Breitbart, CBS New York, The Hill, Heavy, Atlanta Patch, Pix ont tous donné Trump gagnant ?

Si jamais Trump remportait finalement cette élection, est-ce que nos merdias n'auraient pas l'air foutrement couillon ?
Ça ne serait d'ailleurs pas la première fois qu'ils se couvriraient de ridicule au lendemain d'une élection présidentielle américaine. Saucisson-pinard a le souvenir de ce qu'il était advenu en 1980. Nos médias, déjà très gauchisants à l'époque – ça ne s'est pas arrangé depuis, en dépit de la dégringolade subie par le pays après quarante années de politique socialisante- n'avaient pas eu de mots assez condescendants à l'égard de Ronald Reagan,« cet acteur de série B ». Ils avaient fait montre d'une arrogance et d'un mépris sans borne, en oubliant presque que le candidat républicain avait été aussi gouverneur d'un Etat dont le PIB dépassait celui de la France, la Californie. Et Reagan a gagné les élections, et mené une double mandature avec réussite, tant en politique intérieure qu'à l'internationale. Quant aux Français, ils élisaient six mois plus tard, le Mythe Errant, avec les conséquences dont on paye encore aujourd'hui, trente cinq ans plus tard, le prix...

Toujours dans l'hypothèse où Trump deviendrait le quarante-cinquième président des Etats-Unis d'Amérique, Saucisson-Pinard se délecte d'avance de voir la couleuvre – le boa, plutôt- que devrait avaler Hollande Ouille, pour transmettre ses félicitations diplomatiques d'usage à celui qui, a-t-il déclaré avec sa pitoyable et imprudente maladresse habituelle, « lui donne des hauts-le-coeur »...