Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 30 juillet 2016

Conte de fée pour citoyen européen.




Il était une fois, un beau bateau qui s'appelait « Aquarius ». Il naviguait en mer Méditerranée, et venait sauver des pauvres naufragés démunis, qui fuyaient un pays en guerre. Les sauveteurs étaient tous des bénévoles qui étaient très fiers de leur mission. Quand ils évoquaient le sourire radieux qui illuminait le visage des naufragés quittant leur pneumatique de fortune pour monter à bord, des larmes de compassion leur montaient aux yeux. C'était beau, c'était grand, c'était émouvant.

Fin de l'histoire. Bon, maintenant, il faut aller vous coucher et dormir, citoyens. Ou aller au boulot et trimer pour pouvoir payer vos impôts. « Boooooonne nuit, citoyens. »

Voilà comment pourrait se résumer ce conte à l'intention des Européens pour les distraire de leurs préoccupations, les calmer, les apaiser, les rassurer, dans ce monde plein de vicissitudes.

En ce moment, c'est RTL qui s'emploie, après Le Monde et l'Obs, à raconter cette belle histoire.

Saucisson-Pinard n'aime pas les contes de fées.

En tous cas, pas ceux destinés aux adultes. Encore moins quand ils sont narrés par des médias inféodés à l'internationale socialo-islamo-gauchiste. Loin de l'endormir, ce genre de conte serait plutôt de nature à le faire cogiter et se poser beaucoup de questions. Ce qui n'est jamais recommandé quand on veut trouver le sommeil.

Par exemple, Saucisson-Pinard est désespérément pragmatique et ne peut s'empêcher, devant ce genre d'opération, de se demander : qui paye ?
Bien sûr, l'envoyé spécial de RTL a la réponse : l'ONG « SOS Méditerranée » est financée « à 99% » par des fonds privés, assure la directrice de campagne (également bénévole?).

Notre affûté « envoyé spécial » de la radio périphérique sera pleinement satisfait de cette laconique réponse. On ne saura pas d'où provient le 1% restant.
Quel est le budget annuel d'un bateau de 77 mètres navigant avec plus de trente « bénévoles », comment font ces « bénévoles » dans la force de l'âge et au milieu de leur carrière professionnelle, pour se libérer plusieurs semaines sans être rémunérés, sont des questions vulgaires qui ne sauraient être posées.
On n'en saura pas davantage sur la façon dont sont trouvés ces fameux 99% d'un budget inconnu provenant de fonds privés. A-t-on entendu parler d'une campagne publicitaire de recherche de fonds par et pour « SOS Méditerranée » ? Sordide question, à l'évidence.

D'autres questions relatives à la mission proprement dite de l'Aquarius, turlupinent Saucisson-Pinard.
On apprend que l'Aquarius rôde au large des côtes libyennes, prêt à venir au secours de la moindre embarcation de clandestins, pardon, de « migrants » (Saucisson-Pinard a un mal fou à se faire à la novlangue) en difficulté. Bon.
Mais que signifie au juste, « au large » ? L'Aquarius navigue-t-il en plein milieu de la Méditerranée ou à quelques miles de la côte africaine? Et qu'est-ce qui détermine qu'un bateau est réellement en détresse ? Curieusement, les images de propagande qui montrent des embarcations pleines de clandestins en supposée détresse, révèlent la plupart du temps une mer d'huile. Jamais une mer démontée.
Est-ce que par hasard – que voulez-vous, Saucisson-Pinard ne peut se défaire de son mauvais esprit - l'Aquarius ne serait pas juste là à recueillir toute embarcation s'étant éloignée des côtes de quelques coups de rames ou d'un petit coup de moteur, une fois les passeurs payés ? Saucisson-Pinard ne sait pas, il demande !

Et puis, une fois, les « naufragés » embarqués, qu'en font les « sauveteurs » d'Aquarius ? Sont-ils ramenés sur les côtes libyennes ou l'ONG se mue-t-elle en compagnie ferry low-cost pour la traversée Libye-Sicile ?

Ce n'est pas avec RTL qu'on l'apprendra, en tous cas.

Non, « l' envoyé spécial » préfère interviewer une sage-femme de l'Aquarius (bénévole, bien sûr, qui vit d'amour et d'eau fraîche, la chanceuse...) qui raconte, avec des trémolos dans la voix, comme c'était émouvant d'assister une clandest... euh une migrante (décidément...) camerounaise qui accouchait sur le bateau-sauveteur... Camerounaise ? Euh, excusez-moi, elle a dit « camerounaise » ? Elle a bien dit, « camerounaise » ? Mais, dites donc, on ne savait pas que le Cameroun était en guerre ? On nous cacherait donc des choses ?
Vous imaginez, vous, une Camerounaise enceinte, quittant un pays en paix, pour aller jusqu'à un pays en guerre, et embarquer dans une embarcation de fortune ? Cinq pays à traverser, dont pas mal de déserts, six milles kilomètres au bas mot (et pas d'autoroute...). Saucisson-Pinard a du mal. Beaucoup de mal. Ce n'est pas que le reporter de RTL ait du mal à l'imaginer ou y arrive facilement. C'est juste que ça n'a pas l'air de l'interpeller. Bon, tant pis.

Les naufragés qui sont sauvés par l'Aquarius, nous rappelle-t-on, n'ont plus rien. Mais ils ont juste payé leur passeur entre quatre et six mille dollars. Bon. C'est vrai que ça fait cher la traversée. Surtout pour la qualité de prestation proposée. Mais six mille dollars, ça représente combien de mois de travail en Libye ? Et comment ces clandestins-migrants ont pu mettre de côté autant d'argent, alors que le Français moyen qui vit dans un pays développé finit chaque mois à découvert ? C'est drôle comme des questions amènent automatiquement d'autres questions, n'est-ce pas ?

Et puis, il y a celles qu'on n'ose pas poser. Par exemple, le reporter de RTL n'a pas demandé à l'équipage de l'Aquarius : « Ne vous est-il jamais venu à l'esprit que vous avez pu éventuellement embarquer quelques terroristes islamistes venus violer ou se faire exploser la gueule avec quelques centaines d'Européens autour? » Non, on ne pose pas ce genre de question. Ça serait briser le rêve de nos bénévoles. Et celui des auditeurs de RTL.

Ça serait faire injure aux petits enfants que de prétendre que les contes de fées qu'on leur raconte au coucher, les prennent pour des cons.
Mais là, avec le conte de l'Aquarius, conte de fées pour citoyens adultes, on peut se poser sérieusement la question. Une de plus. Mais pour celle-ci, au moins, on trouvera assez facilement la réponse.

dimanche 24 juillet 2016

Le politiquement correct s'affole!



Les évènements tragiques s'enchaînent maintenant à un rythme soutenu, et du coup, la manipulation politico-médiatique se fait de plus en plus criante au fur et à mesure qu'elle doit tenter d'allumer des contre-feux de plus en plus rapprochés.

Le 19 tonnes de la Promenade des Anglais avait à peine terminé son carnage, que la Presse annonçait l'oeuvre d'un « loup solitaire », musulman, certes, mais non pratiquant. Il fallait bien sûr comprendre le message ainsi distillé: « Dormez tranquille, braves gens, c'est juste l'initiative malheureuse d'un « déséquilibré », sans connexion avec l'islam. Donc, il y a peu de chances que cela se reproduise de sitôt. »
Pas de chance, l'enquête démontre que le « loup solitaire » était accompagné dans son « déséquilibre » de pas moins de cinq à six complices, tous musulmans évidemment.
Et à l'heure où Saucisson-Pinard écrit ces lignes, on évoque même une piste italienne... Rétro-pédalage d'urgence donc des « Autorités » (qui en manquent d'ailleurs cruellement, hélas) : il s'agit ici d'une auto-radicalisation de dernière minute !

Seulement voilà, l'Etat Islamique revendique l'attentat, ce qu'il ne fait jamais lorsqu'il n'est pour rien dans une catastrophe (voir la disparition récente de l'avion de ligne A320 d'Egypt-Air entre Paris et Le Caire, vol MS804). De plus, l'enquête se poursuit et reconnaît que le Mohammed avait planifié son lâche attentat depuis au moins un an. La thèse de l'auto-radicalisation subite en prend un coup dans l'aile.

La Presse ne se démontant pas pour si peu, avance le côté « dépressif » du sujet. Bref, braves gens, on a affaire à un malade. Pas à un criminel puisant son inspiration dans l'interprétation dévoyée d'un ouvrage d'amour, de tolérance et de paix comme le Coran. Rendormez-vous donc tranquille !

Là-dessus, un autre fait divers éclate : un vacancier agresse à coups de couteaux une femme et ses trois petites filles dans un village-vacances des Alpes de Haute-Provence. Motif : la tenue jugée légère portée par cette gent féminine.
Le journal Le Parisien titre sans sourciller: « un Francilien blesse au couteau des vacancières ».
En fait de Francilien, bien sûr, on a affaire à un marocain pur jus. L'arabe en question, arrêté par la police, se rebelle et refuse la prise d'empreinte au cri de Allah Akbar. Et BFM TV déclare sans rire : les motivations de l'agresseur restent flous ! Ils voudraient peut-être une mise au point, les journalopes de BFM TV, propre à dissiper le flou ? Qu'ils n'hésitent pas à consulter Saucisson-Pinard : expertise gratuite...
On allait oublier : l'agresseur ne serait pas un « radicalisé ». Il ne serait même pas un pratiquant régulier des mosquées. Est-ce censé nous rassurer ? Sans doute encore un malade mental... Mais si le Coran est à l'origine de tant de « déséquilibres », qu'attend la minustre de la Santé Marie-Sotte Touraine pour prendre des mesures, selon le sacro-saint principe de précaution ? Trop occupée à vouloir faire disparaître les « Gauloises » des rayons des buralistes peut-être ? Il semble bien que le « Francilien » marocain ait commencé à oeuvrer dans le même sens : la disparition de Gauloises...

S'ensuivent alors des explications capillo-tractées de certains « experts » du main-stream, affirmant que : « non, non, c'est pas une question de tenues légères incompatibles avec la charia, mais simplement du fait que le mari et père des victimes se serait gratté les c... en croisant l'épouse de l'agresseur. Et ce dernier, offusqué, s'en est donc pris à la famille de l'indélicat, en représailles ». C'est cela. C'est cela... Tout ceci est très logique, on y croit, on y croit...

Peu de temps après, des personnes se font canarder en pleine journée dans un centre commercial de Munich. L'agresseur ? La Presse officielle vous l'annonce très vite : Un dénommé David S. Aucun lien avec l'Islam, n'est-ce pas, avec un prénom pareil.
Seulement, on apprend assez vite, via internet, que le premier prénom du basané en question n'est pas David, mais Ali. Voilà qui change un peu la donne. Et ce n'est pas fini. David n'est pas non plus son second prénom. C'est Davoud. Mais on ne va pas pinailler pour quelques voyelles de différence, n'est-ce pas ?
Donc au fil des heures, l'auteur de l'attentat de Munich se change d'un David S. fleurant bon le terroriste européen, en Ali Davoud Sonboly dont l'origine ethnique est nettement plus « exotique »...
Le Camp du Bien-pensant ne désarme pas pour autant, et déclare à qui veut l'entendre (et la Presse subventionnée adore l'entendre) : cet attentat aurait été inspiré par celui de Breivik, l'assassin norvégien d'extrême-droite de juillet 2011. Aucun lien avec l'Islam, on vous dit. Même si le "germano-iranien" semble quand même plus iranien que germano. Ben voyons...

Mais revenons en France. On apprend que la Justice (qui est, faut-il vous le rappeler, indépendante, impartiale, républicaine et patin couffin...) exige la destruction des films de vidéo-surveillance ayant enregistré la course meurtrière du poids-lourd sur la Promenade des Anglais à Nice.
Drôle de demande, non ? La raison invoquée vaut son pesant de raisons secs de couscous. Il ne faudrait pas que les images puissent servir à la propagande islamiste de Daesh ! Fallait quand même la trouver, celle-là ! On se rend compte à ce moment très précis, de deux réalités possibles: soit les technocrates des ministères de l'Intérieur et de la Justice associés sont complètement dénués d'imagination, soit ils prennent les Français pour encore plus cons qu'ils ne sont. Ou les deux, l'une et l'autre de ces raisons n'étant pas incompatibles entre elles. Qui plus est, cette explication à cet ordre donné laisserait penser que des affiliés à Daesh aient accès à des données officielles de la Mairie de Nice : fâcheux quand même !

Mais à la lumière de la dernière initiative de Cazevide, on comprend mieux la raison de cette demande de destruction de preuves filmées. Une agent de la Police Municipale de Nice est sommée par des envoyés en express du Ministère de l'Intérieur de témoigner de quelque chose qu'elle n'a pas vu lors de son visionnage en direct de l'attentat via ces caméras de vidéo-surveillance. A savoir la présence supposée de police nationale aux entrées de la Promenade des Anglais pendant le feu d'artifice! Heureusement, l'agent en question, courageusement, tient bon : non, elle n'a pas vu, sur l'écran, de police nationale aux endroits où Cazevide affirme qu'elle était présente.

Il faut reconnaître que Cazevide est sous pression depuis que son incompétence caractérisée est mise sous la lumière crue de quelques centaines (eh oui : quelques centaines, déjà...) victimes de terrorisme sous son mandat. Preuve supplémentaire de cette incompétence : Hollande Ouille, qui est un expert en cette matière, continue de lui faire confiance. On se souvient d'une époque pas si ancienne où il n'aurait fallu qu'une fraction du nombre de ces victimes pour entraîner la démission d'un ministre de l'Intérieur.
Cazevide, que le culot n'étouffe même pas, cherche à mater cet acte de résistance de la petite policière municipale, en la poursuivant en Justice pour diffamation. Comme disait Audiard, les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

Pour se résumer, dans cette République exemplaire promise par le squatteur de l'Elysée, les ministres ne craignent même plus d'exiger des subalternes de mentir aux Français pour couvrir leurs propres manquements.

Quant à la Presse servile de notre République socialo-salafiste, elle désinforme au-delà de l'imaginable. Comme le disait un tweet récent, avant, on vérifiait dans les médias officiels ce qu'on trouvait sur internet. Aujourd'hui, on doit vérifier sur internet ce qu'on lit ou entend dans les médias officiels.
La question se pose même plus crûment : Ne faut-il pas désormais se passer des médias officiels qui n'ont plus aucune crédibilité ?
Pendant l'occupation de 39/45, il y avait une antienne à la BBC qui chantait sur l'air de la Cucaracha « Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand ».
Aujourd'hui, Radio-Paris est musulman. Allumez la télé, la radio, ouvrez un journal, et vous avez de grandes chances de tomber sur le Radio-Paris contemporain, à la solde de l'occupant.

samedi 16 juillet 2016

Interview présidentielle par Saucisson-Pinard.




Saucisson-Pinard a eu l'immense privilège d'interviewer le Président Touvamieux quelques heures à peine après l'attentat niçois du 14 juillet. 

En voici le fidèle compte-rendu :

SP : Monsieur le Prés..., Monsieur le Présid..., Monsieur Hollande, excusez-moi, j'ai beaucoup de mal à vous appeler par votre titre...

FH : Je vous en prie, moi-même j'ai beaucoup de mal à remplir le rôle...alors... !

SP : Monsieur Hollande, euh... enfin, pépère, comment réagissez-vous au lendemain de ce tragique événement de Nice ?

FH : Eh bien, je tiens à exprimer aux Français tout mon soutien...

SP : Oui, d'accord, mais que comptez-vous faire enfin ?

FH : La France est un grand pays...

SP : Oui, OK, mais allez-vous agir concrètement ?

FH : La France est un pays fort...

SP : Bon, oui, certes, mais je reviens à ma question, quelles sont vos premières mesures fortes, justement ?

FH : Je suis content que vous me posiez la question, car vous le savez, je suis un homme d'action...

SP : Ah ?

FH : Eh bien, comme je l'ai dit dès cette nuit quand j'ai appris la nouvelle, on ne peut pas nier qu'il s'agit d'un acte terroriste...

SP : Bah, non, c'est la moindre des choses...

FH : Non, on ne peut pas le nier. J'aurais bien voulu, notez bien, mais, vraiment, cette fois, je ne peux pas le nier. J'aurais bien aimé dire qu'il s'agissait d'un chauffard ayant perdu le contrôle de son véhicule. Mais c'est vrai qu'avec un pistolet à la main, c'est pas facile à justifier. Même par mes services. J'aurais même préféré parler éventuellement d'un déséquilibré, voire même à l'extrême limite, d'un fou. On l'a déjà fait, n'est-ce pas ? Mais là, même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut pas le nier, hélas. C'est un terroriste. Mais c'est pas faute d'essayer...

SP : Oui, un terroriste musulman...

FH : Un terroriste mu...euh..., un terroriste mu... euh..., bref, un terroriste, quoi !

SP : Un terroriste islamiste, voulez-vous dire peut-être ?

FH : Non, je veux dire un terroriste. Juste un terroriste.

SP : Mais il était bien arabe, non ?

FH : Rien ne dit en l'état de l'enquête, que Mohamed Lahouaiej Bouhlel était mu..., était isl... enfin, bref, qu'il était ce que vous dites....

SP : Alors, crétin des Alpes, je reviens à ma question, que comptes-tu faire ?

FH : Eh bien, je vais prendre des mesures fortes et rien ne m'arrêtera. Il faut compter sur la solidarité nationale, et la France est un grand pays, un pays fort et...

SP : On sait, on sait. Mais putain, qu'est-ce que tu vas enfin faire, Ducon ?

FH : Eh bien, comme je disais, mon expérience de gestion de crise va pouvoir s'exprimer dans toute sa force et sa détermination, et ce crime ne restera pas impuni, nul n'a le droit d'en douter.

SP : Mais encore ?

FH : Eh bien, je vais convoquer les ministres de mon gouvernement à une réunion de crise. Et vlan, ça, c'est dans la gueule des terroristes. Ils s'attendaient pas à ça, les salopards, hein ?

SP : Oui, mais pour quoi faire ?

FH : Attendez, j'ai pas fini. Je préside donc une réunion de crise, et d'une. Et je décide de faire une allocution aux Français pour leur dire comme je les aime. Et de deux. Vous remarquerez que ça, c'est dès le lendemain d'une interview du 14 juillet qui m'a permis de m'exprimer auprès des Français. Deux allocutions en deux jours. Je fais fort, non ?

SP : Oui, hier, vous avez effectivement dit que tout allait bien mieux grâce à votre action et que l'état d'urgence allait pouvoir être levé...

FH : Oui, et aujourd'hui, je dis que je vais le prolonger, tellement il a été efficace. C'est pas de l'esprit de décision, ça ? Ça vous en bouche un coin, non ? Les terroristes ne s'attendaient sûrement pas à une telle réaction, hein ?

SP : Et puis, quoi d'autre ?

FH : Eh bien, j'enchaîne aussi sec sur la mise en berne de nos drapeaux. Et re-vlan dans la gueule des terroristes. Non, qu'est-ce que vous voulez, quand on est ferme et décidé, on est ferme et décidé !

SP : C'est tout ?

FH : Bien sûr que non ! Je décide...

SP : De stopper net toute immigration légale ou clandestine d'arabes ?

FH : Non, je décide trois jours de deuil national. Avec des petites bougies partout partout. Et peut-être même avec une plaque sur la Promenade des Anglais, que je viendrai inaugurer à Nice un de ces quatre.

SP : Et... ?

FH : Et je me demande si je ne vais pas demander à des chefs d'état de venir nous consoler avec de belles pancartes « Je suis Nice ». Ça aurait de la gueule, non ?

SP : Un peu réchauffé, non ? Mais rien de plus concret ? De l'expulsion de suspects de radicalisation à double nationalité, par exemple ?

FH : Euh, non, mais en revanche, on va remettre une bonne couche de « Padamalgame »... Et c'est l'occasion ou jamais de prouver à l'égard de notre communauté musulmane adorée, notre pleine solidarité en allant inaugurer quelques mosquées salafistes financées par le Qatar ou l'Arabie Saoudite.
J'aime bien inaugurer. Presque autant que commémorer. Z'avez remarqué?

SP : Bon, mais concrètement, il ne serait pas largement temps d'expulser toute cette tripotée d'imams arriérés qui enfument ces racailles désoeuvrées ?

FH : Au nom de la laïcité, le gouvernement ne se mêlera pas d'affaires religieuses...

SP : Et quand ton ministre Cazevide va tous les quatre matins serrer la paluche et cirer les babouches d'imams, c'est au nom de la laïcité ? Et quand l'espingouine d'Hidalgo célèbre la fin du jeûne du ramadan à la mairie de Paris aux frais du contribuable, c'est aussi au nom de la laïcité ?

FH : Nous sommes un pays fort de sa diversité et...

SP : Ça y est, il est reparti en boucle, l'ahuri... Et mettre à l'isolement tous les arabes français de papier qui déclarent leur haine de la France, dans un pénitencier édifié aux Kerguelen, ça serait pas une bonne idée, ça ?

FH : Kerguelen ? Connais pas. Qui en est le maire ? Un camarade socialiste ?

SP : Et enquêter sur le connard de juge qui donne en mars dernier du 6 mois avec sursis à ce salopard pour délit de violence avec arme, alors que le dit-salopard est fils d'un membre extrémiste violent du parti islamiste Ennahda, ça sera fait ? Condamner ce juge pour, a minima, faute professionnelle grave, et pourquoi pas, pour complicité, c'est pas dans les choses concrètes à faire, Ducon ?

FH : Je pense qu'il est urgent de dénoncer...

SP : … la doctrine meurtrière de l'Islam, ah, enfin !!

FH : Non, de dénoncer le populisme du FN...

SP : Bon, j'abandonne, ton cas est désespéré, pépère.
Tiens, lis ça, des fois que tu sois pas au courant : voilà un document provenant d'un blog tunisien, Tunisie-Secret, qui détone quelque peu avec la soupe médiatique qu'on nous sert actuellement :

« Le terroriste qui conduisait le camion qui a écrasé 84 victimes à Nice n’est pas franco-tunisien comme cela a été annoncé par les médias français mais un émigré tunisien âgé de 31 ans, qui vivait en France depuis 2011 et qui a obtenu le séjour à la suite de son mariage avec une franco-tunisienne installée à Nice et dont il a eu trois enfants.
Il s’appellait Mohamed Lahouaiej Bouhlel et il est originaire de la ville sahélienne de Mseken. Selon nos sources policières en Tunisie, son père est membre du parti islamiste Ennahda et il est connu à Mseken comme étant un extrémiste violent que la police de Ben Ali surveillait de près et qui est devenu après janvier 2011 l’un des leaders locaux de Mseken. Le criminel de Nice ne s’est donc pas improvisé terroriste, mais il né et a baigné dans un milieu familiale favorable à la violence et au radicalisme.
Le permis de conduire du terroriste et sa carte de séjour ont été retrouvés dans le camion qu’il a utilisé comme une arme de guerre avant de se faire descendre par des agents municipaux qui étaient heureusement armés, contrairement à d’autres régions qui refusent le port d’armes à la police municipale. Non satisfait d’avoir tué autant de personnes innocentes, le terroriste tunisien voulait finir son parcours criminel sur un manège pour enfants.
Selon certaines sources, cette crapule terroriste était mariée et père de 3 enfants. Son voisinage interrogé le décrit comme « pas très religieux, (qui) ne fait pas la prière, aime les filles et la salsa ». Des propos habituels qui montrent combien un intégriste daéchien peut dissimuler son vrai visage avant de passer à l’action. Et des criminels pareils, il y en a des centaines et des milliers en France.
L’ayant identifié grâce aux documents retrouvés dans le camion et à l’analyse de ses empruntes digitales, les autorités policières ont pu retrouver rapidement son adresse. Une perquisition a eu lieu à son domicile aujourd’hui vers 09H30 en présence de membres du Raid lourdement armés. Vers 11H00, des membres de la police technique et scientifique étaient toujours présents dans l’appartement situé dans un petit immeuble d’un quartier populaire de l’est de la ville.
Mohamed Lahouaiej Bouhlel n’était pas connu des services de renseignement pour radicalisation et ne disposait pas d’une fiche S de sûreté pour lien avec le terrorisme. Il était par contre bien connu des services de police pour des faits de droit commun, principalement des violences avec arme, violences conjugales, menaces et vol.
Après analyse et enquête, le corps de cette crapule sera expédié en Tunisie, où sa famille, ses amis, ses voisins l’enterreront probablement en « martyr », comme tous les criminels que ce pays autrefois civilisé et moderne a produit depuis la « révolution » dite du jasmin qu’on avait fait faire à la populace tunisienne et que l’ensemble des politiciens et journalistes Français avaient à l’époque salué, acclamé et exalté.
Il y a à peine un mois, la France de Monsieur Hollande recevait en grande pompe le chef des Frères musulmans tunisiens, Rached Ghannouchi. Parmi les objectifs non avoués à l’égard d’un tel doctrinaire de l’islamo-terrorisme, encadrer, contenir et empêcher la jeunesse française de confession musulmane de basculer dans le radicalisme !!! »

FH : Bon, l'interview est terminée, Saucisson-Pinard. C'est pas tout ça, mais j'ai une campagne présidentielle à mener, moi...