Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 6 février 2016

Désespérance et simplification.



 Quand on y pense, c'est fou le niveau de désespérance où nous sommes arrivés après quatre années de présidence du Culbuto de l'Elysée. Nous en sommes à considérer comme une immense bonne nouvelle la démission de la sinistre de l'Injustice.
Certes, que la nuisance tressée qui faisait office de Garde des Sceaux quitte enfin son ministère est une bonne chose, mais on ne pourra quand même pas mettre cela au crédit de ce lamentable quinquennat.

La Taubira-dégoût met en scène son départ en quittant, sous l'oeil des caméras complices de nos merdias serviles, son bureau en vélo, obligeant ses gardes du corps à cavaler comme des cons derrière elle. N'en a-t-on pas fini avec ce cirque démagogique ? Ne se trouve donc t-il-pas un journaliste digne de ce nom pour faire remarquer qu'un ministre qui bénéficie de voitures de fonction et de chauffeurs, n'économise en rien les euros du contribuable en surjouant la simplicité de la haut-fonctionnaire qui singe (bah oui, même m'dame Taubira singe parfois...) la madame Toulemonde ?
N'y a-t-il pas eu un reporter un peu curieux pour suivre la cycliste et vérifier jusqu'où elle pédalait, avant de retrouver vraisemblablement son chauffeur au bout de la rue, qui l'emmènera jusqu'à son logement social, c'est-à-dire à loyer très modéré?

Ça n'étonne donc personne qu'elle sorte son bouquin « Murmures (ou murs murs des cons?) à la Jeunesse » quatre jours seulement après sa démission ? Ce qui laisserait penser qu'elle ne devait pas bosser bien dur au ministère pour trouver le temps de pondre son prêchi-prêcha verbeux et le faire imprimer (à l'étranger de préférence, des fois que ça ait pu garantir l'emploi d'un imprimeur français...).

Saluer avec trop d'enthousiasme sa démission, alors que le pays vient de subir quatre ans d'un mélange d'incompétence destructrice et de sectarisme despotique, c'est un peu l'histoire du gars qui passe volontairement sa journée dans des chaussures trois pointures trop petites, simplement pour ressentir le bonheur de les retirer le soir une fois rentré chez lui.
C'est en effet oublier un peu vite les dégâts que ce poison a laissé à la tête de la Chancellerie. On ne parle pas simplement du mariage à l'envers bien sûr, mais du reste : les victimes systématiquement méprisées, les coupables bénéficiant de compassion, voire de compréhension attendrie, avec un sentiment d'impunité renforcé, la suppression des peines planchers, l'absence de moyens pour la Justice, la pénurie de prisons. Son bilan est à l'image de celui qui l'a nommée à ce poste : calamiteux.

D'ailleurs, revenons sur cette nomination.
La mère Taubira-dégoût a un passé d'indépendantiste guyanaise. Lui confier le poste de ministre de la Justice du pays dont elle souhaitait s'affranchir de la tutelle, c'est un peu comme si Roosevelt avait confié la direction des armées alliées à von Ribbentrop. D'autant qu'on ne peut escompter, de sa part, une quelconque repentance de ce passé d'indépendantiste puisque, comme elle s'en est vanté elle-même lors de sa démission, elle est « fidèle avec elle-même »... Il fallait l'inconscience d'un Hollande Ouille pour confier à une indépendantiste qui « reste fidèle à ses engagements » une des fonctions régaliennes de l'Etat.
Quelle est la prochaine étape ? Proposer le ministère de l'Intérieur à Talamoni, l'indépendantiste président de l'Assemblée de Corse qui ne se sent plus, depuis son élection, et qui considère « la France comme un pays ami » ? Pauvre Talamoni, qui semble ignorer qu'une Corse indépendante, ça serait en moins de dix ans l'île d'Haïti au large de la France... Les tontons macoutes y sévissent déjà d'ailleurs.

Bref, cette nuisance dangereuse a dégagé. On refermera vite le couvercle de la poubelle de l'Histoire, là où les gauchiards conservent la plupart de leurs icônes. On s'amusera juste d'entendre ses thuriféraires évoquer le prétendu lyrisme de l'ex-ministre alors que ses tweets ridicules qui jouent la poésie du pauvre sont plutôt de nature à déclencher l'hilarité. On ne s'étonnera pas de constater qu'un bobo du Marais, politiquement correct comme Ruquier, se précipite pour redonner à une Taubira à peine démissionnée, une tribune dans son émission « On n'est pas couché » sur France 2, la télévision d'Etat...


Tout va bien dans le pays. L'économie, la Justice, le social, tout ça, ça va bien. L'Education Nationale aussi va bien. Très bien. On peut donc entreprendre des réformes capitales et urgentes comme celle de l'orthographe par exemple. Et au gouvernement de Hollande Ouille, quand tout va bien à ce point et qu'on est subitement en panne de nouvelles bonnes idées à appliquer, on va chercher d'autres bonnes idées du passé (1990) qui n'avaient pas encore trouvé le temps d'être appliquées.
C'est ainsi que la Najat Bécassine estime que l'instruction de nos chères têtes de moins en moins blondes et de moins en moins pleines, mérite un coup de pouce. Un coup de pouce vers plus de simplification. La langue française est en effet bien trop compliquée pour nos nouvelles générations pourtant enrichies de la descendance de nos chances pour la France.
Alors simplifions.
Supprimons par exemple l'accent circonflexe de maîtresse. Maitresse. Voilà qui est mieux. Saucisson-Pinard suggère de simplifier encore. Pourquoi garder deux S ? Un seul C ferait l'affaire. Maitrece. Ça a de la gueule. 
Simplifions toujours. Simplifions davantage. Pourquoi se compliquer la vie avec un AI, alors qu'un E pourrait suffire. Métrece. Et cet accent ne serait-il pas superflu et source de difficulté intellectuelle pour l'intégration de ces millions de clandestins à venir, pardon, de « migrants », dans notre beau pays ? Metrece.
Voilà. Là, on y est.
A ce niveau de simplification, l'échec scolaire ne sera plus que le souvenir d'une époque réac. Et surtout, les metreces d'école seront prêtes à faire passer Hanouna pour un intellectuel et Taubira pour une poétesse.

8 commentaires:

  1. Excellent comme d'habitude ! Il faut dire que nos "gouvernants" vous fournissent une matière première extrêmement riche...
    Mais quelle tristesse de voir un si beau pays s'enfoncer aussi profondément dans une telle médiocrité...

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    1. Merci! C'est vrai que, côté matière première, on est gâté !

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  2. Ecrire "Oignon" ou "Nénuphar" va bientôt devenir un acte de Résistance, tout comme aller boire une bière à la terrasse d'un café est devenu un acte d'héroïsme !

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  3. marier les homos ...bof un changement qui n'a ni enrichi le pays ni résorbé le chômage ...
    bousculer l'orthographe ...encore un changement pas plus utile que le précédent sauf si on a le souci de ne satisfaire que les nuls et les invertis !
    et le reste est du même tonneau nous sommes des veaux menés par des ânes !

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  4. Bravo superbe article! Je ne partage pas votre point de vue sur l'avenir d'une Corse éventuellement indépendante...mais comme nous ne la verrons jamais toute discussion sur ce point est inutile. Par ailleurs il me semble me souvenir qu'au cours de son lumineux quinquennat le sieur Sarkozy avait fait des offres ministérielles de service à La Taube...gros râteau à la clé, bien sûr mais tout de même...
    Amitiés.

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  5. Exélent, Saucisson-Pinar, come d'abitude.
    Suis-assez sinplifié ?

    Carine

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    1. "Pas encor acé". Mais vous êtes sur la bonne voie... ;-D

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  6. Métrece est encore trop complexe.
    L'association de 2 mots potentiellement déjà connus comme "mes" et "tresses" semble plus accessible dans un 1er temps.
    mestresse
    Dans un second temps, laissons les élèves s'approprier le mot et le simplifier à loisir.

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