Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

dimanche 17 mai 2015

Historique!!



Voilà la photo qui permet à Hollande Ouille de prendre le melon!

« Historique » !
Voilà comment notre présidendicule n'a pas hésité à qualifier sa visite, à La Havane, au barbu cacochyme en survêtement, acteur d'une des plus sévères dictatures au monde et ultime relique poussiéreuse d'un marxisme aussi essoufflé que lui. N'a pas peur des mots, notre pépère dans son petit costume étriqué. « Historique » ! Voilà-t-il pas qu'il a des ambitions de rester dans l'Histoire, maintenant !

Qu'il se rassure, aux 3/5 e de son mandat, on sait d'ores et déjà qu'il marquera de sa petite empreinte les livres d'Histoire à venir. Certes pas dans les grandes pages évidemment. Mais dans des entrefilets qui signaleront qu'il aura été le plus nul et le plus ridicule des présidents de la Ve république, sans contestation aucune. On parlera de lui comme on parle d'un Deschanel de la IIIe qui est tombé en pyjama d'un train en pleine nuit, entre autres signes de démence. La trace du quinquennat de Hollande Ouille a toutes les chances d'être du même tonneau.
Caligula aussi a marqué l'Histoire, celle de la Rome décadente. Que retient-on de lui? Qu'il a fait de son cheval un consul. Hollande, lui, dans notre France décadente, a pris des ânes et en a fait des ministres. La différence est simplement animalière.

Ainsi donc, Hollande Ouille, tel un pré-pubère boutonneux tentant l'entrée dans la loge d'une Madonna dans l'espoir qu'elle lui jette sa petite culotte, a donc sollicité une entrevue avec l'ex- dictateur et forcé la main de son frère Raul, paraît-il, pour s'y faire un petit selfie.

Elle a bon dos, la Real Politik. Autant prendre contact avec le leader cubain actuel pouvait, dans une perspective purement économique, avoir un peu de sens, autant cette rencontre avec cet ex-dictateur à la retraite est une insulte à tous ces pauvres hères qui ont été, et sont encore, maintenus dans la misère, à quelques encablures des Etats-Unis, par un régime autoritaire et brutal et un système économique qui n'a fonctionné nulle part dans le monde; C'est aussi un vrai crachat au visage de tous les prisonniers politiques enfermés ou supprimés par ce régime autocratique.
La satisfaction béate de notre benêt présidentiel n'a d'égal que la honte qui retombe sur tous les Français.

Elle est belle notre gauche qui jouait les vierges outragées lors des visites en France de personnalités politiques étrangères dont le profil n'avait que peu de rapport avec la démocratie. Les Kadhafi, les Al Assad, les Bourguiba, les Jaruzelski et consorts. Au moins ces leaders sulfureux avaient-ils l'excuse d'être en exercice et donc d'être les seuls représentants valables et seuls interlocuteurs officiels de leurs pays. Ce qui n'est pas le cas de Fidel qui n'est plus qu'un ex-tortionnaire retraité qui a troqué le treillis militaire pour le sur-vêtement molletonné.

La culture par cette gauche, par ailleurs toujours moralisatrice, de ces icônes au passé pour le moins controversé, a toujours été un mystère pour Saucisson-Pinard. Il en va de l'icône de Fidel comme de celle de son élève, l'Ernest au béret, dont l'aura, chez les gauchistes, est curieusement et comme par magie, systématiquement dépoussiérée de sa triste réalité : celle d'un despote aux mains souillées du sang de ses opposants.

La preuve de cet engouement encore profondément ancré dans l'esprit de nos gauchiards ? La Une de Libération représentant notre présidenticule dont la physionomie évoque au naturel plutôt le petit représentant de commerce en vins et spiritueux, travesti sous les traits d'Ernest-au-béret. Sans doute le rédac-en-chef du titre gauchiste pensait-il rendre ainsi hommage à Hollande Ouille. Sans même se rendre compte, qu'au delà de l'image pas forcément flatteuse de ce tyran connu pour ses exécutions sommaires, le rapprochement physique est parfaitement grotesque. Imagine-t-on notre petit Flanby rondouillard dans un treillis de camouflage, avec ses petites lunettes, crapahuter dans la jungle, une mitraillette à la main ? Cette caricature pourrait provenir d'un journal polémiste d'opposition! D'ailleurs, même un chroniqueur « propre sur lui » comme il y en a tant à Europe 1, s'est aperçu du ridicule de la comparaison : « Pas sûr que ce portrait soit flatteur pour Hollande » a-t-il reconnu dans sa chronique du samedi matin. Et il poursuit : « C'est un peu comme si le Figaro avait mis Sarkozy sous les traits du Général de Gaulle ! ». La comparaison est éloquente et révélatrice de l'échelle de valeur de nos gauchistes au pouvoir politique et médiatique. Pour eux, Ernesto Guevara est à la gauche ce que de Gaulle est à la droite ! C'est, du point de vue du Général, à vous dégoûter d'avoir eu quelques principes moraux et de ne pas avoir purement et simplement occis ses opposants politiques ! Vous imaginez ? Si le général de Gaulle avait eu aussi peu de scrupules qu'Ernest, on aurait évité 14 ans de mitterrandisme ! Le rêve ! Le cours de l'Histoire en aurait été sans nul doute changé !

Bref, Hollande Ouille est tout ravi d'avoir serré la main, de son vivant, de celui-là même qu'avait embrassé la cocue Mitterrand, autre figure gauchiste pas gênée de montrer publiquement sa tendresse pour ce tyran qui s'essuyait tranquillement les pieds sur les Droits de l'Homme dans son île. Comme si sa coloration socialiste suffisait à l'exonérer de ses crimes.

Avec un tel système de valeur et la vénération de telles références, on n'est plus étonné de la répression musclée, par notre gouvernement socialo, de la manif pour tous. Pas plus qu'on devrait être surpris des différences de traitement judiciaire selon qu'elles concernent des personnalités de droite ou de gauche. Ou être stupéfait de la confiscation progressive de la liberté d'expression à laquelle on assiste. Ou être éberlué par cette nouvelle loi du Renseignement parfaitement intrusive et sa surveillance du web.

On en est aujourd'hui, comme aux plus beaux jours de l'Union Soviétique, à l'internement en hôpital psychiatrique pour les opposants les plus récalcitrants, comme ce qui vient de se passer pour ce maire UMP de Venelles qui a osé suggérer via twitter l'interdiction de la pratique de l'Islam en France. Faute sans doute d'avoir une Sibérie à portée de main.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne pouvait en être autrement. La dictature et ses méthodes sont inscrites dans les gênes du socialisme. Il en a été ainsi de tous temps depuis l'invention du marxisme et en tous lieux sur cette planète. Ce principe ne connaît aucune exception. Le fascisme de Mussolini est d'ailleurs historiquement un avatar du socialisme, ce qu'on oublie trop souvent de rappeler à nos pisse-copies si promptes à employer ce mot à tort et à travers.

Cette dictature est bien sûr progressive, mais inéluctable. Elle relève, tout comme l'invasion par les immigrés, du même syndrome que la grenouille en passe d'être bouillie (voir le billet "Le syndrome de Paris", août 2013). Une installation trop brutale provoquerait une réaction tout aussi brutale. Tandis que sa montée en puissance par étapes laisse la population en état quasiment apathique, voire comateux. Tout commence par l'application de principes économiques qui ne fonctionnent pas. Et ne fonctionneront jamais. Et comme ça ne fonctionne naturellement pas, l'étape suivante est la tentative de forcer dans l'espoir que ça finisse par fonctionner. Forcer jusqu'à la crispation. Nous ne sommes plus très loin de ce stade. Même la gestuelle du Petit-Caudillo-aux-Mâchoires-Serrées à la tribune est symptomatique de cette avancée de la dictature socialiste.
Il n'y qu'à imaginer le dixième de ce qui se passe actuellement, transposé dans la France d' il y a seulement quarante ans. Le passage de la démocratie à la dictature sauterait aux yeux du plus aveugle.

Autre symptôme récurrent du socialisme : le culte de la personnalité du leader. D'après vous, de quoi relève cette irrépressible envie qu'a eue Hollande Ouille de pouvoir dire :  «Moi, François Hollande, président de la République,  j'ai serré la main de El Comandante, Fidel Castro. Regardez, j'ai même une photo qui le montre ! C'est historique !» ?



3 commentaires:

  1. Hé, hé c'est vraiment notre président, que dis-je, notre roi...même déguisé en Ché, on le voit bien que c'est le roi des cons! En tout cas vous avez raison, la Gauche ne peut exister que par la contrainte, dans le cas contraire elle est vite balayée...hélas le corps électoral, chez nous, a la mémoire courte.
    En tout cas, la visite de notre hurluberlu national à Fidel ne m'a pas surpris, c'est même le contraire qui m'aurait beaucoup étonné : ce vieux criminel est leur idole à ces sales connards de la Grande Famille de Gauche!
    Amitiés.

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  2. On a au moins une certitude sur notre président : Hollande a un album photos!

    Et peut être que le vieux Fidel lui a dédicacé ce cliché.

    Quelle fraîcheur d'âme ce Hollande, une vraie midinette...

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