Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 4 mars 2015

Il y a des fessées qui se perdent...




Le Conseil de l'Europe tance la France pour n'avoir pas inscrit dans la loi l'interdiction du recours à la fessée dans le cadre familial. C'est une excellente chose.

Qu'on ne se méprenne pas. Saucisson-Pinard n'approuve évidemment pas que ce « machin » européen se mêle de ce qui est du domaine privé. Mais il se félicite que cette intervention vienne à point nommé, à quelques semaines de nos prochaines élections. Pile poil pour achever la saturation de beaucoup de Français à l'égard de tout ce qui peut provenir d'autorités extra-nationales et affublées du qualificatif d' « européen ».

Même si en l'occurence le Conseil de l'Europe n'est pas directement lié à l'Union Européenne.
De toutes façons, le Français ignore le fonctionnement de la myriade d'organisations supra-gouvernementales qui gravitent au-dessus de sa tête et qui se sont multipliées depuis 1949. Tout ce qu'il comprend- et il serait difficile de lui donner tort- est que ces organisations où grouillent des cohortes de fonctionnaires grassement payés, qu'il n'a jamais été amené à élire et en conséquence, dont il lui est impossible de se débarrasser, se mêlent de gérer sa vie quotidienne dans tous ses aspects, y compris les plus privés.

Pour le citoyen Français moyen, Conseil européen, Parlement européen, Conseil de l'Union européenne et Conseil de l'Europe sont tous mis dans le même sac. Toute nouvelle intrusion dans sa vie personnelle, toute intervention intempestive de ces instances supra-nationales finissent par le faire vomir.
Cela ne pourra pas être sans incidence sur ses prochains choix électoraux. Même si ces derniers n'ont aucun rapport avec l'Europe. Ce qui est le cas des élections départementales à venir. D'ailleurs, le Français lambda ne sait rien de la portée de ces élections dont les politiques et les médias se sont bien gardés de leur expliquer le sens. C'est à peine s'il a vaguement idée qu'elles se rapprochent de ce qu'étaient encore récemment les élections cantonales. Pour autant, il a conscience que dans le même temps où on réduit le nombre des régions (sans l'avoir consulté au préalable, bien entendu) et où on évoque la disparition des départements, ces élections s'avèrent paradoxalement moins cantonales et davantage départementales... « Va comprendre Charles ! »...

Les partis politiques traditionnels mettent évidemment un point d'honneur à surtout ne jamais tenter de l'informer de ce pour quoi il va voter. Ils se contentent de bien insister sur l'importance qu'il y a à voter, l'abstention ayant pour conséquence de favoriser justement les partis non conventionnels. « Donc, votez. Vous ne savez pas pourquoi, c'est pas grave, mais votez. Et pour nous de préférence, nous qui changeons sans cesse les règles du jeu sans jamais vous demander votre avis ».

La communication des intervenants, tant du PS - Hollande Ouille en tête- que de l'UMP ou des écolos ou Front de gauche, qui se sont précipités au Salon de l'Agriculture, est d'ailleurs assez éloquente. Entre deux caresses sur la croupe des vaches, entre deux coups de rouge et deux bouchées de rillettes, il s'agissait de « mettre en garde contre un vote FN ». Mais en aucune façon il n'était question d'évoquer les problèmes des agriculteurs et encore moins d'expliquer le pourquoi du comment des élections départementales à venir. Quant aux médias aux ordres, bien sûr, ils se sont délectés de ces diatribes politiciennes complètement dénuées d'intérêt.

Mais revenons-en à cette intervention du Conseil de l'Europe sur la fessée, ironiquement malencontreuse en terme de timing et inopportune sur le fond : si elle pouvait au moins pousser le Français, électeur-citoyen, à manifester, dès qu'il en a l'occasion, son opposition à l'establishment politique qui a encouragé la construction de cette Europe tentaculaire et parasitaire, et a participé sans relâche et systématiquement à le dé-saisir de toutes les décisions qui le concernent, cela serait une excellente chose.

Rappelons que le Conseil de l'Europe a pour mission la protection des Droits de l'Homme et le renforcement de la démocratie. De toute évidence, selon cette organisation, le droit des parents à éduquer leurs enfants comme ils l'entendent ne semble pas faire partie des droits de l'Homme. Quant à ce qui concerne le renforcement de la démocratie, le constat qu'en France, avec au mieux 6% des votes, le Front de gauche a 10 députés et le Front National avec 30% n'en a que deux (dont un, simplement sympathisant), n'émeut pas plus que cela les bonnes âmes du Conseil de l'Europe...
Il est évidemment bien plus facile et plus urgent de s'intéresser à la façon dont les parents entendent éduquer leur progéniture entre les murs de leur domicile...

Au passage, remarquons que n'importe qui, même non ressortissant d'un pays membre du Conseil de l'Europe peut l'interpeller et y demander un recours. Peut-on pousser plus loin le pouvoir inquisitorial de cette organisation ?
Pour cette question de la fessée, c'est une association britannique de protection de l'enfance, Approach, qui s'est adressée à cette instance pour tenter d'imposer en France – de quoi je me mêle ?- une loi interdisant la fessée.

Est-ce que cette demande d'interdiction de la fessée s'appuie sur des effets supposés désastreux de cette mesure éducative sur les enfants ? Non, bien sûr. La polémique ne se trouve, une fois de plus, qu'à un niveau d'idéologie supposée « progressiste » dont l'essence se trouve toute entière dans le fumeux concept de « parentalité positive » né il y a quelques années en Suède.

Le principe de la condamnation de la violence infligée par un individu à un autre est de toutes les manières déjà entériné dans toute société digne de ce nom. Mais confondre le recours à la fessée avec une violence délibérée est ridiculement abusif. Des générations et des générations de parents ont eu recours occasionnellement, et en ultime mesure, à fesser un gamin à la recherche obstinée des limites de leur patience, sans que cela ait eu des conséquences malheureuses sur le développement personnel du dit gamin. Au contraire. Comme le sent intuitivement une grande majorité de Français, les enfants étaient mieux élevés avant qu'aujourd'hui. Le jour même où il nous informait de cette réprimande du Conseil de l'Europe à la France, le journal de M6 se faisait l'écho, dans une autre rubrique, d'un sondage montrant que pour 78% des personnes interrogées, les enfants sont de plus en plus mal élevés. Toutes tranches d'âge confondues, les sondés incriminaient un laxisme et un laissez-faire flagrant d'une nouvelle génération de parents peu interventionnistes, dénoncés comme origines de la mauvaise éducation de ces chères têtes qu'on s'entête à qualifier de blondes...

Le journal de M6 a bien trouvé à interviewer un prétendu expert pédopsychiatre qui a osé avancer sans rire que l'usage de la fessée était à même de provoquer une humiliation suffisamment profonde chez l'enfant pour le transformer à terme en adulte violent sujet à des addictions aux stupéfiants. Le propos était tellement ridicule que le téléspectateur en était à se demander si ce pédopsychiatre n'avait pas lui-même abusé de substances illicites juste avant l'interview. Que ne feraient pas certains pour passer à la télé ? Cet expert est à mettre dans le même sac que les spécialistes qui, lors de l'avènement du train à vapeur au XIX e siècle, affirmaient à qui voulait les entendre, que rouler aussi vite aurait pour conséquence de brûler la rétine des voyageurs... Finalement, rien ne change, toutes les époques connaissent leurs lots de charlatans prêts à défendre les hypothèses les plus abracadabrantes pour le seul plaisir de se faire voir ou entendre.

Nos « progressistes », qui par suite d'un certain nombre de mesures plus laxistes les unes que les autres, nous font assister dans notre pays à une explosion de la délinquance, à un délitement de la vie en société, à une perte des repères et des vraies valeurs, notamment mais non exclusivement, chez les jeunes, sont-ils vraiment les mieux placés pour remettre en cause, dans le cadre familial, ce qui finalement n'a pas si mal marché pour les générations précédentes? Un peu d'humilité et d'introspection ne nuiraient pas à nos donneurs de leçons progressistes contemporains.

Et puis enfin, dénoncer la fessée au moment même de la sortie du film SM « 50 nuances de Grey » et de son phénoménal succès d'audience, est-ce bien raisonnable ?

Décidément, il y a vraiment des fessées qui se perdent...

5 commentaires:

  1. En tout cas je crois qu'il est temps d'en finir avec cette Europe d'imbéciles bien-pensants (pardon pour le pléonasme).
    Amitiés.

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  2. Fessées je ne sais pas, le terme a pris une furieuse connotation sexuelle depuis quelques temps, et comme ils sont imbitables...
    En revanche une bonne série de coups de pied au cul (disons, jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus s'assoir, cela me semble être la bonne mesure), cela mettrait fin, au moins provisoirement, à leur réunions inutiles autant que nocives.

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    1. Je suis d'accord, le CDPAC, ou électrochoc du pauvre, me paraît plus approprié.

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  3. Depuis les mailles du filet du pêcheur qui ne se couche pas pour aller pêcher la crevette ou l'anchois (quand c'est permis par les Espagnols...), jusqu'à la couleur idéale du beurre au sel de Guérande, je crois bien qu'on ferait pas mal de les renvoyer à leurs très chères (pour le contribuable) études, à tous ces cornards !

    Dien m'entende !
    Bien à vous ;-)

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  4. chacun de mes gosses a pris une deux ou trois fessées dans sa vie te je vous prie de croire qu'ils ne l'avaient pas volée...
    aurait il mieux fallu que je les jette par la fenêtre le jour J ou que je me foute un coup de fusil ?
    que l'europe s'occupe de ses fesses et que les ouailles qui s'y engraissent ne nous fassent pas chie...ce sont nos mômes et point barre .
    j'en ai pour ma part ras le bol d'être gouvernée par des gens( que je n'ai pas choisi) qui sont des tordus de la cervelle et du cul .
    La mouette a raison il leur faut faire des lois pour tout ,aujourd'hui c'est la fessée et demain... le droit de boire du café au lait ?

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