Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 25 février 2015

Ce lundi, dans le bureau de l'Elysée...



  • Monsieur Cukierman est là, Monsieur le Président.
  • Faites entrer !
  • Bonjour François !
  • « Monsieur le Président » si ça te fait rien.
  • Oh pardon. Bonjour Monsieur le Président !
  • Bon, dis-moi, est-ce que par hasard, tu trouverais que je n'ai pas assez d'emmerdes comme ça ?
  • Excuse-moi ?
  • Je viens de me taper une demi-journée avec les bouseux au salon de l'agriculture. Devoir se goinfrer de rillettes à 8 heures le matin, et faire semblant d'aimer ça, je te le recommande. Surtout juste après les tartes aux figues et les coups de cidre en guise de ptit déj. En plus, je patauge avec mes chaussures vernies dans les crottins et les bouses, caresser des bestioles dont j'ignore même le nom pour montrer comme je suis près de la nature et du peuple, et tout ce que trouve à faire mon service d'ordre déployé comme jamais pour m'éviter les râleurs, c'est d'alpaguer un responsable syndicaliste écolo et de le foutre dehors avec un coup de pied au cul en le traitant de plouc ! Putain, on est pas aidé ! Heureusement que j'ai les médias à mes pieds. T'imagine s'ils avaient relevé l'incident et l'avaient exploité comme ils ont fait avec le « casse-toi pov' con » de Sa... de Sar... de Sark...Sark... Sark...
  • De Sarkozy ?
  • Oui, merde, j'arrive toujours pas à le dire...
  • Mais, Monsieur le Président, tu m'a pas convoqué pour me raconter ta journée au salon de l'agriculture ?
  • Non, Roger, mais tu vois la journée de merde que je viens de me taper. Et à peine rentré à l'Elysée, j'apprends quoi ? Que tu trouves Marine Le Pen « irréprochable » ? Tu te fous de ma gueule, ou tu prends le métro? Moi, je vais frayer avec le bas peuple – et tu sais combien ça me coûte- pour leur dire tout le mal qu'il faut penser du FN qui commence à nous tailler des croupières aux élections et dans les sondages, et toi tu trouves Marine Le Pen « irréprochable » ? Dis moi que je rêve !
  • Mais j'ai aussi dit que le FN était infréquentable...
  • Encore heureux ! Tu aurais pas voulu l'inviter à votre causerie-dîner des baptisés-au-sécateur, en plus, par hasard, non ?
  • Oh, Monsieur le Président, du calme, je t'en prie...
  • Et puis c'est pas fini ! Il faut aussi que tu dises que les agressions et insultes racistes...
  • Racistes ?
  • Oui, antisémites.
  • Ah oui, les insultes antisémites...
  • ...Que les agressions et insultes antisémites, disais-je, sont du fait des muzz ? Mais tu veux ma mort politique ou quoi ?
  • Ben quoi, c'est vrai, non ?
  • Qu'est-ce qu'on en a à battre que ça soit vrai ou pas ? Tu habites dans un immeuble de Seine St Denis ou tu es le président du CRIF et t'habites un beau quartier de blancs propres sur eux ? Merde ! Il faudrait ptêt que tu réalises que t'es pas là pour enfoncer des portes ouvertes, mais pour véhiculer la bonne parole du vivre-ensemble, non ? Sinon, qui le fera ?
  • Quand même, quand les choses sont aussi évidentes...
  • Evidentes ? Mais depuis quand l'évidence a-t-elle une quelconque importance ? Regarde : moi, par exemple. Il est évident que je suis fait pour être président de la république comme Nabilla pour être prix Nobel de Physique ou Mimi Mathy joueuse de basket. Et pourtant, moi qui te parles, je viens d'une réunion avec Merkel et Poutine pour imposer la paix en Ukraine ! Alors, tu vois, les évidences, on s'en bat les...
  • Ah, à ce propos, ça a marché, ta réunion ? Il y a la paix en Ukraine ?
  • Bon.... c'est pas la question... et ne change pas de sujet ! Je viens d'avoir Boubakeur au téléphone, il est pas content. J'ai l'air de quoi, moi, après mon défilé du 11 janvier pour le bien-vivre-ensemble, l'esprit de la Nation diversifiée et tout le tintouin ? Tu crois que j'ai que ça à faire, de piétiner dans la rue comme un vulgaire sans-dent, ou un cégétiste bas de plafond, à me faire chier dessus par les pigeons, en plus ? Tout ça pour que toi, tu me chies dans les bottes un mois plus tard à raconter officiellement tout ce que le badaud moyen voit tous les jours ?
  • Tu dis ça parce que t'es en colère, Monsieur le Président, mais t'es content d'avoir vu ta côte remonter, non ?
  • Tu parles, elle se casse déjà la gueule. Mais pourquoi tu me fais ça, Roger ? Après tout ce que j'ai fait pour toi ! J'ai choisi un premier ministre qui, de son propre aveu, est éternellement reconnaissant à ta communauté et est au garde-à-vous devant sa femme qui est une des vôtres. Dès qu'il y a la moindre chose qui rend les juifs chafouins, je monte au créneau, j'accapare les micros, je prends mon air le plus tragique et le plus concerné pour assurer ta communauté de mon soutien. Un cimetière juif profané ? Bing, je rapplique aussi sec. Il y a beau y avoir chaque année vingt fois plus de profanations de cimetières chré... chrét... chrét...
  • Chrétiens ?
  • Oui, putain, j'arrive pas à dire ce mot..., bref, tu m'as vu me rendre sur place une seule fois ? Non !
  • Parce que les profanations de cimetières chrétiens, ça n'intéresse pas les médias, peut-être...
  • Oui, sans doute, mais en même temps, les médias, c'est vous autres, alors évidemment... Mais quand même, je suis censé être le président de tous les Français, merde ! Et quand il y a, dans le monde, un massacre de chrét... chrét... chrét...
  • de Chrétiens.
  • Comme tu dis... est-ce que tu m'as entendu m'en plaindre ou envisager de faire quoi que ce soit? Non ! Alors, je te le redemande, pourquoi tu me fais ça ?
  • J'm'excuse...
  • Ça suffit pas ! Tu vas sortir de l'Elysée et tu vas rectifier tout ça, et fissa encore !
  • C'est-à-dire ?
  • C'est-à-dire que tu vas publiquement bouffer ta kippa : tu vas commencer par dire tout le mal que les juifs doivent, je dis bien DOIVENT, penser de Marine Le Pen et du FN. T'auras pas de mal, je pense, à trouver des relais dans les médias pour répandre ça... Et puis je veux que tu serres publiquement la paluche à Boubakeur. Tu trouves les mots habituels, des « messages de rassemblement », des « principes républicains », des « pas d'amalgames », des « pas de stigmatisations », des « vivre-ensemble », enfin bref, les conneries habituelles, ou tout ce que tu veux, mais ça doit sonner vrai. On a des élections locales dans un mois, et n'oublie pas qu'on est dans le même bateau. Et si tu veux que le bon peuple qui rame pour nous, continue de le faire sans trop moufter, tu sais ce qu'il te reste à faire. OK ? Et moi, je m'occupe avec mon service com de trouver ce qu'il faudra pour torpiller la montée du FN et te renvoyer l'ascenseur du même coup. Deal ? Il paraît que ça veut dire « on a un accord », c'est Merkel qui m'a appris ça...
  • Je sais ce que « Deal » veut dire... Merci de m'avoir reçu, Monsieur le Président. A bientôt.

  • A plus. Bon, c'est pas tout ça, mais faut que je consulte mon agenda : j'ai sûrement un truc à inaugurer quelque part, ou un people à inviter, moi...

mercredi 18 février 2015

"Bye bye euro" ou "bonsoir propagande européiste"?



Mardi soir sur la chaîne publique France 5, nous avons eu droit à un morceau d'anthologie de propagande européiste qui valait son pesant de cacahouètes (mais pas plus. Avec des cacahouètes, c'est même plutôt bien payé). Intitulée « bye bye euro » pour attirer le chaland qu'un débat pour ou contre la sortie de l'euro aurait pu intéresser, la docu-fiction aurait mieux fait de s'appeler « bonsoir bourrage de crâne ».

En effet, ce « documentaire fiction », selon l'appellation en incrustation dans un coin de l'écran tout au long de l'émission, partait de l'hypothèse que l'Italie était sortie de l'euro et que la France était sur le point de faire de même. Si le documentaire en question était bien, (pour l'instant), une pure fiction, le débat supposé l'était tout autant, car c'est peu dire que l'orientation de la démonstration était à charge contre cette éventualité d'une sortie de l'euro par la France.
C'est tout juste si face à tous les témoins de la partie civile, la production s'est crue obligée, pour donner le change, d'insérer deux ou trois brefs commentaires de l'économiste Jacques Sapir, auteur d'un livre intitulé « Faut-il sortir de l'euro » et connu pour y répondre par l'affirmative. Ces commentaires étaient cependant, on imagine, choisis parmi les plus insignifiants de son interview, car il fallait attendre le débat qui suivait le documentaire pour s'apercevoir que M. Sapir n'était pas à court d'arguments en béton armé pour justifier le retour à une monnaie nationale et remettre ses inconvénients à leur juste et raisonnable mesure.

En revanche, on eut droit aux interventions multiples et incessantes d'un Attali arrogant, vautré dans son fauteuil, assénant clichés sur clichés, n'hésitant pas à recourir de façon péremptoire et non argumentée à des affirmations plus gratuites les unes que les autres (encore que, quand on dit « gratuites » et qu'on connaît la vénalité du personnage, le qualificatif n'est pas forcément le mieux choisi...) : « La France et ses engagements vis à vis de ses partenaires » (a entendu parler de l'engagement de la France à livrer ses Mistral, l'économiste-écrivain roi de la photocopieuse?), « la France déconsidérée » (un pays est déconsidéré quand il cherche le meilleur de ses intérêts ?, le Japon est déconsidéré quand il profite de la dévaluation de son yen ?), « nous allons couler » (toi le socialo, c'est effectivement bien possible), « chaos politique » (Le conseiller économique du Mythe errant est connaisseur en chaos...), « déchéance absolue » etc etc...

Assez comiquement, la démonstration commençait en énumérant tous les inconvénients que représenterait pour la France la sortie de l'euro opérée par l'Italie.
Rendez-vous compte, chers téléspectateurs paysans, que notre agriculture serait alors fortement concurrencée par une monnaie italienne dévaluée. Les produits de l'agriculture italienne envahiraient notre marché, à vos dépens !
Bien.
Mais alors, est-ce que la France à son tour ne serait pas favorisée par sa monnaie fortement dévaluée (dévaluation largement décrite avec insistance, par ailleurs, avec force d'exemples dans le documentaire), dans son commerce avec les autres pays restant dans la zone euro ?
Ah bah non, parce que là, nos partenaires européens seraient fortement en colère contre nous et mettraient un point d'honneur à nous mettre des bâtons dans nos roues exportatrices.
En résumé, ce qui serait profitable à l'Italie ne le serait pas pour la France ! La sortie de l'euro jouée par l'Italie et la France, c'est un peu, si on comprend bien l'argument, le jeu de pile, c'est l'Italie qui gagne, face, c'est la France qui perd...

Un intervenant allemand va jusqu'à annoncer, sans rire, que si la France se trouve favorisée par sa monnaie dévaluée, alors l'Allemagne redoublera d'efforts pour devenir encore plus compétitive. Comme si l'Allemagne en avait encore largement sous le pied pour améliorer sa compétitivité. Ben voyons.

Toujours dans le registre de la peur à distiller chez nos agriculteurs, il est évoqué la possibilité d'une remise en cause des accords de la PAC en faveur de la France. Bien sûr, il n'est pas fait mention que si la France s'exonérait dans le même temps de toutes les contraintes imposée par Bruxelles sur notre agriculture, un aménagement ou la disparition de cette fameuse PAC ne serait pas forcément ressentie comme une catastrophe par nos agriculteurs.

Et nos produits manufacturés, alors ? Leurs exportations ne s'en trouveraient-elles pas facilitées, avec une monnaie nationale moins surcotée que ne l'est l'euro ? Non plus, braves téléspectateurs moyens. Car on nous affirme par l'entremise du témoignage d'un fabricant de pièces-outils que : (Saucisson-Pinard vous la fait courte), « vous savez, msieurs-dames, quand on parle de made in France, on veut en réalité dire que tout est d'origine étrangère et simplement « assemblé » en France. Alors, vous comprenez, pour faire un prix de revient avec des pièces venant de pays à monnaies diverses et variées, c'est compliqué ! ». C'est à se demander, à écouter cet apôtre, comment il faisait avant 2001 pour faire son business ; et comment font encore la Grande Bretagne, la Suisse, la Norvège ou la Suède, pour ne parler que de pays européens qui ont choisi dès le départ de ne pas profiter de cette bénédiction économique qu'est l'euro.
Car assez étrangement, jamais à aucun moment cette docu-fiction n'évoque ces pays et la façon dont ils s'en sortent, et plutôt mieux que la France, pour chacun d'entre eux, avec leur monnaie nationale...

Non, le documentaire préfère noyer le poisson en inventant l'exemple alambiqué d'un Français qui profiterait de l'existence d'une fiancée en Belgique pour s'adonner à un marché noir de produits électroniques qu'il achèterait dans ce pays (avec son salaire français prétendument dévalué ? Le témoignage inventé de toutes pièces ne rentre pas dans ce genre de détails) pour les revendre avec profit en France sous le manteau...
Le réalisateur de cette œuvre grossière de propagande va jusqu'à faire un procès d'intention machiste aux gouvernants qui se rendraient coupables de cette sortie de l'euro- suivez mon regard- en affirmant qu'ils prendraient uniquement des portraits de femmes célèbres pour illustrer les nouveaux billets de cette nouvelle monnaie « ne valant plus rien », dixit le commentateur. On ne recule devant rien, au service public de la télévision, pas même devant le ridicule le plus achevé.

Pour bien enfoncer le clou et frapper le téléspectateur là où c'est supposé lui faire mal, le documentaire illustre les terribles contraintes budgétaires que la sortie de l'euro impliquerait, en simulant pendant quelques secondes un écran de chaîne télé vide et sans son, portant la simple inscription : « la chaîne 5 ne peut plus émettre faute de financement ». Pour le coup, on se dit que si cette chaîne ne se trouve comme mission que de nous asséner une propagande euro-socialiste aussi grotesque, sa disparition serait plutôt à porter au crédit de cette sortie de l'euro...

Et en guise d'apothéose, de bouquet final, le documentaire ne manque pas d'avoir recours au chantage des mouvements sociaux. Voici le déroulé du raisonnement : on part du postulat que la sortie de l'euro ferait exploser le chômage. (Le postulat n'a absolument pas été démontré auparavant dans le sermon télévisuel, mais on ne va pas s'arrêter sur ce point de détail selon lequel une monnaie supposée faible impliquerait moins de travail disponible, alors que c'est normalement plutôt l'inverse). Davantage de chômage, donc moins de consommation, moins de consommation donc moins d'activité économique, moins d'activité économique, donc moins de rentrée fiscale, moins de rentrée fiscale, donc plus de dettes. Plus de dettes donc moins d'emplois de fonctionnaires, donc plus de mouvements sociaux. Fermez le ban. CQFD. Le raisonnement est imparable. Mais ôtez-moi d'un doute : le documentaire n'est-il pas en train de nous décrire la situation que nous vivons déjà aujourd'hui, alors que la France « profite » précisément de tous les avantages supposés de la monnaie unique ? Foutu argument boomerang qui vous revient dans la figure...

Evidemment, jamais ô grand jamais, la démonstration ne va jusqu'à imaginer ce qui arriverait aux autres pays de la zone euro si la France la quittait. Il va sans doute de soi, selon le propagandiste, que l'euro continuerait tranquillement son petit bonhomme de chemin sans la France comme il le fait aujourd'hui avec elle.
Pourtant, prenons le cas où une bonne partie des galériens parmi les meilleurs rameurs quittent une galère pour rejoindre un navire plus petit. Si on se plaît à jauger la différence de vitesse existant désormais entre ce petit navire et la grosse galère, il faudrait prendre en compte que cette grosse galère ralentirait forcément du fait qu'elle se verrait privée de certains de ses meilleurs rameurs. Or ça n'effleure même pas le propagandiste pro-euro que si la France (et l'Italie dans le scénario imaginé) quittait la zone euro, celle-ci s'en trouverait alors forcément fragilisée, voire imploserait. S'imagine-t-il que l'Allemagne continuerait à se coltiner quasiment toute seule une zone euro à laquelle seuls des pays profiteurs s'accrocheraient comme des moules à leur rocher ? Un effet boule de neige qui entraînerait d'autres pays pénalisés par l'euro, à en sortir (l'Espagne, entre autres) changerait radicalement la donne, y compris relativement à cet effet supposé fortement dévaluateur du retour à une monnaie nationale...

Après avoir visionné ce documentaire propagandiste, on a le sentiment très net qu'on cherche à nous transmettre le message suivant : maintenant que nous avons été mis de force dans cette zone euro, il est hors de question que nous pourrions, ne serait-ce qu'en rêve, en sortir sans dommage. La zone euro est ce piège à guêpe dans lequel l'insecte peut rentrer facilement, attiré par le sucre, mais dont il lui est impossible de s'échapper. Ou on comprend aussi que la zone euro, c'est un peu comme la Camora. On peut en faire partie et travailler pour elle, mais on ne la quitte pas de son plein gré... vivant...! Chouette club que la zone euro, non ?

Lors du débat qui suivit cette docu-fiction, la question fut posée : la création de l'euro a-t-elle participé à l'augmentation des prix ? La réponse, apportée par un responsable d'une association de consommateur fut la suivante : Grosso modo, l'augmentation des prix a été depuis 2001 de 25%. Mais celle des salaires a été également de 25%.
Content ? Bon.
Mais cette augmentation des prix est globale. Quand on rentre dans le détail, on constate que le prix du M2 du logement à Paris est passé de 3 000 € à 8 000 €, et le prix de la machine à laver a diminué de moitié : dommage qu'on doive se loger tous les jours et qu'on n'achète une machine à laver que tous les 7 ans... Comme le dit l'intervenant en maniant la litote, avec l'euro, les Français ont dû apprendre à gérer différemment leur budget...
Et enfin, la question-bateau qui ne manqua pas d'être posée : avec un franc dévalué par rapport à l'euro, le litre d'essence ne devient-il pas inabordable ? Jacques Sapir rappela que le prix de l'essence à la pompe n'est celui du pétrole raffiné qu'à hauteur de 15%, le reste étant des taxes. Une dévaluation de 20% d'un nouveau franc, ne ferait augmenter le litre d'essence que de moins de 7 centimes d'euro actuel...

Saucisson-Pinard garde la conclusion du débat pour la bonne bouche: Jacques Sapir estime que les chances de survie de la zone euro à la fin de cette année sont minimes...
Et quand on voit la précipitation avec laquelle France Télévision, média au service de l’intelligentsia socialo-européiste, nous assène cette propagande mal ficelée après nous avoir privé de tout débat digne de ce nom sur cette question, on se dit qu'en effet, il semble bien qu'il y ait le feu dans la maison zone euro.

samedi 14 février 2015

Madame Marianne va bien! Foi de Dr Flanby.




Dr Flanby, sourire aux lèvres et engoncé dans sa petite blouse blanche, entre dans la chambre.

« - Alors, comment va notre patiente aujourd'hui ? » demande-t-il d'un ton jovial à la cantonade.

Tous les internes sont là, au chevet de Madame Marianne. Les visages sont fermés. Une sourde inquiétude emplit la pièce.

« - Pas trop bien », se hasarde l'une des personnes présentes. « Ne serait-il pas largement temps de l'amener en soins intensifs ? »

La patiente, blanche comme un linge, respire difficilement, les yeux fermés, le visage marqué par la souffrance.

« -En soins intensifs ? Mais vous n'y pensez pas ! » s'exclame le professeur Flanby avec son sourire niais habituel. « Madame Marianne se porte comme un charme ! »

« - Mais je vous rappelle qu'il y a quelques jours à peine, son cancer de l'immigration islamique n'était pas aussi étendu ! » fait remarquer un des internes. « Regardez donc l'état de santé de Madame Marianne maintenant ! »

« - Cancer ? Quel cancer ? Ce sont des bactéries ! De bonnes et belles bactéries ! De vraies chances pour Madame Marianne, qui concourent à son bien-être ! »

« - Des bactéries ? Mais regardez donc les symptômes, si je peux me permettre, professeur ! Viandes halal, femmes voilées, mosquées, zones de non-droit où le système immunitaire n'a même plus accès, baisse du niveau scolaire, délinquance, attentats... ! »

« - Qu'est-ce que vous racontez ? Madame Marianne va très bien, la preuve, elle ne se plaint pas ! »

« - Mais si, écoutez ! Elle râle ! Elle peut à peine bouger et garde les yeux fermés. »

« - Je n'entends rien ! »

« - Approchez-vous professeur, écoutez-la! »

« - Elle râle bien un peu, oui, » reconnaît Flanby du bout des lèvres. « Mais c'est normal, elle va mieux mais elle ne le sait pas encore ! Et si elle a les yeux fermés, c'est pour mieux se concentrer sur sa guérison ! »

« - Mais non, c'est parce qu'elle est complètement abrutie par les anesthésiants médiatiques que vous lui faites prendre à hautes doses! En plus, le médicament justice du laboratoire Taubira que vous lui administrez est parfaitement inopérant... Pire, il semble faciliter la multiplication des cellules cancéreuses !
Si on faisait une IRM, on verrait que les tumeurs sont partout aujourd'hui ! »

« - Ah non, pas d'IRM. Ça serait stigmatisant ! Cette curiosité de ce qui se passe dans le corps de Madame Marianne est tout à fait malsaine ! » grimace Flanby. « Je m'y refuse absolument ! »

« - Docteur Flanby, les dernières biopsies ont montré l'invasion de nouveaux organes par les cellules cancéreuses : regardez. Un organe de presse a encore été récemment attaqué. On voit distinctement qu'elles se disséminent partout et sont de plus en plus agressives à l'égard des cellules souches saines! »

« - Lors de ma dernière auscultation de Madame Marianne le 11 janvier dernier, j'ai vu dans ses yeux une belle détermination. Madame Marianne va bien ! Et puis, si c'est un cancer, c'est un bon cancer ! »

« - Un bon cancer ? Vous plaisantez ? » s'indigne un interne éberlué.

« - Oui souvent. Mais pas là. D'ailleurs les Drs Vals et Cazeneuve disent comme moi. C'est un bon cancer ! Voilà ! » 

« - J'ai une mauvaise nouvelle, professeur. On observe ce matin que ce qu'avait prévu le Dr Houellebecq est en train de se passer. Le cancer est en train de s'organiser en quelque sorte, il a créé un parti musulman qui va lui permettre de s'étendre encore davantage jusqu'à métastaser partout et entraîner la mort de notre patiente. »

« - Dr Houellebecq ? Me parlez pas de celui-là ! » s'emporte soudain le professeur. « Il dit n'importe quoi ! »

« - Dr Zemmour aussi a le même diagnostic ! » remarque un interne.

« - Tous des charlatans ! »

« - L'équipe du Dr Le Pen disait la même chose dès l'arrivée de Madame Marianne dans notre service. »

« - Des charlatans, je vous dis, tous des charlatans » se bute Dr Flanby.

« - N'empêche ! Tout ce qu'ils avaient annoncé est arrivé. Et le Dr Raspail qui, dans son dernier rapport annonçait comment allaient se multiplier les cellules cancéreuses, avait raison aussi ! »

« - Vous m'agacez tous ! Je vous interdirai d'exercer, vous m'entendez ? Le médecin attitré de Madame Marianne, c'est moi. Et on verra bien à l'autopsie qui avait raison ! La séance est levée. »

Les internes se regardent, dépités et incrédules. Dr Flanby sort en claquant la porte.

Il s'éloigne dans le couloir vers une silhouette féminine.

« - Ah ma petite Julie, heureusement que tu es là pour me changer les idées. Elle commence à me fatiguer cette emmerdeuse de Marianne qui s'obstine à ne pas reconnaître la chance qu'elle a de m'avoir comme médecin traitant. Elle veut même pas faire semblant d'aller mieux ! Quelle ingrate !  Allez, viens, Julie, je t'invite dans un restaurant gastronomique. C'est pas cher, c'est l'état qui paye !»


mercredi 11 février 2015

Cap ou pas cap?




Selon un sondage récent, 65% des Français, disons plus précisément 65% des sondés (1000 personnes seulement...), estiment que le FN n'est pas capable de gouverner.
Intéressant, ce sondage.
Saucisson-Pinard, pour sa part, s'il avait été questionné, aurait vraisemblablement fait partie des « sans opinion ». Et il se demande sur la base de quoi les sondés ont bien pu répondre par l'affirmative ou par la négative.

D'un point de vue absolu, ce parti n'ayant jamais été aux commandes de quoi que ce soit, d'aucun ministère, ni même d'aucune région, on n'a aucun recul qui permet un a priori : oui le FN serait capable de gouverner, ou non, le FN en serait incapable.
Le FN malgré sa part électorale dans le pays, ne bénéficie même pas d'une représentation parlementaire en rapport. Ce qui est un scandale absolu, scandale qui ne perturbe pas outre mesure tous nos bien-pensants qui ont les mots démocratie et république plein la bouche... On ne peut donc même pas juger des responsabilités du FN dans l'adoption de certaines lois scélérates, nuisibles ou simplement inutiles.

Et d'un point de vue relatif, qu'en est-il ? Si la capacité ou l'incapacité supposées à gouverner du FN doit se jauger par rapport à celles des partis en place depuis un demi-siècle, comment peut-on se permettre de penser que le FN serait moins capable?

Et le sondage, s'il avait été tout à fait honnête dans sa motivation, aurait dû inclure les autres partis dans le questionnement. Il aurait été intéressant de voir combien de sondés estiment que l'UMP, le PS, les écolos et le PC sont effectivement capables de gouverner... Pour le coup, les sondés auraient eu des expériences vécues sur lesquelles asseoir leurs réponses. Mais ce sondage, paru entre les deux tours des dernières élections législatives du Doubs, cache mal sa motivation à vouloir nuire au seul FN.

Survolons rapidement les résultats de la gestion de ces partis bien en cour, de gauche ou de droite (ou classés comme tel...)

En économie: le fiasco est total. Cinq millions de chômeurs, croissance en berne, dette abyssale, budgets publics déficitaires dans tous les secteurs, gabegie généralisée en système, services publics déficients, matraquage fiscal insupportable. Les partis politiques responsables de cet affligeant bilan doivent-ils être qualifiés de « capables de gouverner » ?

Sur le plan de la sécurité intérieure, est-il besoin d'entrer dans les détails ? La délinquance est partout, l'insécurité omniprésente avec des zones entières de non-droit, et la violence atteint un niveau jamais vu dans ce pays depuis qu'il est considéré comme faisant partie des pays développés. La Justice est démissionnaire et réduit à néant les efforts de la police qui fait ce qu'elle peut, dans les limites corsetées que la loi lui accorde. Toujours « capables de gouverner », les partis responsables ?

L'Education. Nos gamins n'apprennent plus à lire et à écrire correctement, et une fois parvenus à l'âge adulte, on est abasourdi de constater que leur niveau de culture générale est proche du zéro absolu. Ils ignorent même les fondamentaux de la vie en société. Performante la gestion de la jeunesse par nos « élites » UMPS ?

L'immigration n'est pas maîtrisée, l'islam pourrit tous les jours un peu plus la vie dans notre pays, la laïcité est sans cesse en reculade face à l'expansion de ce cancer sociétal. Capable de gouverner, l'UMPS ?

Et si gouverner, c'est prévoir, que penser de ceci : Le régime des retraites par répartition tel qu'il existe aujourd'hui est voué à l'échec. On le sait depuis quarante ans. Il suffisait de regarder la pyramide des âges et l'augmentation de l'espérance de vie pour l'anticiper. Capables de gouverner les partis ayant pignon sur rue ?

On constate aujourd'hui un manque de médecins en zone rurale et de certaines spécialités médicales un peu partout. Ce simplissime examen de la pyramide des âges aurait dû alerter les différents ministères de l'Education et de la formation universitaire qui se sont succédés, du PS ou de l'UMP et nous éviter aujourd'hui ces carences. Capable de gérer, ces ministres UMP et PS ?

Le pays n'a plus de monnaie nationale, donc perd son autonomie de gestion financière.
Il n'a plus non plus de frontière, et perd du même coup la gestion de ses flux migratoires. Il s'est départi de son pouvoir de décision au bénéfice d'une poignée de technocrates européens, évadés fiscaux et non élus, ne représentant personne, si ce n'est quelques lobbies. Agissements responsables des représentants UMPS ?

La défense du pays : l'Armée est affaiblie, aujourd'hui incapable d'entreprendre des missions de grande échelle à l'extérieur, par manque d'effectifs et de matériel. On se sent protégé, avec la gestion de l'UMPS ?

N'évoquons même pas le climat politique délétère dont on apprend quasiment tous les jours les avatars. Entre un ex-futur président de la république, prétendument cador en économie dont la société financière LSK a été déclarée en faillite, et qui s'avère en outre être un détraqué sexuel et violeur, et un président de la jeunesse UMP immigré clandestin, avouez qu'on est gâté ! Performantes et dignes de confiance nos élites UMP et PS ?

Alors peut-être que le FN n'est pas capable de gouverner le pays. Mais l'est-il moins que l'UMP, le PS, les écolos ou le PC ? Avouez que ça semble difficile...

Et enfin, quand on considère le clampin que le PS a osé proposer comme président de la république, cela suffirait, en soi, à retirer toute crédibilité à ce parti pour sa capacité à gouverner le pays.

Refuser de croire a priori en la capacité du FN à gouverner ressemble fort au refus d'un employeur dont la société est au bord du dépôt de bilan, d'engager un jeune candidat plein d'idées nouvelles jamais appliquées et susceptibles de la sauver du naufrage, au prétexte qu'il est sans expérience. Car si c'est le manque d'expérience et de responsabilité dans les erreurs produites en cascade qu'on lui reproche, ça semble plutôt bon signe...

samedi 7 février 2015

Flash-info de Radio Saucisson-Pinard.



Et voici venue l'heure du flash-info sur Radio Saucisson-Pinard :

Une bien triste nouvelle pour commencer. Deux jeunes du quartier des Minguettes, Mohamed et Aziz, sont morts ce matin. On venait juste de leur demander s'ils étaient volontaires pour participer à un service civil pour les jeunes, dans le cadre d'une association d'assistance aux personnes âgées, quand ils furent pris soudainement de violentes convulsions de rire. Se tordant au sol en se tenant les côtes, les yeux aveuglés par les larmes, ils allaient décliner, entre deux hoquets, la proposition au prétexte qu'ils étaient bien trop occupés avec leur trafic de voitures volées et leur deal de shit, quand on leur asséna le coup fatal : on leur promit une rémunération d'un peu moins de 500 € par mois de service civil volontaire A court d'oxygène, les deux malheureux s'étranglèrent littéralement d'un rire hystérique. Les premiers secours, caillassés dès leur entrée dans la cité, arrivèrent trop tard. Les familles des deux victimes comptent porter plainte contre l'Etat pour cette lâche agression ayant provoqué la mort de leurs adolescents.
Le gouvernement se défend en disant qu'il savait que les Minguettes étaient une cité sensible, mais il ne se doutait pas qu'elle était à ce point sensible à l'humour étatique.

Le petit François et la petite Angela se sont portés volontaires pour tenter d'éteindre l'incendie qu'ils avaient eux-mêmes allumé il y a peu, dans le quartier Ukraine. Pour leur défense, ils allèguent qu'ils auraient agi initialement sous la pression d'un grand Noir prénommé Barack. L'affaire est d'autant moins claire, qu'un petit voyou notoire appelé Cohn-Bendit, imitant en cela un de ses grands frères, Béhachelle, dans des circonstances similaires, aurait vivement et publiquement recommandé aux petits pyromanes d'emmener dans leurs bagages quelques litres d'essence...

Un farceur, surnommé Flanby, persiste à vouloir impressionner ses petits camarades, en évoquant l'existence d'un esprit qui hanterait le quartier depuis le 11 janvier dernier. Il l'a d'ailleurs baptisé « l'esprit du 11 Janvier ». Toutes les conversations du petit Flanby tournent avec insistance autour de cet esprit avec lequel il aurait, prétend-il, des attaches toutes particulières. A l'entendre, il serait d'une certaine façon, le créateur de cet esprit surnaturel. Toutefois, il n'y a pas grand monde pour le prendre au sérieux. Ce n'est pas la première fois qu'un simple d'esprit cherche à faire l'intéressant en voulant faire croire qu'il en a vu un.

Dans la boulangerie-pâtisserie de M. Doubs, pour le déjeuner de dimanche, il n'y a plus que des Fars (Nourrissants!) bretons et des babas parfumés à la Rose sur les étals. Ceux qui voulaient Une Meringue Pistache sont déçus. Certains des pâtissiers qui n'ont pas su assurer l'approvisionnement en meringues conseillent à leurs clients de porter leur choix sur un baba à la Rose, d'autres leur disent de prendre le gâteau qu'ils veulent, d'autres leur laissent le choix du gâteau à condition que ça ne soit pas un Far. D'autres enfin, leur proposent de ne pas se donner Le Pen d'aller à la pâtisserie et de suivre le fameux conseil : dans le doubs, abstiens-toi.

Espérons qu'en définitive, tous les amateurs de pâtisseries ne l'aient pas dans le baba... Car il a été maintes fois démontré que ces babas à la Rose sont particulièrement indigestes.

Dans les cours de récréation des écoles politico-médiatiques, un nouveau jeu fait fureur. Un nouveau jeu auquel les petits journalistes et les petits politiciens s'adonnent avec passion. Ce jeu est celui du mot « république. » Il s'agit d'utiliser le plus souvent possible le mot « république » dans le maximum de phrases. Ce jeu s'apparente à celui en vigueur il y a quelques années, où il s'agissait de décliner le mot schtroumpf à toutes les sauces, tout en laissant schtroumpfer que la phrase gardait un sens. Il en va de même avec le jeu de « république ». Il est permis d'utiliser les variantes de « républicain » ou « républicaine». On peut ainsi dire que untel est républicain ou au contraire, dans un sens injurieux, que tel autre n'est pas républicain. (Par exemple, certains pourront dire que ce flash-info de Radio Saucisson-Pinard n'est vraiment pas républicain ! Cela ne veut rien dire, mais c'est fait exprès!)
Bien entendu, il est parfaitement inutile de savoir ce que les mots « république » ou « républicain » signifient. C'est même fortement déconseillé. C'est ce qui fait tout l'intérêt du jeu, paraît-il.

A la page « spectacle » de notre flash-info, nous recommandons vivement le show du comique Hollande Ouille actuellement à l'affiche du théâtre du guignol de l'Elysée. Son imitation d'un président de la république en conférence de presse est tout à fait irrésistible. Il enchaîne les mots creux et les idées vides avec maestria. Sa maîtrise d'un discours louvoyant autour des questions économiques sans jamais parler de la dette, et autour des questions de sécurité sans jamais prononcer le mot islamisme, n'est pas sans évoquer le jeu du ni oui ni non, en plus sophistiqué. La récurrence des « chocs », puis des « pactes » qui s'entrechoquent et virevoltent à chaque coin de phrase, se déguste comme autant de traits d'humour.
Tenir la scène durant deux heures sans jamais rien apporter de concret ni annoncer de réforme précise et financée est un exploit remarquable qui dénote un vrai talent chez les collaborateurs du comique qui lui écrivent ses sketches. Ce qui ne retire évidemment rien à ses qualités d'interprétation. Hollande Ouille imite aussi bien le président de la république que Charlie Chaplin imitait le dictateur dans son film éponyme. Ce qui n'est pas un mince compliment.

Le grand prix mondial de la Naïveté a été décerné cette année à pas moins de 8% d'une population de sondés qui estiment qu'enfiler un costume noir et prendre un air tragique quand de courageux flics de choc zigouillent au péril de leurs propres vies, trois terroristes, suffisent à faire d'un clown un vrai président de la république. Une statuette représentant une petite cervelle creuse et remplie de yaourt à 0% de matières grasses, avec la citation « Beati pauperes spiritu » gravée dessous a été remise aux nombreux lauréats par le consortium IFOP-BVA-SOFRES-IPSOS. Radio Saucisson-Pinard adresse aux heureux gagnants ses plus sincères félicitations.

Et maintenant, la suite de notre programme...

lundi 2 février 2015

Analyse pasdamalgamesque des villes les plus sûres du monde.



Le dernier classement des villes les plus sûres du monde est tombé la semaine dernière. Il a été donné sèchement sur certaines chaînes aux infos, sans aucune analyse ni commentaire.
C'est curieux de la part de nos journaleux, d'habitude si prompts à faire des digressions sur les multiples classements de toutes sortes dont on nous abreuve à longueur d'années. Par exemple à la suite de certains sondages, tels que celui sur la personnalité préférée des Français. Imaginons le sondage: quelle est votre personnalité préférée : Yannick Noah, Omar Sy, Djamel Debbouze, Marcel Macheprot ou Omar Sy ? (Vous ne voyez pas qui est Marcel Macheprot ? Saucisson-Pinard non plus!) Résultat : « Omar Sy est la personnalité que les Français préfèrent et c'est formidable, dans notre société riche de sa diversité et patali et patalère... »

Mais là, pour le classement des villes les plus sûres du monde, rien. Pas de commentaires, pas de conclusions. Rien de rien. Il est vrai qu'il ne s'agit pas de sondage mais d'une étude portant sur des faits statistiques laissant assez peu de place à la subjectivité : sécurité des personnes, sécurité des infrastructures, sécurité sanitaire, sécurité numérique.

Nos journalopes s'exonérant de nous faire connaître leurs fines analyses, Saucisson-Pinard se penche sur la question.

Voici le podium : Tokyo, puis Singapour, puis Osaka, les trois villes les plus sûres au monde.

Premier constat : trois villes d'Asie. Et trois villes extrêmement peuplées. La concentration humaine ne semble donc pas être un vecteur de criminalité. En revanche, on note que deux villes du Japon figurent dans ce podium. Or le Japon est un pays particulièrement fermé à l'immigration exogène. Il paraît difficile de croire qu'il ne s'agit que d'une coïncidence. Singapour est une ville cosmopolite, mais à culture assez homogène, chinoise à 80%. L'autorité des forces de police, dans ce pays à la démocratie autoritaire, est très présente et compense probablement les effets déviants de la relative diversité ethnique qu'on y trouve.

Continuons de descendre dans le classement : Stockholm, Amsterdam et Sydney. Trois villes n'ayant que peu ou pas d'immigration arabe.

Poursuivons : Zurich, Toronto et Melbourne : même remarque que ci-dessus. Et à ce stade, toujours aucune ville habitée par la « religion de paix d'amour et de tolérance » qu'est, paraît-il, l'islam.
En fait, il faudra attendre d'atteindre le 25 e rang pour trouver la première ville musulmane : Abu Dhabi, puis le 36e avec Koweit City, juste derrière Rio de Janeiro, cette charmante métropole réputée pour sa diversité cosmopolite si agréable à vivre que, le soir, il est vivement déconseillé de s'arrêter aux feux rouges pour éviter les mauvaises rencontres...

En dixième position, on trouve New York qui touche les dividendes de la politique Tolérance Zéro du prédécesseur du maire actuel.

Et Chicago ? Souvenez-vous des déclarations du maire divers-gauche de Montpellier, suite à un énième fait divers ayant défrayé la chronique : «  je ne veux pas que Montpellier devienne Chicago ! » (voir article du 26 août 2014, « Paroles fameuses, paroles fumeuses...) Chicago est à la 16e place.

Mais Paris dans tout cela ? Paris est au 23e rang mondial pour ce qui est de la sécurité de ses habitants ! Bien en dessous de Chicago. Il faudra donc que nos zélites politico-médiatiques actualisent leurs comparaisons. Et beaucoup de maires en France en viendront à vouloir que leurs villes soient aussi sûres que Chicago...

En Europe, il n'y a guère que Rome (27e) qui soit plus mal placée que Paris.

En bref, la capitale de la France de Hollande Ouille est aujourd'hui une ville objectivement dangereuse. La politique du multiculturalisme, de la diversité, de l'accueil à bras ouverts de nos chances-pour-la-France, chère à nos progressistes, l'idéologie du laxisme judiciaire du syndicat-au-mur-des-cons et de Taubira, la complaisance de nos politiques à l'égard de l'islam, présentent aujourd'hui leur facture : Paris 23 e rang mondial !

Il y a pire : Paris n'est pas la ville la plus dangereuse de France. Saint-Denis, Aubervilliers et Marseille sont loin, très loin, devant la capitale pour ce qui est de la dangerosité. Faut-il vous faire un dessin pour évoquer le point commun de ces trois villes... bariolées. Mais attention ! « Pas d'amalgame !! »

Encore un autre petit pasdamalgame pour la route : quelle est la dernière du classement des cinquante villes observées pour leur sécurité ? Djakarta, capitale cosmopolite de l'Indonésie, pays le plus islamisé au monde. Cosmopolite, islamisée, et grande ville la plus dangereuse au monde. Mais c'est certainement une coïncidence. Pas d'amalgame !

On comprend mieux pourquoi nos journalistes bien-pensants n'ont pas trouvé utile d'épiloguer sur cette étude parue dans The Economist.