Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 17 décembre 2015

La décence chez les bien-pensants.




La décence est une notion éminemment relative chez nos bien-pensants médiatico-politiques au pouvoir. Ces derniers jours nous en ont apporté, une fois de plus, la démonstration éclatante.

Le législateur a prévu pour les élections régionales, un vote à la proportionnelle, afin que, comme son nom l'indique, toutes les sensibilités puissent être représentées à hauteur de leur partage respectif dans l'opinion.
Mais quand en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, dans le Grand Est ou en région PACA, les socialos retirent leur liste entre les deux tours pour associer leurs électeurs à ceux des Républicains dans le seul but de retirer aux électeurs du FN la Présidence de région qui leur reviendrait de droit (de droit républicain...), c'est contourner délibérément l'esprit de la loi, et pour tout dire, truquer les résultats du vote. C'est aussi prendre les électeurs de gauche pour des cons (ce en quoi, à voir les résultats, ils ne se sont pas trompés...)
Comme par hasard, on doit ce tripatouillage en règle au petit Caudillo-aux-mâchoires-serrées qui n'a pourtant que les mots « Démocratie » et « République » à la bouche, en toutes occasions.
Mais c'est décent.


Quand des Bertrand et Estrosi, élus d'une Droite prise en otage par la Gauche, se croient obligés, pour renvoyer l'ascenseur, d'inventer un conseil consultatif ouvert aux socialos en marge du vrai Conseil Régional, sans aucune valeur légale, on constate qu'ils cocufient leurs propres électeurs et bafouent ouvertement les règles électorales.
Mais c'est décent.

Quand une crapule comme Don Bartolone, coupable d'emplois fictifs, de détournement de fonds publics pour favoriser l'implantation du restaurant de son frère et dont il est lui-même actionnaire, fait du racisme anti-blanc aux dépens de Pécresse, pour se rallier les votes de tous les basanés de Seine-St-Denis et d'Ile de France en général, c'est de la politique de caniveau.
Mais c'est décent.

Quand cette même crapule promet de remettre son poste de Président de l'Assemblée Nationale en jeu en cas d'échec aux Régionales et qu'il conserve néanmoins ce poste à la faveur d'une ovation de ses complices socialos de l'Assemblée, on se dit que cette ovation fait furieusement penser à l'allégeance de mafiosi à leur Parrain.
Mais c'est décent.

Quand la crapule vilipende son adversaire politique en l'accusant de défendre uniquement les « Blancs » de Versailles et Neuilly, mais se précipite à l'Hôpital Américain de Neuilly dès qu'il a un pet de coincé, c'est comique.
Mais c'est décent.

Quand la même crapule démissionne de son poste de Conseiller Régional à peine élu, juste parce qu'il est trop fier pour participer à un autre poste que président, on peut légitimement penser qu'il trahit ses électeurs et a pris ces derniers pour des cons (décidément, ces électeurs socialos devraient finir par se poser la question : leurs élus ont-ils vraiment tort ou raison ?...).
Mais c'est décent.

Le Bourdin de RMC se fait régulièrement étriller par Canteloup sur la radio concurrente, Europe 1, (cette radio qui cherche désespérément à disputer la couronne du politiquement correct à France Intox). Il estime donc probablement qu'il a des gages à donner à la bien-pensance afin de nier une complaisance supposée envers le FN et dénoncée par Canteloup. Aussi profite-il d'une conversation avec un politologue, et bien sûr en l'absence de contradicteur frontiste, pour évoquer un parallèle capillo-tracté entre le FN et Daesh. C'est d'une imbécillité stratosphérique.
Mais c'est décent.

En revanche, quand Marine Le Pen tente de ramener ce crétin à une juste appréciation des choses en montrant sur twitter ce qu'est vraiment Daesh, en diffusant des photos des exactions de ces sauvages islamiques néandertaliens, c'est vraiment, vraiment, indécent !!
Et en conséquence, dénoncé en choeur par nos donneurs de leçons, gardiens de la Morale Progressiste.

Quand ces mêmes gardiens de la Morale Progressiste, dotés d'une carte de presse, vont sonner à la porte de la mère américaine d'une des victimes de ces exactions : « bonjour Madame Diane Foley, vous avez vu ce que Marine Le Pen diffuse sur twitter ? La photo de votre fils décapité ! Quelle est votre réaction ? »
Bien entendu, la mère en question, qui saurait probablement à peine situer la France sur une carte du monde, et ignore tout d'une opposante politique à un Président dont elle ne connaît sans doute pas non plus le nom, se dit, à juste titre, choquée. Et sa réaction est fidèlement rapportée avec gourmandise par nos journalopes de bas étage.
Il y a toutes les chances pour que cette citoyenne d'outre-atlantique fût restée dans l'ignorance de la diffusion de cette photo sur le twitter français si ces salopards non dénués d'arrière-pensées manipulatrices et ne reculant devant aucune bassesse, ne la lui avaient pas brandie sous le nez. 
Mais la démarche de ces vautours est tout à fait décente.

Pourtant, on n'a pas souvenance que la diffusion de la photo de ce petit cadavre de migrant sur une plage turque dont ces mêmes merdias se sont repues à longueur de pages et commentaires, ne les avait poussés à demander la réaction des parents. Probablement inutile.
Cette diffusion, dont le but était évidemment de faire pleurer dans les chaumières françaises en faveur de la vague invasive de clandestins, était, elle, sûrement décente.

Hollande Ouille revient sur sa promesse de candidat à la présidentielle de 2012, d'instaurer la proportionnelle aux élections législatives : tout bien considéré, ça favoriserait la représentation à l'Assemblée de trop nombreux Français qui n'ont pas l'heur de lui plaire. Décidément, la démocratie et le socialisme, ça fait deux.
Mais ce revirement est décent.

Comme quoi, c'est évident, la décence, chez nos bien-pensants, est une valeur toute relative...


mercredi 9 décembre 2015

Beurk! et re-beurk!



 A peine remis du « choc » du score du FN au premier tour des Régionales, nos valeureux soldats de la Presse télévisée, radiophonique, écrite et web se lancent tous dans une passionnante enquête : mais à quoi peut bien ressembler un électeur du Front National ? De quoi peut bien être constitué cet animal aussi intrigant qu'inconnu?
Avec la minutie d'un entomologiste manipulant un insecte épinglé sur sa planche et disposé sous la lunette du microscope, mais aussi avec le dégoût d'une Arielle Dombasle saisissant entre deux doigts une souris morte par la queue pour la flanquer dans une poubelle, nos journalopes scrutent le profil type de l'électeur FN. Ils s'interrogent : qu'est-ce qui peut bien pousser un électeur à voter FN et à se détourner des partis traditionnels ?
C'est vrai, enfin, quoi ? La gauche socialiste et le droite UMP se sont alternativement passé le pouvoir tout au long de ce dernier demi-siècle et l'électeur est aujourd'hui comptable des résultats :
  • déficits à tous les étages,
  • dette abyssale,
  • matraquage fiscal généralisé,
  • insécurité galopante,
  • Justice dévoyée,
  • police et Armée désarmées,
  • immigration incontrôlée,
  • fiasco complet de l'intégration,
  • chômage qui atteint des sommets,
  • pouvoir d'achat en chute libre,
  • pauvreté qui touche maintenant même ceux qui travaillent,
  • menace terroriste menée par un ennemi de l'intérieur,
  • perte de l'autonomie nationale au profit d'un pouvoir de technocrates supranationaux non élus,
  • liberté d'expression bâillonnée,
  • république de coquins copains qui mentent, volent l'Etat, trichent avec le fisc et s'auto-amnistient ensuite,
  • éducation nationale en pleine déconfiture,
  • fuite des capitaux et des cerveaux,
  • agriculture en crise,
  • disparition de notre industrie.
Ce bilan est tellement brillant qu'on se demande en effet bien pourquoi ces électeurs ont l'étrange idée de vouloir que ça change, et ne sont pas franchement emballés à l'idée de reconduire au pouvoir les responsables de ce gigantesque fiasco...

Le portrait robot de l'électeur FN se révèle donc peu à peu. Finalement, l'électeur FN est jeune. Ou d'âge moyen. Ou plus âgé. En fait, il est un peu de tous les âges. Il travaille. Ou est au chômage. Il est plutôt rural. Mais on le trouve aussi dans les villes. En conclusion, l'enquêteur s'aperçoit que le vote FN touche un tiers des jeunes, un tiers des vieux, un tiers des ruraux, un tiers des citadins, un tiers des salariés. Un peu comme les 30% des voix au niveau national, finalement.
A leur grande surprise, nos journalopes constatent qu'il n'y a guère plus que dans les médias qu'on ne le retrouve pas à hauteur de 30%, loin s'en faut.

Bref, c'est l'affolement général dans le microcosme au pouvoir. Le lobby juif fait avancer ses pions du showbiz : les Hanouna, Boujenah, Bruel (Benguigui), Boon (israélite) donnent leurs consignes de vote anti-FN. Le lobby franc-maçon avec le Grand Orient lui emboîte le pas.
Autant le dire franchement, ces réactions de panique dans le landernau politico-médiatique mettent Saucisson-Pinard en joie ! Voir la frustration chez ces donneurs de leçons qui s'aperçoivent qu'ils perdent peu à peu de leur influence, est juste jouissif.

Et enfin, cet entre-deux-tours électoral jette une lumière crue sur la conception de la démocratie de nos socialos : ils ont la « république » plein la bouche, mais quand ils sont repoussés dans leur retranchement, refusent à leurs électeurs le droit de se faire représenter aux Conseils Régionaux, sous prétexte qu'ils y seraient trop minoritaires. Une fois de plus, les Valls, Cambadélis, Aubry et toute cette clique de démocrates d'opérette, nous montrent l'étendue de leur hypocrisie. 

En demandant le retrait dans trois régions, de leurs candidats au profit de l'ex-UMP, dont ils ont pourtant dit pis que pendre pendant des années, ils faussent la raison même d'un suffrage à la proportionnelle. Ils prennent leurs électeurs pour de la viande à élection : ils gardent ou sacrifient, selon les cas. Car ils savent que leurs petits intérêts personnels ont plus à perdre avec un FN majoritaire qu'avec un UMP fort. Jamais la connivence de l' UMPS n'aura trouvé plus belle illustration.
Cette fois, les socialos ne sont pas seulement ridicules, incompétents et arrogants : ils sont tout bonnement à vomir ! Beurk !
Et ils se montrent aussi dangereux.

Remarquons au passage que les « Républicains » Estrosi et Bertrand ne valent pas mieux. En promettant une participation consultative des socialos dans les décisions des Conseils Régionaux en échange de voix, ils bafouent les règles démocratiques tout en cocufiant les électeurs de leur propre camp. Re-beurk !

S'il n'y avait qu'une seule raison pour voter FN, elle serait là : il faut gifler cette caste d'hypocrites dont les motivations de totalitarisme et le déni de démocratie sont aujourd'hui criants.

jeudi 3 décembre 2015

Le Peuple et le Moucheron...




... inspiré de « Le Coche et la Mouche » de Jean de La Fontaine.


Il était une fois, dans un pays en chaos, perturbé, et de tous les côtés au danger exposé, un peuple qui tentait à toute force d'avancer. Tantôt suant au travail, tantôt souffrant d'un chômage endémique, mais toujours écrasé d'impôts et de taxes, pliant devant une invasion inexorable, ce peuple se trouvait en outre menacé dans sa chair par la folie meurtrière de barbares que plus aucune frontière, délibérément supprimée par excès de candeur, n'arrêtait.

Un moucheron, normal, survient et du peuple s'approche. Fort de son inexpérience abyssale, prétend pourtant le sauver de tous les dangers qui le menacent. Discourt ici, commémore là, et pense à tout moment qu'il dirige le pays. Il visite des entreprises, préside des forums, déambule dans les salons. Il prend l'avion, visite les grands de ce monde à l'ouest, puis à l'est, puis au sud et enfin au nord, déclenchant partout où il passe, des sourires narquois quoique polis. Il se voit dans les journaux, il s'entend à la radio, il pérore à la télé. Il n'en revient pas d'être là où il est. Il croit dur comme fer à son rôle dans la marche du pays. Quand une maigre réussite illumine d'un bref éclat le pays, il s'en attribue uniquement la gloire.

Las, le chômage augmente, les impôts aussi, les taxes se multiplient. Les déficits se creusent, et le peuple est de plus en plus pauvre. L'insécurité explose.
L'immigration enfle sans aucune maîtrise, s'impose chez ses hôtes qui doivent, contraints et forcés, se pousser pour laisser ces pique-assiettes imposer leur mode de vie et leurs rites d'un autre âge.
Les crapules, les parasites et les inutiles pullulent autour du moucheron, dans un bruissement assourdissant. Ils ont tous l'instinct des courtisans qui devinent que la soupe est bonne autour de ce ludion qu'un destin improbable et farceur a placé là.

Nullement perturbé par son absence totale de réussite, le moucheron cherche une nouvelle mission dans laquelle il prétend s'investir. Une mission à la hauteur de compétences qui restent pourtant à être démontrées dans des ambitions bien plus modestes.
Foin de chômage, foin d'équilibre budgétaire, foin de sécurité, foin de paix sociale, foin de compétitivité,  foin de réduction de dettes, il s'agit aujourd'hui pour sieur Moucheron d'abaisser la température de la planète ! Rien de moins.

Négligeant l'influence du soleil, en pleine sur-activité ponctuelle, dans l'élévation de température de toutes les planètes du système solaire, notre moucheron avec la prétention des ignorants, assure à qui veut l'entendre qu'il saura manoeuvrer le thermostat de la Terre toute entière.
Le moucheron repart donc de plus belle, virevoltant à travers le monde prêcher la bonne parole. S'agitant, papillonnant d'un pays à l'autre, il enchaîne les commémorations, les minutes de silence, les déclarations d'un ton grave et pénétré. Il est incapable d' « inverser la courbe du chômage », mais il empêchera la température de la Terre de monter de plus de 2 degrés. Peut-être même de 1,5... Parole de coquin !

Il va, devant les caméras, caresser le glacier pour constater qu'en été, la glace fond. Il fait ramener à grands frais un iceberg à Paris comme preuve de ses dires.
Il paralyse l'activité de toute une capitale, juste pour mettre en scène sa danse frénétique et vaine. Il fait cent sottises pareilles.
Et puis, avec le sourire satisfait de la mission accomplie, il s'exclamera : « Ça, brave peuple, payez-moi de ma peine et réélisez-moi ! »

Ainsi certaines gens, faisant les empressés, s'introduisent dans les affaires : ils font partout les nécessaires et partout importuns, devraient être chassés.


mercredi 25 novembre 2015

Il y a de quoi pavoiser!!

Hollande Ouille propose aux Français de pavoiser aux couleurs nationales leurs fenêtres vendredi prochain en hommage aux victimes des attentats de Paris.

C'est une excellente idée. Une fois n'est pas coutume.

Saucisson-Pinard propose comme modèle le pavois ci-dessous:


samedi 21 novembre 2015

Cerveau? quel cerveau?




Le « cerveau » des attentats de Paris a donc été localisé et ensuite éparpillé aux quatre coins d'un squat de Saint-Denis, façon puzzle, comme disait Raoul.
La terminologie « cerveau » créée et reprise à l'envi par tous les médias écrits, parlés et télévisés en mal de vocabulaire, est surprenante. D'abord à cause de la personnalité même du sujet, le dénommé Abaaoud, décrit par ceux qui l'ont connu le mieux comme « un petit con ».
Ensuite par son CV de terroriste. Finalement, il aurait été à l'origine de quatre tentatives d'attentat qui ont été quatre échecs. Et on peut se demander si lancer une poignée de décérébrés armés défourailler au petit bonheur et sans risque sur quelques terrasses de café bondées et une salle de spectacle requiert vraiment un cerveau. Surtout en faisant arriver en retard ceux qui étaient chargés du massacre dans le Stade de France, en laissant trois véhicules immédiatement localisés par la police, et un téléphone portable sur les lieux. On est quand même bien loin d'une opération de génie. Ce n'est pas l'affaire du braquage du train Glasgow-Londres. Ce n'est pas le poids de son cerveau qui lui aurait déséquilibré la tête, l'Abaaoud...
Alors Saucisson-Pinard suggère à nos scribouillards analphabètes les termes de leader, coordinateur, planificateur, commanditaire, organisateur ou à la rigueur chef de l'opération. Mais « cerveau », non, décidément non. C'est accorder à cet individu beaucoup de crédit. C'est même l'ériger en héros auprès d'autres décérébrés de banlieue racaille alors qu'il n'est qu'un petit minable dont seul le niveau de lâcheté atteint des sommets.

D'ailleurs, il n'y a pas que dans les rangs des terroristes qu'on manque de cerveaux. Chez tous les politiques qui nous ont traînés dans cette Europe incapable de nous protéger, économiquement – on le sait depuis longtemps- et on le constate aujourd'hui, physiquement, il est évident que le cerveau n'est pas la partie anatomique qui fonctionne le mieux.

N'oublions pas que si Abaaoud a traversé tranquillement plusieurs pays de l'espace Schengen depuis la Syrie jusqu'à Paris, c'est finalement grâce aux renseignements d'un pays, le Maroc, ne faisant pas partie de cet espace, et encore moins de l'Europe, que le refuge terroriste de Saint-Denis a été localisé. Peut-on illustrer mieux la vacuité de cette Union Européenne, plus préoccupée de statuer sur la cambrure des bananes que d'établir une centralisation des données des agences de Renseignement nationales pour assurer sa sécurité?
Vous diriez qu'un cerveau manque aussi chez toutes celles et tous ceux qui ont voté répétitivement pour ces politiques, et vous auriez raison. Le leitmotiv de la construction européenne était de dire 
« vous aurez moins d'autonomie nationale mais en contre-partie, vous aurez la force que fait l'Union ». Et on a eu moins d'autonomie nationale et la farce de l'Union.

Un cerveau manque aussi à l'évidence à certains individus : quand on entend le socialo Bartolone prétendre qu'il n'y a pas d'ennemi de l'Intérieur en France alors que la majorité des terroristes est porteuse d'un passeport français, on se demande si le titulaire du perchoir à l'Assemblée Nationale ne s'est pas fait trépaner à l'insu de tous.

Il y a d'autres dérapages sémantiques dont nos médias nous ont abreuvés cette semaine. Saucisson-Pinard a entendu des journaleux évoquer les « soldats », et même les « guerriers » de Daesh sur le sol français. Comme si un petit con muni d'une kalachnikov qui tire par surprise et au hasard sur de simples passants et passantes innocents et désarmés, pouvait se comparer aux résistants russes au siège de Stalingrad, aux Poilus des tranchées de Verdun, aux Rangers à l'assaut des falaises de la Pointe du Hoc en Normandie en juin 44, aux grognards napoléoniens au Pont d'Arcole. Ou alors, c'est que l'échelle des valeurs des Arabes n'est décidément pas celle des Caucasiens...

Et puis parfois, nos journalopes trouvent des expressions qui font rire malgré la gravité des évènements. Sans le vouloir vraiment, on le suppose. Ainsi quand ils affublent notre présidenticule du titre de « chef de guerre », ça doit être de l'humour involontaire. L'image de notre Hollande Ouille rondouillard, dans un petit treillis étriqué, avec son sourire niais habituel, qui pincerait la joue de fantassins sur la ligne de front en s'exclamant « je suis fier de vous, soldats ! », a le don de mettre Saucisson-Pinard en joie.

Quand on lit le compte-rendu dithyrambique d'un dénommé Bruno Roger-Minus (Saucisson-Pinard n'est pas sûr du patronyme exact du personnage, mais c'est quelque chose dans cet esprit, l'étiquette correspondant exactement à la composition du produit), sur le discours de Hollande Ouille au dernier Congrès de Versailles, il y a de quoi se taper sur les cuisses et se pisser dessus.
L'ex-journaliste de l'Obs qui sévit aujourd'hui à Challenges affirme le plus sérieusement du monde que Hollande y a été « beau comme un tableau de David, digne de la mise en peinture du Serment du jeu de Paume ». On entendrait ça dans une comédie de Mel Brooks, on dirait que le réalisateur pousse un peu trop loin le bouchon de la caricature et de la dérision.

Mais on n'est pas dans une comédie hilarante de Mel Brooks, on est en 2015 dans un magazine supposé sérieux du microcosme médiatique français.

Selon le servile courtisan présidentiel, « Hollande écrit l'Histoire ». Tout ça parce qu'il essaie avec fébrilité de rattraper trois an et demi de profonde léthargie.
Pas une seconde le Roger-Minus ne s'étonne que les quelques 250 perquisitions menées en deux ou trois jours révèlent caches d'armes, faux papiers, et plan d'attaques et documents de prosélytisme de djihad.  Il ne s'épate pas qu'on commence seulement à s'inquiéter de centaines de mosquées salafistes.
Pas une seconde il ne se dit que ces opérations auraient pu être lancées depuis longtemps et régulièrement; qu'elles auraient peut-être empêché, si faites à temps, les attentats que vient de connaître Paris.
Ça ne l'effleure même pas que cette précipitation est finalement une forme d'aveu de la responsabilité directe de son idole et de celle du petit caudillo-aux-mâchoires-serrées, ex-ministre de l'intérieur et actuel premier ministre, dans la mort de ces 130 innocents.
Si Hollande Ouille écrit l'Histoire, c'est celle des grands ratages de la politique française, celle où on retrouve Daladier revenant de Munich, celle du soutien des communistes français à Staline, celle de la trahison envers les Harkis, celle de l'abandon des bérets rouges à Diên Biên Phù.

Le passif du bilan de Hollande Ouille vient de s'alourdir encore, et cette fois-ci, de façon tragique. Et il reste encore, dans le pire des cas, un an et demi à courir. A moins que les Français ne se réveillent enfin...

samedi 14 novembre 2015

Extra-lucidité.



Nous sommes à quelques heures à peine de cette soirée funeste qui met le monde politico-médiatique en émoi et si les informations sur le petit écran tournent en boucle, elles n'apportent encore pas grand chose de précis.
Aussi, pour gagner du temps et avoir des nouvelles avant tout le monde, Saucisson-Pinard se précipite sur sa boule de cristal.

Et que voit Saucisson-Pinard dans les reflets du cristal ?

Saucisson-Pinard voit... il voit déjà très clairement des jours et des jours d'exploitation médiatique jusqu'à l'écoeurement. Sa boule de cristal n'a cependant aucun mérite : quand on sait ce que nos journaleux ont réussi à faire à partir d'un accident routier, on imagine sans mal ce qu'ils vont bien pouvoir tirer du massacre de cent cinquante personnes.

Continuons donc de sonder le futur proche :
Saucisson-Pinard voit des personnalités politiques se lamenter avec des trémolos dans la voix en constatant ce qui n'est jamais que le résultat d'un demi-siècle d'aveuglement, de collaboration plus ou moins active, de laxisme, de lâcheté. Sans toutefois reconnaître leur responsabilité personnelle bien sûr.

Il voit que certains ou tous les terroristes seront des « Français ». Des Moulouds, Karim ou Mohammed bien sûr, mais porteurs d'un passeport français.

Il voit que ces Français de papier auront été nourris, logés, éduqués avec les prestations sociales que notre généreux système distribue sans discernement.

Il voit que certaines, mais pas toutes, de ces chances pour la France auront été bel et bien déjà fichées « S » par les Services de Renseignements. Sans aucune conséquence pratique.

Il voit que certaines d'entre elles auront été « défavorablement connues des services de police ». Et fait de la prison. Qu'elles auront été probablement récidivistes.

Il voit que si ces peines de prison infligées avaient été réellement appliquées, ces chances pour la France n'auraient même pas dû être en liberté ce soir du 13 novembre.

Il voit déjà se profiler le « Pasdamalgame » de rigueur et sur tous les tons.

Il voit un appel à l'unité nationale, mais bien sûr une unité rimant avec diversité, cet oxymore politiquement correct. Pas seulement correct d'ailleurs, mais obligatoire.

Il voit que Hollande Ouille ne fera rien de concret. Qu'il restera dans les imprécations, les phrases creuses du style : « tout sera fait pour assurer la sécurité des Français », ou « le niveau de mobilisation des forces de sécurité sera porté à son niveau maximal ».

Il voit que nos politiques et nos médias continueront d'afficher un sidérant étonnement devant ces attentats tellement prévisibles. Et prévus (Voir dans ce blog l'article du 22 avril dernier « Réaction à chaud et poisson pourri »). D'une certaine façon, il vaudrait mieux, pour leur crédibilité, que cet étonnement soit feint. Car si ce n'était pas le cas, cela voudrait dire que leur niveau d'inconscience est stratosphérique.

Il voit l'incompréhension des gouvernants, après des années et des années d'immigration musulmane incontrôlée, de reculades successives quand il s'agissait de défendre la prééminence de notre culture et notre identité, des années et des années de compromis avec l'islam et ses représentants, (des compromis finissant par prendre des allures de reddition en rase campagne), des années de ce que De Villiers appelle la « mosquéisation » du pays, des années à battre en brèche le principe de laïcité pour choyer nos envahisseurs.

Il voit que ces mêmes politiques et leurs domestiques médiatiques constatent avec stupéfaction que l'ennemi a bien pris note de leur lâcheté récurrente.

Il voit qu'ils sont ébahis de constater que cet ennemi profite de ce ventre mou délibérément et naïvement exposé pour y plonger son cimeterre.

Et enfin, il voit aussi que, pour le Petit-Caudillo-aux-mâchoires-serrées et d'autres, la République est mise en danger... par le Front National !

Bôf ! Saucisson-Pinard est déçu. Il croit bien qu'il va flanquer sa boule de cristal à la poubelle. Elle n'est de toute évidence douée d'aucune propriété extra-lucide.





samedi 7 novembre 2015

On le savait, mais ça se confirme!






A ce jour, deux semaines après les faits, toujours aucune arrestation parmi les manouches, poétiquement appelés « gens du voyage », qui ont mis le souk à Moirans au prétexte que l'un de ces anges, récidiviste violent, était en prison et était interdit de sortie pour se rendre à l'enterrement d'un frère. Rien d'étonnant à ce fiasco. Le préfet aux ordres du gouvernement, n'ayant pas autorisé la police à intervenir  pour alpaguer sur le fait ces vandales, les enquêteurs doivent maintenant tenter de confondre des coupables gantés et cagoulés à partir d'images vidéo... Autant dire que les avocats des manouches éventuellement suspectés se feront une joie de démonter la vacuité d'éventuelles accusations. Le petit Caudillo aux-mâchoires-serrées a beau venir au contact des habitants de Moirans pour donner quelques coups de menton, ces derniers pourront juste continuer d'espérer, faute de mieux, que les « gens du voyage » se mettent effectivement à voyager. Mais voyager loin. Loin de Moirans en tous cas.
L'état socialiste est faible avec les crapules, on le savait. Mais ça se confirme.

La ministre du Travail El Connerie* s'est faite prendre en flagrant délit d'ignorance crasse du droit du travail lors d'une interview sur RMC. « Combien de fois peut être reconduit un contrat en CDD ? » fut la question banale qui la laissa sans voix et dont la réponse est pourtant connue de quelques millions de salariés d'entreprise. Ignorance d'autant plus impardonnable que la limitation de cette reconduction fut décidée par son prédécesseur, le déserteur dijonnais Rebsamen, il y a trois mois à peine. C'est vrai que confier le ministère du Travail à une greluche qui n'a jamais de toute sa vie mis un pied dans une entreprise, c'est un peu nommer un objecteur de conscience ministre de la Défense : le genre d'incongruité qui ne fait nullement peur à un chef de gouvernement socialiste.
« J'ai merdé » a reconnu la pitoyable El Connerie après l'interview. Mais non, chérie, tu n'as pas « merdé ». Tu n'es simplement pas à ta place dans ce ministère où tu pètes beaucoup plus haut que ton cul le permet. Il faut juste que tu te rendes compte que tu as simplement été nommée à ce poste parce que tu portes un nom arabe, que tu es jeune, que tu es une femme et estampillée socialiste. Quatre « qualités » nécessaires aux yeux d'un chef de gouvernement obnubilé par le paraître. Paraître dans le vent, avec la jeunesse, paraître vivrensemblesque avec ton côté maghrébin, et paraître féministe parce que tu ne vas pas te soulager aux pissotières des hommes. Caractéristiques nécessaires, mais très très loin d'être suffisantes si l'on attend d'un ministre un minimum de compétence.
Le petit Caudillo et Hollande Ouille sont donc entourés de branquignols, on le savait, mais ça se confirme.

Les technocrates de Bruxelles font savoir qu'ils doutent sérieusement que la France parviendra à réduire le déficit de ses Finances Publiques en dessous de 3% du PIB en 2017, contrairement à ce que prétend à qui veut l'entendre notre présidenticule dont la lucidité en matière économique vaut celle dont il fait preuve en géopolitique, c'est-à-dire, nulle.
Hollande Ouille ne cesse de se vautrer lamentablement dans ses prévisions, on le sait, mais ça se confirme.

Le matraquage fiscal en matière de taxe foncière est devenu tellement spectaculaire pour certaines personnes âgées et sur les propriétaires de terrains constructibles que le gouvernement est obligé, toute honte bue, de faire un rétropédalage vigoureux, à peine les avis d'imposition déposées dans les boîtes aux lettres. Même si cet effet de coup de pelle fiscal derrière les oreilles est dû en partie, (mais en partie seulement, parce que la nuisance de Du Flot (de conneries) se fait encore sentir des mois après son départ), à une mesure datant de l'ère Sarkozy, ce gouvernement donne une fois de plus l'impression d'être en improvisation permanente. Rien n'est jamais anticipé. Le capitaine de pédalo est en perdition dans le clapot.
Ce n'est pas nouveau, on le sait, mais ça se confirme.

La COP 21 est sous la menace de manifestations violentes de groupes d'extrême-gauche, notamment des Black Blocs. Nos socialos, Cambadélis en tête, ce Tartuffe qui fait office de premier secrétaire du PS, ne cessent de nous saouler avec la prétendue menace que ferait peser l'extrême-droite sur la République, car c'est tout ce qu'ils trouvent à dire pour conjurer la montée du FN et la magistrale fessée qu'ils s'apprêtent à prendre aux prochaines élections régionales. Mais on constate tout d'un coup que lorsqu'une vraie menace sur la sécurité plane au point qu'on éprouve le besoin de prendre pour de bon des mesures exceptionnelles, elle émane d'organisations d'extrême-gauche.
Et parmi ces mesures exceptionnelles, on notera le coup de canif au contrat Schengen avec le rétablissement de contrôles aux frontières, avant et pendant le temps de ce grand raout de la Cop 21 ! Ces fameux contrôles qu'on nous disait, il y a quelques mois à peine, tout à fait impossibles à rétablir pour contrer l'afflux de migrants.
Pour se résumer, quand il s'agit de protéger le peuple français de l'invasion de clandestins qui viennent mettre en péril sa sécurité, sa santé, ses emplois et ses économies, on ne jure que par le respect du principe de Schengen, véritable passoire. Mais quand il s'agit de permettre à nos gouvernants de se réunir tranquillement pour deviser entre soi de la pluie et du beau temps, avec force dépenses aux frais du contribuable et faire une photo de famille de happy few, on trouve alors subitement que des frontières nationales surveillées ont du bon pour se protéger des importuns.
Nos européistes apatrides se foutent vraiment de la gueule du peuple, on le savait déjà. Mais ça se confirme.

Hollande Ouille arrive de la Chine (mais pas à pied, tant pis pour les amateurs de contrepèteries) où il a tenté de s'attirer l'adhésion du pays champion du monde de pollution et de prévenir le fiasco annoncé de cette Cop 21. Notre squatteur élyséen n'est pas fichu de baisser le chiffre du chômage alors qu'il a pourtant quelques manettes à sa disposition pour le faire. Mais ça ne l'empêche nullement d'ambitionner rien de moins que de limiter la température de la planète à + 2 degrés par rapport à aujourd'hui ! Même pas peur !
Dans le même temps où Hollande Ouille voudrait faire croire que la température du globe se manipule avec un thermostat dont il détiendrait le mode d'emploi, la NASA fait savoir qu'elle constate en ce moment, une sur-activité tout à fait inédite de l'astre solaire. Les gesticulations stériles et prétentieuses de Hollande Ouille sont incommensurablement ridicules à en pleurer, on le sait depuis longtemps mais ça se confirme.

Et enfin, ne voilà-t-il pas que notre Flanby essaie de nous faire le coup du président proche de son peuple et à son écoute : ce qu'on appellera désormais le coup de Lucette, du nom de cette brave dame choisie par le service de propagande élyséen pour accueillir « à l'improviste » notre petit père du peuple et discuter à bâtons rompus de tout et de rien avec lui. Manque de chance, la Lucette a vendu la mèche et a foutrement nuancé le côté spontané de cette rencontre. Elle a tout balancé, la brave Lulu : la femme de ménage envoyée avant l'auguste entretien par l'Elysée pour faire place nette (peur de salir son petit costume en frayant avec les sans-dents, le Flanby?), les fleurs offertes pour égayer la photo immortalisant l'évènement, et surtout le briefing d'avant conversation : « surtout, pas de mention des migrants, aucune allusion à l'invasion migratoire ». Pourtant, elle aurait bien voulu en discuter, la Lucette, parce qu'elle est concernée, et elle est choquée de voir le traitement qu'on réserve aux migrants étrangers quand par ailleurs nos clochards sont laissés sur le carreau... Sujet Verboten, donc !
Bref, une fois de plus, Hollande Ouille a cherché à prendre les Français pour des gogos. Il est déjà inconcevable, avec les casseroles qu'il se traîne au terme de trois ans et demi d'un mandat cataclysmique, qu'il puisse imaginer une seconde que ce genre de manipulation médiatique puisse avoir un quelconque effet bénéfique sur son image. Ça démontre un manque de réalisme qui défie l'imagination. Mais, cerise sur le gâteau, même en se hasardant dans cette entreprise, il se vautre lamentablement.
Hollande Ouille est un pitoyable loser, on le savait, mais ça se confirme.

C'est fou comme en une petite semaine seulement, notre gouvernement socialiste et son présidenticule parviennent à synthétiser les tares qu'on leur connaît depuis longtemps. Ils ne nous ont rien appris de nouveau. C'est juste comme s'ils avaient cherché à nous conforter dans notre jugement. Mission accomplie.


* l'approximation phonique est facile mais tellement justifiée dans ce cas précis que Saucisson-Pinard ne veut pas perdre de temps à chercher l'orthographe exacte de ce nom arabe qu'on oubliera bien vite. Et tous les lecteurs sauront de toute façon de qui on parle ici.

vendredi 30 octobre 2015

Comité de rédaction


Un lundi matin de Novembre 2015, dans une salle de rédaction d'une chaîne de télévision, dans la France de Hollande Ouille...


C'est un brouhaha général parmi les porteurs de carte de presse qui discutent autour de tasses de café. Le rédac'chef demande le silence et déclare :

- « Mesdames, messieurs, je vous ai réunis ce matin afin d'avoir vos suggestions de sujet de reportage, afin que nous restions sur la lancée de cette formidable aventure journalistique qu'a été pour nous l'accident du car de Puisseguin.
Il est en effet nécessaire que nous gardions sous le coude, pour les jours de vaches maigres, ces dossiers que des attachés de presse nous apportent régulièrement. Vous savez, ces infos particulièrement insignifiantes que les téléspectateurs du journal de matin de notre chaîne entendent, puis retrouvent à midi sur une chaîne concurrente et ensuite le soir aux infos d'une troisième chaîne, après les avoir entendues toute la journée sur les différentes stations de radio...
Alors, mesdames, messieurs, je vous écoute, je veux de l'émotion, du palpitant, du politique, du consensuel... »

Une main se lève dans l'assistance. C'est celle d'une jeune recrue, la dernière embauchée dans l'équipe éditoriale, pleine de l'enthousiasme naïf du débutant.

-  « On pourrait réaliser une vaste enquête sur le phénomène de décivilisation du pays en décortiquant les symptômes auxquels on assiste quotidiennement : en évoquant les agressions dont sont victimes les pompiers, corps de métier jadis respecté et aimé du public, jusqu'aux maladies d'un autre temps qu'on pensait éradiquées dans notre pays et qui reviennent en force avec l'arrivée d'étrangers important leurs normes hygiéniques sans rapport avec celles des civilisés européens, en passant par l'inculture croissante constatée dans la jeune génération qui doit abaisser sans cesse son niveau d'exigence pour se mettre au niveau des immigrés et... »

- « Oh là, oh là, où vous allez là ? » l'interrompt brutalement le rédac'chef qui se penche vers son adjoint pour lui murmurer, incrédule :

- « Qui c'est celui-là ? Il sort d'une école de journalisme, lui ? »

- « Non, lui répond l'adjoint. C'est un autodidacte, fan de Zemmour... »

- « Ben tu gardes un œil dessus, alors. Va falloir le briefer vite fait... »

Puis à l'intention de l'impertinent :

- « Attends, tu cherches le Pulitzer ou des ennuis avec nos autorités de tutelle ? »

Puis se tournant vers les autres journalistes : 

- « Des idées réalistes, s'il vous plaît !»

Une autre main se lève. Celle d'un ancien, cette fois. D'un qui connaît la musique. D'un qui fait quasiment partie des murs. Faut dire qu'il a usé ses fonds de pantalon davantage sur son fauteuil, à lire confortablement des dossiers de presse, sorte de « reportages clés en mains », que sur le terrain à chercher l'information là où elle est. Il sait parfaitement ce que veut entendre son rédac'chef.

- « J'ai appris que la petite Marion de la rue Jean Jaurès à Clichy-sous-bois a vu son petit caniche passer sous un camion ce matin. Elle revenait de l'école et quand elle est descendue du bus scolaire qui s'arrêtait... »

La jeune recrue se penche discrètement vers son voisin et lui glisse :
- « La petite Marion, c'est qui, au juste ? elle est connue ? »
- « Pas encore, lui répond le voisin. Mais elle va pas tarder à l'être, crois-moi » lui assure-t-il avec la conviction de celui qui a l'habitude des célébrités médiatiques éphémères.

« … qui s'arrêtait devant chez elle », poursuit le journaliste. « Son caniche, qui l'attendait impatiemment est alors sorti au galop du jardin pour traverser la rue et lui sauter dans les bras. Mais un camion est arrivé et n'a pas pu l'éviter. Le choc a projeté le clébart à trente mètres. »

- « C'est bon, ça ! » s'exclame le rédac'chef. « Il y a là tous les ingrédients pour émouvoir nos téléspectateurs : le fait qu'il s'agisse d'une gosse, et d'un animal familier. On peut broder sur l'insécurité routière, la question de la circulation des camions en ville, le transport ferroviaire des marchandises en alternative, la cruauté envers les animaux, les horaires scolaires. Il y a du lourd, là-dedans !  Excellent ! C'est décidé. Ça sera l'affaire... Elle s'appelle comment déjà, la môme ? »

- « Marion. »

- « Dommage. Elle s'appellerait Kaoutar ou Laila, ça serait mieux. Ça donnerait une petite connotation exotique intéressante. On aurait pu déborder sur le « vivrensemble », tout ça.. . On pourrait pas la débaptiser, par hasard ? »

- « …! »

- « Bon, on verra. Ça sera l'affaire « de la petite fille au chien écrasé ». Allez les gars, on se met à fond sur le sujet. On commencera par un journal entièrement et exclusivement consacré à l'affaire, en « édition spéciale ». On développe l'affaire en brodant pendant les 20 premières minutes du journal, puis on la résume pendant les 10 dernières. Comme on a fait pour l'affaire de Puisseguin.
Kevin, tu pars en « envoyé spécial » sur place, tu fais les interviews des témoins. De ceux qui pleurent de préférence. En arrière plan, tu auras le camion qui a écrasé le chien et une photo de la gosse en incrustation.
Damien, tu creuses le côté « la petite fille qui a grandi avec son chien», le traumatisme que représente la disparition de son compagnon de jeu avec qui elle a tout partagé etc etc... Je pense que je pourrai obtenir sans difficulté une visite de Vals sur place, qui viendra exprimer sa vive émotion. Je vais appeler l'Elysée et suggérer à Hollande que l'expression de sa compassion envers la petite fille pourrait lui amener des voix de mères de famille. Il pourrait aussi envoyer un ou deux ministres. Celle de l'environnement me paraît indispensable. Celui de l'agriculture aussi, pour se mettre les défenseurs de la cause animale dans la poche. En fait, c'est vraisemblablement tout le gouvernement qui viendra défiler devant nos caméras.
Ensuite, on fera assister nos téléspectateurs à l'intervention du vétérinaire qui viendra ramasser le cadavre du cleps. Un peu comme on a fait quand on a été jusqu'à filmer l'enlèvement des carcasses du camion et du car à Puisseguin. »

Puis en énumérant sur ses doigts, le rédacteur en chef continue :
  • « Avec une enquête sur les dernières 24 heures du chauffeur du car de ramassage scolaire,
  • l'interview de l'instit de la gamine qui nous racontera comment son élève s'est révélée une enfant toute joyeuse pendant toute la journée qui a précédé le drame, et qui était loin de se douter de ce qu'il allait lui arriver et blablaba et blablabla,
  • et une description de l'autopsie du clébart avec des dessins animés, on devrait pouvoir tenir une bonne semaine sur ce sujet.
On tient là l'affaire du mois, là,  je vous le dis ! Allez, rompez, faites votre noble boulot de journaliste!! »

La jeune recrue se lève, abasourdie, sonnée comme un boxeur venant de prendre un uppercut.
- « Putain, je me demande si je ne me suis pas trompé de métier ! » pense-t-elle tristement.

samedi 17 octobre 2015

Un drone intercepte des pensées au-dessus de l'Elysée!




Un drone a survolé l'Elysée cette semaine. Un drone hyper-sophistiqué capable de capter les ondes cérébrales de l'individu qu'il surplombe et de les retranscrire. Un vrai bijou de l'espionnage hi-tech.

Saucisson-Pinard a eu l'incroyable chance de pouvoir se procurer une partie du rapport écrit de ce survol. Il est heureux de pouvoir en faire profiter ses lecteurs de plus en plus nombreux.
Le sujet espionné, non identifié, est un petit bonhomme rondouillard boudiné dans son costume étriqué, dont les photos prises à la verticale par le drone laisse à penser qu'il a une calvitie naissante au milieu de cheveux teints.

Voici ce rapport :

« Cette COP 21 s'annonce mal. Quand je pense que ma télé, la télé nationale, France 2, abritait un climato-sceptique au sein de son service météo ! Que dis-je en son sein ? A sa tête ! Et ce salopard se permet à deux mois de mon COP 21 de sortir un bouquin exprimant toute sa réserve de spécialiste sur les méfaits d'un réchauffement, et pire, sur l'origine exclusivement humaine de cette élévation de température ! Ah, vraiment, on n'est vraiment trahi que par les siens. Heureusement que ma pédégère fraîchement nommée a su mettre rapidement ce Verdier sur la touche. Voilà au moins une mise à l'écart d'un journaliste qui n'a pas soulevé beaucoup de protestations du milieu merdiatique ou syndical. C'est rassurant de constater que si mon soutien populaire est aux abonnés absents, mes relais continuent encore de fonctionner. Et puis j'ai aussi indirectement le soutien de certaines bobos de droite, comme la NKM. Pour celle « qui a le plus grand respect pour la diversité des points de vue  (sic)», un climato-sceptique est juste un « connard ». C'est vrai qu'elle semble plus à l'aise avec les mots de deux syllabes qu'avec ceux de cinq, l'intellectuelle du 15e. Avec une opposition constituée de blaireaux de ce calibre, je me demande si j'ai vraiment besoin du soutien de mon camp socialiste, après tout...

Ça démarrait plutôt bien, cette COP 21. Un été hyper chaud, une inondation bien catastrophique dans les Alpes maritimes et l'affaire de Volkswagen et sa tricherie sur ses normes de pollution. Il y avait de quoi bien alarmer le pékin de la rue et le distraire de ses problèmes concrets de tous les jours.
La presse avait été unanime : le début de l'année 2015 a été le plus chaud enregistré … depuis 1880 ! Heureusement que le pékin en question n'en a pas conclu que 1880 connaissait donc déjà un réchauffement climatique. Putain ! Et Jules Grévy, président du Conseil de la troisième république de l'époque qui n'était même pas au courant, ce con ! Faut dire qu'il n'avait pas un Nicolas Hulot pour lui souffler la mauvaise nouvelle à l'oreille... En même temps, les données météorologiques à peu près fiables n'existent que depuis 1800... Ça relativise quelque peu le recul des comparaisons. En tous cas, si le Français moyen a pensé ça par devers lui, ça ne s'est pas ébruité, et c'est le principal.

Cette inondation sur la Côte d'Azur, quelle aubaine ! Il s'est forcément trouvé quelques amateurs de raccourcis, dont mon ex-greluche du ministère de l'environnement, pour suggérer que c'était un méfait du réchauffement-climatique-créé-par-l'homme ! Bien plus utile pour notre cause que de reconnaître que c'est plutôt la conséquence de l'irresponsabilité et l'incompétence crasse des politiques en charge de l'aménagement du territoire.

Cette affaire de Volkswagen, formidable ! Bon, le rapport entre la tricherie sur la présentation de ses normes de pollution et la hausse des températures est un peu capillo-tracté, mais c'est ça qu'est bien avec le réchauffement climatique : c'est un peu l'auberge espagnole de la cause mondialiste : on peut y apporter toutes les causes écolo-gaucho-syndico compatibles : polluants, CO2, ours blancs sur leur banquise, l'énergie nucléaire, le trop chaud, le trop froid, le trop venteux, voire l'huile de palme.
Mais voilà-t-il pas que j'entends à la radio que malgré tous les efforts de nos journalistes pour taper jour après jour sur la grosse caisse de cette affaire du constructeur allemand, les ventes de voitures Volkswagen neuves ou d'occasion n'ont pas fléchi d'un iota ? Mais les Français se foutent-ils donc à ce point des émissions de CO2 de leurs bagnoles, par hasard ? C'est bien la peine qu'on se donne tout ce mal pour leur démontrer que le CO2, c'est pas bien ! On va même jusqu'à leur faire croire que c'est un polluant, à ces incultes ! Alors, tout ça pour rien ?

Et puis voilà : plus on se rapproche de l'ouverture de ma grand messe de la COP 21 qui me permettra de me mettre en scène dans toute ma splendeur aux yeux du monde, et plus ça se met à foirer dans tous les coins. Voilà la météo qui s'en mêle : chute de neige dans le Morvan. Et on n'est que le quinze octobre : particulièrement tôt en saison ! Et puis, sur l'ensemble de la moitié nord de la France, les températures sont inférieures de 7 degrés aux moyennes de saison ! 7 degrés ! Merde, ça la fout mal, à un mois et demi de la COP 21 ! Putain, manquerait plus qu'il tombe des tonnes de neige à l'ouverture de ma grand messe, qui empêcheraient les avions des congressistes d'atterrir à Charles de Gaulle ! J'aurais l'air fin, avec mon réchauffement climatique !

Quoique. Quoique on trouvera bien des scientifiques subventionnés pour démontrer qu'une tempête de neige, c'est aussi à cause de l'émission de CO2 par l'homme. Après tout, c'est pas pour rien que le GIEC opère doucement ce glissement sémantique d'un « réchauffement » climatique vers un « changement » climatique. Valait mieux en effet réagir, au bout de dix-huit ans de stabilité des températures...

Tiens, à propos du GIEC. Mes conseillers m'ont informé, - parce que eux, ils vont sur le web et pas que dans la presse française- qu'un hacker avait pénétré dans le site du Hadley Center qui fournit ses données scientifiques au GIEC. Il y a collecté notamment des échanges de mails qui démontrent de façon éclatante la manipulation des chiffres pour conduire à des conclusions préparées à l'avance, ainsi que l'omission de certaines données qui contrarient ces mêmes conclusions. Et pire, certains de ces mails confirment les pressions à exercer sur certains médias peu empressés de relayer la bonne parole réchauffiste, voire l'ostracisme à mener sur les moins coopératifs d'entre eux. Là encore, heureusement que nos relais merdiatiques français ont soigneusement omis de parler de ce hacker. Tant que les Français n'écouteront pas la BBC ou ne liront pas la presse américaine, tout ira bien...



(Plus d'info là : http://reseauinternational.net/une-bombe-atomique-sur-le-giec-un-hacker-devoile-les-tricheries-des-chercheurs/)

Mon premier ministre aussi, il sent bien que ce COP 21 part déjà en sucette. « La COP 21, ce n'est pas seulement à propos du climat, il œuvre aussi pour la paix dans le monde », qu'il a dit. On a en effet intérêt à lui trouver d'autres débouchés, à notre raout international ! Histoire de trouver quelque chose de positif à mettre dans notre compte-rendu des débats. Ptêt qu'il faudrait y convier des enturbannés de Daesh ?

Sacré Vals ! Lui non plus, il n'a pas de bol. Il n'avait pas fini sa phrase de soutien à la candidature de notre Platini national à la présidence de la Fifa, que Monsieur Propre se fait prendre la main dans un sac de deux millions de francs suisses ! Ben quoi ? c'est un simple salaire... versé 9 ans après une petite mission de deux ans. Ça fait juste 900 000 euros par année de conseil ! Pas de quoi fouetter un chat. D'ailleurs, qui se demande en quoi consistait vraiment un conseil de près d'un million d'euros annuel ? Pas notre presse en tous cas. Tout va bien.
C'est en cela qu'on reconnaît que mon premier ministre est bien de notre camp socialiste: il a l'art de savoir choisir les personnes qu'il recommande. Comme moi avec Cahuzac. Ou mon conseiller de campagne, Faouzi Lamdaoui, ou encore... bon, je m'égare...

Tiens, à propos d'escroc... Mon bon Cambadélis qui se lance dans l'organisation d'un référendum pré-électoral. Heureusement qu'il est là pour me distraire, celui-là ! C'est bien mon digne successeur à la tête du PS. Jamais à court d'idée à la con, jamais fatigué de sortir des grosses âneries. Cette idée d'interroger nos gauchistes pour savoir s'il faut tous nous allier pour se prendre une simple raclée aux prochaines régionales ou nous diviser pour se prendre une grosse branlée, c'est génial ! Ça me donne une idée de référendum que je ne pourrais pas perdre : « Préférez-vous m'avoir comme président et être riche et bien portant, ou avoir un autre président et être pauvre et malade ? » Faudra que j'en parle à mes conseillers...

Paraît que son référendum, à mon Camba délice, c'est une vraie daube. N'importe qui peut y voter, autant de fois qu'il le veut sur internet ou physiquement à différents endroits. Sacré Camba, il est bien de chez nous aussi, celui-là ! Un vrai travail d'arabe, ce référendum. Merde, faudrait que je fasse gaffe à mes expressions, même en pensée. Des fois que ça m'échappe en public, moi qui adore sortir des blagounettes pour faire rire mes journalistes...

Enfin... y a quand même une bonne nouvelle. L'ex-candidat socialiste en puissance à la présidence, sans la perversité duquel je ne serai pas dans le bureau où je suis aujourd'hui, présidait un fonds spéculatif luxembourgeois de sa création (bah oui, au Luxembourg, ce paradis fiscal dénoncé par le PS : déglingo sexuel mais pas désintéressé, l'ancien dirlo du FMI). Résultat : Une faillite, 150 créanciers, 100 millions d'euros de passif et un suicidé : son associé. Quand on voit ce que peut donner le meilleur économiste de France, comme on dit au PS et dans notre presse DSKmaniaque, finalement je m'en tire pas aussi mal qu'on le dit dans la rue, moi qui suis juste « normal » !

Bah tiens, ça me fait du bien, cette pensée positive. Profitons-en pour trouver une solution de rechange à mon rat ministre de la Défense qui quitte le navire. Démissionner de son poste de ministre pour se trouver une planque pépère en Bretagne, alors qu'on a ses gars engagés dans les combats au Mali, en Syrie et ailleurs, ça ne serait pas de la désertion, ça ? Faudra que je lui demande... »




samedi 3 octobre 2015

La France blanche n'a jamais existé. Ouf!



Quelques siècles de Français pas spécifiquement blancs, illustres exemples de diversité anthropologique.

Pour la meute des hyènes qui s'est précipitée, la bave aux lèvres, aux basques de Nadine Morano après ses déclarations prétendument «polémiques» sur « la France, pays de race blanche », l'Histoire de France ne commence qu'en 1981 avec la régularisation de milliers de clandestins, ou, tout au plus, en 1974 avec le regroupement familial des immigrés arabes, instauré par Giscard.
Ces crétins, aveuglés par une pensée unique qui s'enfonce toujours un peu plus dans l'absurde au fur et à mesure que son fourvoiement devient plus évident, estiment que dire que la France est un pays de race blanche est une grossière erreur historique, voire une contre-vérité anthropologique...

La France ne serait pas un pays de race blanche ! Eh bien la nouvelle, pour surprenante qu'elle soit, apporte à Saucisson-Pinard, un énorme soulagement.
Il lui avait bien semblé pourtant que le passé historique de son pays était émaillé exclusivement de personnalités à la peau blanche, de Vercingétorix à Pompidou en passant par Louis XI et Napoléon III. Il croyait naïvement que la population contemporaine de Jeanne d'Arc et Charles X ou de Robespierre et Danton était blanche. Il pensait que les découvreurs du Nouveau Monde avaient trouvé utile de ramener en Europe des Indiens comme on amène des animaux exotiques inconnus, pour les montrer aux badauds européens, justement parce que ces derniers n'étaient pas habitués à voir une couleur de peau qui ne fût pas blanche. Il n'imaginait pas, ignorant qu'il était, que la Cour de Louis XIV, creuset de diversité, était peuplée de courtisans arabes et noirs, indiens et asiatiques.
Non, apparemment, une France blanche est une de ces idées loufoques, ou dangereusement racistes, infondées scientifiquement, et simplement sous-tendues par des motivations directement inspirées du Ku Klux Klan.

La France n'est donc pas un pays de race blanche. Soit. Pas plus que l'Europe n'est de culture chrétienne, bien sûr, comme l'estime la Constitution européenne qui a refusé de l'évoquer dans son texte d'introduction. Et si l'unique véritable point commun entre tous les pays européens, qui saute immédiatement aux yeux du touriste le plus inculte, est l'omniprésence d'églises, croix et autres références chrétiennes partout sur le continent, c'est juste une curieuse coïncidence sans signification.
Bon. Soit.

Mais Saucisson-Pinard le répète, cette révélation historique est un énorme soulagement. Suivez son raisonnement : si la France n'est pas un pays de race blanche (sans doute d'ailleurs parce que, à en croire certains penseurs inspirés, les races n'existent pas..), cela change tout, notamment quant aux relations que la France a entretenues avec l'extérieur: par exemple avec l'Afrique !
Il ne peut pas y avoir eu de colonisation en Afrique noire. Juste des individus, pas spécifiquement blancs, exportant leur manière de vivre vers d'autres individus.
Mieux, il n'y a jamais eu d'esclavagisme perpétré par les Blancs aux dépens de Noirs. Juste des individus indifférenciés forçant d'autres individus indifférenciés à travailler gratuitement.

D'ailleurs, si la France n'est pas un pays de Blancs, pourquoi l'Afrique serait-elle un continent de Noirs ? Il serait largement temps de remettre également ce préjugé en question. Pas de France blanche, pas d'Afrique noire. Donc pas de colonisation d'Africains noirs par des colons blancs. Voilà qui retire à la France, pays à population sans caractéristique raciale spécifique, tout sentiment de culpabilité. Du coup, les atermoiements de Taubira sur l'Histoire de ses ancêtres, et ses accusations à l'encontre des Français, tortionnaires supposés de ces mêmes ancêtres, se retrouvent sans fondement. Avouez que c'est une bonne nouvelle, non ?

A moins évidemment que toute cette affaire de la déclaration de Morano et la tempête qu'elle a déclenchée dans les milieux gaucho-médiatico-politiques ne soient qu'un cauchemar d'imbécillité paroxystique dans lequel la droite des Républicains-UDI, couillonne au dernier degré, s'est crue obligée de se vautrer à son tour.
Faut-il que le parti des Républicains, ex UMP, ex RPR, ex UDR, ex UNR ex RPF, soit idéologiquement corrompu jusqu'à la moelle par la pensée gauchiste la plus ridiculement dévoyée pour oser révoquer une de ses membres qui n'a fait que reprendre une citation, assez banale au demeurant, du père fondateur, le Général de Gaulle ?

Il faut reconnaître que nos courtisans médiatiques et politiques ayant pignon sur rue sont allés assez loin dans la pignouferie avec cette dénonciation des propos de Nadine Morano. Sans doute, Molière n'aurait pas osé pousser le concept des Précieuses Ridicules aussi loin.

Souvent Saucisson-Pinard imagine l'hilarité que l'étude de notre époque folle déclenchera chez les historiens du futur. Nos lointains descendants se taperont sur les cuisses en lisant les extraits de notre Presse contemporaine, et les propos de nos « leaders d'opinion ». Et si d'aventure, par quelque miracle technologique, Saucisson-Pinard se trouvait transposé dans ce futur, jamais ô grand jamais, il n'oserait avouer publiquement venir de son époque tant il craindrait être l'objet de moqueries. Aucune envie d'être associé de quelque manière que ce soit, à ce cirque pitoyable, à ces clowns ridicules. Être leur contemporain est déjà en soi une honte. Il ferait profil bas et tâcherait de participer discrètement à la grande rigolade, même si c'est d'un rire jaune, de concert avec ses lointains descendants.

samedi 26 septembre 2015

Déconnexion.




Cette semaine a vu l'extraordinaire démonstration de la déconnexion du microcosme politico-médiatique des vraies préoccupations du vulgum pecus qui est supposé l'élire ou le lire. La fameuse affaire de Volkswagen et sa tricherie sur la présentation des émissions d'oxyde de carbone de ses véhicules monopolisent jour après jour, la une des journaux, les éditos écrits ou parlés, les déclarations des politiques, et engendrent les inévitables et habituelles gesticulations vaines de notre cruche du ministère de l'écologie, dans un brouhaha fiévreux ponctué de cris d'orfraie, et de glapissements scandalisés de nonnes qui assisteraient à une projection de film porno dans leur couvent.

Alors bien sûr, la tromperie sur les chiffres que se doivent d'afficher les constructeurs automobiles est répréhensible et elle doit être sanctionnée. Mais y-a-t-il pour autant matière à une telle stupéfaction feinte? Les journalistes et les politiques se faisant conduire par leur chauffeur sont-ils les derniers à croire encore que lorsque un constructeur affiche 5 L au cent de consommation moyenne, c'est effectivement ce que l'acheteur constatera dans l'utilisation quotidienne de son véhicule ?

Quant aux émissions de gaz supposés à effet de serre, qui s'en préoccupe vraiment au moment de l'achat, si ce n'est uniquement dans la perspective purement économique de l'attribution d'un malus ou d'un bonus ? Très franchement, il faudrait qu'un jour, quelqu'un se dévoue pour frapper sur l'épaule de nos « zélites » médiatiques et politiques et leur susurre à l'oreille : « hé pépère, tu sais que ton taux d'émission de CO2, l'homme de la rue s'en tamponne le coquillard avec un tibia de langouste ?* »

D'abord parce que le vulgum pecus est dubitatif – et a raison de l'être- sur son rôle supposé dans le prétendu réchauffement climatique. Ensuite parce qu'il raisonne toujours d'un point de vue individualiste – et c'est humain- en se disant que si « les autres » font des efforts de limitation de pollution, ça doit pouvoir lui permettre, lui, de se faire plaisir sans s'encombrer de scrupules pseudo-écologistes.
Ensuite, quand bien même, dans un ultime sursaut de conscience citoyenne née du matraquage écolo-médiatique quotidien, l'acheteur se décidait à inclure dans ses critères de choix du véhicule de ses rêves le taux de CO2 émis, ce dernier interviendrait loin, très loin, derrière les autres : prestige ou réputation de la marque, confort, plaisir de conduite, allure, image, praticité, économie d'utilisation, prix etc... En conséquence, il faudrait qu'en fin de comparaison, deux véhicules soient strictement à égalité sur tous les plans, pour que le seul critère d'un taux bas de CO2 intervienne et fasse pencher la balance de l'acheteur indécis pour un véhicule plutôt que l'autre; hypothèse hautement improbable.

Quand un joueur chanceux se voit bénéficier d'un gros lot à l'Euro-millions, ne laisse-t-il pas tomber immédiatement sa Twingo économe et heureuse bénéficiaire d'un bonus écologique pour une superbe Porsche Cayenne huit cylindres frappée d'un malus et consommant (officiellement...!) 16 L au cent, comme si sa supposée conscience écologique s'évanouissait en même temps que ses dettes ?

Pourquoi la luxueuse et très chère mais écologique Tesla électrique a-t-elle autant de succès en Norvège, pays réputé pour sa conscience écolo-responsable ? Simplement parce que les aides économiques d'Etat qui accompagnent son acquisition, la mettent au même prix que ses concurrentes essence prestigieuses : Ferrari, Mercedes, Aston Martin ou autres Maserati. (Et aussi parce que ses acquéreurs n'envisagent pas de faire sans longs arrêts-ravitaillement des voyages dépassant les cinq cents kilomètres...)

Dès lors que le CO2 n'est pas une préoccupation du vulgum pecus, à quoi rime la portée médiatique du scandale de cette tricherie de Volkswagen ? N'est-elle pas outrageusement amplifiée, artificiellement hissée à la hauteur des obsessions purement personnelles d'un microcosme qui s'arroge à tort la croyance de représenter les préoccupations du plus grand nombre ?

Le monde économique, quant à lui, participe mollement à la grand messe politico-médiatique en sacrifiant le PDG de Volkswagen sur l'autel d'une retraite à peine anticipée, mais non sans le voir partir tailler ses rosiers avec un très confortable pécule. Il y a des limites au sacrifice public, quand même !
D'ailleurs, Volkswagen n'est pas inquiet. La firme allemande sait parfaitement que cette affaire aura sur l'acheteur-cible de la marque un effet parfaitement négligeable. Comme le disait très élégamment Chirac, elle lui en touche une, sans faire bouger l'autre... Le constructeur allemand ne croit pas, en son for intérieur, que des chiffres intentionnellement faussés d'émission de CO2 soient de nature à précipiter ses acheteurs potentiels dans les bras de Renault ou Peugeot. Les médias le constateront peut-être dans quelques mois et s'ils le font savoir, se garderont bien de reconnaître a posteriori qu'une fois de plus, ils auront fait une tempête d'un pet de mouche.

Le lecteur électeur se demandera néanmoins si l'incroyable coïncidence de l'émergence dans les médias de ce simili-scandale à portée écologique, à deux mois de l'ouverture de la vertueuse fiesta COP 21, bouée de sauvetage à laquelle s'agrippe désespérément notre présidenticule, est totalement fortuite...


* Expression authentiquement vintage que les antiquaires s'arrachent à prix d'or. Cadeau de Saucisson-Pinard.

mercredi 16 septembre 2015

Quand une bobo rencontre une autre bobo...




- Oh Martine, je suis contente de te voir !
J'ai une grande nouvelle à t'annoncer. Marc et moi sommes allés à la mairie nous inscrire.

- Vous inscrire à quoi ?

- Ben, nous inscrire pour avoir nos migrants !

- Comment ça, "vos" migrants ?

- Ben, nos migrants, quoi !
J'allais quand même laisser les Macheprot être les seuls à avoir des migrants, non ?

- Qu'est-ce qu'ils ont, les Macheprot ?

- Ben, ils sont toujours à la ramener, comme quoi ils sont plus de gauche que nous...

- Peut-être parce que vous avez vos mômes en école privée et eux, ont mis les leurs en école publique ?

- Forcément, ils font pas de latin en école publique !

- C'est pas parce qu'il y a trop d'arabes dans l'école publique, par hasard ?

- Mais non ! Le latin, c'est important. Avec le latin, on comprend ce que veut dire « errare humanum est » et tout ce genre de truc...
Bref, on aura nos migrants. Plus que les Macheprot qui n'en ont que trois. C'est super.

- Vous hébergerez une famille syrienne ?

- Euh, en fait, c'est une famille de cinq hommes...

- Pas de femmes ?

- Non !

- Pas d'enfants ?

- Il semble pas qu'il y en ait eu de disponible...

- Ils sont syriens, tes cinq migrants ?

- J'en sais rien... c'est noir, les Syriens ?

- Pas que je sache.

- L'essentiel, c'est que ça soit des migrants, non ?

- Oui, bien sûr. Et vous allez les mettre où ?

- On a un petit appart' vide en banlieue...

- Pourquoi est-il vide, au fait ?

- On a demandé à notre femme de ménage de le quitter. Elle n'avait pas de bail, de toutes façons... Faut ce qu'il faut pour faire un acte citoyen de gauche, non ?

- Si tu le dis...
Mais après, qu'est-ce que vous prévoyez de faire de vos migrants, une fois qu'après quelques mois, on n'entendra plus parler de ces migrants ailleurs que dans les faits divers?

- Ben, ils trouveront du boulot...

- Du boulot ? Quel boulot ? Où ça ? Ils parlent français ?

- Ben non...
On verra bien. 
Bon, je te laisse, il faut que j'aille voir le concierge de notre immeuble. Il y a deux SDF qui s'abritent tous les soirs dans le hall de l'immeuble et c'est vraiment dégueulasse... Il faut qu'il les vire. On paye assez de charges pour ne pas avoir à supporter ça ! T'imagines, quand on rentre le soir, se retrouver nez à nez avec ces deux mecs qui glandent toute la journée dans le quartier? Et puis l'autre jour, ils se sont servis de mon "Libération" qui dépassait de ma boîte aux lettres pour se torcher avec! Aucun respect pour la culture, ces clodos !