Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 9 décembre 2014

Raciste? Toi-même!



Dr Cazevide: racisme, racisme, racisme vous dis-je!
Scène vécue : Abidjan, au début des années 80. Une époque où dans le cadre de la politique d'africanisation des postes chère à Houphouët-Boigny, un ministre ivoirien fraîchement nommé, avait inauguré son ministère en s'octroyant un an de salaire d'avance, histoire de se payer la grosse Mercedes noire qui afficherait son nouveau statut social dans son village natal et les marigots alentours... Jour de paye des professeurs d'un lycée du Plateau. Une foule de professeurs, beaucoup de Noirs, quelques Blancs, qui patientent depuis des heures dans une grande salle. Un vrai boxon. Des professeurs qui n'ont pas leur paie, d'autres n'ont pas le chèque correspondant à leurs prestations, d'autres enfin trouvent des erreurs dans leur fiche de paie. Bref, une scène ordinaire qui se répète chaque fin de mois. Soudain, à côté de Saucisson-Pinard, un Noir assez âgé pour avoir connu le temps des colonies, se tourne vers un de ses semblables et s'exclame : « ouuuuuhhh, di' donc, là v'aiment, p'ésentement, ça se passait mieux du temps des toubabous ! »
Scène ordinaire qui, si elle s'était passée aujourd'hui en France, et si, bien sûr, le propos avait été tenu par un Blanc, serait taxée illico par nos bien-pensants, de raciste...

Racisme : y-a-t-il aujourd'hui mot plus galvaudé que le mot racisme. Y-a-t-il un mot plus vidé de son sens initial ? Plus récupéré, aussi ?

Créteil : trois voyous (dont les médias, dans leur grande majorité, cèleront les noms à la consonance qui ne laisse aucun doute sur leur origine arabe, mais les téléspectateurs, auditeurs et lecteurs auront compris d'eux-mêmes...) agressent un jeune couple dans sa villa. Pourquoi ce couple en particulier ? Parce qu'il est juif. Point barre : l'affaire est entendue, c'est une affaire de racisme, pardon, d'antisémitisme (parce que le racisme anti-juif est probablement à part, au dessus de tous les autres racismes pour mériter une appellation spécifique...)

Et l'emballement médiatico-politique peut démarrer. Un simple fait divers, hélas très ordinaire dans la société apaisée que nous a promis le squatteur de l'Elysée. Mais ce fait divers fait la une pendant des jours et des jours, parce qu'il serait empreint de racisme. Qui plus est, de racisme anti-juif. D'ailleurs le Parquet du Val de Marne s'est hâté de préciser que les interpellés sont mis en examen pour viol et vol avec armes, séquestration suivie de violences « en raison d'appartenance à une religion ».

Sauf que...

Sauf que les voyous en question ont attaqué ces juifs parce que « les juifs, ça a de l'argent». Faut les comprendre, nos trois chances-pour-la-France : ils n'allaient pas attaquer des pauvres pour leur piquer leurs pièces jaunes et leur magnifique tableau de l'Angelus de Millet, en canevas véritable qui trône sur la cheminée Leroy Merlin. Tant qu'à faire, ils préfèrent, dans un calcul judicieux de rentabilité, s'attaquer à des riches ou supposés tels parce qu'ils travaillent dans un magasin de vêtements de cuir où le moindre blouson tourne autour des 500 euros... Il s'agit donc, si on veut à toute force parler de racisme, d'un racisme anti-riche.

Et pendant qu'on y est, on peut s'interroger sur cette agression d'un buraliste de Vitry-sur-Seine, gravement brûlé lors de sa tentative de défense. Il a été attaqué pourquoi ? Parce qu'en tant que buraliste, il est supposé détenir des cartouches de cigarettes. Et c'est précisément de cigarettes dont l'agresseur a besoin. Il s'agit donc là d'un cas typique de racisme anti-buraliste. Peut-être que le buraliste est catholique. Pourtant, ni les médias ni le Parquet du Val de Marne n'ont mentionné une manifestation de racisme anti-catholique.

Consultons la définition du mot racisme dans le Petit Robert.
« Racisme : Idéologie postulant une hiérarchie des races. Ensemble des réactions s'accordant avec cette idéologie. »
Or, à la vue de la différence de traitement de l'information selon que la victime est juive ou pas, il n'est pas abusif d'y distinguer clairement une tentative d'établir une hiérarchie manifeste des races. Certaines méritant plus de compassion que d'autres.
En conséquence, si racisme il doit y avoir, il est clairement dans les médias, les associations « anti-racistes » et les politiques qui récupèrent ce banal fait divers dans un sens qui les arrange.
Parce que pendant qu'on parle de racisme, on ne parle pas de délinquance. Commode. S'il s'agit de racisme, toute la société est montrée du doigt. Elle est coupable. Alors que s'il s'agit de délinquance, la société n'est plus coupable, mais devient victime. Victime du laxisme des politiques pour commencer. Donc, à choisir, il vaut mieux qu'elle soit coupable. Va pour le racisme, alors.

Et avec ces notions de racisme anti-riche et anti-buraliste, on a affaire à la seconde définition du racisme figurant dans le Petit Robert. « Racisme : abusivement, hostilité systématique contre un groupe social. »

« Abusivement ». Tout est là, dans l'adverbe. Et de l'abus dans les qualifications de racisme, Dieu sait qu'il y en a !!

La plupart du temps, le prétendu racisme dénoncé par nos bien-pensants tient en réalité du simple constat ethnologique.
Pour rappel, toujours d'après le Petit Robert, l'ethnologie est « l'étude des faits et documents recueillis par l'ethnographie ». L'ethnographie étant « l'étude descriptive des divers groupes humains ( ethnies), de leur caractères anthropologiques, sociaux, etc... ». Donc quand Eric Zemmour constate que les prisons françaises voient une sur-représentation négro-musulmane parmi ses pensionnaires, c'est purement factuel : un simple constat ethnographique de caractère social. Ce n'est pas du racisme ; ni au sens premier du terme, il n'y a pas de hiérarchie de races, ni au sens abusif du terme, car il n'y a pas d'hostilité systématique.

Et si, à chaque fois que vous rencontrez une allusion à un racisme supposé, vous revenez à ces définitions, vous trouverez en réalité le plus souvent un simple constat ethnologique. Ou alors Lévi-Strauss est un grand raciste.

Notre sinistre de l'intérieur, Cazevide, sautant sur l'occasion de ce fait divers de Créteil comme la petite vérole sur le bas-clergé, lance avec emphase et des trémolos dans la voix, pour 2015 « la grande cause nationale de l'anti-sémitisme ». Ça ne mange pas de pain azyme, ça n'engage à rien, sauf à flatter une partie d'un corps électoral déjà naturellement porté à la victimisation, et puis, franchement, qui pourrait être contre ? Le racisme, ma brave dame, c'est comme la guerre, c'est pas beau, et c'est comme la faim dans le monde, c'est bien dommage, et c'est comme la torture, faudrait plus qu'il y en ait... Bon.
On n'a donc pas fini de rire, durant l'année qui vient, des grands moulinets de notre Don Quichotte à l'assaut des moulins à vent du racisme.

Et s'il faisait de 2015 l'année de la grande cause nationale de la lutte contre la délinquance, plutôt ? Ah bien sûr, la tâche serait autrement plus concrète, et surtout l'efficacité des mesures entreprises beaucoup plus facilement vérifiable. En revanche, tout le monde, toutes obédiences confondues, pourrait en bénéficier. Tentant, non ?

Maintenant, si Cazevide tient à tous prix à s'attaquer au vrai racisme quasiment institutionnel en France, Saucisson-Pinard a un tuyau à lui souffler au creux de l'oreille. Il pourrait porter son attention sur un livre, en vente libre, qui mentionne à longueur de pages des propos répondant aux deux définitions du racisme du Petit Robert : doctrine postulant la hiérarchie des races ET hostilité systématique envers des groupes. Mieux, ce livre appelle ouvertement à tuer les membres de ces groupes ostracisés. En voilà une cible de nature à intéresser n'importe quel ministre de l'Intérieur, non ? Ce livre est intitulé : Le Coran. Le tuyau est cadeau.



2 commentaires:

  1. Que voilà un article frappé au coin du bons sens! hélas le bon sens est le sens le moins partagé en Europe occidentale et singulièrement en France, de nos jours.
    En tout cas, compliments pour le racisme "anti-buralistes", une sinistre réalité qu'il faut combattre avec la dernière énergie, et pour l'ami "Cazevide", aussi, ça lui va comme un gant à ce petit bonhomme.
    Amitiés.

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  2. le seul" anti juivisme" notoire de l'état français s'exerce encore aujourd'hui contre des santons de plâtre évoquant une famille juive, sans abri, et que les locaux de la république ne peuvent pas abriter...
    ça fait peur une crèche !
    quand aux corâneries contenues dans un certain livre ....elles donnent envie de pratiquer ce qu'elles prônent contre ceux qui nous enquiquinent !

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