Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

dimanche 21 décembre 2014

"A quoi bon porter plainte?"



Quand l'injustice devient la loi, la rébellion devient un devoir.

La ville de Vélizy a conclu en 2013 une convention sur la sécurité avec l'Etat et le centre commercial Vélizy 2. Vous vous dites alors que tout ceci est formidable, et que tout ce qui peut renforcer la sécurité va dans le bon sens. Mais on apprend vendredi dernier l'existence d'un curieux article de cette convention, qui était passé inaperçu. Désormais, dans le centre commercial, il ne sera plus possible de déposer une plainte pour vol pour les préjudices inférieurs à 150 € ! Ainsi un vol à l'étalage d'un produit d'une valeur inférieure à ce montant sera uniquement du ressort des services de sécurité privés du centre commercial.

Lequel service, non assermenté, n'a évidemment pas le droit de fouiller l'individu interpellé, ni d'exiger de décliner son identité.

Donc si l'objet volé est assez petit pour tenir dans la poche ou le sac du voleur, il ne sera même pas possible de le récupérer. Et les vigiles n'auront aucune autre solution que de relâcher le voleur sans même pouvoir prendre son identité.
C'est ce qu'a démontré un reportage d'il y a quelques semaines sur une chaîne de télévision qui avait suivi le quotidien d'une équipe de sécurité dans un centre commercial. Deux Roms dont une jeune fille avaient été pris en flagrant délit de vol à l'étalage. La fille s'était rebellée, avait provoqué les vigiles en leur disant que de toutes façons, elle reviendrait pour voler encore. Elle avait commencé à piquer une crise au milieu des chalands pour tenter d'amorcer une rixe. Son compagnon avait proféré des menaces de mort envers les vigiles qui, après plusieurs minutes de tentatives d'appel au calme, ont finalement laissé partir ces « gens du voyage » comme les appellent très poétiquement nos zélites bien-pensantes.

Le but avoué de cette nouvelle convention, signée par un maire UMP UDI, lui même soutenu par Valérie Pécresse, est de « désengorger » les Tribunaux en les dispensant de traiter ces « petits » délits. Formidable aveu d'impuissance d'un Etat complètement dépassé, qui trouve à s'occuper volontiers de ce qui ne le regarde pas, mais renonce à une de ses fonctions régaliennes : la sécurité des Français.
Accessoirement, cela permettra évidemment de réduire les statistiques de la délinquance : pas vu, pas pris ; pas enregistré, pas staté !

Lors du reportage traitant de ce sujet dans le journal de 13 heures de la liseuse de prompteur préférée de TF1, il est précisé que « cependant, cette mesure ne concernera pas les récidivistes ! » Bon, on est rassuré. Evidemment, pour qu'il y ait récidive, il faut qu'il y ait eu une première plainte enregistrée... et comme cette première plainte ne peut pas être enregistrée, on n'est pas prêt de constater une récidive !Et là, on est en droit de se demander : « est-ce que par hasard, on ne prendrait pas l'honnête citoyen et téléspectateur pour un con ? »

Ce reportage donnait la parole à deux témoins, l'un contre la mesure, l'autre pour, dans un but louable d'objectivité.
Le premier témoin interrogé était une commerçante du centre commercial, qui se disait déjà victime de plus de 2000 € de produits volés... par semaine ! La commerçante était filmée en dehors de son magasin, vraisemblablement sur le parking, autant qu'on pouvait en juger, car seuls ses pieds étaient cadrés, afin, on suppose, de garder son anonymat par peur de représailles.
Car c'est ainsi, dans notre société apaisée de Hollande Ouille : Avant, c'était les coupables ou leurs complices qui étaient floutés ou cadrés sur les pieds pour conserver leur anonymat.
Mais aujourd'hui, ce sont les victimes.
Nous vivons vraiment une époque formidable en Socialie ! Bref, nul besoin de préciser que notre commerçante n'était pas emballée à l'idée de voir ses voleurs superbement ignorés par la Justice...

Quant au témoin en faveur de cette mesure laxiste, c'était une jeune magistrate du Syndicat de la Magistrature, confortablement installée dans son bureau, à visage découvert bien sûr, qui demandait d'un ton tranquille et détaché : «A quoi bon déposer une plainte ? Comment voulez-vous qu'un tribunal puisse traiter une personne qui aurait chapardé une ou deux bouteilles de champagne ? Il ne va quand même pas l'envoyer en prison ? » Bien entendu, le journaleux interviewer s'est bien gardé d'évoquer l'existence des peines de travaux d'intérêt général dont son interlocutrice ne semblait pas avoir entendu parler...
« Chapardé ». En dessous de 150 €, pour notre jeune syndiquée gauchiste, on ne vole pas. On chaparde. Nuance. Elégante sémantique, bien dans la lignée des « sauvageons » de Chévènement.

En France socialiste, si vous dépassez d'un kilomètre/heure la vitesse maximale autorisée, et que vous contestez cette infraction enregistrée par un robot, la Justice de Taubira vous traînera devant un tribunal au pénal. Mais si vous vous servez de 149 € de produits à Vélizy 2 (mais pourquoi pas ailleurs bientôt) sans passer par les caisses, ni la police ni la Justice ne s'intéressera à vous.

La question se pose très sérieusement : NOTRE PAYS EST-IL DEVENU FOU A LIER ?

lundi 15 décembre 2014

Ne réformons pas. Interdisons!




Les taxis parisiens ont à peine menacé de bloquer Paris que le gouvernement s'est hâté de promettre que le service participatif Uberpop serait interdit à partir du premier janvier prochain. En vertu de quelle loi, après quelle consultation ? Mystère. D'autant que la Justice s'est récemment refusée à trancher sur le sujet et que les décrets d'application de la loi Thevenoud sur les VTC ne sont pas encore parus. En vertu du droit divin dont Hollande Ouille se croit investi sans doute.

Il est probable que le service Uberpop concurrence celui des taxis officiels. Admettons même que cela soit évident. Mais c'est surtout parce que celui qui régit les taxis est archaïque. Dépassé. Plus en phase avec l'époque. Par la faute même du corporatisme des taxis complètement sclérosé.

Lors, comme d'habitude, ce gouvernement, qui a la réforme en horreur, surtout quand elle a des chances d'être performante et de bousculer un ordre établi et revendicatif, préfère le statu-quo.
Plutôt que de se demander pourquoi le système des VTC et Uber se développent et d'adapter le statut des taxis pour mieux répondre aux nouvelles exigences de la clientèle que ce développement dévoile, le gouvernement tombe dans la facilité et, une fois de plus, a le réflexe de l'interdiction.

- « Je veux pas le savoir, c'est non !
- Mais pourquoi?
- Parce que ! Ah mais ! »
Et de préférence sans discernement. C'est une nouvelle illustration de ce que dénonce dans ce blog, un article récent (post du 31 octobre dernier): ce gouvernement est fort avec les majorités silencieuses, mais faible avec les minorités agissantes.

En conformité avec l'éthique de cette société socialiste où tout ce qui n'est pas obligatoire est strictement interdit, Saucisson-Pinard a un certain nombre de suggestions adressées directement au petit Caudillo-aux-mâchoires-serrées :

Interdisons le co-voiturage, parce qu'il fait, lui aussi, concurrence aux taxis, au métro et aux bus.

Interdisons les invitations à dîner ou déjeuner entre amis car elles font concurrence aux restaurants.

Interdisons les vacances chez les amis ou dans la famille, car elles font concurrence aux hôtels et clubs de vacances.

Interdisons aux chauffeurs de taxis d'aller dans les chambres d'hôtes et gîtes car, se faisant, ils retirent le pain de la bouche des hôteliers.

Interdisons les sites de vente de particuliers comme le Bon Coin car ils concurrencent le petit commerce.

Interdisons les petites annonces de vente immobilière de particuliers. Elles font concurrence aux agences immobilières.

Interdisons les sites en ligne de voyage, car ils concurrencent les agences de voyages.

Interdisons les e-mails qui se font au détriment des affranchissements payés à La Poste.

En résumé, il serait plus simple d'interdire carrément Internet : En plus, il fait concurrence au minitel.

Interdisons les ventes de machines à coudre aux particuliers. Qui sait si elles ne serviraient pas à faire des petits travaux qui pourraient être faits par des couturières professionnelles ?

Et les outils de bricolage ? Qui sait s'ils ne font pas d'ombre aux travaux des professionnels ?

Et les appareils photos des particuliers qui concurrencent les cartes postales ?

Interdisons les ventes directes par les petits producteurs : concurrence inadmissible aux commerces de détail et grandes surfaces.

Interdisons les services d'ordre et de sécurité privés. La Police est scandaleusement concurrencée.

Et surtout. SURTOUT. Interdisons les spectacles des humoristes, comiques et clowns. Ils mènent une concurrence inacceptable aux politiques socialistes.

mardi 9 décembre 2014

Raciste? Toi-même!



Dr Cazevide: racisme, racisme, racisme vous dis-je!
Scène vécue : Abidjan, au début des années 80. Une époque où dans le cadre de la politique d'africanisation des postes chère à Houphouët-Boigny, un ministre ivoirien fraîchement nommé, avait inauguré son ministère en s'octroyant un an de salaire d'avance, histoire de se payer la grosse Mercedes noire qui afficherait son nouveau statut social dans son village natal et les marigots alentours... Jour de paye des professeurs d'un lycée du Plateau. Une foule de professeurs, beaucoup de Noirs, quelques Blancs, qui patientent depuis des heures dans une grande salle. Un vrai boxon. Des professeurs qui n'ont pas leur paie, d'autres n'ont pas le chèque correspondant à leurs prestations, d'autres enfin trouvent des erreurs dans leur fiche de paie. Bref, une scène ordinaire qui se répète chaque fin de mois. Soudain, à côté de Saucisson-Pinard, un Noir assez âgé pour avoir connu le temps des colonies, se tourne vers un de ses semblables et s'exclame : « ouuuuuhhh, di' donc, là v'aiment, p'ésentement, ça se passait mieux du temps des toubabous ! »
Scène ordinaire qui, si elle s'était passée aujourd'hui en France, et si, bien sûr, le propos avait été tenu par un Blanc, serait taxée illico par nos bien-pensants, de raciste...

Racisme : y-a-t-il aujourd'hui mot plus galvaudé que le mot racisme. Y-a-t-il un mot plus vidé de son sens initial ? Plus récupéré, aussi ?

Créteil : trois voyous (dont les médias, dans leur grande majorité, cèleront les noms à la consonance qui ne laisse aucun doute sur leur origine arabe, mais les téléspectateurs, auditeurs et lecteurs auront compris d'eux-mêmes...) agressent un jeune couple dans sa villa. Pourquoi ce couple en particulier ? Parce qu'il est juif. Point barre : l'affaire est entendue, c'est une affaire de racisme, pardon, d'antisémitisme (parce que le racisme anti-juif est probablement à part, au dessus de tous les autres racismes pour mériter une appellation spécifique...)

Et l'emballement médiatico-politique peut démarrer. Un simple fait divers, hélas très ordinaire dans la société apaisée que nous a promis le squatteur de l'Elysée. Mais ce fait divers fait la une pendant des jours et des jours, parce qu'il serait empreint de racisme. Qui plus est, de racisme anti-juif. D'ailleurs le Parquet du Val de Marne s'est hâté de préciser que les interpellés sont mis en examen pour viol et vol avec armes, séquestration suivie de violences « en raison d'appartenance à une religion ».

Sauf que...

Sauf que les voyous en question ont attaqué ces juifs parce que « les juifs, ça a de l'argent». Faut les comprendre, nos trois chances-pour-la-France : ils n'allaient pas attaquer des pauvres pour leur piquer leurs pièces jaunes et leur magnifique tableau de l'Angelus de Millet, en canevas véritable qui trône sur la cheminée Leroy Merlin. Tant qu'à faire, ils préfèrent, dans un calcul judicieux de rentabilité, s'attaquer à des riches ou supposés tels parce qu'ils travaillent dans un magasin de vêtements de cuir où le moindre blouson tourne autour des 500 euros... Il s'agit donc, si on veut à toute force parler de racisme, d'un racisme anti-riche.

Et pendant qu'on y est, on peut s'interroger sur cette agression d'un buraliste de Vitry-sur-Seine, gravement brûlé lors de sa tentative de défense. Il a été attaqué pourquoi ? Parce qu'en tant que buraliste, il est supposé détenir des cartouches de cigarettes. Et c'est précisément de cigarettes dont l'agresseur a besoin. Il s'agit donc là d'un cas typique de racisme anti-buraliste. Peut-être que le buraliste est catholique. Pourtant, ni les médias ni le Parquet du Val de Marne n'ont mentionné une manifestation de racisme anti-catholique.

Consultons la définition du mot racisme dans le Petit Robert.
« Racisme : Idéologie postulant une hiérarchie des races. Ensemble des réactions s'accordant avec cette idéologie. »
Or, à la vue de la différence de traitement de l'information selon que la victime est juive ou pas, il n'est pas abusif d'y distinguer clairement une tentative d'établir une hiérarchie manifeste des races. Certaines méritant plus de compassion que d'autres.
En conséquence, si racisme il doit y avoir, il est clairement dans les médias, les associations « anti-racistes » et les politiques qui récupèrent ce banal fait divers dans un sens qui les arrange.
Parce que pendant qu'on parle de racisme, on ne parle pas de délinquance. Commode. S'il s'agit de racisme, toute la société est montrée du doigt. Elle est coupable. Alors que s'il s'agit de délinquance, la société n'est plus coupable, mais devient victime. Victime du laxisme des politiques pour commencer. Donc, à choisir, il vaut mieux qu'elle soit coupable. Va pour le racisme, alors.

Et avec ces notions de racisme anti-riche et anti-buraliste, on a affaire à la seconde définition du racisme figurant dans le Petit Robert. « Racisme : abusivement, hostilité systématique contre un groupe social. »

« Abusivement ». Tout est là, dans l'adverbe. Et de l'abus dans les qualifications de racisme, Dieu sait qu'il y en a !!

La plupart du temps, le prétendu racisme dénoncé par nos bien-pensants tient en réalité du simple constat ethnologique.
Pour rappel, toujours d'après le Petit Robert, l'ethnologie est « l'étude des faits et documents recueillis par l'ethnographie ». L'ethnographie étant « l'étude descriptive des divers groupes humains ( ethnies), de leur caractères anthropologiques, sociaux, etc... ». Donc quand Eric Zemmour constate que les prisons françaises voient une sur-représentation négro-musulmane parmi ses pensionnaires, c'est purement factuel : un simple constat ethnographique de caractère social. Ce n'est pas du racisme ; ni au sens premier du terme, il n'y a pas de hiérarchie de races, ni au sens abusif du terme, car il n'y a pas d'hostilité systématique.

Et si, à chaque fois que vous rencontrez une allusion à un racisme supposé, vous revenez à ces définitions, vous trouverez en réalité le plus souvent un simple constat ethnologique. Ou alors Lévi-Strauss est un grand raciste.

Notre sinistre de l'intérieur, Cazevide, sautant sur l'occasion de ce fait divers de Créteil comme la petite vérole sur le bas-clergé, lance avec emphase et des trémolos dans la voix, pour 2015 « la grande cause nationale de l'anti-sémitisme ». Ça ne mange pas de pain azyme, ça n'engage à rien, sauf à flatter une partie d'un corps électoral déjà naturellement porté à la victimisation, et puis, franchement, qui pourrait être contre ? Le racisme, ma brave dame, c'est comme la guerre, c'est pas beau, et c'est comme la faim dans le monde, c'est bien dommage, et c'est comme la torture, faudrait plus qu'il y en ait... Bon.
On n'a donc pas fini de rire, durant l'année qui vient, des grands moulinets de notre Don Quichotte à l'assaut des moulins à vent du racisme.

Et s'il faisait de 2015 l'année de la grande cause nationale de la lutte contre la délinquance, plutôt ? Ah bien sûr, la tâche serait autrement plus concrète, et surtout l'efficacité des mesures entreprises beaucoup plus facilement vérifiable. En revanche, tout le monde, toutes obédiences confondues, pourrait en bénéficier. Tentant, non ?

Maintenant, si Cazevide tient à tous prix à s'attaquer au vrai racisme quasiment institutionnel en France, Saucisson-Pinard a un tuyau à lui souffler au creux de l'oreille. Il pourrait porter son attention sur un livre, en vente libre, qui mentionne à longueur de pages des propos répondant aux deux définitions du racisme du Petit Robert : doctrine postulant la hiérarchie des races ET hostilité systématique envers des groupes. Mieux, ce livre appelle ouvertement à tuer les membres de ces groupes ostracisés. En voilà une cible de nature à intéresser n'importe quel ministre de l'Intérieur, non ? Ce livre est intitulé : Le Coran. Le tuyau est cadeau.



mardi 2 décembre 2014

A quand l'interdiction des flatulences?


Usines chinoises.

Nos parasites écolos ont encore frappé. A dater du 1er janvier prochain, il sera désormais interdit dans certaines communes et au moins sur toute la région Ile de France, d'avoir un feu de bois dans sa cheminée ouverte. Plus de soirée au coin du feu, fini le bruit sympathique du crépitement du bois, finie la magie des flammes dansantes dans l'obscurité, terminée la douce odeur du bois qui se consume. Interdits ! Voilà un petit plaisir incompatible avec la religion des ayatollahs du réchauffement climatique et de l'escroquerie de la responsabilité du CO2 provoqué par l'activité humaine. On se demande s'il vaut mieux rire ou pleurer de cette imbécilité.

Nos pitoyables écolos noient leur frustration à constater qu'ils sont complètement inutiles face à la fantastique force de la Nature en promulguant de nouveaux interdits, de nouvelles contraintes. C'est la seule façon qu'ils ont trouvée pour justifier leur médiocre existence.

Ainsi on voudrait priver quelques centaines de milliers de Français d'un petit plaisir simple et naturel de quelques heures par an pendant que l'industrie d'un milliard quatre cents millions de Chinois continue de polluer allègrement et sans contrainte d'aucune sorte, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour fabriquer ce que les chômeurs français ne peuvent plus fabriquer mais veulent consommer. La vacuité de cette interdiction atteint des sommets stratosphériques.
Un éléphant et une souris courent l'un à côté de l'autre dans le désert. Tagada tagada tagada. La souris se retourne tout en continuant de galoper et dit avec fierté à l'éléphant : t'as vu toute la poussière qu' « on » soulève ? ». L'histoire connaît désormais une suite. Une autre souris écolo est là, sur le bord du chemin à se tourner les pouces. Voyant la scène, elle se met soudain à s'agiter frénétiquement et à vociférer pour intimer l'ordre à l'autre souris de s'arrêter immédiatement de courir. Et de marcher désormais sur la pointe des pattes.

On imagine aussi, en plein hiver, le Bidochon moyen, qui, après avoir tourné son chauffage électrique à fond, a une pensée émue pour les centrales thermiques fortement sollicitées (pour compenser la fermeture de centrales nucléaires) et leurs énormes cheminées crachant leurs fumées noires. Il est assis là, devant le trou béant de sa cheminée vide et jette tristement un coup d'oeil par la fenêtre vers la scène d’écobuage sur la colline voisine, et ses grosses volutes de fumée...

Cet interdit du feu de bois en foyer ouvert est non seulement insupportable de bêtise, mais aussi parfaitement ridicule. Il est une belle illustration d'une décision parfaitement socialiste : contraignante dans l'esprit, mais inapplicable dans les faits. C'est d'ailleurs pour cela qu'il vaut mieux finalement en rire.
Vous imaginez la scène ? «Allo, Monsieur le Procureur ? Ici le gendarme Macheprot. J'ai pris bonne note de votre refus de nous accorder un mandat de perquisition dans l'affaire du dealer Aziz Fofana de la cité des Minguettes, pour raison de risque de stigmatisation et de conservation de paix sociale dans le quartier. Mais je vous appelle aujourd'hui pour une autre affaire : on nous a dénoncé un dangereux pollueur qui l'autre soir de février où il neigeait beaucoup, aurait allumé un feu de bois dans sa cheminée à foyer ouvert. Il semblerait qu'il aurait renoncé à investir 5 000 € pour la doter d'un insert. Je souhaiterais que vous m'accordiez un mandat de perquisition afin que ma brigade puisse, toute affaire cessante, constater l'infraction... »

On est évidemment attendri de constater à quel point nos écolos sont soucieux de notre bien-vivre. On attend donc maintenant avec impatience qu'ils prennent enfin une mesure coercitive envers les Français qui pètent.
L'émanation de méthane participe en effet, à l'effet de serre. Et de façon encore pire que le CO2 (beaucoup moins cependant que la vapeur d'eau, mais c'est un autre débat...) Il est grand temps qu'un coup d'arrêt soit donné à cette liberté individuelle qui se pratique impunément aux dépens de l'intérêt collectif.

Saucisson-Pinard suggère le recrutement de brigades spécialisées pour dépister et taxer les coupables. La formation de ces nouveaux fonctionnaires de l'environnement et les outils leur permettant de mener à bien leur mission restent à préciser. On ne doute pas que le poussah Placé et ses sbires auront l'imagination nécessaire pour apporter les réponses à ce grave enjeu.