Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 26 novembre 2014

9 millions de morts: joyeux anniversaire!



Foetus de 12 semaines.
Il y a quarante ans, la Simone prononçait son discours argumentant la loi sur l'interruption volontaire de grossesse. Jouez hautbois, résonnez musettes, la France rentrait dans le camp envié des pays progressistes légalisant l'avortement. Mieux, les faiseurs d'anges se voyaient non plus pourchassés par la police et la Justice, mais désormais payés par le contribuable, l'acte étant remboursé par la sécurité sociale au même titre que l'opération de l'appendicite.

La rescapée des « camps de la mort » trouvait donc la célébrité en l'infligeant à des centaines de milliers d'innocents fœtus. Et, là, pour le coup, il n'y aurait aucun rescapé... Jamais. Aucun.

Ah oui, c'est vrai, j'oubliais, un fœtus, n'est pas un bébé. Il peut donc être foutu à la poubelle, sans autre forme de procès. Comme un appendice enflammé, ou un prépuce sain...
Enfin... le fœtus n'est pas un bébé jusqu'à la fin de la 12eme semaine de grossesse. Parce que, miraculeusement, à minuit du quatre-vingt-quatrième jour de la grossesse, le fœtus devient une personne à part entière, et l'occire devient un crime et les responsables, mère et faiseur d'anges, sont poursuivis pour assassinat et vont en prison.
A quoi ça tient, hein ? Une minute avant, vous êtes un paisible médecin vaquant tranquillement à vos occupations professionnelles, la conscience tranquille, en pensant à la bonne soirée que vous allez passer avec votre épouse. Mais une minute trop tard et vous êtes un assassin cherchant un avocat pour réduire autant que faire se peut votre séjour à la Santé... Une minute avant, vous êtes une femme moderne et progressiste qui répare son oubli de pilule (suis-je distraite quand même...!) en allant se faire retirer cette gêne comme une verrue mal placée. Mais une minute trop tard, vous êtes une criminelle infanticide.

Et le droit de disposer de son corps, alors ? Il en fait quoi, le Saucisson-Pinard ? C'est vrai, quoi ! Bon, le corps du fœtus, on n'en en rien à foutre, mais celui de la femme, il est sacré. Et il devient l'argument ultime. La femme a le droit d'avorter parce qu'elle peut disposer de son corps comme elle en a envie.
Bon.
Enfin, presque.
Parce que si cette même femme est touchée par une maladie incurable et douloureuse, et décide de mettre fin à ses jours à l'aide d'une dose idoine de médicaments, avec ou sans l'assistance d'un médecin «qui-n'a-pas-fait-médecine-pour-atteindre-à-la-vie-(mais-qui-se-livre-néanmoins à-l'avortement-sans-sourciller)», elle ne pourra plus disposer librement de son corps. Verboten ! « Non, chérie, tu subiras ton cancer jusqu'au bout, et puis c'est tout ! Question d'éthique, quoi, merde ! Ta libre disposition de ton corps s'arrête au moment où elle ne concerne plus que le tien... Ah mais ! »

Et puis, comme la Simone l'avait fait remarquer dans son argumentaire, l'avortement restera le dernier recours. La solution ultime. L'exception. C'est ainsi qu'il y a au bas mot 225 000 exceptions par an en France... Chiffre stable, qu'ils disent, ravis, nos contempteurs de la morale pro-vie. 720 solutions ultimes chaque jour ouvré, qui sont en l'ocurence 720 solutions vraiment finales quotidiennes. Depuis quarante ans.
Ce qui fait à la louche, depuis 1974, 9 millions de victimes exceptionnelles. Un rien. Une peccadille. A peine 50% de plus que le chiffre avancé par les coreligionnaires de Simone pour les victimes de la dite « solution finale ». Pas de quoi en faire un fromage.

Et sept ans plus tard, ça sera un autre coreligionnaire de Simone qui supprimera la peine de mort au motif qu'ôter la vie de quelqu'un, aussi nuisible soit-il, c'est trop injuste ! La vie est parfois sacrément cynique.
Il en sera donc ainsi décidé dans notre société avancée : la peine de mort sera réservée exclusivement aux défenseurs de la société, policiers et soldats. Et aux bébés-en-devenir, l'Innocence avec un grand I. Point barre.

Et d'ailleurs, ça n'est pas un hasard si ces deux décisions politiques, la légalisation de l'IVG et la suppression de la peine capitale, se voudraient gravées dans le marbre des lois dites taboues. En tous cas, c'est ce que nos zélites, médiatiques et politiques, mettent beaucoup d'effort à proclamer à tout bout de champ. Comme si cela pouvait apporter une quelconque garantie qu'on ne reviendra jamais dessus... Comme s'il pouvait exister quelque chose d'immuable dans le domaine des décisions humaines ! Le croire en est presque pathétique de naïveté.

Et si les couples qui ne peuvent pas enfanter, entreprennent un parcours du combattant pour recourir à l'adoption, et doivent aller jusqu'en Asie ou en Amérique du Sud pour trouver leur petit bout de chou après de multiples tracasseries administratives de toutes sortes, où est le problème ? Où est le paradoxe ? Si vous en avez marre de bouffer des entrecôtes et que vous décidez de désencombrer votre congélateur en allant en verser le contenu dans le conteneur en bas de votre rue en enjambant le SDF allongé là avec sa sébile, qui trouvera à y redire ? Non mais sans blague ? Et la liberté de disposer de son congélateur, alors ?

On a la moralité progressiste ou on ne l'a pas. Pas vrai, Simone ? Et joyeux anniversaire !

6 commentaires:

  1. En tout cas, tout le monde célèbre la chose avec entrain et force admiration pour Sainte Simone de l'Enfant Bousillé. Enfin, c'est ce qu'on pourrait croire en lisant la presse et en regardant la télé...donc tout va pour le mieux, d'autant que les victimes se taisent.
    Amitiés.

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    1. Une victime qui ne peut se plaindre évidemment, qui n'est pas représentée, une commanditaire et un exécutant protégés par la loi, ça ne serait pas ça, le vrai crime parfait?

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  2. Notre monde est très logique : défendre le droit a la vie de tous les animaux, des chats aux mouches tsés-tsés en passant par les poulets en batterie, c'est bien, c'est progressiste, c'est in par contre défendre le droit a la vie d'etre humains de moins de 12 semaines c'est réac, moyenageux et immonde On dirait bien que les "valeurs humanistes" sont passés de mode

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  3. Article d'une grande vulgarité pour un sujet si grave. Saucisson-Pinard ne méritait pas de tomber si bas. Pour une fois aussi je dirai "pas d'amalgame"... Coreligionnaire ? Vous divaguez ?
    Et puis cette façon délicate : "La Simone"... qui pour mon avis a ôté des mains d'autres "Simone" les aiguilles à tricoter de leur gagne-pain.
    L'angle sous lequel vous traitez cet acte est "nauséabond", et que celui qui a écrit cet article imbécile aille se dégriser ailleurs que dans "Saucisson-Pinard".

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    1. "Pasdamalgame, nauséabond...", il manque encore LHLPSDNH pour que l'uniforme argumentaire bien-pensant soit complet. SP retient juste, comme argument légèrement recevable, l'aspect sûreté de l'acte médicalisé par rapport à la pratique aiguille à tricoter. Ça reste quand même faible à côté des arguments développés dans cet article. Ferez-vous mieux la prochaine fois, et sans insulte?

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  4. mais pourquoi donc militer pour la suppression du massacre des innocents ? m'enfin il n'y a plus qu'eux que l'on puisse tuer sans problèmes , les salauds les monstres les salopards ont le droit de vivre ...
    et puis zut depuis tant d'années il y a un truc pour ne pas avoir de mômes cela s'appelle contraception ...faut il l'enseigner dans les écoles ?
    alors a quand la loi n'autorisant de copuler qu'aux individus capables d'un minimum de réflexion et de responsabilité .

    Que chacune respecte son corps et fasse ce qu'elle veut et que l'avortement soit suivi d'une sterilisation , car je puis temoigner que certaines ont eu maintes et maintes fois recours a cette pratique .
    depuis 1967 il ne devrait plus y avoir de grossesses non desirées sauf en cas de viol .
    femme , je me suis servie moi aussi d'aiguilles a tricoter, pour faire, entre autre, de la layette

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