Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 31 octobre 2014

Caste de privilégiés incompétents, faible avec les forts, forte avec les faibles.




On est, chaque jour davantage, effaré par la conduite scandaleuse de nos politiques.

On apprend, grâce au rapport d'un député socialiste (eh oui, étonnant mais vrai, ça mérite d'être souligné, et son nom mérite aussi d'être cité : Dozière, député de l'Aisne) les effectifs et les salaires ahurissants des hauts fonctionnaires du gouvernement de Valls.

Ainsi, pas moins de 55 personnes travaillent, pardon, émargent au seul cabinet du premier ministre. Le rapport en question précise d'ailleurs que Ayrault comme Fillon avait encore plus de collaborateurs (67). Pour autant, Valls réussit la performance d'avoir, pour un effectif moindre, une masse salariale relative à ce ministère, supérieure.
Pour se résumer, à Matignon, Valls a certes moins de collaborateurs que ses prédécesseurs, mais ces derniers coûtent globalement encore plus cher. Une simple règle de trois démontre que le fonctionnaire moyen de Matignon en 2014 touche (et donc coûte au contribuable) 14,3 % de plus que celui de Matignon de 2012... C'est sans doute ce que Valls appelle « faire des économies ».

Encore mieux : dans pas moins de 19 ministères, hormis celui de Matignon où cela n'est réglementairement pas autorisé, le revenu moyen calculé sur tous les fonctionnaires qui y travaillent, est supérieur au revenu du ministre titulaire !

Par exemple, le fonctionnaire du secrétariat d'état de l'enseignement supérieur se fait, en moyenne, 12 222 € par mois. Quand on pense qu'une moyenne comprend évidemment des postes subalternes de secrétaires divers et variés, cela laisse songeur sur le niveau des rémunérations qui tirent cette moyenne vers le haut pour atteindre cette moyenne mensuelle de plus de 12 000 €...

Au niveau du gouvernement Valls dans sa globalité (presque 500 personnes quand même), le fonctionnaire moyen touche 10 435 € chaque mois, soit 6,5% de plus qu'il y a un an.

Ce n'est donc pas, décidément, l'austérité pour tout le monde...

Coïncidence amusante (enfin, amusante.. si on est d'humeur badine, bien sûr...), ce rapport édifiant sort au moment même où on apprend que l'ex-directeur de cabinet de Montebourg, a trouvé à se replacer comme secrétaire général adjoint à l'Elysée. Bonne nouvelle pour lui, n'est-ce pas ? A propos, comment s'appelle cet heureux ex-chômeur de très très très courte durée ? Boris Vallaud. Oui, Vallaud comme Vallaud-Belkacem, la bécasse qui sévit à la ré-Education Nationale. Il s'agit en effet du mari. Vous pensez bien, évidemment, que seules les compétences reconnues de M. Boris Vallaud ont prévalu dans cette nomination...

Avec la dette ahurissante du pays, le matraquage fiscal subi par les Français, et près de 3,5 millions de chômeurs officiels, ce népotisme décontracté, ajouté à ces niveaux scandaleux de rémunération ayant cours au gouvernement, pourra-t-on encore s'étonner si des hôtels des Impôts sont incendiés ? Avec la énième grève des privilégiés de la SNCF et de la RATP qui s'annonce, organisée par un syndicat corrompu, qui consacre l'équivalent de 750 adhésions annuelles de militants aux seuls travaux d'embellissement de l'appartement de standing loué 2000 € par mois pour le seul usage de son président, sera-t-on surpris si, un de ces quatre, la cocotte-minute explose ?

Nous avons donc à la tête du pays une caste de privilégiés.
Cela établi, ces privilégiés sont-ils au moins compétents ? L'affaire des portiques Ecotaxe à elle toute seule aurait tendance à en faire douter. Comment peut-on signer ou faire signer un contrat avec une société privée, comportant une clause d'indemnité de près d'un milliard d'euros en cas d'annulation de l'engagement ? Y-a-t-il un seul homme d'affaire digne de ce nom qui pourrait, dans la vie normale des affaires, accepter de céder une telle indemnité en cas de dédit ? On dira que tout cela est de la faute des politiques. Et des politiques du gouvernement Sarkozy en l'occurrence. Certes. Mais si on peut à l'extrême limite accepter le principe qu'un politique n'est pas forcément une personne douée d'un sens aigu des affaires, les hauts fonctionnaires qui l'assistent ne sont-ils pas censés éviter les bourdes de cette ampleur ? Et si non, à quoi servent-ils donc ? Dans n'importe quelle entreprise privée, le ou les responsables seraient immédiatement débarqués pour faute professionnelle.

Le gouvernement, sur cette affaire des portiques, recule donc. Les bonnets rouges ont donc eu gain de cause. Les reculades ne se comptent d'ailleurs plus. Dès que ce gouvernement trouve un minimum de résistance, il cède. Cela doit être dans les gènes gauchistes : le président divers gauche du conseil général du Tarn, se hâte, devant une poignée d'écolo-anarcho-gauchistes qui comptent maintenant leur martyr officiel en la personne de ce Rémy Trucmuche, de passer la patate chaude du dossier du barrage de Sivens au gouvernement.

Soyons clair : SP n'affirme pas que les portiques de l'Ecotaxe ni que le barrage de Sivens soient justifiés. Mais il se borne à constater que l'engagement de l'Etat, dans le premier cas, n'a plus aucune valeur, et que la décentralisation des grandes décisions, dans le second, a trouvé ses limites : un Conseil général s'avère incapable de juger de la validité d'un grand projet d'infrastructure, et de se tenir à la décision prise. Bref, c'est la débandade générale à tous les niveaux décisionnaires.

Et comment s'en étonner quand on considère l'incompétence rare, au niveau individuel, d'un ministre comme Cazevide qui prend, sur le coup d'une émotion feinte ou réelle, peu importe, une décision aussi stupide que prématurée. A la suite de la mort accidentelle de ce couillon d'écolo à la petite semaine qui a sans doute voulu frimer devant sa petite copine et ses potes et est aller jouer au valeureux combattant de la Cause Verte, et qui en a payé le prix de sa vie, Cazevide n'a rien trouvé de mieux que d'interdire l'usage des grenades par les forces de l'ordre. Et ce, avant même de savoir ce qu'il s'est réellement passé.
Par exemple, on peut trouver curieux que les enquêteurs n'aient pas encore pu récupérer le sac à dos de ce Rémy, toujours détenu par les manifestants. Car cela laisse penser que peut-être, l'affaire n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire de prime abord.
Et si Rémy y avait mis une grenade non explosée trouvée au sol, avec l'idée de s'en servir lui-même plus tard ? Et si il y avait mis un cocktail molotov qui aurait pris feu tout seul ? La réticence des manifestants à remettre ce sac à dos aux autorités enquêtrices est quand même bien suspecte et laisse imaginer toutes sortes d' hypothèses susceptibles d'écorner brutalement l'icône du brave manifestant sincère et pacifiste, victime de la brutalité policière. Bref, cette décision prématurée de désarmer les forces de l'ordre est un terrible signe de faiblesse, qui, en plus, met en danger la vie de ses agents.

Ce gouvernement est donc faible avec les forts. Et cette leçon devrait être entendue par le peuple qui majoritairement, n'en peut plus de ce président, n'en peut plus de ce gouvernement, n'en peut plus de ce parlement qui ne le représente plus. Les évènements du Burkina Faso pourraient-ils lui donner des idées ?

Mais ce gouvernement sait cependant être fort avec les faibles. Ainsi, par exemple, les valets de sa Majesté Taubira, se sont empressés de condamner à une amende de 10 000 € le journal Minute qui avait osé le crime de lèse-majesté de représenter leur Impératrice de la Justice sous les traits d'un singe. Comme si c'était la première fois qu'un politique était assimilé à un animal, singe compris. SP a en mémoire un album humoristique, entre autres, de caricatures intitulé : « ces animaux qui nous gouvernent ». 


Aucun des politiques mis ainsi en scène n'avait trouvé à y redire à l'époque.

Apparemment, le sens de l'humour de Taubira n'égale pas son âpreté au gain...

lundi 27 octobre 2014

Politiquement correct que j'aimais tant...



Samedi soir dernier, France 3 nous a proposé un téléfilm  « Toi que j'aimais tant », tiré d'un roman de Mary Higgins Clark, au canevas a priori assez convenu. En voici le résumé : un trentenaire sort de prison au terme de sa peine et affirme aux médias qu'il demandera la révision de son procès car il proclame haut et fort son innocence dans le meurtre à coups de clé à molette, de sa petite amie de l'époque, une adolescente de 16 ans.
Ne supportant pas cette déclaration, la petite sœur de la victime, devenue journaliste, se fait fort de mener son enquête pour démontrer que le condamné n'est pas la victime d'une erreur judiciaire qu'il prétend être.

Mais peu à peu, la journaliste, au fur et à mesure que son enquête avance, commence à avoir de sérieux doutes sur la culpabilité de l'ex-petit ami de sa sœur assassinée. D'autant que son propre copain, le keffir de service désormais incontournable dans tout bon téléfilm français qui se respecte, l'encourage à s'ouvrir à l'éventualité que l'assassin de sa sœur pourrait bien être quelqu'un d'autre.

Dans une histoire classique de ce genre, le scénario est généralement bien balisé et cousu de fil blanc : la journaliste devrait normalement arriver à la conclusion que l'ex-taulard est innocent du crime pour lequel il a été condamné. Et que le coupable court toujours. Elle devrait même trouver les preuves incriminant ce dernier et participer à son arrestation. Eventuellement, pour achever de tirer une larme d'émotion dans les chaumières, elle devrait finir par épouser celui qui a été accusé injustement du meurtre de sa sœur...

Bon, mais ça, c'est ce qui arrive, en conformité avec la religion du politiquement correct, quand la victime de l'erreur judiciaire est un brave bougre d'immigré, soumis à la vindicte d'un peuple forcément raciste. Et le vrai coupable est obligatoirement un fils de riche bourgeois, gros employeur dans la région. Voilà comment se distribuent classiquement les rôles dans la bonne morale socialisante.

Mais dans ce téléfilm « Toi que j'aimais tant », on veut montrer qu'on sait sortir des sentiers battus.
Jugez plutôt : en effet, la supposée victime d'une erreur judiciaire n'est pas l'habituel gentil pauvre immigré façon Omar Hadad, mais un fils de bonne famille, qui se balade en BMW cabriolet.
Le téléspectateur, bien formaté par des décennies de bourrage de crâne télévisuel, se surprend alors à penser: «Diantre ! » (ou « bah, merde alors ! » selon l'éducation du dit-téléspectateur), « se pourrait-il qu'un fils de bonne famille (ou « qu'un salaud de riche », selon son orientation politique personnelle) puisse aussi être victime d'une erreur judiciaire ? ».

Le suspense est (presque) insoutenable.

Bon.
Qu'on se rassure ! Saucisson-Pinard ne pourrait pas laisser plus longtemps le lecteur qui n'aurait pas vu ce téléfilm, dans ce terrible doute : la morale du politiquement correct est sauve sur France 3 chaîne publique. Le fils de bonne famille est bien le coupable, et le procès qui l'a fort justement condamné ne sera pas révisé ! Il n'y a pas eu d'erreur judiciaire. Ouf ! On est passé très près du sacrilège.

En même temps, le téléspectateur pouvait bénéficier de certains indices lui laissant entrevoir l'issue politiquement heureuse de cette intrigue : le réalisateur n'a jamais cherché à rendre le jeune bourgeois bien sympathique, ce qui est en général le cas de toute bonne victime d'erreur judiciaire basanée.
Se montrant odieux et arrogant, on n'a jamais vraiment envie de voir sa bonne foi démontrée. 
Et puis la motivation de son crime s'avère, a posteriori, plutôt nébuleuse. On sent bien que ce n'était pas la vraie préoccupation du réalisateur. Sa malice résidait plutôt à laisser planer le doute sur l'orthodoxie du message : « attention, cher téléspectateur, vous allez peut-être assister à une fin inattendue et iconoclaste dans la moralité dominante ! Et puis non, je vous ai bien attrapé, la fin est bien conforme à ce qu'elle doit être : politiquement acceptable ».
Vous pouvez vous coucher tranquille, citoyen-téléspectateur, ce n'est pas ce soir qu'on sèmera le doute dans votre esprit : un riche reste un salaud, qu'on n'aime pas, comme nous l'a enseigné notre présidenticule... qui, lui, bien que pauvre (d'esprit), n'est pas aimé par les citoyens.

Mais, que voulez-vous, rien n'est jamais parfait.

vendredi 17 octobre 2014

EXCLUSIF: Saucisson-Pinard identifie des complices du braqueur de Toulouse!



Ce vendredi, un braquage de supérette a lieu dans un quartier de Toulouse. Tôt ce matin, une personne pénètre dans une supérette de quartier à Toulouse, l'arme au poing et exige des employés qu'ils lui remettent la caisse.

Une des employées de la supérette trouve le moyen de prévenir la police. La Brigade anti-criminalité intervient très vite sur place et un de ses policiers se trouve face à face avec le braqueur qui le met en joue. Le policier, plus rapide, tire et tue le gangster.

Visiblement, le criminel avait des complices. Saucisson-Pinard a pu les identifier. 

En effet, il a intercepté une communication qui ne laisse aucun doute sur son origine. Cette communication, entendue par radio ce matin, fait état d'un « braquage qui a mal tourné. ». Qui pourrait faire état de l'échec de cette agression en parlant de braquage ayant mal tourné, si ce n'est un complice déplorant cette issue fatale pour le gangster ? Il semblerait que ce rapport émane d'une organisation plus large, connue sous le nom de «service de presse de la radio Europe 1».

En outre, Saucisson-Pinard a su décrypter le langage codé utilisé par cette organisation criminelle. Par exemple, la locution «  une personne bien connue des services de police, originaire du quartier Montmirail », désignerait en réalité un multirécidiviste vraisemblablement d'origine immigrée, plusieurs fois arrêté et relâché systématiquement par un juge adhérent au syndicat de la magistrature. Ou quelque chose de très approchant.

D'ores et déjà, la police est satisfaite de voir une issue très positive à ce braquage. Il est en effet très clair que cette racaille armée, dangereuse et laissée sur le carreau ne recommencera plus à pourrir la vie du quartier. Elle ne mettra plus en danger la vie d'honnêtes commerçants ni celle de flics. Elle n'encombrera plus les tribunaux. Elle ne mobilisera plus aucun intervenant de la Justice, juge, avocat commis d'office et payé par le contribuable, jury, greffier, avocat général, assesseur etc... Elle ne croisera plus ses agents qui pourront donc s'occuper d'autres affaires en cours. Elle ne coûtera plus rien au contribuable en n'étant plus logée, nourrie et surveillée gratuitement en prison.

Il reste donc désormais à la police à remonter la filière identifiée grâce au témoignage de Saucisson-Pinard, et à mettre fin aux agissements de toute cette clique qui soutient le crime et les criminels.

jeudi 16 octobre 2014

Attention, danse de propagande en vue.




... et ensuite discutez avec les Calaisiens...
Une fois n'est pas coutume, SP va se permettre de faire la critique d'un film qu'il n'a pas vu. Et qu'il n'a pas l'intention d'aller voir.

Et si les propos qui suivent procèdent du procès d'intention, SP l'assume parfaitement et sans aucun scrupule.

« Samba », puisqu'il s'agit de ce film, rassemble tous les éléments classiques du film dont les intentions propagandistes sont généralement avérées.

D'abord le battage médiatique dont le film bénéficie avant même sa sortie est suspect, surtout quand les commentaires sont aussi unanimement dithyrambiques.

Ensuite sa distribution : d'abord une actrice, Charlotte Gainsbourg, dont le succès personnel repose quand même davantage sur l'héritage du fond de commerce parental que sur sa palette d'interprétations, somme toute bien réduite. A talent égal, il est clair qu'elle n'aurait pas eu autant de facilité à percer dans le métier si elle n'avait pas été cette fille-à-papa-juif-et-à-maman. Bref, la candidate type qui ne fera pas débat dans les salles de rédaction.

Quant à la seconde tête d'affiche, Omar Sy, il est clair qu'il a toutes les facettes pour devenir l'enfant chéri des médias : noir, originaire d'une zone défavorisée de Trappes (à propos, SP s'est toujours demandé, sur cette expression galvaudée : défavorisée par quoi, ou par qui ? Par ses habitants?), copain de l'ex-racaille avorton manchot recyclée dans le show-bizz. Bref, on chercherait à en faire un successeur du Noah-personnalité-préférée-des-Français, en perte de vitesse, semble-t-il, qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Déjà, Omar Sy a comme point commun avec ce dernier d'aller payer ses impôts à Hollywood plutôt qu'en France. Il semble bien avoir trouvé la martingale fiscale : avoir quelques rôles de très modeste figurant dans quelques productions américaines pour justifier son nouveau lieu de résidence, (rôles dont les médias français semblent faire pourtant grand cas), tout en entretenant son statut de star franco-française en tête d'affiche de production française de temps en temps. Et qui aurait le mauvais goût de le lui reprocher ? Attention, ne vous méprenez pas, Sy est sans aucun doute quelqu'un de bien sympathique et il mène sa vie dans le meilleur de ses intérêts. Et il a bien raison. Pour autant, son profil semble idéal pour en faire le véhicule rêvé d'un message propagandiste. D'où la méfiance de SP.

Et enfin, le thème du film : un brave sans-papier très sympathique qui galère à se faire régulariser rencontre une si gentille activiste d'aide aux clandestins, elle-même victime cabossée de cette société si méchante, qui broie ses travailleurs.

SP trouve le timing de cette sortie de film étonnamment opportuniste. Alors que de plus en plus de Français commencent à comprendre que ce déferlement d'immigrés clandestins finit forcément par avoir un impact sur leur vie quotidienne (les habitants de Calais, pour n'évoquer que ceux-là, savent de quoi on parle ici), ce film qui cherche à déclencher l'émotion en faveur du sans-papier et de celui ou celle qui l'assiste, a forcément une idée derrière la tête. Même si le ton du film est celui d'une comédie, même si le film est éventuellement bien fait, et touchant, et drôle, et tout ce que vous voulez, il n'en reste pas moins que son existence-même n'est pas dénuée d'arrière-pensée très politiquement correcte.

SP n'a rien contre le thème des sans-papiers au cinéma.
Pour tout dire, Saucisson-Pinard attend avec impatience de voir la sortie d'un film qui traiterait sur un mode aussi humoristique que celui de « Samba », de la vie d'un Français de souche qui voit sa vie devenir une vraie galère du fait de l'invasion de son quartier par des immigrants illégaux.

On pourrait imaginer le scénario hilarant suivant : D'abord notre personnage principal perd son travail du fait que son employeur, fatigué de payer d'insupportables charges sociales, préfère le remplacer par un clandestin au noir (sans jeu de mot). Là déjà, le spectateur se tient les côtes de rire, surtout quand il vient de sortir d'un entretien au pôle emploi ayant pour but de vérifier s'il recherche activement un emploi.
Pour répondre à sa perte de revenu, notre héros comique cherche un logement social. Et là, il constate que la société est bien plus soucieuse de trouver un logement aux clandestins, alors que lui qui paye ses impôts en France depuis qu'il a l'âge d'en payer, se retrouve 625e sur une liste d'attente de HLM. A ce moment de l'histoire, le spectateur rit aux larmes, surtout s'il voit ce film au lendemain de son paiement de sa taxe foncière ou de sa taxe d'habitation.

En attendant, notre héros doit raser les murs quand il rentre chez lui pour éviter d'être pris dans une rixe inter-tribale de sans-papiers. Bien sûr, inquiet pour la sécurité de sa fille, il doit lui interdire de sortir en boîte la nuit avec son petit copain, d'où un climat familial tendu.
Il se désole de voir son véhicule régulièrement vandalisé. On imagine la scène : le matin, il se dirige vers sa voiture pour se rendre à un entretien d'embauche et constate que son pare-brise est en miettes et que ses quatre roues sont crevées. Il s'exclame : « ah bah évidemment, elle va marcher beaucoup moins bien, maintenant ! » Bon d'accord, cette réplique a déjà été utilisée, mais vous voyez le genre, il y a vraiment moyen de faire rire aux éclats avec ce scénario.

Notre personnage doit en outre supporter les leçons de morale distillée par les associations d'aide aux clandestins qui viennent sans cesse faire appel à sa générosité et à sa solidarité et que-si-il-ne-s'exécute-pas-c'est-rien-qu'un-sale-facho-qui-fait-le-lit-du-front-national. Bref, les occasions de faire rire ne manquent pas dans ce film.

On peut même imaginer, pour apporter une petite note de gentille émotion, ajouter dans la distribution le rôle d'un brave immigré (pourquoi pas joué par Omar Sy) qui se serait donné un mal de chien à remplir les formalités requises par la loi française et aurait attendu un certain nombre d'années avant d'obtenir l'autorisation d'immigrer. Et notre brave immigré « légal » s'apercevrait aujourd'hui que le clandestin passé en fraude est bien mieux traité que lui et attire toute la compassion des autorités, des médias et le soutien de collabos civils. De quoi arracher une larme au spectateur au cœur le plus endurci.

Pour achever le film sur une note hilarante, notre héros malgré lui se mettrait à rêver lors de ses nuits agitées, que l'on force chacun et chacune des activistes de ces associations à prendre personnellement en charge sur ses propres deniers son quota de clandestins en lui apportant le gîte et le couvert.

Bien sûr, on s'attendra à ce que ce film comique bénéficie à sa sortie de tout le battage dont nos médias sont capables à l'occasion. Voilà le film traitant des clandestins que SP aimerait voir.

Bon, il semblerait que ce ne soit pas demain la veille que SP apportera sa contribution financière au 7e art subventionné français en achetant le billet d'entrée à un tel film.

En tous cas, ça ne sera pas non plus pour aller voir « Samba ». SP ira danser ailleurs.

lundi 13 octobre 2014

"Taisez-vous...."




« Elle a réponse à tout, mais tout n'est pas une réponse ». Voilà comment un prétentieux arrogant au micro d'Europe 1 ce dimanche matin, présente Marine Le Pen, tout fier de sa trouvaille sémantique. Le prétentieux en question est-il un opposant politique? Un député socialiste ? Un sénateur UMP ? Un syndicaliste ? Un militant de Mélanchon ? Non. Rien de tout cela. Un simple journaleux, animateur d'une émission politique qui « invitait » la représentante du FN à s'exprimer.
Voilà comment dans notre France tolérante, diverse et apaisée, un journaliste ose, sans aucun complexe, afficher délibérément et avec agressivité son opinion en préambule d'une interview à laquelle il convie la représentante d'un parti rassemblant plus de 20% des voix.

Le journaleux en question ? Elkabbach, le caméléon de la politique. Giscardien sous Giscard, nègre biographe mitterrandien sous Mitterrand, carpette chiraquienne sous Chirac, vassal de Sarkozy sous Sarkozy et élevé au rang de commandeur de la Légion d'Honneur sous Hollande. Elkabbach a fait sienne l'assertion d'Edgar Faure selon laquelle ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent. Et le vent, Elkabbach y est plus sensible qu'une feuille morte prise dans une tornade tropicale. Imagine-t-on Elkabbach annoncer l'interview de Hollande en disant, par exemple : « Il n'a qu'une parole, et c'est pour ça qu'il la reprend si facilement. » ?

Bien entendu, l'interview dans le cadre de l'émission d'Europe 1 « Le Grand Rendez-vous » de ce dimanche, se déroule comme prévu. Elkabbach a toujours trouvé ses propres questions beaucoup plus intéressantes que les réponses de son interlocuteur, aussi longtemps bien sûr que l'interlocuteur en question n'occupe pas l'Elysée. Aussi, n'arrête-t-il pas de couper la parole, à peine l'interviewé a-t-il commencé à amorcer un début de réponse, afin de poser une autre question, encore plus passionnante que la première, à tel point que Elkabbach s'épate visiblement lui-même de son audace et de son impertinence, à défaut d'avoir de la pertinence.

A chaque proposition de Marine Le Pen, Elkabbach, du haut de sa grande compétence en matière économique, affirme de façon péremptoire : « ce n'est pas possible ».
Par exemple, au sujet de l'écotaxe : Taxer uniquement les camions étrangers pour l'utilisation des routes françaises que les camionneurs français ont déjà payés par leurs impôts ?
- Impossible ! rétorque notre journaleux futur prix Nobel d'économie. « Les camions étrangers déserteraient alors la France. Ils contourneraient le pays ! » Voilà le genre de crétinerie énoncée sans rire par l'ex-président d'Europe 1 et ex-président de France Télévision.
Quant on constate ce niveau de caniveau de propos et de raisonnement chez un individu qui a trusté et occupe encore de hautes fonctions dans l'audiovisuel depuis quarante ans, on mesure l'étendue de la médiocratie dont la France est en train de crever.

Suspendre Schengen et rétablir des frontières ? - Impossible, affirme notre journaliste expert en géo-politique internationale. 99,9% des pays du monde ont des frontières, mais d'après Elkabbach, cela est hors de portée de la cinquième puissance économique du monde.

A la limite, on pourrait pardonner à notre journaleux-girouette opportuniste d'avoir des opinions stupides, si seulement il voulait bien les garder pour lui et laisser son invité(e) s'exprimer et les auditeurs juger par eux-même de la pertinence de ses propos. Mais c'est là le problème. Audiard disait : « je préfère les méchants aux cons, parce que les cons ne se reposent jamais ».

Encore qu'on puisse appartenir aux deux catégories. La preuve en est dans ce qui suit.
Elkabbach demande à Marine Le Pen si elle aurait voté en faveur de Patrick Modiano pour le prix Nobel de littérature 2014. La présidente du FN ayant répondu qu'elle ne l'avait pas lu, Elkabbach s'essaye à l'humour en suggérant : est-ce parce que l'écrivain a su si bien évoquer la nuit de l'Occupation? Tout en feignant de s'excuser aussitôt de sa bassesse, avec un pitoyable « j'exagère, j'exagère ».
Naturellement, Marine Le Pen a vite fait de lui rappeler que le nom de son grand-père figure sur un monument aux morts de La Trinité sur mer avec la mention « mort pour la France ». Ce dont ne peut se prévaloir Elkabbach, juif pied-noir jugé comme traître à l'Algérie Française en 1961. Comme quoi la propension de Elkabbach à sentir le vent tourner et ré-orienter son allégeance ne date pas d'hier et s'exerçait déjà en reniement de son propre père, qui fit vivre sa famille grâce à une activité d'import-export en Algérie.

L'interview se termine sur l'affirmation de Elkabbach : « ne vous trompez pas sur mes choix personnels ! », comme si le choix personnel d'un journaliste avait une quelconque importance pour l'auditeur, et n'était affiché pour autre chose que d'affirmer son appartenance au clan du politiquement correct et rassurer l'establishment au pouvoir sur sa fidélité au dogme.

Elkabbach ! A 77 ans, il est largement temps de prendre ta retraite et de laisser la place à un jeune, plus professionnel, plus consciencieux, et plus indépendant. Il faut te rendre compte que ton époque est révolue. Tu n'es plus en phase avec le peuple de France. Tu n'es qu'un dinosaure qui ne représente plus qu'une génération de soixante-huitards arrogants et intellectuellement malhonnêtes, et en outre, responsables du déclin du pays; cette génération que dénonce avec tant de brio et de lucidité le dernier best-seller d'Eric Zemmour, « le suicide français ».
Et qu'enfin, tu donnes une suite favorable à l'injonction de Georges Marchais : « Taisez-vous, Elkabbach ! »

lundi 6 octobre 2014

Rions avec la dernière idée de l'Educ Nat!



Photo tirée d'une vidéo youtube intitulée: apprendre à faire de la musique avec un "goblet"! Tout un symbole...
Le socialisme et le prétendu progressisme qui lui sert de locomotive, nous présentent quasiment tous les jours l'étendue de leur vacuité. Incurie, incompétence, gabegie, roublardise, hypocrisie, et incommensurable prétention sont les maîtres mots qui les caractérisent le mieux.
Bien entendu, rien de tout cela ne devrait prêter à rire. Les conséquences de leur main-mise sur le pays évoquent davantage les plaies d'Egypte que le pays de cocagne. Pays en quasi-faillite, envolée du chômage, impôts confiscatoires, décadence sociétale, privation de libertés, clientélisme, féodalisme, dictature larvée, insécurité, livraison clés en main du pays à un envahisseur parasite : pas vraiment de quoi s'esclaffer.

Et puis tout d'un coup, au détour d'une info distillée en toute innocence par une chaîne télé, on se surprend à rire à gorge déployée. De dépit sans doute, mais à rire quand même.

M6, dans l'émission d'info 12:45 de ce lundi 6 octobre : Un reportage nous apprend que l'Education Nationale abandonne l'enseignement de la flûte à bec dans les classes de musique de collège.
On se dit alors, « pourquoi pas ? ». Un petit coup de balai sur ce secteur ne serait sûrement pas inutile.
On passe en revue mentalement le fiasco du progressisme qui a vérolé l'Educ Nat depuis près de cinquante ans, avec à la clé, la ruine des connaissances de plusieurs générations de petites têtes de moins en moins blondes, en Histoire, Géographie, Littérature, Sciences, Orthographe, et son ratage dans l'apprentissage de la lecture et des bases des mathématiques, et on se dit : au moins en Musique, on pourrait espérer une réforme positive qui nous consolerait du massacre organisé dans les autres matières.

Eh bien, raté !
Par quoi la flûte à bec va-t-elle bien être remplacée ? Le piano ? La guitare ? La flûte de Pan ? Non. Vous, là, qui ricanez au fond de la classe, vous proposez le triangle ? Vous n'êtes pas tombé loin.

L'apprentissage de la flûte à bec est remplacé par... le gobelet en plastique vide. Et accessoirement le chant. C'est sûr, l'instrument revient bien moins cher aux classes laborieuses! Et puis au moins, il n'encombrera pas le cartable déjà bien lourd du collégien comme le dénoncent les médias et associations de parents d'élèves, en septembre de chaque année depuis 1970...
Le reportage ne le précise pas, mais il n'est pas impossible que le gobelet soit fourni gracieusement par notre service public de l'Educ Nat. Au moins, on saurait où passent nos impôts.

Et on voit donc, dans le reportage, un professeur montrer à ses élèves comment, en frappant le gobelet à l'envers sur une surface plane, on obtient un bruit, pardon, un « son », permettant avec une certaine syncopée de donner un rythme. Bref, c'est un peu la « musique » obtenue en frappant sur une peau tendue, mais en moins sophistiqué.

Mais après tout, est-ce si inattendu ? Au moment même où Amadeus Mozart composait la symphonie N° 40 en sol mineur, le tam-tam représentait la totalité des instruments de musique inventés et disponibles en Afrique profonde depuis des millénaires (jusqu'à l'époque des tuyaux d'irrigation apportés par les vilains colonisateurs blancs, qui se sont avérés après le départ de ces derniers, et une fois démontés, être de formidables balafons...).
Alors, après des décennies d'importation de millions de keffirs de cette même Afrique profonde, est-ce si étonnant qu'on enseigne aujourd'hui à nos élèves à faire du bruit avec ce simplissime instrument à percussion qu'est le gobelet en plastique vide ?

C'est ce qu'on appelle l'apport d'une culture exogène. Formidable avatar de la diversité culturelle. Et de toutes façons, nos élèves ne connaissent plus Mozart. « Mozart? Ça ne serait pas cet acteur en perruque blanche qui rigole comme une tarlouze, par hasard ? »

Mais, répondront les incurables optimistes du progressisme, reste le chant. Oui bien sûr. Le chant. Malheureusement, pour ceux qui aurait l'ingénuité de croire qu'on va voir les personnages du film « Les Choristes » dans nos collèges, la douche est glacée. Ce sont les chansons de Jean-Jacques Goldman qui vont servir de bases à nos professeurs de chant improvisés. On a les références qu'on peut, à l'Educ Nat. On a échappé de peu à Gaston Ouvrard. Question de génération sans doute. N'empêche. Le reportage a quand même de quoi nous dilater la rate. Un demi-siècle de socialisme progressiste derrière nous et on enseigne désormais aux élèves dans nos écoles obligatoires et laïques, à rythmer avec des gobelets en plastique vides. Elle n'est pas belle la vie en socialie hollandesque ?

Comme disait l'autre (l'autre étant Beaumarchais, note à l'usage des sacrifiés de la Littérature mentionnés plus haut) : pressons-nous d'en rire, de peur d'être obligé d'en pleurer.