Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 30 août 2014

Lettre à un militant PS en partance pour l'université d'été...




Cher militant socialiste,

A l'occasion de ces universités d'été du parti socialiste, c'est avec beaucoup de compassion que je m'adresse à toi, fidèle et jeune militant PS.
J'ai pris connaissance comme toi, des dernières nouvelles concernant le gouvernement de ton président, et je voudrais, par cette missive, tenter de te remonter le moral.

Je me souviens avec quel enthousiasme tu avais vécu le résultat de la dernière élection présidentielle. Tu étais place de la Bastille, monté sur l'embase de la colonne, au milieu de tes camarades des jeunesses socialistes et de sympathisants comme Mamadou, Mohamed, Aziz et Fofana et d'autres, exultant, scandant « HOL-LAN-DE HOL-LAN-DE ». Ta joie n'avait d'égale que celle que tu éprouvas lors du discours du Bourget de ton candidat, quand il lança d'un ton Jauressien son fameux: « mon véritable adversaire, c'est le monde de la finance ! » Que c'était beau, que c'était grand !
On allait donc voir ce qu'on allait voir. Cette crise économique allait être d'autant plus facilement surmontée qu'elle tenait du fantasme et de l'excuse sarkozyste. Une fois que François aurait réglé leur compte, à la Finance et au Patronat, les lendemains allaient chanter de nouveau.

Tout commença selon tes rêves les plus fous. Ton président prenait le train comme un banlieusard ordinaire, loin du bling bling de son prédécesseur. Il fréquentait les plus grands de ce monde, incarnant un socialisme à la française resplendissant, et donnait des leçons de normalité socialisante à un public de dirigeants internationaux médusés. Qu'est-ce que tu étais fier !

Et ton premier gouvernement : un rêve ! Un rêve d'alliance des partis de gauche, avec notamment les écolos, incarnés par la présence de pointures comme Duflot, ou Batho.
Et puis tu as applaudi des deux mains à la nomination d'une Noire indépendantiste guyanaise au ministère de la Justice : les victimes allaient enfin trouver soutien, compassion, compréhension et mansuétude. Je parle évidemment des victimes de la société, celles qui sont contraintes de ne trouver d'autres réponses aux vicissitudes de la vie que dans les délits, crimes et viols.

Oh bien sûr, tu as un peu tiqué sur la présence de Valls dans ce gouvernement. Un peu suspect, ce Valls, à tes yeux. Surtout au ministère de l'Intérieur. Mais tu as été bien vite rassuré aux premiers gazages des fachos de la manifestation qui osait s'opposer à cette grande avancée sociétale qu'est le mariage des homos, et que les générations futures évoqueront avec des larmes éperdues de reconnaissance pour ton grand président.

Tout bien considéré, Valls avec son regard dur, et ses mâchoires serrées ne fait vraiment pas «homme de gauche ». En tous cas, pas à côté de ton président et son air bonhomme. Ni à côté de son premier ministre avec son air de venir de se réveiller d'une léthargie que seule l'assurance de savoir que tout va bien et est sous contrôle, peut justifier. Ça, ce sont des physionomies de gauche : tranquilles comme la force du même nom, paternelles, badines et protectrices.

Déjà tu avais été sensible aux premières mesures pacifistes de François qui désengageait la France d'Afghanistan, et pour un peu, tu aurais bien vu les bombardiers de l'armée de l'air se mettre à déverser des pétales de roses sur les villages réinvestis par les talibans pour leur transmettre la nouvelle que désormais, la France socialiste ouvrait la voie à un monde nouveau, plein de bisous, de lait et de miel.

Puis la colombe de la paix de François commença à prendre du plomb dans l'aile avec cette intervention militaire au Mali, puis en Centrafrique. Et il s'en fallut d'un cheveu que la France ne s'engage à côté des islamistes pour combattre Bachar El Hassad.

Puis, comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu d'été, ton président se déclara social-démocrate ! Là, je comprends ta surprise : n'y avait-il pas inscrit « Parti Socialiste » sur les affiches que tu as collées toutes ces nuits de campagne électorale ? N'y avait-il pas marqué « François Hollande, candidat du Parti Socialiste » sur le bulletin de vote que tu as mis dans l'urne par deux fois lors de cette année bénie 2012 ? Tu en as été tout chamboulé. Déjà le doute s'insinua subrepticement dans ton esprit.

Avec ton président, la France allait retrouver dynamisme et prospérité, plein emploi et justice sociale.
Le peuple de France allait gagner plus, travailler moins. Là au moins, tu n'as été déçu qu'à moitié. En effet, si tu constates que tu ne gagnes pas plus, tu sais qu'avec 3 millions et demi de chômeurs officiels au compteur, les Français travaillent effectivement beaucoup moins.

Tu as élu un président qui n'aimait pas les riches, et ça, c'était de bon augure. Il allait les faire payer, ces salauds. Et puis tu as lu ta feuille d'impôt, et là, surprise, tu as constaté que tu étais en fait un nanti, puisque tu allais payer bien davantage qu'avant. Ce fut pour toi une révélation ! Dire que tu étais riche et que tu ne le savais pas ! Ce salaud de Sarkozy te l'avait caché !

Autre chose que tu ne savais pas. Tu ne savais pas que tu avais élu un magicien. Tu avais les mots les plus durs, comme tout bon socialiste militant, pour la TVA sociale de Sarkozy, impôt injuste qui étranglait les masses laborieuses. Mais par un tour de passe-passe digne de Houdini, la hausse de la TVA instruite par ton président était devenue juste et solidaire. Magique !

Les couleuvres que tu commençais à avaler à la chaîne se sont transformées en boas quand le premier ministre de ton président fut réveillé en sursaut et qu'il lui fut demander de quitter Matignon. Et qui vint le remplacer ? Ce Valls, justement : ce facho déguisé en socialiste. Tu as couru vérifier ta carte du Parti, et il t'a bien semblé que sa couleur commençait à pâlir un peu.

Mais l'apothéose de la traîtrise, ce coup de poignard planté dans ta fibre de gauche, fut le remplacement de Montebourg socialiste pur jus, par Macron, ce suppôt du milieu bancaire, qui s'est fait une fortune en quelques mois au sein de la Finance, cet « adversaire » de François, dans la banque Rothschild : une vraie caricature de capitaliste au chapeau haut de forme et gros cigare.
Ce renégat n'était pas encore complètement assis au fond de son fauteuil de Bercy que déjà, dans un article du Point, il remettait en cause, quelle horreur, les 35 heures, cette bénédiction sociale que le monde entier nous envie. Tu te mettrais volontiers à lui reprocher d'avoir épousé une cougar, si tu ne te retenais pas d'être méchant à son endroit!

Ton sang de militant socialiste ne fait qu'un tour quand Valls ajoute l'ignominie à la traîtrise : il jouit littéralement en savourant une standing ovation devant un parterre de grands patrons à l'université d'été du MEDEF. Il ose même proférer ces mots indignes : « j'aime l'entreprise ! ».

Déjà la Presse s'interroge, et toi avec elle : La France va-t-elle devenir une économie libérale ? Le gros mot est lâché, et déjà tu défailles devant le spectre.

Aussi, je comprends que, au moment de faire ta petite valise pour te rendre à ton université d'été du PS à La Rochelle, tu aies le cœur gros.

Je voulais te rassurer. Tout n'est pas si noir. D'abord, Valls dit qu'il aime l'entreprise, mais, sois tranquille, il a dit ça comme ça, histoire de ne pas être désagréable avec ses auditeurs. D'ailleurs, peut-on vraiment aimer ce qu'on ne connaît pas ?
Et tu verras qu'à cette université, Valls tiendra bien vite un autre discours plus conforme à ton orthodoxie.
De plus, Macron ne sera pas le premier socialiste à s'être enrichi comme un vil bourgeois capitaliste. Fabius, DSK, Cahuzac, Touraine, Sapin, Le Guen et combien d'autres, lui disent « bienvenue au club ! »

Et enfin, la France, économie libérale ? Un vrai libéral se mettrait à se rouler par terre et à s'étrangler de rire (s'il est de bonne humeur) à l'énoncé de cette hypothèse.

Franchement, tu n'as aucune raison de t'inquiéter outre mesure. Tant que ton François sera président, la France n'a aucune chance, sois-en convaincu, vraiment aucune chance, hélas, de dévier de la trajectoire prise.

Et rappelle-toi bien, quand tu as un coup de cafard qui te semble insurmontable, que la Guyanaise est toujours ministre et que la petite Marocaine est devenue ministre de l'Education Nationale : les intérêts du corps électoral des banlieues du PS et le formatage des petits Français à l'évangile socialiste (ou devrais-je dire au Coran socialiste?) sont donc assurés pour encore quelques temps.

Bonne université d'été, cher militant socialiste. Amuse-toi bien. Et surtout, reviens en forme, car la rentrée va être rock n' roll !! Gros bisous.

8 commentaires:

  1. josette mamedjo31 août 2014 à 11:08

    cher Saucisson,
    je réponds a ton courrier pour te dire un peu pourquoi malgré tout je vais aller gaiement a cette manifestation du gout de l'intelligence et du bon sens.
    Je suis socialiste parce que j'ai comme tout homme besoin de rêves , Dieu balayé par l'intelligence , mon âge trop avancé pour pour croire aux fées, je ne peux trouver que les idées socialistes pour me donner un peu de rêve .
    Je suis socialiste parce que ce partit est le seul a avoir su s'occuper du principal intérêt des gens, leur cul, et légiférer utilement pour la joie sexuelle du plus petit nombre.
    je suis socialiste parce que je crois qu'un peuple éduqué par ceux qui ne croient ni aux belles lettres ni aux grandes idées est plus réceptif au progrès littéraire , au progrès pictural , et statuaire, bref a l'art des rues et des ronds points .
    je suis socialiste parce que l'idéal est si grand et si beau que le changement de pion qui l'incarne est sans incidence puisque le cap sera gardé.
    je suis socialiste parce que je crois que l'homme de toute couleur , avec un grand H, ne descend pas du singe mais remonte vers le singe et que mon idéal de vie est celui des bonobos où le plus fort est plus fort et point barre .
    Je suis socialiste parce que c'est mon travail le seul que j’ai trouvé pour être quelque chose, sans me fatiguer ni me salir les mains ,à la boutique l'atelier ou le bureau ,et pour un salaire auprès duquel celui d'un français qui bosse , a en suer, est une poignée de cerises.
    Je suis socialiste pour cette merveilleuse omniscience qui nous est livrée avec la carte du parti et qui nous permet d'être bons et experts en tout .
    Enfin cher Saucisson je suis socialiste parce que l'histoire me démontre que tous les pays qui le furent ont su faire baisser leurs frais de fonctionnement par une baisse drastique de leurs citoyens, éliminés dans des camps goulags ou autres joyeusetés , dans un soucis criant de pureté de la race et des idées .
    pour finir en te saluant , je suis socialiste parce que sans cela je ne suis rien .
    le jeune socialiste heureux .

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    1. cher socialiste heureux, je comprends tes raisons. A vrai dire, je les ai toujours comprises. "je suis socialiste parce que sans cela je ne suis rien". Je comprends l'alternative, mais es-tu sûr d'avoir fait le bon choix d'entre les deux?

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  2. kobus van cleef31 août 2014 à 17:07

    pour ce mémorable jour de 2012 où hanchois molleglande fut oint du suffrage universel , je vous conseille ce film mirrifique "la bataille de solférino"
    peut être l'avez vous vu ? sur arte ou la 5 ou les deux et trois?
    sinon je résume
    une journalisse progressiste se prépare pour aller faire une interviouve au siège du ps en ce jour mémorable de probable victoire du pwogwessisme sur la noirceur ( j'ai été voir le musée soulages, donc , la noirceur , je peut en causer)
    elle confie ses gosses à un baby sitter qui a l'air d'un handicappé mental ,elle embrasse son deuxième concubin , et hop , elle y va
    la suite est confuse
    sachez qu'il y a les scènes obligatoires de liesse populaire , les focus sur les partisans sarkozystes déçus ( très bien rendus, mèche au vent , pull sur les épaules, mocassins....), les nervis du parti ( le père des gosses,une caricature d'intermittent , viendra tenter de récupérer ses gosses ) et .....une actreuse , censément l'amie de la journaliste qui ....louche
    si si , elle louche comme un cheval atteint de trachome , comme un tireur d'élite , comme joxe lorsqu'on le photographiait encore !
    pas sûr d'ailleurs que le choix de cette fille soit pas une référence à ce dernier.....
    tous, Habsolument tous , sont des caricatures de zosialistes , depuis la bouboule qui hésite devant les vêtements à porter pour l'interviouve, son concubin , cocu sympathique qui boit le coup avec le furieux père des gosses, le voisin ,métis, chargé de recadrer le géniteur , la copine louchonne , bref , une anthologie
    sans les fleurs
    bref , la liesse militante vue par le biais d'un évennement mineur
    à déguster Habsolument

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    1. Mais oui !!!!! et si c'était à refaire, le militant socialo revoterait même pour Hollande... vous auriez préféré le nain à talonnette, ou la blonde écervelée du parti facho...?? psssss quel bande de naze vous êtes !! Vous oubliez un peu vite les avantages et progrès sociaux que la gauche a apporter par le passé... au lieu de cracher dessus, barrez-vous !! c'est avec les gens comme vous que l'on régresse...
      et la schizophrénie reprend cette brave saucisse ;)...kobus est de retour !!!

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    2. Je constate que vous êtes toujours en manque d'imagination pour vous trouver un pseudo. En même temps, votre agressivité, vos insultes et la vacuité de vos propos rend votre anonymat assez relatif. Et puis, les fans de votre "nain" boursouflé ne sont pas si nombreux... Néanmoins, puisque vous avez répondu à ce courrier adressé à un militant PS, je peux vous suggérer comme pseudo "cocumagnifique" ou encore "cocumagnifiqueetcontentdelêtre", quoique que ça soit un peu long. En tous cas, c'est sous ce vocable qu'on pensera à vous désormais quand vous nous ferez à nouveau le plaisir amusé de votre prose ridicule.

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  3. Il a dû revenir rasséréné de La Rochelle, ce charmant petit socialo, votre courrier tombait pile-poil pour lui enlever une partie de ses inquiétudes. Valls a fait le reste.
    Et en effet, quelle idée ridicule que de s'imaginer que la France puisse un jour rompre avec le socialisme. Même quand la soi-disant droite est au pouvoir il ne risque absolument rien, le militant, la connerie tiendra toujours la corde.
    Amitiés.

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  4. J'ajoute mes zorbougris à vos gros bisous.
    Notre jeune socialiste les mérite bien.

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