Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 28 avril 2014

Ce Soir ou Jamais : des djihadistes... français... ou pas.




Saucisson-Pinard a été interpellé par la bande-annonce du thème de l'émission « Ce Soir ou Jamais » de ce vendredi 25 avril : « Pourquoi ces jeunes Français partent-ils combattre en Syrie ? »

Avant même de voir l'émission, la question se pose dans toute son incongruité. Et la réponse, instinctive, éclate dans une éblouissante évidence.

Quand on a un minimum de recul sur toute cette gigantesque manipulation des masses qu'est la question de l'immigration en France depuis une quarantaine d'année, on ne peut qu'être sidéré par la naïveté de la question.

Quelle sont les grandes lignes de cette manipulation ? Grosso modo, elles se résument en quatre points :

1) La France a besoin de cette immigration maghrébine.
2) Eu égard à l'histoire récente que la France a vécu avec les pays du Maghreb, elle a une dette envers ces pays d'Afrique du nord.
3) La France pourra assimiler cette immigration, en dépit de quelques différences culturelles.
4) Il suffira de distribuer à tour de bras la citoyenneté française à qui la voudra et même à qui ne la demandera pas, pour que, comme par magie, un Maghrébin devienne un Français.

Or, les plus lucides et les plus objectifs des observateurs savent que :
1) La France n'a plus besoin de cette immigration maghrébine, précisément depuis quarante ans, c'est-à-dire depuis les premiers chocs pétroliers, qui ont sonné le glas des belles années économiques et du plein emploi, et depuis lesquels le pays erre de crises en crises. Giscard a promu le regroupement familial au moment même où cette immigration devenait inutile, voire dangereuse dans son excès.
2) La France n'a aucune dette envers ses anciennes colonies, qui ont acquis leur indépendance en héritant d'elle d'infrastructures administratives, économiques et techniques qu'elles auraient mis des décennies à obtenir si elles étaient parties de zéro (et si tant est qu'elles les eussent d'ailleurs acquises à ce jour).
3) Les différences culturelles ne sont pas seulement criantes, elles sont gigantesques. Il suffit de comparer l'évolution des sociétés occidentales et celle des régions désertiques du Maghreb depuis 2000 ans pour comprendre l'abîme qui les sépare. Et imaginer que cet écart puisse se résorber en une ou deux générations est de la folie furieuse. Autant demander à un éléphant d'avoir un mode de vie arboricole ou à une girafe de creuser un terrier.
4) Penser qu'il suffit d'accorder un morceau de papier, fût-ce un passeport, à un étranger pour lui faire oublier son héritage culturel que des siècles ont gravé dans son acquis génétique, et pour le transformer en autochtone est une indicible utopie, pour ne pas dire une escroquerie intellectuelle.

Donc, à la question initiale "Pourquoi ces jeunes Français partent-ils combattre en Syrie ?", la réponse que ne démentirait pas La Palice est : Parce que précisément, ce ne sont pas des Français !

Pourquoi un lion ne mange-t-il pas d'herbe ? Parce qu'il n'est pas un zèbre. Et vous pourrez toujours lui accoler une fiche descriptive de zèbre, il ne se mettra pas à brouter pour autant.

Alors, on entend déjà venir les arguments : des Français de souche sont également partis en Syrie. Mais soyons raisonnable, et voyons les nombres. On trouvera toujours des personnes complètement à la dérive sur le plan émotionnel pour tenter de trouver une solution en faisant des choses démentes ; ça pourrait partir se faire moine dans une lamaserie tibétaine ou ermite au fin fond des Rocheuses, … ou combattant parmi les djihadistes en Syrie. Et si le phénomène ne touchait que des Français de souche, on n'en parlerait même pas tellement il serait marginal.

On entend aussi l'argument : il y a des maghrébins parfaitement intégrés. On pourrait évidemment ergoter sur la notion même d'intégration, qui a forcément des degrés. Mais, comme le faisait dire Audiard à un acteur, « il y a bien des poissons volants, cela n'en fait pas une caractéristique de l'espèce ». Et Saucisson-Pinard reste frappé par une image qui restera gravée dans sa mémoire : celle d'une photo de la mère de Mohammed Mehra, prise dans les années soixante, et diffusée dans un reportage lors de l'affaire du même nom. Fraîchement arrivée en France, vêtue à l'européenne, coupe de cheveux typique de ces années soixante, souriante, épanouie, on aurait pu dire à l'époque qu'elle était parfaitement intégrée. Et pourtant aujourd'hui, un demi-siècle plus tard, rattrapée par son héritage culturel, elle vit tristement recluse dans son appartement toulousain, à l'orientale, voilée et en jilbab. Chassez le naturel... Et dans l'intervalle, elle a engendré un Mehra islamique meurtrier d'enfants. Qui osera dire qu'elle est intégrée ?

Poser la question « Pourquoi des jeunes Français partent-ils combattre en Syrie ? » dans une émission à une heure de grande écoute, participe bien entendu à ce matraquage idéologique visant à convaincre coûte que coûte du bien-fondé de cette immigration maghrébine, et surtout à la faire considérer comme définitivement actée. Un titre un peu plus honnête et un peu moins entaché de propagande aurait été : « Pourquoi ces Français d'origine arabe partent-ils combattre en Syrie ? » Mais en omettant ce détail d'importance, on tâche de faire passer le message suivant : ces Français djihadistes sont des Français comme vous et moi. Et feignant la surprise, on se demande : mais qu'est-ce qui a pu donc bien arriver à ce Christophe Martin pour qu'il adopte une telle conduite ? Mine de rien, au lieu de poser la bonne question dont la réponse serait dérangeante pour le politiquement correct, et pour éviter de « stigmatiser » les vrais responsables, on préfère mettre ainsi toute la population française en accusation.
Eh bien non, messieurs les collabos immigrationnistes, vraiment non, le Français n'a rien à voir avec ce djihadiste qui part combattre en Syrie. Lequel n'est jamais que la preuve vivante de vos erreurs d'appréciation et de vos lubies dogmatiques, erreurs dont vous faites payer le prix, chaque jour, au peuple de souche.

A ce niveau de l'article, Saucisson-Pinard n'a pas encore visionné l'émission. Mais il se promet de le faire, ne serait-ce que pour voir si le grand silence de nos bonnes âmes représentantes du culte musulman à l'égard de ce phénomène, comme celui, d'ailleurs, à l'égard des prises d'otages occidentaux par les islamiques, sera enfin rompu.
Nul doute que ce débat va susciter des commentaires, qui vont suivre...


Petit résumé du débat. Assez rapidement, deux camps se sont formés. D'un côté des musulmans, parmi lesquels Dounia Bouzar, anthropologue, Marek Halter, écrivain, et Rachid Boudjedra, écrivain, et Hanane Karimi.
De l'autre, des Français AOC, composés de William Bourdon, l'avocat activiste collabo-immigrationniste, Julien Suaudeau, écrivain, et Raphaël Liogier, le dhimmi appointé à l'IEP d'Aix comme professeur de sociologie.
Un journaliste français, enfin, David Thomson, de RFI et France 24, le seul invité qui jouait le rôle de l'observateur non dogmatique, en apportant son témoignage d'interviewer d'une centaine de ces jeunes soldats islamiques.

Comme attendu, aucun invité de Frédéric Taddéi n'était susceptible, de par son profil, de remettre en cause l'existence même de l'immigration musulmane en France, qui est pourtant fondamentalement au cœur du problème.
Et bien sûr, aucun représentant des instances officielles de la communauté musulmane en France ne s'était risqué à venir sur le plateau pour se démarquer clairement de la démarche de ces jeunes fanatiques partis en Syrie et pour les condamner officiellement.

Le plus étrange est que c'est du camp musulman que venaient les remarques les plus pertinentes, pendant que le camp des Français affichait sa dhimmitude jusqu'à la caricature.

L'anthropologue musulmane, auteur de l'essai « désarmer l'islam radical », insistait sur l'origine sociale très diverses de ces jeunes musulmans en déshérence, et disait avoir observé que les banlieues n'étaient pas les seules pourvoyeuses de terroristes en herbe. Ce qui n'est pas vraiment rassurant et retire aussitôt l'excuse purement socio-économique à la motivation du jeune immigré parti combattre aux côtés des islamiques. Et cela accrédite donc l'explication culturelle.
Tout au contraire, évidemment, Suaudeau et Bourdon nous ressortaient les traditionnels poncifs gauchistes sur la précarité économique et les problèmes sociaux, sources de tous les maux et opportunes excuses à toutes les dérives.

Marek Halter faisait, certes, remarquer au détour d'un propos que 500 djihadistes sur 7 millions de musulmans , ce n'était pas beaucoup et « c'est pas grave » (sic), mais il disait aussi que le remède devait venir de l'intérieur de l'islam, reconnaissant ainsi implicitement que le problème était bien de l'islam lui-même.
Rachid Boudjedra, algérien, reconnaissait qu'en France, contrairement à l'Algérie, les djihadistes étaient d'une certaine façon, médiatiquement sublimés. Ce qui pouvait avoir un effet motivant et déculpabilisant sur les vocations de certains jeunes.
L'avocat Bourdon (qui a défendu des islamiques naturalisés français à Guantanamo), plus faux cul que permis, dénonçait quant à lui, la répression imaginaire que la France appliquerait à l'égard de ces djihadistes. Il défendait inlassablement le principe d'une prévention dont il ne donnait d'ailleurs aucune description de ce que pourrait être le contenu.

Puis il y eut le tournant capital du débat. David Thomson rapportait que nombre de jeunes « Français » djihadistes lui avaient avoué que, selon eux, la France était ennemie de l'islam et donc leur ennemie personnelle. Et que, une fois que leur guerre régionale serait achevée en Syrie, ils pourraient venir la porter sur le territoire national.
Ce fut alors un tollé général, tant parmi les musulmans que chez les dhimmis, qui réfutaient tous en choeur et bruyamment, cette hypothèse, l'avocat dhimmi utilisant même le mot magique d'« amalgame » pour évoquer le lien, abusif selon lui, entre le combattant djihadiste et le terroriste à devenir.
Le débat prenant alors un tour un peu dérangeant, l'animateur Frédéric Taddéi l'orienta aussitôt sur la question... du port du voile islamique ! Et tous les invités, soulagés, d'embrayer vivement sur ce petit os à ronger, plus consensuel et tellement moins inquiétant!

6 commentaires:

  1. Padamalgam !
    Ce devrait être la nouvelle devise de la raie publique française.
    Surtout padam al gam !

    Je ne peux plus regarder ce genre d'émission.
    Pourtant je sais que Taddeï est menacé à la télé française et qu'il faut soutenir son audience. Mais je ne peux plus.

    Merci pour cet excellent article !

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  2. Merci encore à Saucisson-Pinard pour une analyse encore juste face à ces médias qui n'oseront jamais poser les bonnes questions.
    A se demander ce qui motive nos journaleux ! Qu'ont-ils à gagner à tenter d'endoctriner la populasse en vendant le mirage du miracle de l'intégration musulmane ? Est-il si difficile de constater que les différences culturelles majeures de cette population, engluée dans l'application "jusqu'au-boutiste" de leur religion "de paix et d'amour" (sic), ne sont pas compatibles avec nos sociétés occidentales ? Les vagues d'immigration espagnole, italienne ou d'Europe de l'est n'ont, elles, pas connues de difficultés majeures pour s'intégrer et leur descendants sont de vrais français.
    Mais, non ! Ca, on n'a pas le droit de le dire, à peine de le penser.
    Plutôt que de rêver d'une intégration musulmane, je languis une crise de franchise de nos médias, mais ça non plus, ce n'est pas prêt d'arriver.
    Pauvre France !

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  3. Excellent papier comme d'hab. On nous a bourré le mou en nous répétant jusqu'à la nausée que la race n'existe pas, que c'est une construction sociale, et on nous dit que les Arabes et autres zimigris sont de nationalité française. Alors que la nationalité ne devrait être rien d'autre que la formalisation "administrative" de l'appartenance commune d'une même race à une même terre. Nous en crevons, et c'est pas près de changer.
    A part ça, que venait faire Marek Halter, juif immigrationniste et sioniste forcené, dans cette histoire ? L'oeil du patron pour vérifier que la situation évolue bien comme voulu ?

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  4. Merci pour cet article, qui me conforte une fois de plus dans ma décision de ne regarder à la télévision que du sport et une série de temps en temps.

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  5. Que voilà une belle manière de suivre une émission de désinformation, c'est la mouette qui m'a invité, je l'en remercie d'avoir évoqué la tenue de tes billets ; pour ce que ça vaut la nouvelle école du terrorisme en 3 minutes de Zemmour que j'ai relayée depuis mon e-grotte irait parfaitement en illustration de ton excellente explication de ce qu'on nous fait avaler par câble, la fameuse sublimation médiatique. Longue vie à la charcuterie avec un peu de pinard. Au plaisir de te lire

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  6. c'est clair comme de l'eau_ de roche , si tu veux pas pourrir noyé , évite l'eau !nous on l'attire on fait tout pour qu'elle nous inonde ...alors quel espoir ?

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