Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 30 janvier 2014

A l'école : B-A BA plutôt que l'ABCD de Peillon



A comme ânerie
B comme bêtise
C comme connerie
D comme débilité

voilà comment se résume la dernière lubie de notre ministère de la Ré-Education Nationale.

L'ABCD de l'égalité mise en expérimentation dans une dizaine d'académies a pour mission, paraît-il, de prôner l'égalité entre les filles et les garçons.
Sur le site web estampillé de pas moins de 4 machin-trucs.gouv.fr, le sous-titre annonce « des ressources pour l'égalité entre les filles et les garçons ». En guise de préambule, il nous est annoncé que « la transmission des valeurs d'égalité et de respect entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, est une des missions essentielles de l'école ...» (sic!!)

Vous pensiez que sa mission essentielle était d'instruire vos chères têtes blondes ? Vous croyiez naïvement que l'école primaire avait pour but de leur apprendre à lire, écrire, compter, avoir quelques notions d'histoire, de géographie et de sciences ? Vous aviez tout faux !
En même temps, les tests de connaissance dans ces matières effectués ces dernières années et l'effondrement de la France dans le classement mondial auraient dû vous mettre la puce à l'oreille : les résultats sont tellement lamentables qu'effectivement, en aucun cas, cette mission ne pouvait avoir été le souci majeur de nos enseignants. Elle ne pouvait tout au plus être qu' accessoire. Anecdotique pour ainsi dire. Sinon, il est clair que l'Education Nationale dirigée depuis près d'un demi-siècle par nos socialo-progressistes aurait été un gigantesque fiasco...

Peillon s'explique au Nouvel Obs - qui vient évidemment fort opportunément prêter main-forte au minustre mis à mal par un boycott d'une bonne partie des parents d'élèves soumis à « l'expérience » : « Ce que nous faisons à l'école, c'est enseigner les valeurs de la République ET DONC du respect entre les femmes et les hommes. »
On admirera le raccourci et le lien supposé entre valeurs de la république et respect entre les sexes. Le respect mutuel entre les femmes et les hommes serait-il donc une vertu spécifique de la République ? Les monarchies, par exemple, seraient-elles incapables de défendre ce respect entre les sexes ? Les femmes seraient donc moins respectées en Suède (monarchie) ou dans la Grande Bretagne d'Elisabeth II qu'en « République » islamique d'Iran? Curieux comme on se fait des idées parfois...

Les socialos étant toujours si prompts à brandir, en guise d'argument définitif, les valeurs de la République à tout bout de champ pour contrer toute contestation, il serait bon qu'ils nous listent une bonne fois pour toutes ces fameuses valeurs dites républicaines. On y verrait ainsi plus clair et on saurait si, en finalité, on est des bons ou des mauvais républicains.

Ainsi, selon Peillon, la mission de l'école, c'est enseigner la République. Donc si Peillon obtient de bons petits républicains analphabètes et incultes, il aura le sentiment du devoir accompli. Reste à savoir si les parents des petits républicains en question partageront ce sentiment.

Et d'ailleurs, « enseigner la république », ce ne serait pas de dimension politique par hasard ? Mais Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! L'école est donc bel et bien devenu un terrain politique ! Pourtant, les vierges effarouchées qui dénoncent les « extrémistes » à l'origine de la fronde anti-propagande ABCD, leur reprochent précisément de se servir de l'école comme d'un terrain politique. Comme on dit dans les cours de récré: « c'est Peillon qui a commencé, Msieur! »

Tout ce machin ABCD repose sur le postulat que le garçon est « égal » à la fille. Ce qui, quand on parle français, ne veut absolument rien dire.
Un triangle est-il égal à un carré ?
  • Ni supérieur, ni inférieur. Non, il est juste différent.
  • Et s'il est de même surface ?
  • On dit qu'il est égal en surface.
  • Un garçon est-il égal à une fille ?
  • Non bien sûr. Il est égal en droit, certes, mais pas égal « tout court ». Il est différent.
En relisant ce genre d'évidence, on se dit que nos socialos nous ont quand même conduit dans un sacré monde d'absurdité pour qu'on en soit réduit à rappeler de telles lapalissades.

Bien entendu, Peillon nous prend pour des imbéciles lorsqu'il nie farouchement que cette expérience ABCD est liée à la théorie du genre. On commence par vouloir expliquer au petit garçon qu'il est anormal qu'il préfère jouer au rugby plutôt qu'à la poupée, et après, on lui dira que c'est de la faute de ses parents s'il est plus à l'aise à se castagner en mêlée qu'à habiller sa Barbie. Et on lui fera finalement comprendre que si ses salauds de vieux réacs l'avait mieux éduqué, il n'aurait pas été privé de tout un vaste choix de professions : couturière, sage-femme, esthéticienne...

Il est évident que l'arrivée du machin ABCD quelques semaines après les déclarations de la Najat Bécassine, largement teintées des élucubrations de la théorie du genre, et un an après les principes fumeux exprimés par Peillon dans son livre « Refondons l'école pour l'avenir de nos enfants », n'est pas fortuite. On commence par ABCD mais il est plus que probable que la suite ne s'énoncera pas EFGH mais plutôt LGBT CIDFF SNUIPP SOS HOMOPHOBIE...

ABCD est clairement la manœuvre visant à introduire par la petite porte de l'école, la fumisterie de la théorie du genre. Une sorte de cheval de Troie d'où sortiront bientôt les petits soldats des associations politisées susdites et autres propagandistes de mœurs déglingos pour bien matraquer la cervelle des mômes pendant les heures de classe à l'insu de leurs parents.
Et ainsi achever de détruire le concept de Famille, ce bastion qui résiste encore à la grande socialisation du peuple : « Les enfants n'appartiennent pas aux parents » dixit Laurence Rossignol, sénatrice PS. « Il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, social... » dixit Peillon.

Une suggestion pour les futurs gouvernants d'après révolution : Et si on remplaçait l'appellation « Education Nationale », par celle de « Instruction Publique »? Peut-être que le ministre concerné et ses technocrates se mêleraient enfin de ce qui les regarde et comprendraient mieux ce que les parents d'élèves attendent vraiment d'eux ? Quitte à ce que ces derniers s'occupent enfin eux-mêmes de l' « éducation » de leurs rejetons.

dimanche 26 janvier 2014

En Ukraine...et pendant ce temps-là, en France...

On se prend en mains... en France et en Ukraine...


Cette semaine, avec un œil sur l'actualité en Ukraine et un sur celle en France, on prend un grand coup de cafard.

Les Ukrainiens se battent sur leurs barricades contre leur président qui tente de les écarter de l'Europe et de les pousser dans la zone d'influence russe.
On peut discuter du bien-fondé de leur enthousiasme à vouloir entrer dans l'Union Européenne. L'Union Européenne, c'est comme une ville assiégée ou comme le mariage: ceux qui sont dehors veulent y entrer, ceux qui sont dedans veulent en sortir.

Mais toujours est-il que les Ukrainiens se battent pour obtenir ce qu'ils croient être bon pour leur pays.
Pendant ce temps-là...
que font les députés français, opposition comprise? Ils adoptent à l'unanimité et sans débat l'interdiction des concours de mini-miss de moins de treize ans... Autant pour la liberté individuelle.
« Qu'est-ce que c'est que ces pisseuses qui ont des rêves de princesse? Pourraient pas plutôt rêver d'être déménageuses ou marins-pêcheurs, ces petites connes?» Il est temps que Peillon et sa Ré-Education Nationale y mettent bon ordre...

Les Ukrainiens risquent leur vie face aux forces de l'ordre qui commencent à tirer à balles réelles.
Pendant ce temps-là...
que font les Français ? Ils demandent l'autorisation sur papier timbré de manifester leur colère contre Hollande, le 26 de 10 à 16 heures entre Bastille et Opéra avec comme mot d'ordre pour ce «Jour de Colère»: «il serait opportun, Monsieur le Président que vous dégagiez...» Comme disait Coluche: en France, on a le droit d'être en colère, mais il faut le demander poliment.

Les Ukrainiens risquent les arrestations, pour exiger la démission de leur président.
Pendant ce temps-là...
que font certains Français?
La fine bouche! «Mouais, le Jour de Colère, mais, bon, il n'y a pas d'unité derrière tout ça, certains viendront manifester en faveur de Dieudonné, d'autres ne sont pas forcément des fervents partisans de la doctrine libérale, alors moi, je ne bouge pas, tant que tout ça n'est pas bien rangé et unitaire...». Quand une maison branlante est sur le point de s'écrouler sur ses habitants, est-il utile de connaître dans le détail tous les architectes de la future reconstruction avant de la mettre par terre?

Les Ukrainiens risquent les coups et les humiliations, pour demander des élections anticipées.
Pendant ce temps-là...
que font d'autres Français?
Ils se réfugient derrière la sacro-sainte règle de la légitimité de la présence de Flanby à l'Elysée. Genre: «Ben oui, nous avons un parfait incompétent aux manettes, il mène le pays à la faillite, il supprime petit à petit les libertés les plus élémentaires, il participe avec entrain à la destruction des fondements de la civilisation française, en s'attaquant à son identité forgée par 2000 ans d'Histoire, à ses racines chrétiennes, à la famille. Il multiplie les bourdes, les écarts de conduite, il fiche la crédibilité de la présidence française en l'air devant le monde entier. Oui mais voilà, il a été élu «démocratiquement».
Buvons donc notre calice jusqu'à la lie. On sait qu'on va droit dans le mur, mais tant pis, une fois qu'on y sera bien écrabouillé au terme du mandat, on verra bien...
On a engagé à la régulière cet employé pour un CDD de cinq ans, il est manifeste qu'il n'est pas du tout à la hauteur, il met clairement l'avenir de l'entreprise en péril et donc celui de tout son personnel, mais bon, tant pis, on le garde: on a signé pour 5 ans... (quoi, licenciement? ça existe ça, le licenciement?)

Il y a des jours, comme ça, où on envie les Ukrainiens et où on se désespère d'être Français...










dimanche 19 janvier 2014

Nos représentants : une caste d'ignorants, de manipulés et de démagogues.



Nous avons cette semaine une nouvelle preuve de l'inutilité, pire, de la nocivité de nos représentants, tant au Sénat qu'à l'Assemblée Nationale, et donc de l'état moribond de notre démocratie.

Au niveau gouvernemental, on le savait déjà, car depuis un an et demi, il ne se passe pas de jours sans qu'on se demande si les ministres n'ont pas précisément été sélectionnés pour leur inaptitude à prendre des décisions sensées et à faire des déclarations ayant un minimum de sérieux.

Mais au niveau parlementaire, ce n'est guère mieux :
Ils se sont mis à deux pour pondre la dernière crétinerie législative.
En premier lieu, nous avons François Lamy, qui, probablement frustré de ne pas avoir été sur le devant de la scène médiatique depuis sa nomination au ministère de la Ville, et jaloux des pitreries de ses consoeurs Duflot de Conneries et la Najat Bécassine marocaine, a décidé de sortir de l'ombre.
En second lieu, nous avons un parlementaire socialiste, Daniel Goldberg. Ex-responsable de SOS Racisme, et député de Seine-Saint-Denis, Goldberg a le sens du clientélisme. Il s'agit donc de caresser l'électeur exotique local (il n'y a guère plus que lui pour voter socialiste) dans le sens du poil.

Les deux compères ont donc allié leur ignorance commune des réalités et leur déconnection de la vraie vie de terrain pour rallonger la liste des dix-neuf critères (!) de discrimination potentiels.
Dorénavant, en plus de l'âge, du nom, de la race, de l'origine, du handicap, et des quatorze autres motifs que Saucisson-Pinard met au défi n'importe quel député de citer, la loi poursuivra les auteurs de « discrimination à l'adresse ».

A ce jour, si vous recherchez un chauffeur de bus scolaire, par exemple, vous ne pouvez pas écarter la candidature d'un postulant au prétexte que postérieurement à l'acquisition de son permis de conduire, il est devenu aveugle. Interdit ! Le handicap est un motif de discrimination à l'embauche !
La liste de ces critères de discrimination demandait à être élargie d'urgence, c'est désormais chose faite avec cette « discrimination à l'adresse ».

Ne manque plus que le délit de discrimination à la compétence, et le tableau sera complet.

On pourra donc désormais, en théorie, se retourner contre un employeur, une banque, un propriétaire, ou quiconque prenant pour prétexte l'adresse du postulant pour refuser sa candidature. Alléluia !
Alléluia et surtout, bon courage ! pour le démontrer devant la Justice... !

Que deux élus supposés « responsables » puissent être à l'origine d'une proposition de loi aussi stupide est déjà éloquent. Mais qu'une majorité de sénateurs et la totalité des députés de l'Assemblée Nationale (le vote a été à l'unanimité!) aient pu emboîter leurs pas pour l'adopter en dit long sur la déconnection totale de nos élus par rapport aux réalités du terrain. Assurément, aucun de ces représentants du peuple n'a jamais envoyé un CV ou effectué un recrutement de sa vie. Autrement que par piston, s'entend. Déconnection des réalités ou grossière démagogie. Ou les deux.

Car il reste à trouver le recruteur, la banque, ou le propriétaire d'un bien immobilier proposé à la location, assez naïf pour répondre négativement à une candidature en avançant le prétexte d'une adresse située, par exemple, dans une zone de racaille...

Imaginez donc la réponse d'un recruteur à une candidature :
« Cher Monsieur,
Nous vous remercions d'avoir répondu à notre recherche d'un contrôleur de gestion. Malgré tout l'intérêt de votre candidature dont le profil correspond point par point aux qualités recherchées pour ce poste, nous avons le regret de vous annoncer que nous ne pouvons pas la retenir parce que vous habitez en Seine-Saint-Denis, qui est une zone de bougnoules, et en conséquence, il demeure le risque que vous en soyez un... »

Déjà, il y a belle lurette que les recruteurs ne se donnent même plus la peine de faire des réponses négatives. Si nos représentants du peuple avaient quelques notions de ce qu'est la vie, la vraie vie, la vie ordinaire des citoyens dont ils cherchent à capter les voix, ils sauraient que les recruteurs, dans leur immense majorité, jettent purement et simplement au panier les CV qui ne répondent pas à leur recherche, sans même avoir la correction de leur donner une réponse.
Et si par le plus grand des hasards, une réponse négative est envoyée, il y a peu de chance pour que ce refus soit motivé.
Et si enfin, par extraordinaire, le recruteur se trouvait encore doté d'un résidu de savoir-vivre ayant survécu à la mentalité post-soixante-huitarde en vigueur, et donnait la raison de son refus, quelles sont les chances pour qu'un de ces vingt critères de discrimination soit avancé ? Il faudrait que le recruteur soit non seulement courtois mais aussi un fieffé imbécile... Probabilité négligeable.

Donc dans l'hypothèse où un employeur refuse délibérément d'embaucher un arabe – car c'est bien cette hypothèse qui est visée par cette loi, on voit mal ce qui pourrait l'en empêcher. En tous cas, pas cette loi aussi niaise qu'inutile.

Il y a chez nos élus une méconnaissance totale des réalités du monde des entreprises. Nos élus pour la plupart énarques, fonctionnaires, ou enseignants, ignorant tout de la société civile et des règles qui y prévalent, sont la proie des fantasmes des idéologues gauchistes qui sévissent au MRAP, à la LICRA, ou à SOS Racisme, entre autres.
Le test du CV anonyme a déjà été mené dans les zones dites sensibles, et avait démontré que, contrairement à l'hypothèse de départ qui avait motivé le lancement du test, les recruteurs ont d'autres soucis que de connaître la couleur de peau, ou la sonorité du nom du candidat.
La leçon n'a donc servi à rien. C'est vrai que nos gauchistes, par nature, n'ont que faire de la réalité, surtout lorsqu'elle s'entête à contre-dire le dogme.

Nous sommes à une époque où le candidat à un poste de balayeur chez Pepsi-Cola n'a aucune chance d'être recruté s'il n'a pas occupé auparavant un poste de balayeur chez Coca-Cola. Le marché du travail est tellement disproportionné entre l'offre et la demande, que les recruteurs n'ont aucune raison de prendre un risque quelconque dans leur choix. Seule prime l'adéquation du profil et de l'expérience professionnelle avec le poste. Les délires de discrimination et de stigmatisation supposées qui obsèdent tant nos idéologues gauchistes et les élus qu'ils manipulent, à droite comme à gauche, ne sont que le carburant de leur mode de fonctionnement et la justification de leur petite existence.

Voilà donc une nouvelle loi imbécile, une de plus, qui vient encombrer inutilement un Code du Travail et un Code Pénal dont tout le monde reconnaît déjà leur complexité absconse.

Il est vraiment urgent de balayer cette engeance de nos Assemblées prétendument représentatives du peuple.

samedi 11 janvier 2014

Nouvelle devise de Hollande...



Décidément, Hollande ne nous aura rien épargné. Comme s'il n'avait déjà pas été assez ridicule comme ça aux yeux du monde entier, avec son incompétence encyclopédique, ses lapsus grotesques, son élocution hésitante, sa géographie approximative, ses pantalons en tire-bouchon, ses manches de chemises dissymétriques, ses cravates de travers, il faut encore qu'il nous expose l'image du crétin vaudevillesque qui sort de l'Elysée par une porte dérobée pour s'engouffrer masqué dans l'immeuble d'une gourgandine assez jeune pour être sa fille et y passer la nuit.

Il n'y a pas à dire, le « président normal » se pose un peu là !

On pourrait évidemment pouffer de cette nouvelle anecdote si la situation économique du pays n'était pas si inquiétante, si la situation sociale n'était pas si tragique, si la liberté d'expression était encore une réalité, si la démocratie n'en finissait plus d'agoniser sous les coups d'un gouvernement en état de panique totale et du lobby sioniste qui lui sert de béquille.

Alors, certes, il faut se hâter d'en rire de peur d'avoir à en pleurer, mais cette dernière péripétie soulève quand même beaucoup de questions et de réflexions.

Par exemple, Saucisson-Pinard est étonné qu'aucun média ne se soit interrogé sur le statut de l'appartement abritant les ébats de pépère et de sa pétasse. Appartement loué ou en pleine propriété ? Et surtout par qui est-il financé? Par elle, par lui à titre personnel ou par l'Etat, donc par nos impôts ? A l'heure où tant de politiques, y compris dans l'opposition, et la plupart des médias, détournent pudiquement les yeux en baragouinant « ceci ne nous regarde pas, c'est du domaine de la vie privée », la question est pourtant de première importance. Car si en plus de financer le bureau, le staff et les activités supposées de sa maîtresse à l'Elysée - femme encore mariée et qui porte d'ailleurs encore le nom de son mari- le contribuable apprend qu'il paie aussi les coucheries accessoires de son président normal, il serait en droit de se dire que ce dernier commence sérieusement à les lui « hacher menu »...

Et puis cet argument de la séparation entre vie privée et vie publique que le politiquement correct nous assène systématiquement devient fatigant. Il est recevable pour une personnalité du show business, par exemple, qui après tout, ne fait que livrer une prestation. Un acteur joue un rôle, et une fois la caméra éteinte ou le rideau tombé, il redevient un citoyen ordinaire avec une vie privée comme n'importe qui d'autre, comme le plombier-zingueur qui rentre chez lui une fois sa réparation de tuyau bouché effectuée.

Quand il s'agit d'un homme politique élu, c'est-à-dire choisi pour ses qualités intrinsèques et son programme, il n'y a plus de vie privée qui tienne. Car les aspects de cette vie intime en disent forcément beaucoup sur ces qualités personnelles à l'aune desquelles le politique sera choisi, ou écarté, par le citoyen. Quand une personne se vend auprès de vous pour ses qualités personnelles, elle doit accepter que vous puissiez juger si le contenu justifie les prétentions de l'emballage.
Si on refuse ce principe de transparence, pourquoi alors limiter la sphère de la vie privée à la dimension sentimentale (ou dit plus crûment, aux galipettes) du candidat aux suffrages ? Après tout, l'aspect économique est aussi du domaine de la vie privée. Et Cahuzac aurait alors été susceptible de dire : «  hé, mes déclarations fiscales, c'est ma vie privée ! Je fais ce que je veux de mon pognon, c'est ma vie privée !  Pas touche, la Presse ! »

Cela étant, on peut tout à fait se dire à titre personnel complètement indifférent à cet aspect de la vie du candidat pour lequel on est appelé à se prononcer, mais pour autant, accepter qu'il en aille autrement pour d'autres. Cela peut revêtir une certaine importance pour certains électeurs de savoir si le candidat proposé est un détraqué, ou un obsédé sexuel, un pédophile, ou un abstinent monastique. Ce « sacrifice » de l'intimité personnelle devrait donner tout son sens à la politique quand on comprend que le service au citoyen est un sacerdoce. Si on refuse ce sacrifice, on peut très bien faire autre chose que de la politique...

Il est symptomatique de constater la belle unanimité des politiques de tous bords, sur le principe bien franco-français de la conservation d'une frontière entre les médias et leur vie privée d'homme ou de femme publics. C'est dire la sérénité très relative de notre personnel politique...!

Il est vraiment temps d'y donner un grand coup de balai, voire de Karsher, lors des prochaines élections. Saucisson-Pinard aura l'occasion prochainement de rappeler les prestations, déclarations et pignouferies des candidats aux prochaines élections municipales, tant de l'UMP que de la gauche afin que les électeurs sachent plus précisément à qui ils ont affaire avant de leur confier la gestion de leur ville.

Quant aux réflexions que ce nouvel épisode de cette présidence clownesque peut déclencher, on remarque que les médias ont bien failli demeurer dans le travers des petites cachoteries qui les avaient conduits à « oublier » de signaler que le Miteux avait une bâtarde élevé aux bons soins de la République. Il a fallu qu'un magazine people brise l'omerta, pour éviter que les frasques hollandesques ne restent qu'un sujet de plaisanteries dans les dîners bobos parisiens, entre initiés « introduits ».

Dans le traitement, enfin public, de cette information, les médias n'ont quand même pas évité de nous sortir des gags inouïs. Un intervenant journaliste invité dans un de ces «débats» dont les radios périphériques sont friandes (qui consistent à « confronter » des avis parfaitement concordants parce que fidèles au dogme du politiquement correct), a affirmé sans rire que l'affaire Closer permettait à Hollande d'endosser l'habit présidentiel (sic), et que ça le rapprochait ainsi de Mitterrand, la référence suprême...

Tant qu'à faire, si la dimension présidentielle s'acquérait aussi facilement, il aurait mieux fait de se promener dans un uniforme de général de brigade...

Bien sûr, l'aspect sécurité du président a été maintes fois évoqué. Il ne manquerait plus que Hollande soit retrouvé un beau jour, ou plutôt une nuit, avec une balle dans la tête et le pantalon sur les chevilles... Ca ferait bien rire, et puis franchement, serait-ce vraiment un drame pour le pays...?

D'autres réflexions seront de mise quand notre guignol aura à expliquer ce qu'il compte faire de la « première petite copine de France » (comme les Américains ont baptisé Trierweiler), encombrée de ses cornes. On a hâte de voir la suite. To be continued, comme on dit outre-atlantique ...


mardi 7 janvier 2014

La dictature, c'est maintenant!



Ces jours-ci, on en vient à regretter que le ridicule ne tue pas. Il y aurait une hécatombe au sein du gouvernement, et ça nous rendrait bien service.
A commencer par le premier sinistre et son minus(tre) de l'intérieur. Nos deux comiques, qui ne supportent pas la concurrence, mettent tous leurs efforts pour s'occuper toutes affaires cessantes, du cas Dieudonné.

Il n'y a en effet rien de plus urgent à régler dans ce pays, rien de plus digne de leur statut de ministre que de s'occuper des sketches d'un bouffon qui ne fait pas rire le roi.

En effet, figurez-vous que le pays est sous la menace directe de ce saltimbanque qui mène la subversion payante... dans des théâtres de province. Dieu merci, le dangereux agitateur est déjà interdit d'antenne, aussi bien radio que télé. Mais ce n'est pas suffisant. La tranquillité de nos concitoyens et la moralité publique réclament toute l'attention de notre élite gouvernementale.

Aussi, Z'Ayrault et Manuel Gaz se sont longuement grattés la tête, puis en tirant la langue, se sont appliqués à rédiger une circulaire adressée aux maires et préfets, pour leur donner le mode d'emploi du parfait petit dictateur : comment interdire un spectacle sans passer précisément pour un dictateur.

L'astuce est la suivante : on peut interdire tout et n'importe quoi sous le prétexte qu'il y a « un risque pour l'ordre public ». Le procédé a été éprouvé depuis longtemps par Staline, Mao, Ho Shi Minh, Castro, Kim Jung Il...
Bon.
Mais s'il n'y a pas de risque ? Comment que c'est-y qu'on fait ?

Facile. On organise des manifestations contre le spectacle en question. Aussitôt dit, aussitôt fait : le gouvernement appelle les potes à la rescousse. Le Conseil représentatif des institutions juives, le Crif, appelle « à la mobilisation républicaine », en organisant des manifestations dans toutes les villes où est prévu le spectacle du dangereux subversif. Manifestation = désordre, désordre = contraire de l'ordre, contraire de l'ordre = risque pour l'ordre public, risque pour l'ordre public = interdiction. Et le tour est joué.

Et l'astuce réside dans l'interprétation de l'origine du désordre. Par exemple, imaginez qu'un « artiste », nourri aux subventions publiques mais en mal de reconnaissance, cherche la provocation pour pallier son manque de talent. Il s'en prend, c'est toujours un exemple bien sûr, à un symbole chrétien, et représente le Christ dans un flacon d'urine. Mettons que l « oeuvre » s'intitule, par exemple, « Piss Christ ». Imaginez que ce sacrilège mobilise des manifestants devant l'exposition avignonnaise de l'artiste raté. Qui représente alors un risque pour l'ordre public ? L' « artiste » subventionné ou les manifestants chrétiens? Les chrétiens bien sûr. D'où interdiction de la manifestation et arrestation des manifestants. Elle n'est pas bonne, la méthode ? Il n'y a plus qu'à l'appliquer.
C'est pas si difficile, finalement, la dictature socialiste.

Toujours dans le registre de la dictature-mode d'emploi, et toujours le même jour : Désir d'Harlem estime que, finalement, tout bien considéré, « le recours aux ordonnances – prôné par Hollande Ouille lors de son premier conseil des ministres de l'année - est une bonne chose si il est utile pour l'emploi ». Sa justification ? « Il faut de la vitesse, de l'audace et de l'action ». C'est vrai, quoi ? Ça fait déjà un an et demi que ce gouvernement est supposément à l'oeuvre, le chômage continue de grimper comme jamais, et maintenant ça urge de faire quelque chose. Alors si ces feignants de députés gênent la mise en place des solutions créatives que ne manquera pas d'inventer notre fécond ministère du redressement productif, il faut bien se passer de leur concours. Et de toute façon, « le parlement n'est pas du tout frustré de ses droits législatifs », nous affirme le premier sectaire du Parti Socialiste. On est rassuré.

Bref, que ça soit pour créer de la diversion médiatique, imposer un mode de pensée ou trouver des excuses au fiasco général de sa politique, il n'y a plus d'autre alternative pour ce gouvernement socialiste que la dictature. Car le naturel revient forcément au galop. Et plus le fiasco économique sera évident, et la résistance virulente, moins la dictature sera soft. On a donc de beaux jours devant nous.