Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 20 novembre 2013

Médias traditionnels à la lanterne!



Un dingo s'essaie au fusil à pompe contre une façade de banque : l'info ferait un entrefilet dans la presse.
Oui mais voilà, le dingo tire aussi dans un hall d'accueil d'un quotidien qui représente l'Evangile du politiquement correct en Socialie, et le monde médiatique s'affole. La démocratie est en danger. La liberté de la presse est menacée. 
Un matraquage de grande envergure alors se met en branle: tous les journaux mettent le fait divers à la une, les JT développent en long en large et en travers ; pour ne rien dire d'ailleurs, car ils ne savent rien. Rien sur le dingo, rien sur ses motivations, rien sur son état mental. Ah si ! Ils savent que le dingo est de type européen.
La précision aurait-elle été apportée s'il s'était agit d'un muzz ? Il est permis d'en douter.

Ainsi, quand M6 fait un reportage sur le thème des « comparutions immédiates » et suit les démêlés d'une petite racaille coupable d'un braquage à main armée d'un petit commerce, le commentaire précise : appelons-le « William ». Malgré le floutage de rigueur, on voit bien que le William en question a plus de chance de s'appeler Mohammed ou Aziz que Christophe ou François...

Libération, dont le siège a été le théâtre de la fusillade, titre en première page, ce mardi, ces simples mots: « Il a sorti un fusil et a tiré deux fois ! » Woaw, quelle info, quel titre ! Closer ou Ici Paris n'aurait pas fait mieux (ni pire) !

Charlie Hebdo se dit « bouleversé » par l' « attentat » subi par son confrère. Bouleversé ! Charlie aurait-il perdu son sens de l'humour ? Il aurait pu titrer, par exemple : Dingo 1, Libération 0 ? Cela aurait été davantage conforme à son style.

Une fois de plus, nos médias se regardent le nombril et prennent le peuple à témoin de leurs petits tracas.

Faut-il leur rappeler que chaque jour, des dizaines de personnes meurent en France dans la rue, de mort violente, assassinés ou dans des accidents divers et variés ? Rien qu'à Marseille, chaque semaine ou presque, un type se fait descendre. Le fait divers, pour tragique qu'il soit, s'est banalisé dans cette France à la Justice complètement à la dérive. Mais quand un média fait figure de victime, l'évènement devient un enjeu national. 

Le microcosme médiatique français considère que le monde entier gravite autour de sa petite existence. Il est persuadé être le méridien de Greenwich de l'Inquiétude Universelle. Tout ce qui le concerne doit, il n'en doute pas une seconde, préoccuper le bas peuple. Les manants doivent, toutes affaires cessantes, compatir au moindre de ses problèmes.

Si le dingo cité plus haut s'était attaqué à une boulangerie, est-ce que Libération aurait consacré toute sa première page à: « Il a sorti son fusil et a tiré deux fois ! » ?

Quand un journaleux, faisant fi des recommandations des militaires, est pris en otage dans un pays islamique quelconque, la compassion médiatique est totale. Si le kidnappé est un vulgaire quidam français venu généreusement en aide aux populations autochtones, la nouvelle fera deux petits tours et disparaîtra. A condition toutefois que les caprices de la météo hexagonale ne lui volent pas la vedette avant. Et si l'otage est un religieux chrétien, ça ne les intéressera pas plus de deux jours maximum, entre deux chiens écrasés et trois cirages de pompe progressiste.

Ils ont l'air malin, tous ces organes de presse toujours prompts à dénoncer avec mépris le délire « sécuritaire » des petites gens, et dont les sièges sociaux sont aujourd'hui bardés de cordons de police parce qu'un coup de feu a été tiré dans les locaux de l'un d'entre eux.

L'égotisme de la Presse, scandaleux et insupportable, ne connaît plus de limite. Comment s'étonner que les ventes des journaux soient en chute libre en France. Libération, pour ne citer que ce quotidien, enregistre près de 30% de chute en 9 mois. Son déficit pour 2013 devrait atteindre 1,5 millions d'euros. Sa direction commence à étudier un plan de réduction des coûts. On attend avec gourmandise de voir comment ces coûts vont être réduits et si ce support gauchiste va pouvoir éviter de lourder du personnel comme la plus vulgaire des entreprises capitalistes. Libération ne sera bientôt plus « Libé » mais plutôt « Ration ».

Il est curieux de constater que, cette semaine, Libération occupe décidément le devant de la scène : le quotidien a été la cible d'une attaque informatique malveillante qui a empêché la mise à jour de son site web le jour même où il pouvait espérer tirer profit de son rôle de victime du tireur fou : pas de chance.
Vendredi, c'est un tribunal qui donnait tort au journal dans le procès que lui intentaient les Laboratoires Servier pour un article diffamatoire paru dans le numéro du 23 décembre 2010. Rassurez-vous, la condamnation pécuniaire mettra moins en péril l'avenir de la feuille de chou que le désintérêt croissant de ses lecteurs : Joffrin a été condamné à 1000 euros d'amende, les journaleux signataires des articles à des amendes minimes et avec sursis, (faut pas trop sévir quand même)... 1000 euros d'amende, Mouchard (plus connu sous le pseudo de « Joffrin ») refilera sa note de frais à son successeur Demorand, soit l'équivalent du produit de la vente de 625 exemplaires (pour une diffusion journalière de 124 000), soit 0,5 % d'une diffusion quotidienne: c'est pas cher de diffamer en France. On aurait tort de se priver...

Le fameux 4e pouvoir est à notre époque ce qu'étaient les aristos à 1789. Internet pourrait bien être la lanterne à laquelle il sera pendu.

4 commentaires:

  1. Bel article qui me fait prendre l'adresse de votre blog pour le mettre en lien sur le mien.

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    1. Eh bien, son blog c'est Fox Renard. (cliquer sur l'intitulé)

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  2. Ah quel malheur, on apprend aujourd'hui que le dingo se prenomme en fait Abdelhakim Dekhar, pourquoi fallait il que se soit un Arabe?

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