Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 30 août 2013

Il n’en rate pas une !




Décidément notre présidenticule les accumule. Voilà que notre petit père chef des armées a pris goût à jouer au matamore, depuis l’intervention au Mali. Ayant remarqué que c’est à peu près la seule chose qu’il ait faite et à laquelle les Français ont plus ou moins adhéré mollement, Hollande Ouille louche vers une petite intervention militaire en Syrie. 

Histoire d’asseoir un statut de vrai président qui a bien du mal à faire illusion, celui-là même qui jouait les pacifistes en se retirant prématurément d’Afghanistan et en laissant place libre aux talibans, veut jouer les gros bras face à Damas. Au fur et à mesure que sa silhouette s’arrondit, son caractère voudrait montrer quelques muscles. 

Mais qu’est-ce que les Français ont à gagner à une intervention en Syrie ? La réponse est claire : rien. Rien de bon. Au pire, un embrasement général de la région et l'instauration de la charia en Syrie, au mieux quelques attaques terroristes sur le sol français. 

Hollande Ouille veut « punir » El Assad ! C’est Don Quichotte dans le corps de Sancho Pança. 

Tout d’abord, rien ne dit que cette histoire d’attaque au gaz sarin ne soit pas une gigantesque manipulation des « rebelles » islamiques dont la moralité douteuse ne leur interdirait certainement pas de sacrifier des frères pour leur cause : des kamikazes involontaires en quelque sorte. D’autant que des « rebelles » en possession de gaz sarin ont déjà été arrêtés à la frontière syrio-turque récemment.

Et puis quand bien même ? La France n’a-t-elle rien d’autre de mieux à s’occuper que de jouer au flic planétaire? N’a-t-elle pas des problèmes nationaux plus cruciaux à régler ? A-t-elle les moyens financiers, humains et techniques pour une intervention dans un conflit syrio-syrien qui ne la concerne en rien ? Elle n’a même pas d’intérêts nationaux à y défendre ! Intervenir en Syrie reviendrait juste à aider ceux-là mêmes qu’elle a combattus au Mali ! Où est la cohérence ?

La seule bonne décision à prendre en regard de cette guerre civile serait juste de retirer leur passeport et leur nationalité aux « Français » (de complaisance) qui sont partis là-bas se joindre aux opposants djihadistes, et de leur refuser tout retour en France. Toujours ça de gagné.

Aux dernières nouvelles, l'Anglais commence à réaliser l'ampleur de la bourde à venir, et l'Américain fait un pas en arrière. Si ces deux-là se ravisent, de quoi aura l'air Hollande Ouille avec ses rodomontades ? De ce qu'il est.

Hollande Ouille enchaîne les stupidités avec la régularité d'un métronome, dans tous les domaines et ça devient lassant. Est-il capable d’une bonne initiative, d'une bonne idée ? Une seule, rien qu’une seule ? Combien de temps encore allons-nous subir ce fardeau ? « Trois ans et demi » n’est pas une réponse acceptable.

mardi 27 août 2013

Le troisième genre des progressistes.



Il y a une chose qu’on ne peut pas retirer aux progressistes, c’est leur obstination à refuser les évidences. Ainsi, sur la différence entre les sexes. 

Visiblement, l’existence dans la Nature de deux entités genrées différentes physiquement, physiologiquement, psychiquement, psychologiquement, les perturbent au plus haut point, et ils ont décidé d’y mettre bon ordre. 

D’où l’impératif d’imposer à tout prix la parité partout et en tous lieux. Tant qu’il n’y aura pas autant de déménageuses que de déménageurs, et autant de dentelliers que de dentellières, le progressiste ne sera pas heureux. 

D’où aussi l’obligation de veiller à ce que l’éducation dispensée aux enfants leur fasse bien comprendre qu’il est tout à fait anormal qu’un petit garçon ne joue pas à la poupée et à la dînette et qu’une petite fille ne joue pas au papa et au papa. Et si les parents faillent à leur devoir, l’Education Nationale, à défaut d’apprendre à lire, écrire et compter, se chargera de combler cette vilaine lacune…

Les progressistes n’hésitent pas à exploiter les dérapages occasionnels de la Nature afin de tenter d’en faire des règles à même d’apporter de l’eau à leur moulin. D’où, dans un premier temps, ouvrir le mariage aux homosexuels pour mieux tenter dans un deuxième temps de leur donner la possibilité de procréer, quitte pour cela à recourir à des manipulations dignes du docteur Frankenstein. « Il faudra bien que la Nature se plie à nos exigences, nom de D… » C'est assez paradoxal que nombre de ces prétendus progressistes viennent d’un parti tout aussi prétendument écologique et donc proche de la Nature...

Le progressiste en guerre contre cette parité de genres, a trouvé en Allemagne de quoi alimenter sa soif de domination sur les principes les plus naturels. Une loi récente y prévoit que lorsque le nouveau-né naîtra avec une ambiguïté constitutive sur la détermination du sexe, il pourra être déclaré officiellement de « sexe indéterminé ». Et le journal le Monde d’exulter : « L’Allemagne, premier pays européen à reconnaître un troisième genre » titre-t-il avec gourmandise.

Le bébé allemand pas complètement fini aura donc le privilège de voir son certificat de naissance mentionner qu’il n’est ni garçon ni fille, mais de sexe indéterminé, donc, en d'autres termes, « anomalie de la Nature », ce qui est évidemment fort sympathique. Le législateur progressiste, dans sa grande bonté, lui offre de surcroît, la grande chance de pouvoir choisir son sexe plus tard. Bon, dans l’intervalle, on ne vous explique pas dans quelle panade l’individu ainsi classifié va se trouver. Et ses parents itou. Déjà dans le choix du prénom. A moins de les appeler systématiquement Dominique, ce qui pourrait porter préjudice aux Dominique clairement genrés… Quelles toilettes utilisera l'enfant au sexe indéterminé ? Dans quels vestiaires ira-t-il ? Parlant de lui/elle, on dira il ou elle ? Et si l'enfant ne se décide pas pour un sexe ou pour un autre ? Et s'il décide d'entrer en politique et de s'inscrire sur une liste électorale, qu'en sera-t-il de la parité ? Bien compliquée, la vie chez les progressistes...

Le plus drôle, c’est que cette loi allemande, explique Le Monde, se base sur une recommandation de la Cour constitutionnelle qui estime que « le genre ressenti et vécu » est un droit humain de base. Y aurait-il donc une différence ressentie, entre le masculin et le féminin ? Mais alors, cela met complètement par terre le principe de non-différenciation entre les sexes, cher aux progressistes ! Patatras ! Le serpent progressiste s’est mordu la queue.

Le Monde, toujours à l’affût de tout ce qui pourrait bien banaliser l’exceptionnel, pour promouvoir les thèses progressistes, affirme que ces cas d’hermaphrodisme concerneraient une naissance sur 5 000, soit 200 cas par an en France. 
Bien entendu, tous les médias – qui travaillent sur dossier de presse, parce que c’est quand même bien moins fatigant que d’aller chercher les infos soi-même – s’empressent de reprendre ces chiffres sans jamais les contrôler. On a donc Europe 1 et RTL, entre autres, qui nous ressassent les mêmes âneries en boucle: 200 hermaphrodites nouveaux chaque année en France, d’où l’impérieuse nécessité de s’occuper urgemment de ces si nombreux individus en recherche de sexe… Or, si on acceptait cette proportion de un cas sur 5 000 naissances, on n’aurait jamais que 160 hermaphrodites et non pas 200 puisqu’il n’y a pas 1 million de naissances par an mais moins de 800 000… Gonflement suspect des chiffres donc. 
Ensuite, quand on cherche dans des supports autrement plus crédibles les vrais chiffres de cas d’hermaphrodisme, on obtient la proportion de un cas sur … 100 000 ! Vous remarquerez que si phonétiquement cinq mille et cent mille sont assez proches, on est quand même très loin de parler de la même chose. On imagine assez bien le journaleux du Monde avoir son informateur au téléphone :

  - Combien de naissance d'hermaphrodites par an en France ?
-   Une sur 100 000.
-   Une sur 5 000 ? C'est beaucoup, mais ça m'arrange ! Merci !
Et tous les autres journaleux perroquets de diffuser la nouvelle : Près de 200 « troisième genre » par an en France. Au lieu de, en réalité, 8 grand maximum... Et il y en aurait 500 vivants répertoriés au total en France. Pas de quoi proclamer l'avènement d'un troisième genre. 

Mais peu importe pour les progressistes et leurs caisses de résonance médiatique. L'essentiel est de matraquer les esprits en falsifiant les chiffres et d'imposer au citoyen de base à grands coups d'articles et éditoriaux bâclés leur théorie scabreuse.

samedi 17 août 2013

En direct du tribunal de Brétigny-sur-Orge



"C'est aujourd'hui que se tient au Tribunal de Brétigny le morceau de roi, pour reprendre l'expression du Procureur Général. En effet, Manuel Valls, en personne, doit comparaître ce mardi devant ses juges dans le cours de ce grand Procès de la Collaboration avec l'islamisme dont la France a été le théâtre ces dernières années.

Rappelons que c'est la ville de Brétigny-sur-Orge qui a été choisie comme symbole ultime pour accueillir ce procès hors normes voulu par la nouvelle Assemblée Constituante issue de la Révolution du Peuple Français. Brétigny a en effet vu, en 2013, l'ignominie du rançonnement de cadavres et de personnes blessées lors d'un déraillement de train, par des hordes de racailles issues de l'immigration musulmane maghrébine.
C'est probablement ce fait divers inouï dans une société normalement civilisée qui a démontré toute la sauvagerie de cette « culture » parfaitement incompatible avec les valeurs de la vraie France qui s'est construite sur 2000 ans d'Histoire, et qui était menacée de disparaître si la Révolution du Peuple Français, ce printemps français comme on l'a appelé, n'était pas venue mettre un terme à cette régression barbare.

Aujourd'hui est venue l'heure de déterminer les responsabilités et de faire payer tous ceux qui, de près ou de loin, ont collaboré avec l'envahisseur islamique. Telle est, en tous cas, la volonté affichée par l'Assemblée Constituante issue de la Résistance, en charge désormais de la politique de la France. Parmi ces accusés figurent évidemment en bonne place des politiques, mais aussi nombre de journalistes et personnalités diverses qui ont tous et toutes oeuvré à favoriser cette immigration inassimilable, ou à cacher ou minimiser sa dangerosité. Les accusés sont si nombreux que l'on parle d'un Procès qui pourrait durer plusieurs années !

Parmi les politiques, le Tribunal s'intéresse donc aujourd'hui à un collabo de tout premier plan en la personne de Manuel Valls, ministre de l'intérieur du gouvernement renversé de François Hollande. Le Procureur Général a laissé entendre ce matin qu'il allait faire devant la Cour des révélations inédites sur les agissements de Valls, en faveur de la population musulmane et aux dépens des Français. On a pourtant peine à croire qu'il y ait encore des choses à apprendre sur la collaboration active de Valls tant ses manifestations et actes de soutien étaient nombreux et publics.
Une foule compacte s'est présentée très tôt ce matin aux portes du tribunal pour assister à ce qui pourrait bien être un des principaux épisodes du Procès du siècle, comme celui de Nuremberg fut celui du XXème.

Méfions-nous cependant des appellations outrancières, car n'oublions pas qu'en ce moment même a lieu à Paris le procès du président déchu François Hollande, accusé de Haute Trahison. On sait que les jurés populaires ont été très sensibles hier à l'énumération par l'avocat général de tous les milliards d'euros de dettes contractées par des pays d'Afrique et que François Hollande a rayé d'un coup de plume alors qu'il assommait dans le même temps les Français de taxes et d'impôts toujours plus nombreux et toujours plus lourds. Rien que ce fait- mais les journées à venir vont être riches en autres révélations- devrait normalement confirmer le chef d'accusation. Et les pronostics vont bon train sur une éventuelle condamnation à mort de l'ancien chef de l'état. En effet, l'Assemblée Constituante a eu la sagesse de rétablir cette peine pour les cas les plus graves dont la Haute Trahison, pour un chef d'Etat, fait partie.

La collaboration avec l'ennemi intérieur est également passible de la peine de mort, et le cas de Valls va certainement faire la fortune des bookmakers. On rappellera cependant que, lors de ce même Procès en Collaboration commencé voici maintenant trois semaines, l'ex-ministre de la Justice Christiane Taubira a été condamnée à la prison à perpétuité et a donc échappé à la peine capitale. L'ironie, dans le cas de Madame Taubira, a voulu que sa peine soit à purger dans le pénitencier de Cayenne en Guyane que l'Assemblée Constituante a décidé de réhabiliter pour l'occasion. D'une certaine façon, Taubira pourra effectuer sa peine à la maison.

On sait à l'heure actuelle peu de choses sur le système de défense que va choisir l'ex-ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Nous en saurons plus dans quelques heures. Mais on peut avancer, sans trop de risques de se tromper, que son avocat va plaider l'obéissance d'un ministre à son premier ministre, en l'occurrence Jean-Marc Ayrault. Il en a toujours été ainsi dans les grands procès de politiques, que ça soit au Procès de Nuremberg ou à celui de Pol Pot. Les accusés des pires atrocités ont toujours tenté de faire porter le chapeau à un supérieur hiérarchique. Mais le zèle déployé par Valls à l'égard de la population musulmane a été tel que cette stratégie de défense a peu de chance de convaincre les jurés. Le peuple français, lui, a déjà tranché, et à entendre les rumeurs de couloirs, ici au Tribunal de Brétigny, Valls devra payer cher, très cher même semble-t-il, ses agissements anti-français. Personne n'a oublié ici l'arrestation d'opposants pour simple délit d'opinion ou pour manifestation pacifique, ou la dissolution d'associations patriotiques dont sont issus beaucoup de résistants qui ont permis le Printemps Français. Valls n'a pas plus de chance de convaincre de la nécessité de combattre l'islamophobie que Pétain n'en a eu de justifier qu'il combattait la germanophobie.

C'était Edouard Martin, envoyé spécial de la Nouvelle RTL au Procès de Brétigny. A vous les studios."

vendredi 9 août 2013

Le syndrome de Paris.



La saison touristique estivale a donné l'occasion à nos médias en mal de copie d'évoquer le « syndrome de Paris », qui touche plus particulièrement le touriste japonais. De quoi s'agit-il ? Le touriste japonais souffrirait lors de son séjour à Paris d'un trouble psychologique se traduisant par une dépression, anxiété, hallucinations, sentiments de persécution, sueurs, tachycardie, étourdissements. La raison de ces troubles ? Le Japonais serait désemparé par l'écart entre la réalité constatée et la vision idéalisée de Paris qui serait entretenue au Japon, et déstabilisé par le fossé culturel entre la France réelle et l'image qu'on s'en fait au pays du Soleil Levant.

En clair, le Japonais vient donc à Paris avec l'idée d'y voir les images d'Amélie Poulain à Montmartre et y trouve une capitale peuplée de noirs désoeuvrés crachant par terre, encapuchonnés comme des gueux du moyen-âge, des moukères voilées et des voyous basanés faisant des doigts d'honneur à des policiers placides, résignés et à l'oeil torve.

Il vient visiter le pays-des-droits-de-l'homme et du-siècle-des-Lumières mais entend tous les jours à la radio et à la télé que des distributeurs d'argent ont sautés à l'explosif, que des « règlements de comptes » s'opèrent à la kalachnikov et autres joyeusetés « normales » dans un pays pacifié par la grâce socialisante d'une Taubira et d'un Valls.

Le Japonais vient chercher le romantisme, l'élégance, la sophistication culturelle, le bon-vivre et la gastronomie simple des petits bistrots conviviaux. Et il trouve Momo, crâne rasé et béret en poils de c.., voleur à l'arraché vêtu d'un jogging, qui lui soustrait son appareil photo avec violence, non sans lui crier au passage « nique ta mère », puis va bouffer plus loin son kebab... Choc culturel.

Le syndrome a été identifié la première fois en 1986 par un psychiatre japonais à l'hôpital Ste Anne à Paris. On apprend avec amusement sur Wikipédia que le premier médecin qui a tenté de dédramatiser le syndrome est un dénommé « Youcef Mahmoudia » de l'Hôtel-Dieu de Paris. D'après ce médecin dont le patronyme fleure bon la baguette de pain, le béret, le camembert et la quiche lorraine, ce syndrome serait moins un syndrome du voyageur qu'une manifestation psychopathologique liée au voyage. Effectivement cela change tout. Un effet du décalage horaire en quelque sorte...

On y apprend aussi, avec autant d'amusement, qu'un « président de l'Association Médicale franco-japonaise » (si, si, ça existe...), au nom bien français, lui, rend les magazines japonais responsables de ce syndrome ! Ben voyons ! (Le politiquement correct trouve décidément ses petits soldats infiltrés partout).


On remarquera tout d'abord que ce syndrome est récent. Les Japonais ont pourtant commencé à arpenter les rues de la capitale bardés d'appareils photos sur le nombril bien avant 1986. Est-ce que par hasard, le décalage entre réalité et vision idéalisée était beaucoup moins flagrant avant les années mittérandiennes, au point de ne pas déclencher, chez le touriste japonais, ce traumatisme ?

On peut se demander aussi pourquoi le Japonais en particulier, est concerné par ce syndrome. Pourquoi est-il plus sensible à ce choc culturel ? Serait-ce parce qu'il vient d'un pays à la culture originelle bien conservée, qui a su défendre, lui, avec efficacité son identité ?

On notera ensuite qu'on parle bien du syndrome « de Paris », et non pas du syndrome de Berlin, Londres ou de Madrid. Or tous les pays européens se voient liés à des images plus ou moins caricaturales qui circulent partout dans le monde. Alors pourquoi la différence entre la réalité et cette image est-elle plus marquée en France qu'ailleurs ? L'explication aurait-elle à voir avec le fait que la France est le pays le plus islamisé d'Europe ?

Enfin, ce syndrome est-il, en France, spécifiquement lié à la capitale ? On peut sérieusement douter qu'envoyer un Japonais touché par le syndrome, se faire soigner à Marseille ou à Roubaix serait de nature à le soulager de sa dépression et de son anxiété...

Saucisson-Pinard a déjà évoqué le syndrome de la grenouille dans un article (Manipulation et décadence). Quand on plonge une grenouille d'un seul coup dans de l'eau bouillante, elle a un réflexe qui la propulse en dehors du récipient, et elle s'en tire sans trop de dommages. Quand elle est plongée dans l'eau froide et qu'on fait monter la température doucement jusqu'à l'ébullition, elle subit sans réagir et finit ébouillantée.
Le Japonais touché par le syndrome de Paris ne serait-il pas la grenouille étrangère brutalement plongée dans notre pays en déliquescence et qui comprend tout de suite qu'elle est en train de se brûler, alors que le Français, grenouille anesthésiée par un conditionnement incessant, n'a même pas encore compris que sa peau de Français est en train de desquamer sévèrement et qu'il est en train de mourir ?

Finalement, nous autres Français lucides, « réactionnaires et racistes » selon la terminologie bien-pensante, qui dénonçons régulièrement les dérives sociétales et économiques de notre pays, la perte de son identité au profit d'une immigration de culture régressive et envahissante, souffrons tous du syndrome de Paris.
Le seul remède connu, quand c'est un Japonais qui en est touché, est le retour au pays dans les meilleurs délais...


jeudi 1 août 2013

La "Polémique consensuelle", façon RTL.




Mardi soir dans l’émission « On refait le Monde » qui est supposée donner la parole à des « polémistes », deux invités « journalistes » : Roland Cayrol et Philippe Besson. Le premier a appelé à désigner DSK aux primaires socialistes, le second avait appelé à voter Royal en 2007. Ils ont appelé à voter, mais, on le rappelle, ce sont des « journalistes ». C’est-à-dire qu’ils ont la carte professionnelle (et sont à ce titre bénéficiaires du cadeau fiscal de 7 600 € généreusement accordé par Hollande Ouille). Nos deux « polémistes auto-proclamés » se sont donc différenciés :  l’un voulait un détraqué sexuel comme président, l’autre une gourde certifiée.  C’est ce qu’on appelle des nuances de positionnement politique.

C’est aussi la pluralité version RTL. Il en va des « polémistes politiques » pour cette radio, comme des couleurs. Il y a des bleus pastel, des bleus clairs, des bleus foncés, des bleus rois, l’essentiel étant qu’ils soient tous bleus. Enfin, en l’occurrence, plutôt roses…

Bref, nos deux polémistes sont invités à disserter sur la nouvelle rumeur selon laquelle le barème fiscal de l’impôt sur le revenu serait gelé et ne tiendrait donc pas compte de l’augmentation du coût de la vie. Ce qui serait bien évidemment une nouvelle mesure en droite ligne (en gauche ligne ?) du matraquage fiscal socialiste que les Français subissent depuis un an. On sent bien que, étant donnés les positionnements politiques des deux intervenants, la polémique va s’avérer bien… consensuelle ! Et de fait, Roland Cayrol nous assène cet argument que ne démentirait pas n’importe quel militant socialiste de base : « Il y a des déficits dans tous les comptes de la Nation, qu’est-ce que vous voulez, il faut donc bien trouver des rentrées fiscales ! A moins évidemment d’accepter d’avoir moins d’infirmières, moins de policiers… » 
Ainsi donc, voici une fois de plus le chantage socialiste bien connu : « si on ne vous prélève pas plus d’impôts, bande de râleurs impénitents, vous serez moins bien soignés et vous serez moins bien protégés… »
A la vue des faits divers de plus en plus nombreux, et de plus en plus graves qui émaillent notre quotidien, il y a de quoi rire nerveusement. 
A la vue des salles d’urgences bondées de populations exotiques trouvant que ça revient moins cher de consulter gratuitement à l’hôpital que d’aller voir le médecin pour soigner leurs petits bobos ou leurs indigestions de ramadan, vous commencez à considérer la tête du journaliste comme un punching-ball tout à fait envisageable.

Le supposé « polémiste » complice qu’il avait en face de lui s’est bien gardé de lui faire remarquer que la très grande majorité des pays développés qui ont un niveau de fiscalité bien inférieur à celui de la France, ne sont pas pour autant sans infirmières et sans police. Et sans vouloir polémiquer, puisqu’il ne s’agit finalement pas de ça dans cette émission, (pas plus qu'il ne s'agit de "refaire le monde" apparemment), ces pays n’ont pas non plus une qualité d’accueil en hôpital plus médiocre que celle qu’on subit en France, et leur niveau de délinquance est plutôt inférieur.

Bref, aucun esprit polémique ne viendra perturber le débat. Personne n’interviendra pour observer que si le matraquage fiscal en 2013 s’est considérablement durci, les déficits n’ont pas connu le moindre début de résorption. Pour la simple et bonne raison que plus on prélève de taxes et d’impôts et plus l’activité économique est entravée, et donc moins elle génère de rentrées fiscales. Du coup, la pression fiscale s’accentue encore davantage dans une fuite en avant de toujours plus-de-taxes-pour-toujours-moins-d'argent-dans-les-caisses-de-l'état. Dans les années 80, le Président Reagan avait déjà très bien expliqué au peuple américain que « trop d’impôt tue l’impôt ». Mais c’était en Amérique, et à une époque où le premier gouvernement Mauroy en France explosait les dépenses publiques…

L’alternative d’une réduction drastique du train de vie de l’Etat, des collectivités locales et des Régions, toutes et tous largement gérés, si l’on peut employer ce verbe, par la gauche, ne figure donc pas au menu ; ni à celui du gouvernement, ni à celui de ses commentateurs serviles. Circulez, nous n’avons pas ça en magasin.

Il n’y a pas que l’économiquement correct qui s’insinue ainsi à longueur de  temps sur les antennes radios. Le politiquement correct aussi, y compris sur les ondes supposées les moins politiques. L’autre jour, sur TSF Jazz, on annonçait que la ville de Washington DC, naguère à majorité noire, voyait ses quartiers se réhabiliter petit à petit et accueillir de plus en plus de Blancs plus fortunés.  Par « réhabiliter », comprenez : les quartiers deviennent plus sûrs, plus propres, plus coquets, plus vivables. Et la journaliste de commenter : «  ces quartiers changent de physionomie, au risque de perdre leur âme ! » 
Saucisson-Pinard attend d’entendre un journaliste à la télé ou à la radio constater que les quartiers de Roubaix, de Aulnay-sous-bois, Mantes-la-Jolie et de combien d’autres, ont « perdu leur âme », depuis qu’ils sont envahis par une population bigarrée du tiers-monde noir ou musulman. Ou il attend les réactions offusquées des associations bien-comme-il-faut et les procès qui devraient sanctionner cette journaliste et son patron de TSF Jazz pour ces propos si « racistes » et si contraires au concept du « bienvivrensemble »…