Nous avons donc vu, dans
le dernier post, que notre France socialiste vire à un totalitarisme larvé. Or il n'y a pas de dictature sans une bonne vieille
propagande officielle. Nous avons bien sûr depuis des dizaines
d'années la propagande délibérée, plus ou moins insidieuse,
véhiculée par nos médias bien-pensants. Mais nous avons depuis
cette semaine, la vraie propagande, la propagande officielle, claire,
celle qui s'affiche, celle gravée dans le marbre de la Socialie
progressiste.
France Télévision nous
assène donc des spots de plusieurs dizaines de secondes faisant la
promotion de la diversité et du « bien-vivre-ensemble »,
avec les déclarations joyeuses d'une bande de blaireaux nous donnant
leur version de ce qu'est la France. A les en croire, la France c'est
super parce un noir nous dit que c'est cool qu'il y ait des noirs,
qu'un basané nous apprend qu'en France, il y a des arabes (merci, on
avait remarqué), parce qu'une asiatique nous dit qu'il y a des
asiatiques, parce qu'un autre locdu reconnaît presque à regret qu'il y a
« quelques blancs aussi » (sic). La France c'est super,
parce que c'est un pays où il ne fait pas trop froid (on est donc
prêt à céder la Terre Adélie et les habitants de St Pierre et
Miquelon seront contents d'apprendre que la Socialie de Hollande
Ouille renie leur nationalité française). Un crétin en chemise
hawaïenne est content qu'en France, il ne fasse pas trop chaud (les
habitants de Nouvelle Calédonie et de la Polynésie Française
apprécieront également de ne plus être partie prenante de la
communauté française). La profondeur de l'argumentation
progressiste donne le vertige.
Bref, le
multiculturalisme ne s'avance plus masqué. Il n'est plus présenté
comme un avatar de cette politique généreuse du
pays-des-droits-de-l'homme appelé à accueillir toute la misère
humaine, mais comme un objectif délibéré et affiché.
L'objectif d'une
politique qui a échoué partout dans le monde. Dans aucun pays de la
planète Terre, la diversité et le multiculturalisme n'ont été une
réussite. Nulle part, ils n'ont été un facteur de dynamisme,
d'enrichissement, de sécurité, de bonheur pour ses habitants. Dans
le pire des cas, ils ont eu pour conséquence une guerre civile qui a
débouché sur une sécession. La liste est très longue des échecs
de tentatives de cohabitation entre des populations qui avaient
pourtant parfois plus de points communs qu'il n'y en a entre des
Français AOC et des musulmans. Citons en vrac, l'Irlande catholique
et l'Irlande protestante, la Serbie, la Bosnie et la Croatie de
l'ex-Yougolavie, la Tchéquie et le Slovaquie, la Norvège et la
Suède et le Danemark, la Palestine et Israël, la plupart des pays
africains qui sont des patchworks de tribus ennemies, etc, etc...
A l'inverse, quels sont
les pays qui s'en sortent le mieux ? Ceux dont l'identité
nationale est forte et protégée, étanche aux immigrations
étrangères, comme le Japon.
Mais foin de ces
statistiques tragiques, la France éblouira le monde de son
multiculturalisme. La France sera le supermarché des nationalités.
Bon, mettons une superette.
Et vive la richesse des
traditions importées : excision, port de burqa, égorgement des
animaux de boucherie, mariage forcé, bref tous les signes d'un
progrès sociétal qui donnera un vrai coup de pouce aux 2000 ans
d'histoire qu'il a fallu à la France des vrais Français pour
arriver là où elle est aujourd'hui.
Passé ce petit
matraquage de propagande progressiste sur les chaînes publiques
financées par nos impôts, Saucisson-Pinard regarde le résumé de
la prestation 14-juilletiste de notre fier chef des armées, avec son
air martial, debout dans sa command-car, descendant les
Champs-Elysées, entouré d'une cohorte de berlines aux fenêtres
fumées, bourrées de gardes-du-corps, sous les huées et les
sifflets des badauds. De quoi rendre le sourire. Mais les services de
l'Elysée préciseront plus tard : ce sont des opposants au
mariage pourtousse. Ce qui est censé minimiser l'importance de la
contestation. Ouf, on est rassuré : pas des gens normaux donc.
Puis le résumé de
l'interview à l 'Elysée de celui qui affirmait avant son élection
que jamais il ne ferait venir des journalistes l'interviewer à
l'Elysée : trop de respect pour l'indépendance des
journalistes, le candidat socialiste aux présidentielles. Le
président socialiste, lui, a moins de scrupule, surtout depuis qu'il
a rétabli à l'intention des journalistes leur abattement fiscal de
7600 € : il ne leur doit plus rien. Ce sont eux désormais qui
lui sont redevables.
Hollande Ouille nous
annonce sans rire sa grande promesse : non, il n'y aura pas
d'impôts nouveaux en 2014... sauf s'il y est obligé ! Parce
que, jusqu'à maintenant, Normal 1er avait créé des impôts alors
qu'il n 'y était même pas obligé. On est content de l'apprendre.
Content mais pas surpris quand on connaît le penchant naturel des
socialistes de tout régler par l'impôt.
Et enfin, la grande
révélation de notre Guide Suprême: « la reprise est
là ! » qui a laissé tous les observateurs économiques et
journalistes pantois. A le voir grassouillet comme jamais, on
suppose qu'il parlait de sa reprise de poids, évidemment. What
else ?
On garde pour la bonne
bouche et pour en finir avec les épiphénomènes de ce 14 juillet
2013, le tweet de Xavier Cantat, compagnon de Duflot-de-conneries,
membre comme elle de EELV. Ce tweet annonce sa satisfaction de ne
pas avoir occupé la place qui lui était réservée sur l'estrade
des officiels devant « les bottes des militaires ». Car
chez les Cantat, on est pacifique. On n'aime pas la violence. Pas
celle des militaires en tous cas. On lui préfère de loin la
violence domestique, celle à l'encontre des compagnes. Alors,
certes, on n'est pas responsable de sa famille, et Xavier Cantat
n'est pas son frère Bertrand, qui a cogné à mort Marie Trintignant et a aussi vu, curieusement, le suicide de sa deuxième
compagne. Mais quand on porte ce nom, on devrait avoir les
déclarations publiques plus modestes.
Et quand on pense que ce
gouvernement socialiste s'accoquine avec un parti qui draine ce genre
de militant d'un anti-militarisme simpliste et immature d'adolescent
attardé, on se dit que décidément, il n'y a vraiment rien à
garder dans ce gouvernement, tout est à jeter.
C'est Marie que Cantat a cognée, pas Nadine...
RépondreSupprimerExact, merci. Corrigé.
RépondreSupprimerPour paraphraser Audiard, les Cantat, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
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