Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 28 mars 2013

Veille de révolution?

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Les signes annonciateurs d'un bouleversement d'importance dans la société française se multiplient en ce moment. Des évènements graves s'additionnent à une vitesse vertigineuse et laissent augurer de violents soubresauts comme l'Histoire en a souvent été le témoin avant chaque tournant politique radical.

Enumérons les faits :

Jamais un président avant Hollande Ouille n'a été aussi impopulaire dans cette Ve république, et ce, en moins d'un an après son élection.

Jamais le taux de chômage n'a été aussi haut.

Les déficits sont partout et pourtant jamais le taux de prélèvement fiscal n'a été aussi fort. Les caisses sont vides, l'endettement du pays est maximal.

La délinquance atteint un niveau jamais vu dans un pays supposé civilisé, de violence et de sauvagerie.

La classe politique n'est pas plus reluisante. Jamais un gouvernement ne s'est moqué du citoyen de base avec autant de désinvolture et de mépris:
Un ministre dont une des fonctions est de lutter contre la fraude fiscale, est obligé de démissionner car accusé de s'y adonner.
La gabegie et les abus sont devenus la norme dans cette république de copains (et de coquins). Par exemple, la ministre Marisol Touraine dispose d'une enveloppe annuelle de 878 408 euros, pour récompenser les 64 membres de son équipe, soit 13 725,13 euros par personne. Quasiment un an de smic en guise de treizième mois, par tête de pipe !
La ministre de la Justice Taubira, quand elle était député, de 1998 à 2011, a bénéficié d'un logement HLM à l'Opac de Paris, de 80 M2 à côté de la gare de Lyon pour 986 euros par mois alors que ses revenus annuels dépassaient les 300 000 euros. La ministre Batho, idem.
Pour soigner son électorat de fonctionnaires déjà assurés de la sécurité de l'emploi, Hollande Ouille les dispense de leur unique jour de carence en cas d'arrêt de travail, alors que les salariés du privé en ont trois.

Ce gouvernement tente des diversions en faisant jouer ses relais dans la Justice, en exploitant les ressentiments de certains juges envers celui qui a tenté de remettre en cause leurs exorbitantes prérogatives, notamment celle de n'avoir aucun compte à rendre à quiconque.
Diversion toujours, ces prétendus débats sociétaux dont les Français sont délibérément exclus, et dont ils jugent qu'on pourrait très bien se passer alors qu'ils sont concernés par des problèmes bien plus graves et plus urgents.
Mais les Français ne sont plus dupes. Ils voient bien que leur président n'est plus simplement incompétent, il est clairement nuisible.

Une élection législative partielle récente dans l'Oise révèle deux faits majeurs. Un, le PS est éliminé dès le premier tour. Deux, il est même incapable, malgré la fameuse tarte à la crème du « pacte républicain », de faire échouer le FN, qui se met à faire jeu égal avec l'UMP. C'est dire le discrédit qu'a désormais le PS chez ses propres électeurs.

La révolte gronde. Et pas seulement chez les râleurs professionnels. La preuve ? Hollande Ouille réussit le tour de force de mettre dans la rue par centaines de milliers, des gens peu coutumiers des manifestations, qui sont en outre très peu participatifs d'associations militantes rompues à l'organisation de tels rassemblements.

Bref, tous les clignotants sont au rouge écarlate.

Un signe qui ne trompe pas : Hollande Ouille et son gouvernement font preuve d'une grande nervosité, pour ne pas dire, d'une certaine panique. Cette nervosité se traduit par, entre autres, une brutalité injustifiée des forces de police, obéissant à des consignes données par le Préfet de Paris (choisi par Hollande Ouille à son entrée en fonction), à l'égard de ces manifestants atypiques et pacifiques, composés de pères et mères de familles accompagnés de leurs enfants.

Hollande Ouille, et avec lui, toute sa clique prétendument progressiste, sont clairement à l'agonie.

Le dernier rempart de cette gauche aux abois reste les médias, qui font des efforts démesurés pour contenir la fronde qui enfle, (mais pour combien de temps encore ?) en menant une désinformation inouïe : C'est Le Point et l'Express qui annoncent que la manifestation anti-mariage pour tous n'aura pas lieu. C'est la couverture médiatique de cette même manifestation qui minimise son importance et sa portée. C'est un journal du soir de France 3 qui tente de démontrer par des calculs bien savants que le chiffre de participation annoncé par les organisateurs est exagéré (mais ne va pas jusqu'à démontrer que celui de la Préfecture est ridiculement minoré). Jamais ô grand jamais ce calcul n'avait été fait pour vérifier les participations aux manifestations cégétistes. Les médias se bornant jusque là à toujours relayer fidèlement les chiffres avancés par les organisateurs.
C'est un insignifiant animateur de radio comme Bruce Toussaint qui tente maladroitement de piéger Marine Le Pen lors d'une interview sur Europe 1. Il se croit malin d'annoncer : « La France craque et le FN jubile ». Le Pen remet l'imbécile à sa place et corrige : « la France craque mais nous ne jubilons pas, nous nous réjouissons de résultats électoraux ». C'est une consoeur de ce même Toussaint qui, le soir, reprend un morceau de l'interview, le tronque sciemment, pour lui faire dire autre chose : « Nous ne jubilons pas, nous nous réjouissons... » Et la suite de la phrase est coupée net. Et la consoeur de s'esclaffer :  « le FN ne jubile pas, il se réjouit : nuance !! ouaf ouaf ouaf ! » Une méthode stalinienne de manipulation que ne démentirait pas la Pravda...
Ce sont des sites internet d'actualité comme Voila, dont les articles étaient naguère riches en commentaires des lecteurs, qui exercent aujourd'hui une telle censure, que ces commentaires ont quasiment disparus : les lecteurs y exprimaient des avis de moins en moins corrects politiquement, et de plus en plus violents à l'égard de nos gouvernants.

Les nouvelles en provenance de l'étranger ne sont pas là pour rassurer le Français moyen qui chercherait à se distraire de la morosité hexagonale : Il regarde Chypre en faillite, avec une Europe qui se permet de tenter d'intervenir directement sur la saisie de comptes privés, et se dit avec raison : et pourquoi pas la même chose bientôt en France ? A quand notre tour ? Juste après la Grèce et l'Espagne ? Il considère les gesticulations de la Corée du Nord et se demande : pourquoi ce pays fou n'a-t-il pas été mis hors d'état de nuire, à défaut de pouvoir l'interner psychiatriquement, avant qu'il ne se dote de l'arme nucléaire ?

Une gigantesque vague de révolte est donc en train de se former. Il faudrait être aveugle, sourd et bien naïf pour ne pas la voir s'enfler.
Quelle sera la goutte d'eau qui changera cette vague en tsunami dévastateur ? Peut-être l'affaire encore très confidentielle d'une plainte déposée contre Jack Lang pour viol en réunion sur une fillette de quatre ans, et contre Hollande et Moscovici pour non dénonciation de crime ?


Si cette affaire suit son chemin – la plainte du père de la fillette décédée a d'ores et déjà été qualifiée de recevable – et éclate au grand jour, cela pourrait bien servir de détonateur général.

La fin des années 60 était une période de plein emploi, de forte croissance économique et la délinquance n'avait rien à voir avec ce qu'elle est aujourd'hui. La liberté de parole y était aussi, finalement, bien moins coincée qu'aujourd'hui. On a vu ce que les « évènements » de Mai 68 ont été. On peut imaginer ce que pourrait donner un soulèvement du peuple dans notre époque autrement moins favorisée! Nos soixante-huitards vont passer pour d'affreux gosses de riches, pourris-gâtés et bien capricieux à côté de nos révoltés 2013, moqués, humiliés, trompés, appauvris, fiscalement pressurés, désoeuvrés, vivant dans l'insécurité, censurés dans leur expression, et, cerise sur le gâteau, en prise avec un ennemi de l'intérieur, clairement identifié comme islamique.

Alors, faites vos jeux : le tsunami touchera les côtes socialistes en 2013 ou en 2014 ? Sera-ce une bonne vieille révolution populaire ou...carrément une guerre civile ? Quoiqu'il en soit, il n'est pas du tout évident que les Français laissent « le pingouin » de la chanson de Carla Bruni finir son quinquennat. Ce qu'on pourrait interpréter comme, enfin !, une bonne nouvelle.

samedi 23 mars 2013

Oui, caporal Caroline Roux, on continue!!

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Donneuse de leçons en action

Une crèche privée des Yvelines, Baby-loup, son règlement intérieur qui précise l'interdiction pour son personnel d'afficher trop ostensiblement des signes d'appartenance religieuse, une moukère à visage découvert quand elle est engagée, mais qui revient d'un congé parental soudainement voilée : licenciement de la moukère. La chose paraît entendue.
Pourtant la moukère conteste devant les tribunaux ce licenciement. Une cour de cassation, contre toute logique, lui donne raison et invoque une discrimination.

Le citoyen français constate donc que l'Etat peut interdire le port du voile islamique dans les établissements publics, mais qu'un établissement privé, lui, ne peut pas mentionner une telle interdiction dans son propre règlement interne et la faire appliquer. Encore une incohérence de la Justice, qui décidément n'en rate pas une. Il est dommage que le portrait des juges responsables de cette décision aberrante ne soit pas diffusé au public ; il est toujours regrettable que de tels individus puissent rester protégés dans l'anonymat confortable d'un concept, celui de la Justice avec un grand J. Car derrière ce grand J, n'oublions pas qu'il y a bien sûr des personnes de chair et de sang qui se cachent, comme de vulgaires collabos rasant les murs pour se rendre, de nuit, à la Kommandantur, faire allégeance à la puissance occupante.

Comme d'habitude, le traitement de ce genre d'information par la Presse donne toujours l'occasion à des petits soldats du politiquement correct de se faire remarquer, de tenter de sortir de l'ombre dans laquelle leur médiocrité devrait pourtant les garder confinés.
« Regardez comme je suis actif dans la défense du musulman! Regardez comme je suis bien obéissant, bien respectueux de la pensée médiatiquement dominante et actif dans sa diffusion! » Comme par exemple, chez Europe 1, cette petite soldate, fraîchement promue au grade de caporal de l'armée des bien-pensants, en charge depuis septembre dernier d'un édito politique vers 8h15 chaque matin : Caroline Roux.

Ce jeudi 21 mars, caporal Roux s'étonne que la porte-parole du gouvernement évoque la possibilité de légiférer sur ce sujet, pour interdire le port du voile dans les crèches, comme il l'est déjà dans les écoles. Elle s'offusque que cette position rejoigne celle de l'UMP, en la personne d'Eric Ciotti, et pire, celle du FN : « rapprochement politique contre-nature !», dénonce notre petite soldate horrifiée. A entendre caporal Roux, toute loi visant au respect du fameux principe de la laïcité, dont nos progressistes apathéistes nous ont pourtant rebattu les oreilles pendant des décennies dès lors que le catholicisme était sur le devant de la scène, devient tout d'un coup abusive et discriminante quand elle se heurte à l'Islam !

Et c'est dans la conclusion de son édito que caporal Roux donne, en guise de bouquet final, les derniers gages de son dévouement zélé à la cause du politiquement correct : cette méthode de recours systématique à de nouvelles lois anti-voile islamique « divise les Français et stigmatise une communauté ».
Et, comme si cela ne suffisait pas, elle conclut : « avec cette méthode, le Front National est à 18% ! alors je vous pose la question: on continue ? »
Voilà donc l'inquiétude de notre brave petite journaliste-soldate : ce n'est pas l'expansion invasive de l'islamisme qui la préoccupe, ce n'est pas non plus que la France soit incapable d'imposer à la communauté musulmane le principe de laïcité qu'elle s'est donné en 1905. Non, ce qui soucie vraiment caporal Roux, c'est que le FN soit à 18% !
Mais dis-nous, caporal Roux, est-ce ton statut de « journaliste » à Europe 1 qui te confère le droit de « stigmatiser » (pour reprendre ton vocabulaire progressiste bien-comme-il-faut) ainsi un électeur sur 5 (mais représenté par 2 députés seulement sur 577) ?

Alors caporal Roux nous pose la question, sous forme de défi : « alors, on continue ? » Mais on continue quoi, pauvre petite marionnette irresponsable et pitoyable?
On continue de regarder ailleurs pendant que notre civilisation est en train de se faire piétiner par une sous-culture à peine moyenâgeuse, obscurantiste et rétrograde, qui n'a jamais démontré au cours de son histoire ni dans aucun pays où elle a sévi, une quelconque élévation de l'Homme, ni économique, ni culturelle, ni spirituelle, ni sociétale ?
On continue d'accepter que quasiment tous nos médias soient phagocytés par des journalistes collabos de l'envahisseur musulman, et soient systématiquement à la solde d'une Pensée Unique suicidaire?

Alors oui, caporal Roux, on continue : on continue jusqu'à ce que l'idée d'une France indépendante, fière de sa culture chrétienne et de ses valeurs occidentales refoule tous ceux qui sont indignes ou incapables de vivre sur son sol dans le respect de son identité, et avec eux, les manipulateurs d'opinion comme toi, petite caporal Roux.

jeudi 14 mars 2013

Neige vs immigration !

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Comme chaque année, nos médias et nos pouvoirs publics découvrent avec ébahissement qu'il neige en hiver. Comme chaque année, les autoroutes françaises se font surprendre par quelques centimètres de neige. Comme chaque année, Météo France a beau s'égosiller en annonçant des alertes oranges, les sociétés gestionnaires des autoroutes laissent des automobilistes s'acquitter de leur droit d'entrée prohibitif et aller s'empêtrer dans le piège de neige et de glace qui les retiendra plusieurs heures, sans information, sans de quoi manger, sans de quoi boire, et avec une pensée émue et envieuse pour les Scandinaves, Canadiens ou Russes qui font face à des quantités bien plus importantes de neige et sur des durées bien plus longues, et ce, sans que cela fasse la une de leurs journaux.
En effet, nos médias accueillent cette « nouvelle » météorologique avec bénédiction, car pendant qu'ils parlent de la neige et du beau temps, ils évitent d'autres sujets trop incorrects politiquement.

Imaginons cinq minutes que ces médias, au lieu de disserter sans retenue sur les petits malheurs de Français cloîtrés chez eux ou dans leurs voitures du fait de l'imprévoyance chronique des pouvoirs publics, fassent leur vrai métier : parler des vrais grands problèmes auquel le pays est confronté et des périls qui menacent directement sa survie. Voilà ce que ça donnerait, en résumé :

Au lieu de : De fortes quantités de neige se sont abattues sur les régions du Nord de la France et sur le sud-ouest depuis hier soir...
Ils témoigneraient plutôt que : D'importantes vagues d'immigrés maghrébins et noirs envahissent tout le territoire national, et avec une concentration toute particulière en Ile de France, dans le Nord et à Marseille, sans discontinuer depuis quarante ans.

Le paysage sous la neige s'en trouve transformé et les gens ne reconnaissent pas leur environnement...
La ville, du fait de cette invasion immigrée, est transformée. Des femmes voilées, des hommes en djellabah ou en boubou, les mosquées qui se multiplient, l'alimentation halal, les boutiques de kebab, font que les Français ne reconnaissent plus le pays qui les a vu naître.

Les Autorités déconseillent fortement aux habitants de sortir de chez eux et a fortiori de prendre le volant.
Les Autorités déconseillent fortement aux Françaises de se promener en ville seules tard le soir, et a fortiori de porter des tenues provocantes.

Les services de l'Equipement sont fortement mobilisés mais les quantités de neige sont telles et les routes sont tellement surchargées de véhicules immobilisés qu'ils sont complètement débordés.
Les services de police et judiciaires, les prisons, sont complètement débordés par la délinquance des populations immigrées incapables de partager les valeurs d'une culture qui n'est pas la leur.

Des automobilistes en perdition abandonnent leurs véhicules, et de ce fait, empêchent les déblayeuses et les chasse-neige de faire leur travail. Les routes n'en sont que davantage bloquées.
La pression des lobbies immigrationnistes est telle que les lois existantes sont bafouées et de nouvelles lois sont faites dans le seul intérêt des immigrés. La société française se bloque dans un patchwork de communautarismes.

Des personnes, bloquées par la neige, dans l'impossibilité de regagner leur domicile, sont contraintes d'être hébergées dans des gymnases où elles dorment sur des matelas de fortune.
Des Français de souche en concurrence avec les immigrés sur la liste d'attente de logements sociaux, sont contraints d'habiter des logements de fortune. La plupart des services sociaux financés par les Français sont épuisés par les immigrés. Les services d'urgence des hôpitaux sont littéralement pris d'assaut par les populations immigrées parce que les soins y sont gratuits. En conséquence, les Français ne peuvent plus recourir aux « vraies urgences ».

Les salariés ne pouvant se rendre à leur travail du fait que les routes sont fermées, et les transports en commun immobilisés, des entreprises se trouvent en chômage technique.
Les immigrés représentant bientôt l'essentiel des troupes de syndicalistes, se mettent en grève pour un oui ou pour un non et condamnent de nombreuses entreprises à la fermeture, mettant des salariés français désireux de travailler, au chômage.

Le président Hollande annonce que, « dans la mesure où les circonstances météorologiques sont exceptionnelles, des décisions exceptionnelles seront prises ...»
Le président Hollande annonce que «  dans la mesure où cette immigration exceptionnelle est en train de bouleverser en profondeur la société française en lui imposant un remplacement de population et de culture, des décisions exceptionnelles... ne seront pas prises... ! »

Dans quelques jours, le printemps arrivera et nos médias ne pourront plus exploiter cet épisode neigeux. En revanche, ils auraient, malheureusement, pu continuer à commenter et témoigner de ce cancer en voie de généralisation qu'est cette immigration non maîtrisée. A moins que... à moins que la France connaisse aussi un « printemps » politique... chaud ?

vendredi 1 mars 2013

Immigration Sans Limite, l'immigration SL, immigration Hessel.

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Ça y est ! La gauche s'est trouvé son saint patron, sa référence ultime, son égérie-homme, son héros, son icône, en la personne de Stéphane Hessel. La disparition de ce dernier arrive à point nommé dans cette période médiatiquement troublée par l'annonce obligée d'une cohorte de mauvaises nouvelles économiques et sociales. Un chômage en pleine accélération, une Europe chancelante à nouveau ébranlée par la cacophonie électorale italienne, dérapage du déficit public, France narguée par une bande de gueux barbus et enturbannés au Nigéria, désillusion croissante des Français, y compris ceux les plus à gauche, les mauvaises nouvelles se multipliaient ces derniers jours et tout d'un coup, une éclaircie : Stéphane Hessel meurt !

Enfin une occasion de braquer les projecteurs médiatiques dans une autre direction ! Enfin un prétexte pour faire diversion, laisser provisoirement dans l'ombre les échecs criants du gouvernement de Hollande Ouille, dans tous les domaines sans exception.
La Presse française, bonne fille, est invitée à célébrer la disparition du saint homme, et d'ailleurs, elle ne se le fait pas dire deux fois : les interviews des personnalités de gauche s'enchaînent. Elles sont invitées à dire tout le bien qu'elles sont supposées avoir toujours pensé de « l'âme universaliste de la France » (dixit Harlem Désir qui dispute le championnat de l'hyperbole à Jack Lang). A longueur de colonnes dans la presse écrite, à longueur d'éditoriaux sur les ondes et sur le petit écran, on nous bassine avec des rappels dithyrambiques de la carrière d'un type dont personne ne parlait avant qu'il n'ait commis son best-seller, « Indignez-vous ! » il y a deux ans.

La grand'messe est lancée. Certains journalistes font très fort dans le concert de louanges, à l'instar de Nicolas Poincarré sur Europe 1 : dans une interview de Jean-Marc Zéro, le premier sinistre, le journaliste demande s'il ne serait pas envisageable que la République accueille la dépouille de Stéphane Hessel au Panthéon ! Poincarré, brave petit soldat du politiquement correct, cherche à l'évidence une promotion. Même Jean-Marc Zéro, visiblement désarçonné par autant de flagornerie spontanée, reste évasif dans sa réponse.
Chaque personnalité de gauche y va de sa petite larme. Taubira, en sortant du Conseil des Ministres, se dit « sous le choc » : Hessel meurt à 95 ans bien sonnés, mais pour Taubira, c'est une extrême surprise qui la laisse « sous le choc » ! C'est dire la lucidité de notre ministre de la Justice...

De Hollande Ouille à François Bayrou, en passant par Claude Bartolone, Denis Baupin l'écolo vert pastèque, Ségolène Royal la banquière d'opérette, Huchon, Guigou, Chevènement, Buffet la coco ou Delanoë l'embrayage, et on en oublie, toutes et tous ont recours à la même partition apprise par coeur: Ce sont toujours les mêmes mots qui reviennent dans la bouche de nos pleureurs officiels : dignité, indignation, droits de l'homme, homme de paix, humaniste, patati patalère... Les détails sur ses actions concrètes sont beaucoup plus rares en revanche, pour ne pas dire absents.
Alors pour le coup, on examine de plus près cette carrière dont on nous dit le plus grand bien et on se demande quels peuvent bien être les faits d'arme de cet intellectuel européiste de gauche dont nos « élites » socialistes se font unanimement les chantres. Et on constate que le maître mot de la carrière de Hessel est « conseiller ». Tour à tour détaché au secrétariat général de l'ONU, conseiller de Mendes-France, conseiller à Saïgon, conseiller auprès d'une mission culturelle à Alger, conseiller auprès du ministre de la coopération, délégué interministériel pour les questions de coopération et d'aides au développement, bref, le parfait parcours d'un authentique haut-fonctionnaire rond de cuir déconnecté des réalités de la vraie vie, de celle du Français de la rue.

La seule chose à peu près concrète qu'il aurait pu faire, c'était de faire libérer Françoise Claustre, otage au Tchad, puisqu'il était impliqué dans la négociation avec les ravisseurs. Malheureusement pour elle, il échoua. Sans doute ce « citoyen du monde », comme il se proclamait, ne trouva-t-il pas en face de lui, d'autres « citoyens du monde », assez réceptifs à ses arguments de bisounours humaniste-tout-le-monde-étranger-il-est-beau-tout-le-monde-étranger-il-est-gentil...

Il a commencé à vraiment faire parler de lui auprès du grand public quand il a entamé sa croisade en faveur des sans-papiers. Car quand on a fait toute une carrière de rat de couloirs d'ambassade, à peigner la girafe, on peut se permettre de prendre faits et cause pour des illégaux venus bafouer les règles d'immigration aux dépens du cochon de payant de contribuable. En 1996, il occupe le devant de la scène médiatique pour la défense des illégaux qui occupent l'église St Bernard. Ce prétendu roi de l'indignation ne s'indigne pas qu'une tribu d'immigrés vienne profaner un lieu de culte qui n'est même pas le leur, en se moquant des lois du pays dans lequel elle prétend s'installer. Comme quoi, l'indignation de Hessel était sélective.

Un adage bien connu dit que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais les conseillers ne le sont pas davantage. Aussi, une carrière entièrement faite sous les lambris dorés des bâtiments diplomatiques ne prédestine pas à savoir ce que c'est de vivre dans un immeuble dont la cage d'escalier est squattée par des immigrés dealers, d'avoir sa voiture brûlée sur son parking à la Saint-Sylvestre, ou sa fille violée lors d'une tournante organisée par des « chances pour la France » dans quelques caves d'HLM... On peut donc recommander d'accueillir à bras ouverts toute la misère du monde, et se forger aux dépens physiques et financiers de ses concitoyens, une réputation d'humaniste à bon compte.

Puis arrive sa consécration ultime, sur le tard. Il gagne en effet définitivement, à 93 ans, ses galons d'humaniste vénéré en publiant sur 32 malheureuses pages, un manifeste dégoulinant de bons sentiments, poisseux de poncifs éculés et de bonne conscience. La guerre, c'est pas beau, la faim, c'est affreux, la paix c'est bien mieux, et le monde n'est constitué que de victimes innocentes (de couleurs) et de prédateurs (blancs et riches). A la fois Simpliste et Lénifiant. Une autre signification des initiales SL. Hessel... Que le fascicule sans substance de ce vieillard cacochyme soit devenu un best-seller en dit long sur la désespérance des gauchos de tous poils à se trouver un guide spirituel.

Sa biographie rappelle que Hessel n'avait eu de cesse de proclamer qu'une politique d'immigration ne devait pas transformer les migrants en victimes d'injustices. Sur ce point, s'il n'avait pas tort, la solution aurait dû lui sauter aux yeux : en stoppant l'immigration, on évite du même coup les victimes d'injustices. Au lieu de cela, il s'est évertué à défendre les illégaux, à tenter de faire régulariser massivement les sans-papiers, surtout lorsque ceux-ci ont fait profiter gratuitement leur progéniture de l'école financée par les impôts des vrais Français. Bref, le résistant de 1940 (dont on ne sait pas si ce statut tient finalement plus de la légende que de la réalité, tant les détails sur cette partie de sa vie sont flous et difficiles à confirmer) s'est transformé en collabo actif de la cause immigrationniste.

Bien entendu, en 2012, Hessel se pose en soutien de la candidature de Hollande Ouille. « Il sera un vrai Président de la République, pas un chef de gouvernement ! » disait-il. C'est dire la clairvoyance du personnage ... ! Mais après tout, à y regarder cette prophétie de plus près, un optimiste trouverait qu'il n'avait qu'à moitié tort...

Preuve qu'il était un bon socialiste pur sucre, lors du dernier congrès du PS à Toulouse, Hessel avait défendu une motion dont la mesure phare était, « pour éviter la récession et sortir du piège de l'austérité », la création... d'un nouvel impôt ! (un impôt européen, évidemment, sur les dividendes). Pas étonnant que nos bons socialistes se reconnaissent dans ce personnage : aucune action réelle à son palmarès (action positive, s'entend), des torrents de bons sentiments, et des recours à l'impôt comme recette magique contre la crise ! Une sorte de quintessence d'héros socialiste, avec en plus, l'âge canonique qui inspire le respect ! (Pas suffisant cependant pour en inspirer à Saucisson-Pinard, faut le reconnaître!)

Delanoë projette de donner le nom d'Hessel à un lieu de la capitale. Ce n'est pas forcément une bonne idée, mais quitte à le faire, Saucisson-Pinard suggère une impasse, au fin fond de quelque ghetto « exotique » du 18e arrondissement. La portée symbolique de ce choix pour un homme qui a toujours milité pour le remplacement du peuple français par une immigration invasive et inassimilable, y trouverait son compte.