Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 28 novembre 2012

70 ans séparent ces deux courriers...

-->

L'Histoire ne se répète pas, elle bégaie...


Cher Philippe,

Il est temps que notre collaboration avec les forces armées d'Allemagne passe à la vitesse supérieure. Il subsiste encore trop de poches de résistance à l'installation de nos libérateurs.

Je te propose donc de faire une demande circonstanciée au Führer afin qu'il envoie davantage de soldats sur notre sol. Nos ressortissants devront ainsi céder davantage de leurs logements à la réquisition et accepter plus de cohabitation avec les braves soldats de la Wehrmacht qui sont une chance pour la France.
Il faut que les terroristes se réclamant d'une France prétendument libre comprennent qu'il est du destin de notre pays d'accepter son occupation par l'Allemagne et de payer ainsi la protection que cette dernière lui dispense.
En souhaitant que tu prennes ma demande en considération et que tu comprennes que mon fidèle soutien dépend de ta bienveillance à l'égard de mes motivations, je te prie d'agréer, cher Philippe, l'expression de ma plus sincère collaboration.

Pierre Laval

Fait à Vichy, le 28 novembre 1942




Cher Manuel,

Il est temps que notre collaboration avec les armées de sans-papiers du Tiers-Monde passe à la vitesse supérieure. Il subsiste encore trop de préfectures qui résistent à la régularisation de personnes qui se sont crues, à raison, dispensées d'obéir aux lois de notre pays en y entrant sans autorisation.

Nous te proposons donc de faire une demande circonstanciée à François afin qu'il ouvre davantage les vannes de l'immigration en régularisant tous les jeunes illégaux qui ont profité gratuitement d'une scolarité financée par les contribuables français, ainsi que tous les sans-papiers qui ont pris le boulot de Français et d'immigrés ayant eu, eux, la faiblesse d'obéir à nos lois.

Les Français de souche devront ainsi céder davantage de leurs logements sociaux et partager plus de prestations sociales de toutes sortes avec ces jeunes et leurs familles, qui sont une chance pour la France.
Il faut que les fachos prétendument patriotes comprennent qu'il est du destin du pays-des-droits-de-l'homme de partager la misère du monde entier.
En souhaitant que tu prennes notre demande en considération et que tu comprennes que notre fidèle soutien à François dépend de sa bienveillance à l'égard de nos motivations, nous te prions d'agréer, cher Manuel, l'expression de notre plus fidèle collaboration.

Pierre Henry, de France Terre d'Asile
Francine Blanche, de la CGT
Germain Moyon, de Réseau Education Sans Frontières

Fait à Paris, le 28 novembre 2012

mercredi 21 novembre 2012

Bricolage, sondage, hommage


Ce lundi, j'avais entrepris de repeindre un vieux vaisselier normand en chêne massif. De couleur brun très foncé, je trouvais qu'il détonnait quelque peu dans mon intérieur contemporain, lumineux, et dont l'essentiel du mobilier a des lignes épurées.
J'avais donc, sur les conseils avisés de l'employé d'une grande surface de matériaux de bricolage, fait l'emplette d'un pot de liquide décireur et d'un gros pot de peinture monocouche blanc mat. Après avoir consciencieusement dissous toute trace de cire sur les portes et les tiroirs moulurés du bahut ainsi que sur son plateau, je commençais à appliquer à grands coups de pinceaux la peinture blanche.
En bruit de fond, j'avais mis la radio. La station était Europe 1. Un débat occupait l'antenne, avec pour question centrale, « comment et pourquoi de jeunes Français s'investissent-ils dans le djihad islamique, qu'est-ce qui les pousse à partir se former au Pakistan ou en Afghanistan au maniement des armes et des explosifs ? »
Bien entendu, le conformisme politiquement correct de l'animateur et des « experts » invités à débattre, les forçait à insister lourdement et systématiquement sur l'appellation de « Français » pour évoquer ces jeunes arabes originaires de banlieue qui partent s'embrigader et se laver le cerveau (ou de ce qui fait office de) à la rhétorique islamo-révolutionnaire.
Tout en prenant un peu de recul, le pinceau à la main, pour regarder le résultat de ma première couche de monocouche, je me disais qu'il aurait été facile de mettre très rapidement un point final à ce débat. Comment est-il possible que des jeunes « Français » aillent s'exiler dans des pays arabes (ou perses) pour apprendre les rudiments d'une guerre de gueux et de lâches ? Parce que précisément, ce ne sont pas des Français ! Point barre. On peut passer à l'émission suivante.

Bon, comme attendu, ma première couche de peinture blanche monocouche ne sera pas suffisante. Le chêne brut de ce bahut est vraiment trop sombre, une seule couche lui donne juste une teinte grisâtre. Et me voilà reparti pour exécuter une seconde couche de ma peinture monocouche, après avoir attendu le séchage (très rapide) de la première. Et pendant ce temps là, sur Europe 1, les intervenants du débat en cours n'en finissaient pas de deviser sérieusement sur la recherche d'idéologie ou de spiritualité des candidats « français » à la conversion à cette religion de tolérance et de paix qu'est l'islam. A entendre ces braves interlocuteurs, ces jeunes « Français » de banlieue en dérive vont se former au terrorisme parce qu'ils sont en quête d'épanouissement viril, d'ambiance de camaraderie, parce qu'ils éprouvent un besoin d'encadrement et d'intégration dans un groupe de partage de valeurs. Bref, ils vont à l'école du terrorisme islamique un peu comme un Français (de souche cette fois, un gaulois, quoi...) va faire du scoutisme...

Tout en donnant avec application mes coups de pinceaux et de rouleaux, je me demandais si l'animateur, et les auditeurs qui rentraient dans son jeu, trouveraient vraiment réponse à la question initiale : comment se fait-il que cela arrive à des « Français » ? Un naïf complètement inconscient des réalités, à l'écoute de l'émission, pourrait s'imaginer que le prototype de ce jeune « Français » apprenti terroriste est un Christophe Martin, blanc, né à Limoges, fils de boucher (non halal) et de boulangère, délaissant sa casquette des New -York Yankees, son jean et ses baskets Reverse, pour enfiler un burnous, une djellaba et des babouches et rejoindre un camp d'entraînement de sauvages dans les montagnes désertiques pakistanaises...

J'avais fini la seconde couche et je considérai le résultat obtenu : un bahut d'un blanc douteux, qui conservait ses lignes lourdes et massives de meuble normand. C'était extrêmement décevant. J'étais sur le point de me demander si par hasard, une troisième couche de peinture pourrait changer la donne, quand en fait, il m'est devenu évident que cela ne changerait rien à l'affaire : jamais je ne pourrais faire de ce lourd et sombre bahut normand qui a toute sa place dans un séjour rustique de villa campagnarde, un meuble moderne, clair, et aux lignes aériennes d'appartement contemporain. Je pris donc la décision d'arrêter là mes efforts de décoration et remisai mon vaisselier normand dans le garage en attente d'en avoir un usage plus approprié. Ce vaisselier n'est pas plus un meuble contemporain que l'apprenti terroriste n'est un vrai Français. Deux couches de peinture n'en font pas davantage un meuble moderne qu'une pièce d'identité officielle ne fait forcément de son détenteur un Français. Et point besoin de s'étonner qu'un bahut normand peint en blanc et baptisé abusivement meuble contemporain ne s'intègre pas dans un intérieur moderne. Il fait tache tout simplement parce que ce n'est pas un meuble contemporain au départ. Et le débat n'a pas lieu d'être, parce que la question posée repose sur une irréalité, ou un abus de langage.


La presse fait ses choux gras de l'élection du nouveau président de l'UMP. Elle dénonce tout à tour, une « cacophonie », un « désordre », un « imbroglio », et ce, avec une touchante unanimité dans l'emploi de ces contre-sens. Parce qu'il faut dire que pour nos élites médiatiques, un score serré, c'est une « cacophonie ». Rien ne vaut une bonne victoire franche et nette de 90%, comme dans les républiques bananières. Qu'un écart de quelques dizaines de voix seulement oblige à un comptage et à un re-comptage précis du dépouillement et prenne plus de temps qu'une ample victoire, est quelque chose qui dépasse la compréhension de nos journalistes. Il va sans dire que nos médias gauchistes sont quelque peu dépités que ça soit la version la plus droitière de l'UMP qui l'ait finalement remporté. Ils tolèrent l'existence d'une droite dans le débat politique, à condition que cette droite ne soit pas trop... à droite !
A cet égard, à tout prendre, la victoire de Fillon leur aurait mieux convenu. Disons, moins déplu.

Et c'est d'ailleurs avec force sondages prédisant la victoire de l'ex-premier ministre que nos médias ont émaillé leur couverture de cette campagne électorale. On peut, une fois encore, (voir article « Réflexions d'entre les deux tours de Présidentielles », avril 2012) s'interroger sur la validité de ces sondages, et éventuellement aller jusqu'à suspecter une tentative de manipulation. Car enfin, comment, sur un échantillonnage de personnes interrogées censé représentatif d'une population de votants finalement assez réduite - les seuls militants UMP- peut-on se tromper aussi lourdement en prédisant une victoire large et aisée de celui qui a finalement perdu ? de peu certes, mais perdu quand même. « On » aurait voulu privilégier la candidature Fillon, qu' « on » ne s'y serait pas pris autrement. Mais bien sûr, ce n'est pas une bizarrerie que nos journalistes gauchisants se sont donnée la peine de relever.


Je ne peux finir ce post sans avoir une pensée émue, admirative et compatissante pour notre chère et téméraire combattante des forces progressistes, qui n'écoutant que son courage, n'a pas hésité à descendre dans la rue pour affronter des pères et mères de familles sanguinaires, des représentants de l'église catholique sauvages et brutaux, lors de la dernière manifestation des anti- « mariage pour tous », j'ai nommé : Caroline Fourest !

La pauvre chérie a été violemment prise à partie, bousculée, et « rouée de coups ». C'est, du moins, ce qu'elle est venue raconter, toute fraîche, rose et pimpante, sur tous les plateaux télés de la bienveillante sphère médiatique parisienne. Les coups ne devaient pas être bien forts, car, comme elle le reconnaît elle-même, « le plus violent, c'était les anathèmes qui (lui) ont été jetés à la figure. » En effet, c'est à peine si j'ose l'écrire ici, elle s'est faite traiter de... gouine ! Eh oui, ses ennemis impitoyables ont été jusqu'à cette extrémité ! Vous imaginez la violence de l'insulte ! Violence à côté de laquelle, celle des coups qu'elle dit avoir reçus, doit en effet avoir été bien symbolique. C'est sans doute pour cette raison qu'elle n'en garde pas la moindre trace physique...
Heureusement pour elle, elle a pu se consoler de cette terrible épreuve avec la compassion de ses confrères et consoeurs journalistes qui terminaient gravement leur interview d'un « bravo, Caroline Fourest, et félicitations pour votre courage ! »
Caroline Fourest est ainsi parvenue à inscrire son nom au panthéon des anciens combattants de la cause progressiste, pour avoir imprimé jusque dans sa chair (et surtout ses oreilles), les stigmates de la violence réactionnaire familiale et catholique... Gloire à elle !

mercredi 14 novembre 2012

La journée de la gentillesse des médias pour Hollande Ouille.



Hollande Ouille a entrepris une mission charme lors de sa première grande conférence de presse. Cette mission charme était essentiellement faite à l'intention des médias qui se sont avérés, comme attendu (voir article "mais que va devenir la Presse de gauche sans Sarko?" mai 2012) assez prompts à retourner leur veste quand la côte de popularité présidentielle a commencé à plonger dans les sondages. C'est ainsi que se sont mis à fleurir récemment des « unes » hypocritement critiques dans les kiosques. Il était temps pour Normal 1er de renouer les liens naturels que la gauche entretient avec les médias français.

Hollande Ouille est donc venu pérorer devant un parterre de 400 journalistes durant pas moins de deux heures et demi, en plein après-midi, puisque à l'évidence, cette conférence était bien destinée à la Presse et non pas au vulgum pecus qui a, à cette heure, d'autres chats à fouetter que de regarder la télé. Après un préambule assommant de 40 minutes pendant lesquelles Hollande Ouille a dit tout le bien qu'il pensait de lui-même et de son action, comme s'il cherchait à se convaincre lui-même qu'il avait bossé pendant ces six derniers mois, des journalistes ont eu loisir de lui poser des questions. N'importe quel journaliste ? Non, pas vraiment. Le moins qu'on puisse dire est que le micro se destinait irrésistiblement, parmi ces 400 journalistes, à une brochette de médias triés sur le volet. Jugez plutôt : Chaque journaleux se présentait avant de poser sa question, ce qui a permis d'entendre une curieuse litanie : « France 2, Machin Truc... », « France 3, Truc Bidule... », « France Inter... », « France Musique... (sic) », « France 4... », « France ô... ». Ce n'était plus du service public, c'était du service Hollande.
Puis l'inévitable thuriféraire de Hollande Ouille, Laurent Mouchard (plus connu sous le pseudo Laurent Joffrin, du Nouvel Observateur), enfin, un débraillé s'annonçant de Libération et obsédé par le droit de vote aux étrangers. C'est à peine si un intervenant du Figaro a pu glisser une question, comme par hasard, la plus pertinente et la plus dérangeante. Bref, on sentait bien que Hollande n'avait pas choisi la date de la journée de la gentillesse au hasard pour faire sa conférence de presse. Quant aux journalistes de la presse étrangère auxquels a été tendu le micro pour poser leur question en fin de conférence, « on » a pris bien soin de choisir ceux dont le français était le plus approximatif, ce qui rendait leurs questions plutôt absconses.

Il faut reconnaître que cet exercice de manipulation a été mené de main de maître : les commentaires d'après-conférence sont dithyrambiques dans la presse, à l'image de ceux de Libération : « Pour sa première conférence de presse, le président était dans son costume, avec une aisance, une autorité et une solennité qui ne juraient pas avec l'esprit de la Ve République ». Slurp ! La presse régionale est à l'unisson. La République des Pyrénées y va aussi de son grand coup de lèche : « il a adopté hier une double attitude symptomatique du président qu’il est devenu : l’ exigence de vérité sur la +situation dramatique+ du pays (...) et une volonté de +tout tenter+ pour lutter contre le chômage ».

On peut donc parier que la Presse va reprendre sa lune de miel avec son président favori, au moins pendant quelques mois ; jusqu'à ce que le peuple fasse comprendre à travers les prochains sondages, voire par des manifestations nombreuses et éventuellement violentes, qu'il n'est plus dupe des pitreries de cet épicier qui n'a absolument rien en magasin mais qui passe son temps à soigner sa vitrine, … et à jouer du violon.

jeudi 8 novembre 2012

L'Amérique se reprend les pieds dans le tapis d'un vote racial.



Obama a donc été réélu. Par qui ? Par 9 Noirs sur 10, et plus de 7 hispaniques sur 10. Il s'agit donc clairement d'un vote racial. Quant aux Blancs qui ont voté pour Obama, ils ont la naïveté de croire qu'ils ont voté pour un candidat démocrate, comme n'importe quel autre candidat démocrate. Ils n'ont pas conscience qu'ils viennent d'offrir à leurs minorités de couleur, la corde qui va leur permettre de les pendre.

Le bilan est le suivant : Obama a été élu et réélu, mathématiquement, non pas parce qu'il incarnait une politique économique ou une politique sociale donnée, mais simplement parce qu'il est noir ! La meilleure preuve est dans le constat que n'ont pas manqué de faire tous les observateurs, même si très peu ont osé en tirer la moralité: le bilan du premier mandat d'Obama est très médiocre. Jamais depuis Roosevelt, un président n'avait pu être réélu avec un taux de chômage aussi élevé que celui qu'Obama s'est laissé en héritage à lui-même. Il a néanmoins été préféré à un candidat, Mitt Romney, qui a démontré sa propre réussite personnelle de chef d'entreprise et à qui on aurait pu accorder le crédit qu'il pouvait appliquer sa recette de « success story » au pays tout entier.

On peut raisonnablement penser que ce bilan de premier mandat aurait même pu être bien pire, Obama aurait de toutes façons été réélu : simplement parce qu'il est noir et que son opposant est blanc. Voilà où en est l'Amérique d'aujourd'hui. Voilà où en est un pays qui a, petit à petit, lâché toujours un peu plus de lest dans sa politique d'immigration. Aujourd'hui, c'est en espagnol qu'une immigrée originaire d'Amérique centrale explique à la télévision américaine à quel point elle est contente du résultat de l'élection, conforme à son vote personnel ! Et l'avenir n'est pas plus rose : Il est clair que le parti Démocrate américain est désormais l'otage de ces minorités, tout comme les socialistes français (et les syndicats), le sont des électeurs arabes et noirs en France.

Cela étant, une fois admis qu'Obama doit sa réélection à sa couleur de peau, est-ce pour autant une mauvaise chose pour l'Amérique, et plus globalement pour l'Occident ?
L'ennui est qu'Obama est incompétent. Sympa, sûrement, mais incompétent. C'est un bateleur, qui vous tape dans le dos en vous disant une bonne blague, une sorte de bouffon joyeux. Ce n'est pas pour rien qu'il a la faveur de beaucoup de personnalités du show business, ces troubadours et autres saltimbanques des temps modernes, qui le reconnaissent comme un des leurs. Le problème est que pour gouverner un pays, cela requiert d'autres qualités que de savoir jouer la comédie et d'être un bon « entertainer ». Car les lois économiques sont peu sensibles au « paraître ».

Circonstance aggravante, sur le plan économique, Obama, en tant que Démocrate, cède aux sirènes de nature socialiste, c'est-à-dire, plus de pouvoir pour l'Etat, plus de dépenses, donc plus d'impôts (la dette de l'Etat est monstrueuse), donc moins de dynamisme économique, et plus de chômage. Et ce chômage est en train de changer de nature : il ne s'agit plus du chômage de type économique libéral, c'est-à-dire, de courte durée, gage d'une bonne flexibilité et traduisant une bonne mobilité des forces de travail, mais d'un chômage de longue durée, épidémique et d'exclusion, de type européen socialiste. Bref, l'Amérique est foutue.

Cette réélection d'Obama n'est jamais qu'un nouveau symptôme du déclin occidental inexorable, qui ne peut profiter qu'aux futurs nouveaux dominants du monde : les puissances asiatiques. Celles-ci ne s'y sont d'ailleurs pas trompées, en saluant la nouvelle de cette réélection avec une hausse de la Bourse en Asie.

lundi 5 novembre 2012

Demande en mariage.


Cher Félix,

C'est avec beaucoup d'émotion, Félix, que je t'écris ce petit mot. Cela fait déjà plus de cinq ans que tu es partie prenante de ma vie. Cinq ans donc que, au vu et au su de tout le voisinage et de nos proches, tu partages avec un homme, l'intimité de son appartement.

Je me souviens encore de notre première rencontre, je me souviens comment nos regards se sont croisés : ce fut littéralement le coup de foudre.
Depuis cette rencontre, nos vies ont changé. Tu avais ton vécu, j'avais le mien. Nous nous sommes trouvés.
Nous partageons ensemble les bons et les mauvais moments de la vie. Je t'ai confié mes secrets, je t'ai fait part de mes joies et de mes peines, en pouvant toujours compter sur ton empathie. Tu ne m'as jamais jugé, tu m'as toujours soutenu, parfois d'un simple regard. Tu as toujours fait preuve à mon égard, d'une fidélité à toute épreuve. Tu as toujours veillé sur moi. J'ai, pour ma part, toujours assuré ton bien-être.

Notre relation devait naturellement évoluer.
Aujourd'hui, grâce au ciel, les forces progressistes sont au pouvoir et sont sur le point de faire évoluer la législation et nous permettre de nous marier. Les progressistes vont enfin mettre un terme au diktat discriminatoire de milliers d'années de civilisation universelle réactionnaire qui refusait jusque là le mariage à notre couple. Certes, nous ne pourrons pas enfanter, les lois de la Nature étant elles-mêmes discriminantes, mais l'important n'est-il pas d'officialiser au regard de la société, l'amour qui unit deux êtres ? Et qui pourrait contester, et de quel droit, cet amour que nous nous portons ?

Aussi, c'est solennellement, que par cette lettre, je te demande ta main, … ou plutôt... ta patte, Félix. Certes, tu ne sais pas lire, vu que tu es un fox-terrier, mais je ne doute pas de ta réponse. Tu as toujours su tellement bien te faire comprendre. Ainsi, nous pourrons avec fierté afficher notre amour à la face du monde, et surtout devant tous ces zoophobes réactionnaires qui se sont toujours inlassablement opposés à l'évolution des moeurs.

L'année prochaine, c'est officiellement mariés que nous participerons au défilé de la ZooPride. Et si les forces progressistes poursuivent leurs efforts, peut-être pourrons-nous, dans deux ou trois ans, sceller notre union en adoptant un enfant, ou un chiot. Et peu importe la race, puisque de toutes façons, la notion de race aura été elle-même abolie par nos progressistes éclairés.

A bientôt devant Monsieur le Maire, mon amour de Félix.

Signé : Raymond, ton compagnon pour la vie,

Paris, le 20 juin 2025.