Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 22 octobre 2012

Education et Santé à la mode socialiste.



Décidément, les sbires de Hollande Ouille ne nous laissent aucun répit. Quand il y a une connerie à faire ou à dire, les volontaires se précipitent. Marisol Touraine est la dernière en date à s'illustrer, en proposant l'expérimentation de salles de shoot, ces salles « autorisées » à recevoir, et à encadrer les camés dans leur pratique, et à leur fournir le matériel nécessaire. Pas encore la cocaïne, crack ou héroïne, (mais ça viendra), juste le matériel, seringues, élastiques, cuillères, briquets, ouate, alcool, etc... et le personnel médical idoine, bien entendu !

Huit jours après les propos de Vincent Peillon, ministre de l'Education, sur la dépénalisation du cannabis, la démission du gouvernement socialiste devant ce cancer social qu'est l'usage de la drogue, est donc confirmée.

La conception socialiste de l'Education est déjà curieuse : celle de la Santé l'est tout autant.
Le citoyen français moyen va donc confier l'éducation de sa descendance à un responsable (le terme est, je l'admets, dans ce contexte, parfaitement incongru...) qui estime que l'usage de la drogue devrait être permis. La prochaine génération de ministre socialiste de l'Education, pour rester dans le droit fil de cette dérive décadente, estimera sans doute que cet usage devrait passer du stade de « être permis » à celui de « être encouragé ». C'est juste une question de temps.

Et pour l'entretien de sa bonne forme, le même citoyen confiera sa santé à une bonne femme qui préconise de se camer en toute légalité dans une salle de l'Etat, et donc sous la responsabilité de ce dernier: un peu, d'une certaine façon, comme il va dans un musée national pour se cultiver. Ca promet de nombreux et beaux recours en justice de la part de camés qui estimeront, plus tard, avoir été encouragés dans leurs vices par l'Etat français.

Les socialos avouent donc leur incompétence dans leur lutte contre les dealers et trafiquants de tous poils, et trouvent bien plus facile « d'encadrer », en clair, d'aider, voire favoriser, la consommation des produits qui font leur fortune...

Jean-Marie Le Guen, député socialiste s'exclame, ravi : « A Paris, nous serons fiers de porter cette innovation sociale et sanitaire en toute transparence et en cohérence avec nos valeurs ! ».
Il y a comme ça, l'utilisation de certains mots qui en dit long sur le délabrement intellectuel de l'individu qui les prononcent. Ainsi, le télescopage de substantifs comme « innovation », « fiers » et « valeurs » pour illustrer une décision qui consiste à autoriser et favoriser une pratique individuellement et socialement dommageable, n'interpelle même pas son auteur.

La ministre Touraine « espère » l'ouverture d'une telle salle dès la fin de l'année. Afin de confronter ce bel enthousiasme avec l'honnêteté de leur conviction, je suppose que ni Touraine, ni Le Guen ne verraient d'inconvénients à ce que ces premières salles de shoot s'ouvrent dans des appartements de leur immeuble d'habitation privée, voire sur le même palier ? Ou préfèreraient-ils, par hasard, qu'elles s'ouvrent plus loin, dans d'autres quartiers, plutôt du côté des habitations de Monsieur Michu et Madame Macheprot ?...

Le principe qui sous-tend cette décision d'ouvrir des salles de shoot est donc de se dire : il y a des gens qui ne peuvent pas se passer de la drogue, produit officiellement interdit, on va donc leur donner officiellement et légalement la possibilité d'en consommer pour s'assurer des conditions dans lesquelles cette consommation se fait.
Dans le même esprit, Saucisson-Pinard aurait quelques suggestions :

Certains délinquants ne peuvent s'empêcher de tuer du flic dès que l'occasion se présente, et il est toujours agaçant pour un ministre de l'Intérieur, d'être pris au dépourvu quand un chauffard fonce délibérément sur un gendarme dans un coin reculé de France (reculé par rapport à la place Beauvau, bien sûr). Pensez : il faut se fendre d'un communiqué attristé, voire même parfois se déplacer jusque dans cette cambrousse pour rencontrer les familles éplorées, assurer les forces de police que tout-sera-mis-en-oeuvre-pour-que-cela-ne-se-reproduise-pas, et blah blah blah, donner une médaille à titre posthume, bref, tout ceci est extrêmement contraignant.

On pourrait donc imaginer un endroit appartenant à l'Administration, dépendant du Ministère de l'Intérieur par exemple, une sorte de décor de cinéma représentant une rue ou une route, dans laquelle des figurants portant l'uniforme policier ou de gendarme, s'essayeraient à traverser ou à dresser un barrage, pendant que ces délinquants en manque viendraient - avec leurs propres véhicules, l'Administration n'allant pas (encore) jusqu'à fournir l'engin- donner libre cours à leurs pulsions en tentant d'écraser un ou plusieurs représentants des forces de l'ordre. Certes, il y aurait parfois, voire souvent, des effets secondaires : des figurants seraient proprement écrabouillés, mais bon, au moins, cela se ferait sous contrôle de l'Etat, et serait financé par le contribuable. Plus « d'accidents » imprévus tirant le ministre de son sommeil, plus de déplacement intempestif en province, plus personne à consoler, plus de cérémonies de funérailles officielles à se coltiner. Il n'y aurait pas moins de chauffards, il pourrait même y en avoir davantage, mais au moins, ça serait « contrôlé »...

On peut décliner cette idée d'encadrement systématique de l'Etat de toutes les déviances qu'il a trop de mal à réprimer, dans d'autres domaines :
Des terroristes rêvent de faire exploser la Tour Eiffel ? Après une demande en bonne et due forme, on leur laisserait la voie libre, en prenant juste la précaution de fermer certaines voies d'accès au préalable, afin de limiter les dommages collatéraux. Dans un rayon de 500 mètres, on mettrait un panneau : « Attention, attentat terroriste à l'explosif sous contrôle d'Etat, entrée momentanément déconseillée ».

Il suffirait de vérifier la représentativité des demandeurs dans la sphère révolutionnaire nationale ou internationale, et de s'entendre avec eux sur :
1- la liste des explosifs devant être utilisés, ces derniers étant bien sûr à la charge exclusive des terroristes (enfin...dans un premier temps...),
2- le jour et l'heure d'exécution de l'attentat, en choisissant, du point de vue de l'Etat, un agenda pas trop surchargé en touristes, pour minimiser tant que faire se peut, le nombre de victimes. Pendant la morte-saison, par exemple. A négocier avec les terroristes, évidemment. Cela permettrait aussi de prévoir les moyens de secours à mobiliser au moment adéquat.

Cocteau disait « puisque ces mystères me dépassent, feignons d'en être l'instigateur ».
Les socialos reprennent le propos en guise de philosophie.
« Puisque la délinquance nous dépasse, feignons d'en être les contrôleurs. »

2 commentaires:

  1. Tout cela n'est que la suite logique de tout le reste. Bien évidemment nous n'en sommes qu'à l'apéritif. L'entrée et le plat de résistance vont suivre rapidement et sembleront de plus en plus "naturel" et "évident". Quant au dessert nous pouvons en prévoir dés maintenant les conséquences : abolition de la liberté individuelle sous toutes ses formes, institutionnalisation de l'irresponsabilité générale pour tous comme mode de comportement "obligatoire et conseillé", la crèche d’État comme horizon indépassable pour tout humanoïde de la naissance à la mort.
    Le tout sera bien évidemment âprement défendu par tout le monde comme des "acquis inaltérables", inaliénables et bla bla bla.

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  2. pareil pour les violeurs , non ?
    ha non
    dommage, ça aurait fait naître des vocations, j'en suis sûr

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