Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 26 septembre 2012

Islam, où est le problème?



Lundi 24 septembre dernier, l'émission de Yves Calvi, « Mots croisés » avait pour titre : « Islam, où est le problème ? ».
Curieux titre ! On peut supposer qu'il n'a pas été choisi au hasard. Car la question n'était pas : «  Dans l'Islam, où est le problème ? » mais bien : «  Islam, où est le problème ? ». Quand on pose ce genre de question, on évoque généralement l'incohérence évidente entre un fait et une conséquence possible. Ainsi, quand on dit : « Je suis roux, où est le problème ? », on met en lumière l'impossibilité d'une conséquence néfaste d'être roux. Or, en l'occurrence, il est évident qu'avec l'Islam, les conséquences néfastes n'ont rien de fortuites. Partout, et à tous niveaux, là où sévit l'Islam, la violence et l'intolérance sont présentes : entre hommes et femmes, entre pays musulmans voisins, entre islamistes eux-mêmes dans un même pays (sunnites et chiites), entre pays musulmans et le reste du monde. Cette règle ne connaît aucune exception. Alors si on veut nous convaincre que l'Islam est une religion d'amour et de paix, il y a du chemin à parcourir...

« Islam, où est le problème ? ». Comme dirait Coluche, la réponse est contenue dans la question. L'Islam EST le problème. Le fait même d'accoler ces deux termes ensemble dans ce titre qui se veut provocateur, est bien l'aveu que la notion de problème et Islam sont indissociables. On voit mal Yves Calvi titrer une de ses émissions de Mots Croisés : «  Chrétienté, où est le problème ? Ou « Boudhisme, où est le problème ? » Mais après tout, l'incongruité de telles questions interpellerait peut-être la curiosité du téléspectateur ?

J'étais donc curieux de voir comment allait être traité la question. Première remarque, aborder ce sujet ô combien tabou à la télévision et surtout sur le service public, donne plutôt un bon point à son animateur.
Mais ce bon point lui est aussitôt retiré quand on passe en revue l’aréopage des invités : un philosophe, Finkielkraut, jouant le rôle du candide (qui s'avèrera d'ailleurs être un observateur pas si candide que cela finalement, et même plutôt lucide et dénué de langue de bois), un représentant de l'UMP, Gérard Longuet, un du Centre (parti radical en la personne de Rama Yade), un socialiste, Julien Dray, une communiste, Clémentine Autain, et pour représenter l'Islam, Abdellah Zekri, responsable de la Mosquée de Paris. Mais aucun représentant du FN ! Le FN, qui, les soldats du politiquement correct l'ont pourtant assez asséné, est toujours en première ligne quand il s'agit de « stigmatiser » les musulmans, de faire des « amalgames » à chaque fois que le pays devait payer de son sang son laxisme en matière d'immigration ou en politique étrangère, n'a pas été convié à cette émission ! La pluralité n'est donc décidément pas encore la règle éthique du service public en France. On ne s'en étonnera pas. Elle ne l'était pas avant, elle n'allait pas le devenir avec Hollande Ouille comme Président...

Aux yeux de Yves Calvi, Clémentine Autain, représentante de « Regards », revue communiste à la diffusion confidentielle (25 000 exemplaires les meilleures années...), qui ne cesse d'aller de dépôts de bilan en redressements puis liquidation judiciaires depuis 1995, après avoir succédé elle-même à des revues communistes ayant bu le bouillon, est plus digne de participer à son émission qu'un parti ayant rassemblé près de 20% des voix aux dernières présidentielles et des millions de voix aux législatives... Cherchez l'erreur.

Cela laissait mal augurer de la suite. Et effectivement, non content de ne pas inviter un représentant du FN, Calvi n'a pas su (voulu?) éviter que le débat n'aborde la position de ce parti sur la question de l'Islam. Ayant bien compris que les absents ont toujours tort, il ne s'est pas privé d'inviter ses intervenants à dire tout le mal qu'ils en pensaient.
Ne pas inviter le FN au débat, c'était de la part de Calvi, de la simple allégeance au dogme du politiquement correct. Laisser les invités présents médire de ce parti, voire les y inciter, ce n'est plus de l'allégeance, ça devient de l'activisme. Bravo Calvi, vous êtes un brave petit soldat.

Pourtant, il me faut l'avouer, quelques surprises ont bien eu lieu, lors de ce débat. Celle par exemple d'entendre Finkielkraut reconnaître que des milliards d'euros ont bien été investis dans les banlieues, sans grand résultat, contredisant ainsi les sempiternelles rengaines gauchistes selon lesquelles les moyens financiers sont la seule réponse valable au problème des banlieues. Celle de l'entendre dire que si il y avait des territoires abandonnés en France, ce n'était pas les banlieues mais bien plutôt les zones rurales. Ce même Finkielkraut a fait le procès de la bien-pensance qui a, pendant des décennies, occulté le constat du délabrement des banlieues laissées aux immigrés maghrébins.

L'autre surprise est venue de Longuet qui a rappelé très justement que si la république est laïque, la France est quant à elle, de par son histoire, un pays religieux, même s'il n'a pas été jusqu'à préciser que cette religion est le catholicisme.

Surprise également à entendre Rama Yade reconnaître que la droite comme la gauche avait failli à leur rôle en ne dénonçant pas à temps, comme l'a fait le FN, le phénomène des prières de rues, ou celui du port de la burqa.

La surprise la plus grande a été d'entendre de la bouche de Julien Dray, socialiste, l'aveu que la pression du politiquement correct a été responsable du recul de la République devant l'islamisme. Julien Dray s'est même laissé à s'offusquer du traitement médiatique (et financier!) glorifiant de simples footballeurs « n'ayant rien dans la tête »...
Calvi a reconnu qu'il avait eu du mal à trouver un socialiste prêt à débattre sur ce sujet dans son émission. Dray a admis que s'il s'était porté volontaire, c'est parce qu'il était « presque en retraite » : c'est dire le courage de nos socialistes quand il s'agit d'aborder certains sujets chauds pour lesquels ils sont particulièrement en porte-à-faux...

En l'occurrence, Julien Dray s'est plutôt comporté avec pragmatisme et sans langue de bois, ce qui ne fut pas la moindre des surprises. Je suppose qu'il lui a fallu un certain courage pour oser affirmer que l'attitude de victimisation trop souvent adoptée par les musulmans est l'expression d'une trop grande facilité. Du courage aussi pour dénoncer « l'argent corrupteur » du Qatar, en évoquant les 50 millions d'euros que ce pays se propose de donner aux banlieues françaises (de quoi je me mêle?) et que Montebourg, autre socialiste, se hâte, quant à lui, d'accepter...

Finkielkraut a lui aussi affirmé qu'il fallait que les Musulmans arrêtent de jouer la carte de la victimisation. Il a aussi dénoncé le manque de courage de beaucoup d'intellectuels qui n'osent plus se prononcer à propos de l'islamisme.

En revanche, il n'y avait aucune surprise à attendre de la coco et du musulman. Pour la première, tout n'est qu'une question sociale. Toutes les âneries habituelles ont été avancées : au milieu d'une rafales de « stigmatisations » et de « amalgames », Autain a rappelé que tous les violeurs n'étaient pas arabes (eh oui, Clémentine, vous avez raison. On peut aussi affirmer que tous les oiseaux ne volent pas, mais qu'en revanche il y a bien des poissons volants...), qu'en France, on mangeait du couscous et que c'était très bien (si, si, elle a bien dit ça, on appréciera la pertinence de l'argument), qu'il y avait d'autres intégrismes que l'intégrisme islamique (d'ailleurs, il y a fort à parier que, passée une certaine heure de la nuit, Clémentine Autain se refuse à sortir du côté de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, de peur de tomber sur des fanatiques catholiques lefevristes), que la misogynie des musulmans est de la roupie de sansonnet par rapport à celle de la société civile, que la solution du problème islamique passe par la remise d'un reçu lors de contrôle d'identité, et par le droit de vote aux étrangers... Bref toute la panoplie des lieux communs qui entraînent chez moi une série de symptômes bien particuliers: crispation de la mâchoire, enfoncement des doigts dans le rembourrage des bras du fauteuil, les jointures passant au blanc, blocage de la respiration, tous les muscles tétanisés dans l'effort de ne pas me lever pour flanquer le téléviseur par la fenêtre : en fait, bizarrement, un peu les mêmes symptômes ressentis quand j'entends Michel Drucker essayer de faire de l'humour...

Quant au musulman de service, Abdellah Zekri, il n'a cessé de nous rabâcher à quel point il était un « bon » musulman, tolérant, bienveillant et tout et tout, comme si c'était lui personnellement qui était au centre du débat : « Zekri, où est le problème ? ». Il ne s'est quand même pas gêné pour nous donner sa version très personnelle de l'histoire de l'immigration en laissant entendre que si il y avait des arabes en France, c'est qu'on était allé les chercher quasiment de force. Parti sur sa lancée, il a même avancé que c'était les immigrés musulmans « qui avaient construit la France » (sic!), pas moins.
Doté sans doute d'un sens de l'humour pince-sans-rire prononcé, il a aussi affirmé que la liberté d'expression de Charlie Hebdo devait être assurée et protégée, non pas par la police payée par ses impôts et ceux de ses coreligionnaires, mais par des vigiles privés, aux frais du journal... Curieuse notion de la liberté d'expression chez un «responsable» reconnu pour représenter une partie de la population. .. Et il faudra bien qu'un jour, puisqu'il en parle, qu'on fasse le bilan financier de ce que rapportent ses coreligionnaires immigrés en termes d'impôts, en regard de ce qu'ils coûtent en termes de prestations en tous genres...

Monsieur Zekri en a marre, nous dit-il, d'être l'objet de toutes les stigmatisations, d'être le bouc émissaire des malaises de la société française, d'être assailli de provocations blasphématoires à l'égard du Coran.
Alors, je vous le dis aimablement, Monsieur Zekri, si votre situation est si inconfortable dans mon pays, soyez raisonnable et pragmatique : retournez en Algérie, puisque, comme vous n'avez pas pu vous empêcher de nous le rappeler, vous êtes algérien et fier de l'être. Et comme vous êtes aussi un peu français, (paraît-il)..., vous viendriez exercer votre citoyenneté française en prenant juste vos vacances chez nous ! C'est pas une bonne idée, ça ? Vous devriez d'ailleurs la partager avec nombre de vos compatriotes qui souffrent tant d'être dans ce pays d'infidèles. Et tenez, en prime, je vous propose d'emmener Clémentine Autain avec vous, elle a tant de sympathie pour vos tracas...

mardi 18 septembre 2012

Le pays basque en résistance.

Saucisson-pinard a pris la mer quelques jours, pour prendre un peu de distance avec les vicissitudes du monde des terriens.
Histoire d'oublier l'hypocrisie des médias qui réalisent soudain l'incompétence de celui qu'ils ont adoré et supporté avant, pendant, et quelques mois après les éléctions présidentielles, et qui tentent aujourd'hui de s'affranchir de leur responsabilité en tentant sans vergogne de retourner leur veste et d'abonder dans le sens de l'opinion publique. Oublier aussi la pitoyable prestation de ce président lors de son dernier rendez-vous sur TF1, agitant en guise de certificat de stakhanovisme, son "agenda", comme le collègien tout fier de montrer son nouveau "cahier de texte" en gage de  bonne volonté pour cette nouvelle rentrée.
De retour sur la terre ferme, Saucisson-pinard ne résiste pas au plaisir de diffuser ce tract distribué en pays basque de Bayonne à Saint-Jean Pied de Port, de la Soule à la Basse Navarre. En voici le texte:

"Vous êtes musulmans, alors lisez ceci sans haine ni racisme:
En pays basque, les immigrants doivent s'intégrer. Prenez exemple sur vos grands-parents qui ont su, en leur temps, se fondre dans la société française sans abandonner leur identité, tout en respectant celle de leur pays d'accueil.
Il est intolérable que les enfants et petits-enfants des immigrés d'hier ne soient pas ou ne veuillent pas s'adapter, influencés par des voix islamiques venues d'ailleurs, les poussant à nous imposer progressivement les lois de la charia.
Nous n'accepterons pas cela en pays basque. Nous n'aurons pas, comme c'est le cas dans certaines banlieues, des zones de non-droit. Les habitants de notre pays basque seront particulièrement vigilants concernant toutes les formes de dérapage qui exaspèrent la société française.
Vous qui êtes musulmans, ne perdez pas de vue que si vous êtes sur le territoire français, c'est pour bénéficier d'avantages économiques et sociaux qui n'existent pas dans votre pays d'origine. Alors rappelez cela à vos descendants qui revendiquent l'islam en pays basque en s'habillant de plus en plus comme une provocation. Nous n'accepterons pas non plus de voir ces jeunes filles et ces jeunes femmes, de plus en plus nombreuses, envahir nos espaces publics vêtues de la sorte. Nous le savons, le foulard est la première étape vers le voile intégral. Celui-ci est lentement passé du statut de symbole de l'islam à celui d'outil de déstabilisation de la société française,  en particulier dans le milieu scolaire. Comme nous, noyez vous dans la masse.

Musulmans, nous vous conseillons instamment de suivre nos règles. Ici, c'est notre  pays, notre terre, notre style de vie dont vous profitez sans toujours les respecter. Le pays basque ne se pliera pas à vos exigences ou alors, ceux qui persisteront, seront contraints de retourner dans leur pays d'origine ou celui de leurs ancêtres. Nous vous demandons de transmettre et faire circuler notre courrier à tous vos parents et votre entourage proche en insistant sur le fait que nous sommes de plus en plus déterminés.

CMSB. Comité de la Majorité Silencieuse Basque."

Le message des Basques adressé aux immigrés arabes est clair: on s'intègre ou on dégage. Puissent les autres régions emboîter le pas du pays basque et entrer elles aussi  en résistance. Quand les hommes politiques réaliseront qu'ils ne sont plus suivis dans leur politique de collaborationisme en faveur de l'envahisseur, nul doute qu'ils sentiront le vent du boulet et tourneront casaque.

samedi 1 septembre 2012

Discours de Châlons-en-Champagne de Hollande


Son entourage nous avait prévenu, Hollande Ouille allait faire un discours qualifié de très important à l'occasion de la foire de Châlons-en-Champagne. Un discours officiellement « important », ça ne se refuse pas. SP s'est donc donné la peine d'examiner avec minutie ce discours. Conclusion : ce discours de foire fut en effet assez foireux.

Pour mieux vous en convaincre, Saucisson-Pinard vous propose le vrai texte du discours, juste agrémenté de la pensée présidentielle qui va avec. En italique, le discours, en gras, la pensée.


Madame et Messieurs les ministres, 
Monsieur le maire, 
Monsieur le président du conseil régional, 
Monsieur le président du conseil général, 
bla bla bla,
Je veux d'abord vous remercier pour l'accueil qui m'est fait. Certes j'avais pris mes habitudes, c'est la troisième fois en effet que je viens ici à la foire de Chalons, mais, cette fois-ci, je viens comme président de la République.
J'en reviens toujours pas moi-même d'avoir été élu , dites donc! J'ai jamais rien foutu durant ma vie politique, et là, je suis président de la république. C'est fou, non ?
J'en avais fait la promesse, ce n'était pas la plus difficile à tenir. Mais ma présence est aussi un symbole, c'est-à-dire d'abord de reconnaître ce qui est fait sur ce territoire et d'être accueilli, rendez-vous compte, au Capitole, rien que cela, et dans un nouveau parc d'expositions c'est une rencontre qui devait avoir lieu.
Oui, parce que, les inaugurations, c'est encore ce que je fais le mieux !
Je suis aussi attentif, savoir qui seront les prochains invités à la foire de Chalons puisque comme candidat j'y ai été reçu 2 fois, ça m'a conduit là où vous savez,
eh oui ! Moi, président ! Incroyable, je vous dis !!
j'aurai donc un œil particulièrement rivé sur les prochaines inaugurations de la foire.
Mais je suis ici aussi et surtout pour reconnaître ce qui se fait en Champagne Ardennes, deuxième région agroalimentaire de France, bla bla bla
Un peu de brosse à reluire, ça fait pas de mal.
Vous êtes aussi une grande région industrielle, avec une production reconnue, celle de la fonte, avec des pôles de compétitivité, notamment dans l'économie verte, première région éolienne, avec aussi des innovations considérables en matière de méthanisation, un pôle de compétitivité sur les matériaux innovants, vous êtes l'une des régions les plus exportatrices, voilà le sens de ma présence parmi vous, adresser à ce territoire effectivement un message de confiance.
Je suis donc venu vous dire ce que vous savez déjà, et mieux que moi, puisque c'est vous qui vivez ici !
Et pourtant, votre région souffre, rencontre des difficultés et les salariés m'en ont parlé tout au long de cette visite de stand en stand. Beaucoup m'ont exprimé à la fois leur attente, leur espérance et parfois même leur colère : ceux qui ne sont pas payés depuis des mois, comme à Sodi Medical, et qui attendent tout simplement l'exécution de décisions de justice ; ceux qui craignent pour leur emploi, notamment dans le groupe GHM ; et puis aussi celles et ceux qui expriment leur frustration par rapport à des attentes accumulées en termes de pouvoir d'achat. Oui, j'ai entendu aussi les PME, les artisans qui se battent chaque jour, qui font front dans un contexte difficile et qui demandent un soutien et surtout une liberté pour que leurs efforts ne soient pas entravés. J'ai entendu les élus, de toutes sensibilités, me dire combien ils étaient à la fois prêts à se mobiliser et en même temps inquiets sur leur possibilité d'accéder au financement.
Là, c'est pareil, je vous répète ce que vous m'avez dit vous-même, et je sais que ça vous fait une belle jambe !
Alors mon devoir, c'est de dire la vérité aux Français. Nous sommes devant une crise d'une gravité exceptionnelle, une crise longue, qui dure depuis maintenant plus de 4 ans et aucune des grandes puissances économiques, même les émergentes, n'est désormais épargnée, la croissance ralentit partout et les prix des matières premières, les céréales, augmentent pour des raisons aussi bien climatiques que spéculatives, mais aussi le pétrole avec ses conséquences sur le prix des carburants, tout cela complique encore la donne et la reprise.
Et ça, figurez-vous, je le découvre aujourd'hui. J'ai préparé ma campagne électorale depuis plus d'un an, je suis supposé avoir préparé mon programme depuis tout ce temps, eh bien, aujourd'hui, je m'aperçois qu'il y a une crise mondiale, et je suis venu exprès, ici, à Châlons en Champagne, pour vous l'apprendre !
L'Europe est la plus touchée, la récession s'y est installée, les plans d'austérité s'additionnent, sans d'ailleurs que la confiance ne revienne, et c'est pourquoi, les principales décisions sont attendues maintenant dans la zone euro.
Et ça, côté décisions à prendre, avec moi, ils sont pas fauchés dans la zone euro ! Ils vont pouvoir continuer à attendre longtemps !
Elles ont été trop longtemps différées ou reportées, ou annoncées comme devant enfin conclure un processus quand il n'y avait finalement qu'une étape de franchie. Je veux que soit rétablie la croissance et la stabilité en Europe, j'y travaille.
C'est pas formidable, ça ? Je veux la croissance et la stabilité, ce qui est extraordinairement original, et je crois bien être le premier à vouloir tout ça ! Donc, c'est comme si c'était fait !
Mais il y a aussi la vérité sur la situation de la France, quelle est-elle ? Un endettement public qui s'est accumulé bla bla bla, déficit de notre balance commerciale, bla bla bla chômage augmente depuis 15 mois consécutivement. Bla bla bla. Ma mission de président de la République c'est de conduire notre pays pour qu'il fasse des choix dans le bon ordre, dans le bon rythme et dans la bonne direction, et c'est au gouvernement, sous l'autorité de Jean-Marc AYRAULT, de mettre en œuvre ces orientations.
Bon, d'accord, ça fait déjà plus de quatre mois que je suis aux affaires, mais bon, ça va, on prend son temps, on va y aller tranquillou.
Il y a d'abord l'urgence. L'urgence, c'est l'emploi, d'abord celui des jeunes les plus éloignés du marché du travail, c'est l'ambition des Emplois d'avenir qui sont en priorité orientés vers le secteur qu'on appelle non marchand (les associations, les coopératives, les mutuelles, les élus)
Oui, parce que l'avenir de l'emploi, figurez-vous, c'est les mutuelles, les associations (à but non lucratif, parce que l'argent, bouh, c'est sale!), et les élus. C'est fou ce que ça fait d'emplois, les élus ! Regardez : moi, par exemple, j'ai déjà employé Tierweiller qui a un bureau à l'Elysée, Jospin à qui j'ai confié une mission bidon emploie sa philosophe de femme Sylviane Agasinski, et Madame Bachelot recrute son fils pour la même mission bidon... c'est bien la preuve !
mais aussi une part vers le secteur privé. J'ai considéré que ce dispositif devait être engagé sans attendre.
En tout cas, sans attendre beaucoup plus que les cinq mois déjà passés depuis que je suis aux affaires...
J'ai donc convoqué une session extraordinaire du Parlement bla bla bla.
Dès le début du mois d'octobre seront signées les premières conventions pour l'embauche de jeunes sans qualification qui sont massivement frappés par le chômage dans les quartiers ou dans des zones rurales éloignées de l'emploi, un volet « formation » sera prévu.
Bon, je ne sais pas encore à quoi on va bien occuper ces gars-là qui ne savent rien foutre, ni comment on va les payer, mais l'important, c'est de signer ces conventions ! Ca occupe déjà les élus, c'est toujours ça.
Ce changement traduit autant une volonté qu'un engagement, parce que mon pari c'est que, si la confiance revient dans la jeunesse, c'est la confiance dans le pays qui, bla bla bla. Ce dispositif, là encore, permettra de réduire la précarité des moins de 25 ans qui n'en peuvent plus d'attendre mais aussi, de maintenir dans l'emploi les plus de 50 ans que dans certaines entreprises, un certain nombre voudrait voir partir. Bla bla bla. Je sais que les entreprises, les grandes comme les petites, sont prêtes à se saisir de cette belle idée pour l'adapter à la réalité des situations professionnelles ou sectorielles, c'est le but de la négociation qui va s'engager.
Bah oui, les entreprises veulent voir partir les plus de 50 ans, alors moi, j'arrive avec ma bonne idée qui consiste à leur dire : « mais non ! Faut les garder ! » et elles trouvent l'idée géniale ! Heureusement que je suis là, non ?
Agir pour l'emploi, c'est aussi anticiper les restructurations, les mobilités, les changements, qui, bla bla bla. Le gouvernement proposera donc aux partenaires sociaux, là encore, d'engager dès le mois prochain sur ce sujet décisif une négociation sur la base d'un document d'orientation qui leur sera présenté le 10 septembre. Compte tenu de la nette dégradation de la situation de l'emploi, je suis sûr que les employeurs et les représentants des salariés et les grandes confédérations syndicales rechercheront ensemble les solutions les plus équilibrées.
Une « négociation sur la base d'un document d'orientation » : woaw, c'est pas une autre idée géniale, ça ? Sûr que la confiance va revenir avec une telle trouvaille !
Il y a aussi pour l'emploi, l'enjeu de la formation professionnelle. Elle doit être utilisée pleinement dans l'éducation nationale, dans l'apprentissage. Je rappelle qu'il y a encore des métiers où notre économie souffre d'un manque de main d'œuvre qualifiée ; il y a aussi des entreprises qui ne donnent pas pleinement leur mesure à la formation de leurs salariés alors que c'est un véritable investissement, j'entends que tous les acteurs soient désormais mobilisés sur cet objectif. Il conviendra de clarifier les rôles de chacun, ce qui relève des partenaires sociaux pour améliorer le niveau de qualification des salariés, ce qui relève des Régions et notamment pour les demandeurs d'emploi et ce qui relève de l'Etat, assez de cette confusion, de cette opacité, nous avons besoin de clarté et d'efficacité.
Pour se résumer, faux con crée des emplois, faux con fasse de la formation professionnelle, mais c'est un vrai qui vous le dit. Car personne avant moi, jusque là, n'y avait même pensé !
Mais le défi que nous avons à relever tous ensemble c'est celui de la croissance. Le chômage ne sera vaincu que si l'activité reprend,
je dirais même plus, le chômage ne sera vaincu que si il y a plus d'emplois ! Quand vous avez besoin d'autres lapalissades, consultez-moi, j'en ai plein ma besace !
c'est le combat que je porte depuis mon élection, dès les premiers jours au G8 avec les pays les plus puissants de la planète, puis au Conseil européen du 29 juin dernier. Nos partenaires ont compris
( heureusement que j'étais là pour leur expliquer!)
qu'ils devaient conjuguer des disciplines budgétaires, par ailleurs nécessaires, avec le financement de projets concrets sur nos territoires, bla bla bla.
Mais il y a aussi ce qui relève de notre propre responsabilité, j'ai dit qu'il convenait de dire la vérité, la vérité c'est qu'il y a dans l'économie française des atouts indéniables, des secteurs qui vont bien, des entreprises qui bla bla bla.
Mais la vérité c'est aussi de dire qu'il y a des handicaps, bla bla bla. Nous devons faire en sorte que soient traitées aussi les grandes réformes structurelles, c'est la raison pour laquelle le gouvernement est à la tâche et que ces réformes devront être menées avec constance, cohérence et clarté.
Je vais prendre quelques illustrations ! Pour favoriser l'innovation, le crédit d'impôt recherche, qui a fait la preuve de son utilité, sera préservé
Vous remarquerez que j'ai beaucoup cassé jusqu'à maintenant, surtout ce qu'a fait mon prédécesseur, mais ça, le crédit d'impôt recherche, je le préserve : reconnaissez que je bosse dur pour vous, non ?
et élargi à l'innovation, bla bla bla. De la même manière, pour permettre l'accès des entreprises au financement, en prêt comme en fonds propres, une banque publique d'investissement va être créée dans les jours qui viennent,
Bon, je sais pas encore avec quel pognon, vu qu'on en a plus et que les Français tapent déjà dans leurs réserves pour survivre, mais on va toujours dire qu'on la crée, et on verra après...
elle regroupera les établissements existants, mais elle permettra surtout des avancées majeures, mobilisera de nouvelles ressources - comme les sommes qui sont déposées sur les Livrets de Développement Durable dont le plafond a été doublé - ce qui permet de capter une épargne pour la mettre au service du financement des entreprises. La banque publique concentrera ses interventions sur les PME et les entreprises de taille intermédiaire les plus innovantes. Elle sera aussi un facteur de simplification et d'accélération puisqu'elle sera déconcentrée sur les territoires et qu'elle travaillera en cohérence avec les Régions qui seront associées à ces décisions et à ces orientations. Et cette banque publique, qui aura son rôle, ne se substituera pas au secteur bancaire, mais il y aura une réforme des banques pour que soient davantage séparées aujourd'hui les activités de crédit, de dépôt et les activités de placement spéculatif.
Bon, que ceux qui ont compris ce que va faire cette banque et comment elle va fonctionner, lèvent le doigt ! Personne ? Bon, je continue...
Enfin, la France doit résoudre son problème de compétitivité. Depuis 10 ans la France perd des parts de marché, bla bla bla, la France a besoin de se donner les moyens d'une stratégie productive nationale.
Elle doit être capable d'investir dans les secteurs les plus porteurs. Je les ai cités : les énergies, pour la transition écologique,
(les entreprises engagées dans le photovoltaïque se cassent la gueule ? bon, c'est possible... mais arrêtez de m'interrompre à tout bout de champ !)


l'aéronautique, les matériaux, les biotechnologies, ce que vous démontrez ici dans votre région. L'Etat doit avoir un rôle d'impulsion, bla bla bla.
Il y a aussi, puisque je parle de compétitivité, un système de prélèvement qui fait reposer sur le travail l'essentiel de la charge ; un système d'exonération de cotisations sociales qui a été modifié tant de fois dans le passé est devenu aussi illisible que coûteux et en même temps, indispensable pour les entreprises ; et en même temps, c'est un système indifférencié, que les entreprises soient exposées à la concurrence internationale ou qu'elles soient abritées, qu'elles soient grandes ou petites, qu'elles créent des emplois ou qu'elles n'en créent pas. Là encore, dans le cadre de la conférence sociale le gouvernement et les partenaires sociaux travailleront sur la réforme du financement de la protection sociale.
C'est un sujet difficile qui a été tant de fois évoqué, annoncé, jamais traité, mais moi je n'attendrais pas la fin de mon mandat pour faire adopter une disposition à l'application différée. Des choix courageux seront faits en 2013 et ils seront durables, justes et stables.
Oui, je sais, en 2013 seulement, parce que, voyez-vous, depuis plus d'un an que j'ai préparé mon élection, et plus de quatre mois que je suis entré à l'Elysée, je n'ai pas encore eu le temps d'y réfléchir. Il y a d'abord eu cette histoire de ma copine avec mon ex, qui m'a bien pris la tête, et puis après, mes quinze jours de vacances au fort de Brégançon, tout ça, bref, j'ai pas eu le temps de m'en occuper vraiment. Et puis, moi, je voyage en train, alors ça me prend plus de temps pour me déplacer, vous savez ce que c'est !
Puisque je parle de la croissance, il y a l'industrie, il y a l'agriculture, il y a les services, il y a aussi le bâtiment,
(je pourrais aussi ajouter l'artisanat, les bouilleurs de cru, les crieurs de journaux, les vendeurs d'enclumes à la sauvette, tout ça, parce que j'en connais beaucoup, moi, des secteurs d'activité, mais je fais court)
c'est à dire à la fois un besoin social impérieux, se loger, et en même temps une activité économique qui a un avantage c'est qu'elle n'est pas délocalisable. Pour se loger généralement c'est ici, sauf quand on fait le choix d'aller, pour je ne sais quelle raison d'ailleurs, à l'extérieur pour ne pas payer ses impôts.
(en même temps, maintenant que j'y réfléchis, c'est peut-être justement ça, la raison d'aller à l'extérieur: ne pas payer ses impôts : faudra que je demande à Ayrault.)
Un des freins à l'investissement immobilier c'est, on le sait, le coût et la disponibilité des terrains. Un projet de loi est prêt, il permettra de céder gratuitement les terrains de l'Etat, et les opérateurs publics aux collectivités locales et aux bailleurs sociaux qui s'engagent dans des programmes de construction. 110 000 logements entre 2012 et 2016 pourront être créés grâce à cette mise à disposition des terrains. De la même manière, les propriétaires privés seront invités à céder plus rapidement qu'aujourd'hui leur terrain à bâtir.
C'est-à-dire que je leur demanderai : « pardon, msieur le propriétaire privé, je voudrais que vous vendiez plus vite votre terrain, parce qu'il se trouve que j'en ai besoin : d'ailleurs, ainsi, en vendant plus vite, vous paierez davantage de taxe sur la plus-value ». Nul doute qu'il sera sensible à ma demande.
Un programme de rénovation, d'isolation de logements sera lancé dans le prochain budget pour économiser l'énergie, améliorer le pouvoir d'achat des ménages
Oui, un programme de rénovation qui va « améliorer le pouvoir d'achat des ménages ! » Ne me demandez pas comment, c'est le rédacteur de mes discours qui m'a conseillé de mettre cette phrase à cet endroit, il m'a dit que ça ferait bien...
et créer des emplois dans le secteur du bâtiment.
Beaucoup d'artisans veulent des règles stables, veulent des règles fiscales qui puissent être pérennisées pour permettre d'informer tous ceux qui veulent améliorer l'isolation de leur logement, de pouvoir le faire dans de bonnes conditions. Le dispositif fiscal sera donc stabilisé dans cet esprit.
Vous voyez, quand je ne casse pas et que je ne préserve pas, je stabilise. Avouez que je me défonce pour vous, non ? Le changement, c'est maintenant, je vous avais prévenu !
Voilà, Mesdames et Messieurs, le cap que je voulais fixer : emploi, croissance, compétitivité.
En en fixant ce cap, j'exprime toute ma singularité, tant il est vrai que tous les autres chefs d'état et mes prédécesseurs, ces idiots, se fixaient des caps de chômage, récession et absence de compétitivité !
L'Etat prendra ses responsabilités, bla bla bla, entreprises parce que ce sont elles qui créent l'emploi et qui investissent. Bla bla bla. Il y a aussi ce qui appartient aux fonctionnaires, aux agents publics pour la qualité de nos services publics. Et puis il y a tous ceux, quelle que soit leur place, quel que soit leur niveau de rémunération ou de considération, donnent le meilleur d'eux-mêmes bla bla bla
Le redressement, il ne sera possible que si bla bla bla. Voilà pourquoi je veux que le gouvernement d'ici octobre apporte des réponses au problème du financement des collectivités locales, et l'augmentation de la collecte du Livret A y contribuera, parce que les sommes qui y sont déposées ne vont pas simplement dans le logement social mais également dans le financement des collectivités locales.
En effet, pour multiplier les nouveaux fonctionnaires des collectivités locales qui sont la source même de mon électorat, il faudra bien que vous, les cons tribuables et les épargnants, vous nous donniez vos sous pour les payer grassement !
Mobiliser les territoires, c'est donner aux régions la place et la responsabilité bla bla bla
Dans le même esprit, avec le Premier ministre, je recevrai les maires et les présidents des grandes agglomérations qui sont indispensables bla bla bla, car c'est une bataille, celle de la croissance celle de l'emploi, celle de la compétitivité il faudra du temps. L'action que je conduis s'inscrit dans la durée du mandat qui m'a été confié par les Français. Non pas sur trois mois, pas davantage sur douze mois, mais sur cinq ans. Et en même temps, il n'y a pas de jour à perdre. Tout compte. Trop de retards ont été pris.
J'en sais quelque chose : regardez, vous vous rendez-compte que ça fait près de 5 mois que j'ai été élu et que je n'ai encore rien foutu ? C'est pas croyable comme le temps passe !
Trop d'urgences nous assaillent. Trop de périls nous menacent. Je prendrai donc les décisions dans un calendrier ordonné, bla bla bla, le changement c'est une force qui sait où elle va, qui donne une direction susceptible de rassembler le pays. Chacun devra, à sa place, prendre sa part du destin de la nation. Oui, il y aura des efforts à faire, mais ils seront consentis dans la justice. C'est le sens de la loi de finances que le gouvernement prépare et dont le Parlement sera saisi à la fin du mois de septembre.
Oui, je sais, tout est programmé pour plus tard, mais c'est exprès : moi, j'ai jamais rien foutu réellement dans ma vie professionnelle, alors aujourd'hui, je me contente de programmer. J'ai remarqué que c'était plus facile de dire : nous allons faire (ou plutôt, VOUS allez faire) que … de faire soi-même tout de suite!
Notre devoir c'est de réduire le déficit. Non pas pour l'idée qu'il faudrait réduire le déficit en soi, mais parce que c'est la condition pour maitriser la dette,
Pas con, hein, ce que je viens de dire !: réduire le déficit pour maitriser la dette ! Fallait y penser ! Avouez que vous avez vraiment du pot de m'avoir trouvé !
et donc pour assurer notre souveraineté. Le sérieux budgétaire, c'est la condition pour ne pas être dans la main des marchés financiers.
(sans compter que les marchés financiers, c'est bientôt leur pied qu'ils vont nous mettre au cul!)
Aujourd'hui la France, ou plus exactement l'Etat, lorsqu'il lève un emprunt, acquitte des taux d'intérêt à dix ans d'un peu plus de 2 % et quand il emprunte pour des périodes plus courtes à 0 %. Alors que des pays comme l'Italie, comme l'Espagne payent des taux d'intérêt à 6% à dix ans, voire davantage.
Bon, d'accord, ça, c'est plutôt grâce à mon prédécesseur, mais arrêtez donc de m'interrompre !
La condition, donc, pour garder cette situation, c'est de pouvoir, à la fois, être sérieux et en même temps respectueux des engagements. Nous serons donc, pour le budget 2013, amenés à faire des efforts sur la dépense puisqu'elle sera stabilisée, elle ne progressera pas ; et sur les recettes, sera engagée la première étape de la réforme fiscale, pour mieux répartir l'impôt entre le travail et le capital, entre ceux qui ont le plus et ceux qui ont le moins.
Ainsi, ceux qui ont plus, auront moins, et ceux qui ont moins... eh bien, n'auront pas plus !
Bla bla bla
Mesdames, Messieurs, en venant à la foire de Châlons, je savais que j'allais rencontrer bon nombre de Français qui allaient m'exprimer leurs attentes, leurs inquiétudes, leurs espoirs, leurs problèmes, mais aussi leurs solutions.
Eh bien, les attentes, qu'ils continuent de les avoir, (c'est sûr, ils peuvent toujours attendre), les inquiétudes d'aujourd'hui ne sont rien par rapport à ce qu'elles seront demain, qu'ils continuent d'espérer, j'y vois pas d'inconvénient, et leurs solutions, qu'ils n'hésitent pas à me les filer, parce que, comme vous venez de l'entendre, j'en ai pas l'ombre d'une !
En venant à la foire de Châlons, je savais que j'allais rencontrer des acteurs économiques qui se battent et bla bla bla pour adresser un message au-delà de cette grande foire, de ce capitole qui m'accueille. Je voulais tracer la voie qui nous attend. Et malgré les difficultés qui sont là, l'enjeu qui est le nôtre, c'est de permettre à la France de se relever, bla bla bla.
Trois principes me guident : la vérité sur la situation, bla bla bla. Le second principe c'est la justice, bla bla bla. Et bla bla bla, mon troisième principe c'est la confiance, bla bla bla
Si nous réussissons à faire partager cette confiance, bla bla bla dans une cause qui dépasse chacun d'entre nous.
Merci de m'avoir accueilli, merci pour l'action que vous menez les uns et les autres, et merci pour la confiance que vous nous apportez.
Ben, voilà voilà voilà... C'est tout... J'ai rien d'autre à vous dire dans mon discours important. Des actions concrètes et des idées? Un bilan de ce que j'ai déjà fait ? Vous rigolez? Vous me prenez pour Sarkozy ou quoi ? Je vous avais prévenu que j'étais différent. Des actions concrètes et des idées! Et puis quoi encore ? Pourquoi pas des mesures qui ont fait leurs preuves à l'étranger, pendant que vous y êtes !


Vive la République et vive la France !


Allez, c'est pas tout ça , mais j'ai un train à prendre, moi !



NB : Tout ce qui est écrit en italique est rigoureusement authentique ! Comment les Français ont-ils pu élire président de la république, l'auteur de tant de platitudes et d'idées creuses?? Il faut lire ce discours et se pincer pour le croire !