Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 11 juin 2012

Premier mois de gouvernance: Hollande met le pays bas!



Ce premier mois de gouvernance socialiste permet un premier bilan. Nous avons déjà eu l'occasion lors de posts précédents, de dénoncer ce gouvernement du « paraître ».

Sur le fond, il y a à la fois encore peu et beaucoup à dire. Peu, parce que le délai imparti est encore bref, beaucoup parce qu'en dépit de cette brièveté, les grandes lignes de l'inconstance, de l'inexpérience, et de l'amateurisme de l'équipe Hollande Ouille sont criantes et donnent déjà leurs premiers effets.

Ainsi en politique étrangère. A peine élu, Hollande Ouille a dû se confronter aux premiers rendez-vous internationaux. Au lieu d'afficher un profil bas et de prendre le temps d'observer ce qui était nouveau pour lui, c'est-à-dire absolument tout, l'arrogant benêt a cru utile de s'exprimer. Les chefs d'Etats présents au G8 ou au sommet de l'Otan, n'ont pas tardé à prendre la mesure du personnage. Résultat, quand tout récemment, Obama s'inquiète, pour les échanges commerciaux des Etats-Unis avec la vieille Europe, de la santé de la zone euro plombée par le problème grec, il appelle qui, à votre avis ? Cameron et Merkel. Hollande et la France qu'il représente, sont désormais des interlocuteurs de deuxième rang. L'époque où Sarkozy formait avec Merkel le couple incontournable quand il s'agissait de s'adresser à l'Europe, est déjà révolu. Les qualités de leadership de Sarkozy que notre Presse gauchiste lui a toujours contesté, à l'inverse des vrais responsables internationaux, avait mis la France dans une position à la fois enviable et lourde de responsabilités. Il n'a fallu à Flanby que trois semaines pour rétrograder le pays.

Cette absence de volontariat s'est aussi exprimée dès le premier sommet européen à Bruxelles, au cours duquel Hollande Ouille s'est montré incapable de récupérer l'héritage sarkozyste des excellentes relations France/Allemagne, avec le rôle de locomotive qui en découlait. Là aussi, Merkel a vite compris qu'un changement de partenaire politique devenait urgent. La Grande Bretagne n'étant pas par nature un partenaire solide et fiable pour construire quoique ce soit dans l'Europe, on s'apercevra dans quelques mois à peine, que l'Allemagne prendra la tête des initiatives européennes seule, à son compte et dans son seul intérêt bien compris. La France en sera réduite à quémander, comme le fait depuis plusieurs mois la Grèce et en ce moment même, l'Espagne.

Hollande décide un retrait prématuré des troupes françaises d'Afghanistan. C'est déjà en premier lieu une reprise de la parole donnée aux partenaires de la France. Ce qui manque d'élégance. Mais la façon avec laquelle ce retrait va avoir lieu transpire l'amateurisme. Les troupes combattantes vont être les premières à revenir, laissant les hommes chargés du rapatriement du matériel seuls sans défense. Les Talibans, débarrassés de toute menace et de tout harcèlement vont désormais avoir le champ libre pour venir eux-mêmes harceler les troupes françaises occupées à ranger. C'est à se demander s'il n'y a aucun militaire haut placé pour avertir ces politiques de ce genre d'évidence. A moins que l'équipe Hollande soit davantage préoccupée de respecter par pacifisme à courte vue le programme du candidat socialiste, que de préserver la vie des soldats sur le terrain. On peut malheureusement prendre les paris que les victimes françaises vont désormais se multiplier dans les mois à venir, et notamment en début d'année 2013, une fois que les combattants seront « revenus pour Noël » comme Hollande Ouille est venu leur annoncer en personne.

Sur le plan intérieur. Les initiatives sont encore timides, bien sûr, et essentiellement dans le domaine de l'image et du symbolique.
On passera rapidement sur la « normalité » affichée du président dans ses moyens de déplacement, attitude où le puéril le dispute au démagogique.

On mentionnera les propos irresponsables de Du Flot (de Conneries) sur la dépénalisation du cannabis, les rodomontades d'un Monte-Bourre-le Mou qui va visiter et dispenser quelques illusions gratuites aux pauvres bougres naïfs de l'usine Fralib à Gemenos qui feront l'objet d'un probable licenciement prochain. Jusqu'à preuve du contraire, ni Hollande Ouille ni Montebourg ne sont encore en charge de la gestion du groupe privé Unilever.

Taubira prend l'initiative de supprimer la juridiction des mineurs récidivistes, persistant dans l'angélisme typiquement gauchiste qui consiste à croire que les petites racailles d'aujourd'hui ne sont que la copie conforme et actuelle des gamins égarés de la société d'après-guerre. Sa première visite sur le terrain se fait très symboliquement pour assister à une rencontre sportive entre détenus et personnel pénitentiaire, comme si une ministre de la Justice n'avait rien de mieux à faire. Ce symbole est évidemment cohérent avec la pensée socialiste qui voudrait ne voir dans les forces de l'ordre qu'une version à peine musclée des assistantes sociales. Et puis arrive l'anecdote qu'un scénariste de film comique n'oserait même pas retenir pour manque de crédibilité : Un détenu profite de cette visite ministérielle pour se faire la belle, comme pour rappeler la ministre à l'impitoyable souvenir de la réalité. Même pas sûr que cela lui serve de leçon, hélas.

Dans le même esprit, le ministre de l'Intérieur ne trouve rien de plus urgent à décider que d'obliger les policiers effectuant des contrôles d'identité, à remettre au contrôlé un reçu ! Cette mesure ayant pour objet de dissuader les policiers d'effectuer des contrôles au faciès ! Comme si c'était de la faute des forces de l'ordre si certains faciès ont les statistiques de la criminalité contre eux ! On a du mal à comprendre le bienfondé de cette décision. Car si elle a pour inconvénient certain de jeter l'opprobre sur les policiers en sous-entendant qu'ils font mal leur travail, elle ne change rien à l'éventuel inconvénient de se faire contrôler plusieurs fois dans la même journée. Seule la formulation du contrôle changera. Au lieu du traditionnel « Contrôle d'identité, veuillez me présenter votre carte d'identité s'il vous plaît », nous aurons désormais : « Contrôle d'identité, veuillez me présenter votre carte d'identité ou votre reçu de contrôle, s'il vous plaît ! »

Mais le pompon de l'initiative démagogique revient incontestablement à Peillon, ministre de l'Education qui propose de remettre en cause la notation des élèves en primaire. Cette notation tellement « traumatisante » à en croire nos zélites professorales syndiquées. Désormais, ni les élèves ni leurs parents n'auront une idée précise de leur niveau et des efforts éventuellement à produire pour progresser. Plus de carotte pour les élèves dont la motivation n'est déjà guère encouragée. Ils pourraient trouver sur leur copie un rond bleu pour les meilleurs (meilleur étant entendu dans un sens très large, du moyen au très bon). L'élève moyen se trouvant flatteusement regroupé avec le très bon qui lui, aura sans doute le sentiment de ne pas voir ses efforts légitimement reconnus. Les autres élèves se verraient dotés d'un rond rouge. Pas sûr que l'élève noté rouge soit moins « traumatisé » que celui qui avait naguère une mauvaise note. Traumatisme supposé conservé, mais flou ajouté dans l'évaluation de l'élève.
Cette brillante idée socialiste fait immanquablement penser à cette histoire qui se passe en Afrique du Sud. Dans un bus scolaire, des élèves blancs et des élèves noirs se disputent pour savoir qui peut occuper les premières places à l'avant du bus, chacune des communautés arguant de sa couleur de peau pour justifier sa priorité. Le chauffeur, fatigué d'entendre leur chamaillerie finit par arrêter son bus sur le bord de la route et s'adresse aux élèves : « y en marre de vous entendre dire que les blancs doivent être sur les places avant parce qu'ils sont blancs, marre d'entendre que les noirs doivent y être parce qu'ils sont noirs. Alors désormais, je vous le dis, il n'y a plus de noir, plus de blanc, vous êtes tous bleus. Ok ? »
Silence de mort dans le bus. Puis le chauffeur enchaîne :
« Bon, alors, les bleus clairs devant, les bleus foncés derrière ! »

Les grands gagnants de cette mesure sont bien sûr les professeurs, qui verront ainsi la correction des devoirs bien facilitée. Un simple coup d'oeil sur une copie suffira à la doter d'un rond rouge ou bleu. Autant pour l'allègement des heures de travail de nos chers professeurs qui ne sont déjà pas débordés.
Bref, cette réforme va dans le sens du poil des plus mauvais qui ont ainsi vocation à le rester, dans le dénigrement de la méritocratie, et dans le découragement des efforts. Une mesure bien socialiste donc!


Enfin, dans la droite ligne de la spécificité socialiste qui consiste à engager toujours plus de dépenses sans avoir la moindre idée de leur financement, Hollande Ouille a déjà sur ce premier mois de présidence, plombé le budget de l'Etat de 20 milliards de dépenses supplémentaires : la réformette de la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé tôt à travailler et la nouvelle allocation de rentrée scolaire, ont été décidées très vite, avant les législatives bien sûr, et par décret (pourquoi prendre des risques?), car quand il s'agit d'acheter massivement des voix, les socialistes n'ont aucun scrupule. On attendra l'après-législatives pour apporter la douloureuse au contribuable qui croit naïvement que c'est son voisin plus riche qui paiera.

Ce premier mois de gouvernement socialiste est donc sans réelle surprise, assez conforme à ce qu'il fallait en attendre, hélas. La seule inconnue, réside dans le temps qu'il faudra aux moins avertis pour se rendre compte de la catastrophe qui s'annonce. Si les socialistes se hâtent autant à accumuler les erreurs et bévues comme on peut en juger selon ce premier bilan d'un mois, ce temps risque d'être court. Mais comme les prochaines échéances électorales susceptibles de permettre aux électeurs de corriger le tir sont désormais lointaines, le risque de voir les citoyens cocus se rebiffer violemment en dehors des voies démocratiques habituelles, ne peut plus être écarté. Un mai 68 à l'envers pourrait être un des soubresauts de l'Histoire dont la France a le secret. Et s'il faut en passer par là pour sortir le pays du bourbier où les forces « progressistes » s'entêtent à l'entraîner, pourquoi pas ?

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