Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 29 mars 2012

Quand Guerlain travaille comme un nègre...



La Justice française s’est à nouveau couverte de ridicule en condamnant Jean-Paul Guerlain à une amende de 6.000 euros pour injure raciale ! Bigre ! Mais qu’avait donc dit le célèbre « Nez » pour s’attirer ainsi les foudres du tribunal correctionnel de Paris?
Interrogé sur la création du parfum Samsara sur France 2 le 15 octobre 2010, le descendant du fondateur de la maison Guerlain avait répondu: "Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin..."

Évidemment, au rang des plaignants figuraient les éternelles associations bigotes du politiquement correct : Licra, SOS racisme et Mrap. Ces associations ont toujours joué les vierges effarouchées devant la verdeur de la langue française, prouvant de ce fait, que cette langue leur est effectivement étrangère. Leur attitude montre précisément avec éclat ce qu’elles voudraient cacher, à savoir que leurs membres ne sont pas des Français à part entière, avec une pleine adhésion à sa langue dans toute sa diversité. Le français restera toujours pour eux, une langue d’emprunt.
C’est après tout leur problème : si ces associations tiennent à rappeler qu’elles ne rassemblent que des immigrés non désireux ou incapables de se fondre dans le moule du Français AOC qui a hérité d’une langue originale et riche d’une histoire qui les dépasse de très haut, tant pis pour elles.

Ce qui est grave, en revanche, c’est que notre Justice abonde dans le même sens. N’a-t-elle pas d’autres chats à fouetter que de statuer sur un propos d’une aussi rare banalité ? On ne peut qu’être consterné de constater que des magistrats ont pris la peine et le temps de disséquer la réflexion anodine de Jean-Paul Guerlain, en décidant de relaxer ce dernier sur la partie : « Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre », mais en le condamnant pour la partie : « Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin... » !

Je croyais naïvement que les tribunaux étaient encombrés, qu’ils manquaient de moyens pour assurer leur travail correctement. Apparemment, ce n’est pas le cas. La Justice semble s’être  offerte une petite récréation dans son désoeuvrement, pour tuer son ennui, en étudiant cette plainte et en lui assurant une suite à la limite du baroque, aux dépens financiers d’une personnalité dont le talent exceptionnel a participé au renom de la France dans le monde, a assuré d’incroyables rentrées de devises et créé des centaines d’emplois. Faut-il rappeler qu’on doit à Guerlain une quarantaine de parfums aux inoubliables fragrances, de Vétiver à Habit rouge, en passant par Samsara ou Jardins de Bagatelle ?

Le Procureur Alexandre Auber, certain que le ridicule ne tue pas, à moins que, l’ignorant, il ait fait une tentative de suicide, a même prétendu que ces propos, "injurieux et racistes", ont constitué "un trouble à l'ordre public" !  Tartuffe, pas mort !

Le carcan du politiquement correct s’est encore resserré d’un cran avec cette affaire. Ça va devenir compliqué et risqué de parler français en public désormais. 
Car la langue française est fleurie, n’en déplaise à tous ces pisse-froid.
Les allusions aux travers reconnus ou inventés, de nos partenaires étrangers au cours de l’Histoire, qui ont donné naissance à des expressions courantes, sont innombrables. Le Politiquement correct a-t-il l’ambition de nous robotiser notre langue en plus de nous lobotomiser notre réflexion politique ? 
Si oui, autant que nous partions seuls,  boire en Suisse, à devenir saouls comme un Polonais. Ensuite, nous filerons à l’anglaise sans payer, car nous sommes avares comme des Écossais. C’est vrai que nous commençons à en avoir marre d’être pris comme tête de Turc par ces  tyrans de la Pensée Unique qui font des Châteaux en Espagne avec leur dogme prétendument humaniste. Pour nous, Résistants Français d’Appellation d’Origine Contrôlée et fiers de l’être, leurs arguments, c’est de l’hébreu. On y reste complètement sourd, peut-être avons-nous les Portugaises ensablées ? On a plutôt envie d’envoyer tous ces empêcheurs de parler et de penser en rond se faire voir chez les Grecs, ou d’aller se faire une branlette espagnole, avec une capote anglaise. C’est le meilleur moyen qu’ils ne se chopent pas la maladie italienne (syphilis). En fait, s’ils croient qu’on va s’acheter la conduite qu’il nous impose à n’importe quel prix, c’est qu’ils nous prennent pour des Américains. Nous croient-ils donc riches comme des Juifs ? En France, pour ce qui est de la liberté d’expression, depuis que les gauchistes ont pris le pouvoir médiatique, on ne peut pas dire que ça soit le Pérou. Non, vraiment, il est passé le temps où on pouvait dire que, côté liberté de parole, en France, c’était Byzance ! Les soldats de la Pensée Unique, tous autant qu’ils sont, qui se croient tous gradés comme dans l’armée Mexicaine,  nous font suer le burnous avec leur censure permanente. Mais il arrivera le jour, où avec des ruses de Sioux, nous, les Résistants, parce que nous sommes têtus comme des Bretons, nous reprendrons le pouvoir. Car les murailles de leur prison de la Pensée étant faites comme du travail d’arabe, elles  finiront pas s’écrouler sous nos coups de boutoir. Bientôt, la nouvelle de la Liberté retrouvée en France se propagera dans tout le pays par le téléphone arabe (mais sans eux, espérons-le !) 
Sûr que pour nos magistrats larbins de ces associations peine-à-jouir, ça sera la douche écossaise. Nous ferons alors défiler tous ces collabos en file indienne devant nos tribunaux. Seront-ils pardonnés ? On pourra leur faire une réponse de Normand s’ils nous le demandent, voire une promesse de Gascon pour mieux les tondre ou les fusiller ensuite, selon la gravité de leurs crimes. Personnellement, j’opterais plutôt pour les soumettre à un supplice chinois, opéré de préférence par un bourreau fort comme un Turc
Et nous leur rappellerons, à tous ces oppresseurs, l’adage célèbre qui dit que  "Pour faire un homme accompli, faut l'orgueil d'un Allemand, l'avarice d'un Savoyard, la fausseté d'un Français ".




samedi 24 mars 2012

Attentats de Toulouse: ces indécrottables qui nous (dés-)informent.


A peine le  cancrelat a-t-il été pulvérisé par une giclée de RAID, que les indécrottables bons samaritains sont entrés en scène. Les apôtres de l’anti-stigmatisation, les pourfendeurs de l’amalgame se précipitent sur les micros que la Cour Médiatique leur tend d’ailleurs avec enthousiasme. 
Ceux-là même qui avaient été si prompts à évoquer une piste d’extrême-droite et à dénoncer des prises de position relatives à l’immigration et à l’affaire de la viande hallal avant que la piste du terroriste maghrébin soit devenue officielle, n’ont de cesse de rassurer le bon peuple que l’Islam est bien une religion de tolérance, de paix et d’amour. Et que, en douter, revient à « stigmatiser » une population innocente. 

Leur argumentaire se limite évidemment à l’invocation. Rien de concret ne vient étayer leur propos. Ces bonnes âmes donneuses de leçons seraient bien en peine d’illustrer la tolérance supposée de l’Islam en donnant ne serait-ce qu’un seul exemple de pays dont il est la religion dominante, et dans lequel une autre religion a le droit de cohabiter. Pas plus que, pour ce qui concerne la Paix, ils ne peuvent démontrer que majoritairement, les pays islamiques sont des havres de tranquillité et de béatitude. Ils ne peuvent pas non plus nous faire oublier, qu’à l’intérieur même de cette religion d’Amour, les différentes mouvances n’exercent leurs prosélytismes qu’à coup d’attentats meurtriers, de massacres, de voitures piégées et d’opérations kamikazes.

Les journalistes collabos sont les complices actifs de ce bourrage de crâne. A l’image de Ruth Elkrief. Sur la chaîne BFM-TV, elle interviewe le directeur stratégique de la campagne de Marine Le Pen, Florian Philippot. La question : « Marine Le Pen s’est présentée aujourd’hui comme celle qui avait vu vrai en dénonçant le fondamentalisme musulman. Est-ce que ce n’est pas de la récupération politicienne ? » Autrement dit, la récupération politicienne, pour cette soldate du politiquement correct, c’est quand vous osez constater que ce que vous aviez prévu, est effectivement arrivé. La lucidité est bizarrement appréciée par nos maîtres à penser, dès lors que cette lucidité va à l’encontre de leur idéologie. Toujours cette fameuse propension à refuser les faits quand ils donnent tort à leurs fantasmes.

Dans le registre de cette obsession à refuser l’évidence, et dans l’affichage de la mauvaise foi absolue, Nicolas Chapuis du Nouvel Obs a fait pire : en apprenant que la motivation des attentats est islamique et non pas d’origine extrême-droitière, il écrit dans un twitt : « Putain, je suis dégoûté que ça soit pas un Nazi » (qui ait fait le coup) !! Franchement, peut-on pousser le cynisme plus loin que cela? Et son correspondant, Tristan Dessert, journaliste également, de répondre : « Oui, ça aurait été plus simple ! » Elle n’est pas belle, la moralité de nos gauchistes bien-pensants ?

Avant que la piste terrorisme islamique soit démontrée, les autorités des religions juives et musulmanes avaient convenu de défiler ensemble en démonstration de solidarité interconfessionnelle contre le racisme. Après qu’on ait découvert que les quatre juifs ont été massacrés par Mohammed, bien sûr, il n’en était plus question! A se demander si c’est parce qu’il n’y avait plus de racisme ou plus de solidarité interconfessionnelle…

Comme attendu, de multiples tags célébrant Mohammed, et le propulsant au niveau de héros, ont déjà fleuri sur les murs des « quartiers », contredisant les bonnes intentions affichées par les autorités religieuses musulmanes. Je suppose qu’il n’y aura pas longtemps à attendre avant qu’une rue porte le nom de ce « héros » dans un pays islamique quelconque. En France, il faudra juste attendre, pour que cela arrive, que quelques imams soient élus maires, c'est-à-dire quand le droit de vote aux élections locales sera accordé aux immigrés, en conformité avec le programme de Hollande.

Cet aveuglement forcené à reconnaître le danger d’une immigration invasive au point d’être inassimilable, pratiquant en outre une religion obscurantiste fondée sur la haine et la mort, ne semble trouver aucune guérison. On a peine à imaginer ce qu’il faudrait pour que nos idéologues médiatiquement dominants ouvrent enfin les yeux.

Dès le lendemain de l’épilogue de cette affaire, une professeur d’anglais dans un lycée de Rouen, propose à ses élèves, de marquer une minute de silence « en hommage à Mohammed Mehrat » ! En guise d’explication à ses élèves abasourdis, elle réfute l’argument d’une implication d’un soldat d’Al Qaïda et invoque une invention de toutes pièces ! C’est dire jusqu’où peut aller la soumission au politiquement correct de certains !

Parmi les collabos sous la lumière des projecteurs du moment, on retiendra aussi le nom de Etelin, l’avocat de Mehrat, défenseur d’un individu qui a quand même connu pas moins de quinze condamnations avant même de devenir majeur ! Dans les heures qui ont suivi l’identification du coupable, Etelin jurait ses grand dieux qu’il était à des années-lumières de suspecter l’activisme de son client, « si courtois et si poli », et de soupçonner sa capacité à de tels agissements. Bref, il tombait des nues, notre professionnel. 
Mais dès ce vendredi, Etelin revenait parader devant les médias pour nous apporter son « expertise » en réfutant la thèse selon laquelle son client serait tombé dans le radicalisme religieux en prison. Selon Me Etelin, les tueries perpétrées par son ancien client ne sont "en rien un problème de terrorisme international", mais "un problème qui ne concerne que la société française", "le problème des jeunes de banlieue qui se sentent rejetés, discriminés et victimes d'un certain racisme". Ben voyons ! Un jour, cet avocat reconnaît qu’il n’a rien vu venir, et le lendemain, il sait de source sûre que le comportement de son client n’est rien d’autre que l’expression d’une faute de la société française. Sortez le clown !

Au cours du suivi des évènements sur la chaîne BFM-TV, un psychiatre invité à la table des journalistes, s’est hasardé à avertir que la sur-médiatisation de l’affaire, aurait pour conséquence quasi-certaine de donner très vite des idées à des émules avides de connaître eux aussi la célébrité. La journaliste directrice des débats l’a aussitôt interrompu, en lui faisant remarquer que son propos n’était pas de circonstance puisqu’on était là dans le traitement à chaud de l’information immédiate… En d’autres termes, faisons d’abord cette sur-médiatisation puisque c’est notre métier, et on traitera plus tard ses méfaits quand on en constatera les conséquences…
Cette journaliste peut être rassurée : parions qu’elle aura effectivement, hélas, matière à revenir sur le sujet d’ici quelques mois à peine…

mercredi 21 mars 2012

Al Qaïda aux yeux bleus.

 
Le traitement médiatique de l’affaire des militaires abattus de Toulouse et Montauban et du massacre dans l’école juive de Toulouse, a été, une fois encore, exemplaire. Exemplaire dans sa promptitude à vouloir exploiter tout ce qui pourrait aller dans le sens du politiquement correct.
Reprenons la chronologie des évènements. On apprend tout d’abord qu’un militaire a été abattu par un tireur à scooter. A ce niveau de l’information, on a affaire à un banal fait-divers. On n’a aucune information sur le profil de la victime ni évidemment sur celui du tueur.

Puis arrive la tuerie des autres militaires de Montauban.  On nous apprend alors que toutes les victimes sont des personnes de couleur, à savoir trois maghrébins et un Guadeloupéen. « Ah ah ! », s’exclame la Presse avec gourmandise. Ça serait-y pas un crime raciste ça ? nous suggèrent avec délectation nos éditorialistes patentés. Un candidat à la Présidentielle, parmi les plus obscurs, se hasarde même à citer Marine Le Pen dans les quelques mots qu’il prononce lors d’une de ses rares interviews. On se doute bien que si ce nom n’avait pas été cité, l’interview serait passée entièrement à la trappe par le pouvoir médiatique, vu la confidentialité du candidat (Cheminade, 0,28% aux dernières présidentielles).

Et là, le 19 mars, l’affaire prend un tout autre tour : une école juive est la cible du tueur. On passe alors du stade du presque banal fait divers à celui de fait politique de première importance. Le retentissement médiatique, comme à chaque fois que la communauté juive est concernée, devient littéralement assourdissant. Un mauvais esprit se demanderait si ce retentissement et les moyens policiers mis à contribution (plus de 200 enquêteurs, du jamais-vu, nous dit-on) auraient été les mêmes si l’attentat avait visé l’école catholique de Notre-Dame des Oiseaux, mais ne pinaillons pas et reconnaissons que la police a encore été extraordinaire de rapidité et d’efficacité. On se prend à rêver d’une Justice aussi performante !

On sait alors peu de choses sur le tueur, hormis la couleur de sa moto et …bizarrement, celle de ses yeux, dont on nous affirme qu’elle est bleue ! Sachant que le tueur est, à chacun de ses actes, dûment casqué, en réfléchissant cinq secondes et en étant pourvu d’un QI raisonnable, on peut trouver que le détail est pour le moins curieux. Mais il semblerait que nos journaleux soient, ou dépourvu de tout pouvoir de réflexion, ou doté d’un QI très faible, car ils relaient cette information sans même relever son étrangeté. Les médias sont donc en train de nous suggérer le portrait d’un assassin de type aryen qui s’en prendrait aux musulmans et aux juifs. Encore un peu, et ils rapporteraient qu’une carte du FN a été vue dépassant de sa poche. Cela aurait été, en cette période électorale, bien venu… En tous cas, à ce stade des évènements, aucun intervenant médiatique ou politique ne prononce les mots de stigmatisation ou d’amalgame, qui sont les mots jokers préférés de nos maîtres à penser pour se défendre quand ils sont pris en flagrant délit de contradictions par les faits.

Pendant que les petites victimes juives françaises se font inhumer dans leur patrie en Israël (plus juives que françaises d’ailleurs, semble-t-il), on apprend que le tueur est identifié et cerné dans son appartement. Pas de chance pour nos élites du prêt-à-penser, la police est effectivement performante. Et le tueur a le mauvais goût de se réclamer d’Al Qaïda. Aïe ! La thèse du tueur aryen d’extrême-droite blond aux yeux bleus est mise à mal ! On nous dit d’abord qu’il s’agit d’un Toulousain. Puis on précise : un Français. Et puis, bientôt, il n’est plus possible de tenir le secret plus longtemps : « on » consent à reconnaître que c’est un Mohammed. Un Mohammed d’origine algérienne. Et puis comme une bobine de fils qui se déviderait, on apprend que ce militant terroriste a effectué des stages au Pakistan et en Afghanistan. Que son frère est également de la même mouvance radicale. Qu’il a créé un groupe d’idéologie salafiste dans son quartier etc etc…

Là enfin, toutes nos bonnes âmes politiques, religieuses, associatives et médiatiques n’ont plus qu’une litanie à la bouche : « surtout, pas d’amalgame, pas de stigmatisation d’une communauté dans son ensemble ».  Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a estimé qu'il ne faut "pas d'amalgame entre la religion musulmane à 99% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée dans notre pays et puis ces minimes petites franges de gens décidés à faire un mal atroce". C’est tout à fait rassurant, en effet. Si on part du chiffre, optimiste ou pessimiste selon le point de vue duquel on se place, de 6 millions de musulmans en France métropolitaine, cela laisse une « minime petite frange » de 60 000 individus dont le profil et les motivations sont du même ordre que ceux du tueur de Toulouse ! Il y a de quoi être confiant pour l’avenir !

Parmi les obsédés politiques de l’amalgame et de la stigmatisation potentielle, citons Bayrou qui dénonce Marine Le Pen pour avoir simplement rappelé qu’elle avait à moultes reprises annoncé le péril représenté par ces Musulmans endoctrinés dans la haine de l’Occidental. Citons aussi Mélenchon, qui n’hésite pas à parler des « charognards » du FN. Evidemment, ça leur fait mal de se retrouver le nez dans leur caca, à ces dictateurs de la Pensée Unique, du Bien-vivre-ensemble, du bien-être-dans-la-diversité, de la politique tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil-surtout-les-musulmans.

Au lieu de se poser la question de savoir comment il est possible que ces candidats au terrorisme islamique d’origine immigrée puissent se former dans les camps d’Al Qaïda, revenir tranquillement en France, faire du prosélystisme, se procurer des armes, et perpétrer leurs assassinats, Mélenchon, lui, estime que la première priorité est de « lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses ». Oui la première. Avant toute autre ! Curieux sens des priorités !

Le message politiquement correct prend parfois des formes amusantes: ce mercredi matin, sur BFM, était invité un « politologue expert en Islam », Gilles Kepel. Cet "expert "faisait remarquer que le tueur s’était focalisé délibérément sur des militaires de religion musulmane. En gros le message de Kepel était le suivant : les fanatiques musulmans s’attaquent d’abord à leurs co-religionnaires qu’ils ne trouveraient pas assez radicaux à leur goût. Donc, premier constat : on se doit d’avoir de la compassion pour ces pauvres Musulmans, victimes de premier rang. Et ensuite, second constat : vous, Chrétiens, pouvez dormir tranquille, vous n’êtes pas directement dans le collimateur islamiste !

Bien entendu, dans la brochette de journalistes qui entouraient cet « expert » à la même table, il ne s’en est pas trouvé un seul pour lui faire remarquer que :
-       en répondant à une petite annonce de vente de moto sur le Bon Coin, le tueur savait que le vendeur était militaire, mais pas qu’il était musulman.
-       que parmi les militaires de couleur attaqués, il y avait deux maghrébins mais aussi un Guadeloupéen pas nécessairement musulman.

D’ailleurs la cérémonie des funérailles d'un de ces soldats, kabyle catholique, a été célébrée dans la cathédrale  de Toulouse.
Et enfin, le tueur semble avoir confirmé lui-même aux négociateurs du RAID que c’était l’entité de l’Armée Française qui était visée par son attentat, et non pas les soldats pour leur religion supposée.
Curieusement, même mis au courant de cet aveu, Gilles Kepel s’entêtait dans son analyse toute la matinée. Son expertise supposée donnant probablement plus de valeur à ses propos que le témoignage même de la personne directement concernée !

Cette couverture médiatique du siège de l’appartement du tueur par les forces de police a été d’un ridicule absolu. Les programmes de télévision étaient complètement chamboulés pour forcer le téléspectateur à s’apercevoir que les journalistes ne savaient rien. Complètement dépourvus de la moindre information, et fermement maintenus très à l’écart, ces journaleux de terrain en étaient réduits à interroger tout premier venu à portée de micro. Comme ce « père d’un voisin du tueur » (sic), qui affirmait avec conviction… qu’il ne savait rien, vu qu’il n’avait aucun contact avec son fils, et n’avait même jamais croisé le tueur ! Toute la matinée s’est ainsi déroulée, en va et vient entre les plateaux de télévision et le direct du terrain. sans qu’aucune information de valeur et vérifiée puisse être portée à la connaissance de l’auditeur ou du téléspectateur. Les journaleux de bureaux répétaient inlassablement avec leurs invités hautement qualifiés comme on l’a vu,  que tout amalgame était à éviter, que tout allait bien dans notre République métissée, que le danger principal était une récupération politicienne, suivez notre regard…
En assistant à ce cirque médiatique pitoyable, me sont revenus les propos de Coluche qui disait, en évoquant, déjà à l’époque,  la Presse : « quand on ne sait rien, on ferme sa gueule ! »


dimanche 18 mars 2012

Hollande, ce sont ses amis qui en parlent le mieux!

Martine Aubry. Le 30 juin 2011 : « Il n’a aucune épine dorsale, il manque de caractère. »
Le 23 juin 2011 :  « Il n’est pas fiable. »
Le 30 avril 2011 : « Arrêtez de dire qu’il travaille. François n’a jamais travaillé, il ne fout rien. »

Ségolène Royal : Le 8 septembre 2011 : « Le point faible de François Hollande, c’est l’inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu’il aurait réalisée en 30 ans de politique ? »

Arnaud Montebourg. Le 8 juin 2010 : « Hollande, c’est le principal défaut du parti socialiste. »

Laurent Fabius. Le 30 juin 2011: « Une fraise des bois peut-elle cacher un éléphant ? »
Le 18 avril 2011 : « Franchement, vous imaginez François Hollande Président de la République ? On rêve ! »

Manuel Vals. Le 11 juin 2011 : « Quelqu’un qui me dit qu’il est normal, je commence à me méfier ! »

Voilà ce qu’on appelle des recommandations !!

Et comment peut-on expliquer, depuis que François Hollande gravite en politique (c’est-à-dire toute sa vie professionnelle, puisqu’il n’a jamais rien fait d’autre), qu’aucun gouvernement n’a jamais jugé utile de lui confier un poste ministériel, ni même un secrétariat d’état ? Ni Mitterrand, ni Mauroy, ni Fabius, ni Cresson, ni Berégovoy, ni Rocard, ni Jospin ne lui ont trouvé les qualités nécessaires pour assumer aucune de ces responsabilités !

Alors par quel miracle, Hollande aurait-il soudain les qualités requises pour être Président de la République dans cette période particulièrement délicate ?

Lui-même doit en douter quand il déclare : « je serai un Président normal ».  C’est son inconscient qui parle. Il avoue qu’il est quelqu’un d’ordinaire. Et c’est vrai : Hollande est quelqu’un de terriblement banal. Sympa, sans doute, mais banal. Seulement, voilà, le pays n’a pas besoin de quelqu’un d’ordinaire. Il lui faut quelqu’un d’extraordinaire, d’exceptionnel si possible, car les conditions qu’il traverse ne sont pas ordinaires  !

Ce n’est donc ni dans le passé de François Hollande, ni chez les personnes qui le fréquentent depuis longtemps et de près et donc qui le connaissent le mieux, qu’on peut trouver de bonnes raisons de lui confier le destin du pays.

Serait-ce dans ses idées extraordinaires pour le futur ?  Pour l’instant, à quasiment un mois du premier tour de l’élection, ces idées se font encore attendre. Pourtant, François Hollande est le candidat qui prépare son projet depuis le plus longtemps. Et à ce jour, son « programme » est terriblement nébuleux. Dans les grandes lignes, on décèle bien de nouvelles dépenses, donc de nouveaux impôts ( dont certains parfaitement démagogiques et de son propre aveu, rapportant très peu), mais aucune d’économie de fonctionnement. Bref, un programme bien socialiste, comme celui qu’avait lancé Mitterrand en 1981. La différence, c’est que cette politique socialiste mitterrandienne se finançait sur les caisses que Raymond Barre avait laissées pleines… 

Peut-on, à défaut d’une excellente expérience, de bonnes recommandations, et d’un programme original, trouver chez le candidat Hollande la grande inspiration, celle qui dénote la grande personnalité qui s’inscrira dans l’Histoire ?

« J’aime pas les Riches ! Je ferai la guerre à la Finance ! » Le moins qu’on puisse dire est que cette déclaration n’est pas de nature à tirer la société vers le haut ! Elle résume en réalité plutôt bien le fameux credo socialiste dans le nivellement par le bas. 
Serait-elle néanmoins une sorte de cri de ralliement de classe ?  Hollande n’aime pas les riches. Soit. Mais qu’en est-il de son statut financier ? Il a dit naguère, que selon lui, on était riche à partir de 4000 € par mois. Voici les vrais revenus annuels (hors donc les autres revenus du patrimoine Immobilier, financier ou autre...)  de François Hollande, Député de Corrèze, Maire de Tulle (16 000 habitants.)  

1- Indemnité parlementaire :                                   63 090,96 €
2- Indemnité de résidence :                                      1 892,76 €
3- Indemnité de fonction défiscalisée :                   16 246,56 €
4- Indemnité de frais de mandat :                           73 344,00 €
5- Indemnité pour collaborateurs :                        102 636,00 €
6- Indemnité de téléphone et courrier :                   79 320,00 €
7- Indemnité de maire de ville moyenne :                28 118,88 €
  
TOTAL annuel :                                            364 649,16 € 
soit en mensuel :  364 649,16 € / 12 =                  30 387,43 €

François Hollande a récemment affirmé qu’il refusait les ghettos de pauvres et les ghettos de riches. Mais quand il choisit une villa sur la Côte d’Azur, il la prend à Mougins, village au-dessus de Cannes, peuplée de belles et cossues demeures qui ne sont pas à proprement parler des habitations de smicards.

Hollande a donc tout de l’apparatchik de Parti, sans expérience, sans recommandation, sans programme crédible cohérent avec la conjoncture, sans relation à l’internationale, et plus grave, sans personnalité. Est-ce vraiment de ça dont on a besoin comme Président pour les cinq années qui viennent ?


mardi 13 mars 2012

Parole de candidat, paroles de journalistes.


L’émission « Parole de candidat » diffusée sur TF1 le lundi 12 mars dernier, avec pour invité Nicolas Sarkozy, nous a permis de mesurer avec éclat la médiocrité de nos journalistes politiques.
La pertinence des questions de la plupart des citoyens invités n’a eu d’égal que la superficialité et la vacuité de celles posées par la brochette de « politologues » patentés qui sévissent sur les ondes et dans les médias bien-pensants.

Que ce soit le syndicaliste mis au chômage, la modiste ou l’agricultrice en butte aux difficultés de la concurrence  dans les très petites entreprises, la Proviseure confrontée aux problèmes de discipline, ou la gérante de bar-tabac victime de braquages à répétition, presque tous et toutes avaient des questions ou des commentaires censés, à même de pousser le candidat à la présidentielle dans ses retranchements ou de lui donner l’opportunité d’aborder des aspects de son programme. Le tout sans provocation inutile et sans acrimonie partiale. Bref, un panel d’interviewers amateurs bien dans leurs rôles.
Malheureusement, TF1 s’est cru obligé de faire intervenir au milieu de ces témoignages de terrain, de prétendus professionnels de l’analyse politique et de l’interview.

Tout d’abord, entre en scène François Bachy, biographe complaisant de François Hollande, avec LA question qui est censée tuer : Avez-vous sous-estimé François Hollande ? Puis seconde question, aussi passionnante que la première : Vous croyez-vous victime d’anti-sarkozysme ? Woaw ! En voilà des questions qui intéressent des millions de votants ! Nul doute que l’électeur indécis, une fois dans l’isoloir, se remémorera les réponses à ces profondes et brillantes questions pour se décider en faveur d’un candidat plutôt qu’un autre ! Sérieusement, Bachy s’est-il vraiment préparé pour cette émission ? Est-ce que ces deux questions sont les seules qui ont émergé dans son brain-storming personnel de préparation? Si oui, on ne peut qu’être affligé de tant d’incompétence. D’autant que la réponse à la seconde question est assez évidente. Bachy est un peu comme ce type qui taperait à coup de gourdin  sur la tête de son voisin tous les jours pendant cinq ans, et lui demanderait soudain : qu’est-ce que cette bosse que vous avez sur la tête, et vous fait-elle souffrir ?
Après l’intérêt des questions citoyennes qui ont précédé, la nullité de cette intervention n’en était que plus criante.

Un peu plus tard, Françoise Fressoz, du Monde, le journal des professeurs bien-pensants de gauche, nous donne sa version du discours de Villepinte. L’auditeur qui n’aurait pas écouté ce discours et qui ne s’en remettrait qu’au témoignage de Fressoz pour se faire une opinion, pourrait jurer que Sarkozy y avait fait des déclarations anti-européennes, alors que la réalité est exactement inverse. Malheureusement, assez peu de téléspectateurs ont probablement assisté à ce meeting, et seront à même de prendre la journaliste du Monde en flagrant délit d’interprétation partiale, voire de désinformation.

Paffons rapidement fur l’interfenfion de Etienne Gernelle, qui confond la libre firculafion des reffortiffants européens dans l’espafe Fenguen défendue à Bruffelles, avec felle des fans-papiers qui paffent fes frontières paffoires…Cette mauvaise foi de la part de ce journaliste du magazine Le Point, dont le rédacteur en chef est Hervé Gattegno. n’étonnera personne.

Et gardons pour la fin, l’intervention de Michel Field. Michel Field, ex-responsable lycéen de la Ligue Communiste (bonjour la diversité dans cette brochette d’intervenants professionnels), s’est déjà distingué la semaine dernière dans cette même émission, face à Marine Le Pen. Au passage, on peut se demander si la population des politologues disponibles est à ce point restreinte qu’il faille recourir aux mêmes intervenants d’une émission à l’autre. Je suis sûr que beaucoup de vrais journalistes auraient rêvé de participer à cette émission et l’auraient préparé avec plus de sérieux, plus de professionnalisme impartial. Mais le  dogme politiquement correct veille, et fait toujours appel à sa petite liste de courtisans, en nous privant du même coup de l’éclosion de nouveaux talents.

Field, donc, n’avait rien trouvé de plus pertinent comme question à poser à Marine Le Pen, que de savoir avec qui elle avait dansé à un bal de Vienne organisé par un des deux principaux partis politiques d’Autriche. Ce dont l’ensemble des téléspectateurs se fout avec la dernière énergie. Tout comme Bachy, Field s’attache à la superficialité des faits, à l’écume des évènements, sans aucun égard pour le vrai fond. 
Face à Sarkozy, Field s’est cru malin de vouloir énumérer une « succession assez rare », une liste « inédite» de prétendues affaires supposées entacher le quinquennat de Sarkozy. A croire que Field n’était pas sur la planète Terre durant le double septennat de Mitterrand ! Manque de chance, ces affaires sont toutes en cours, et faute de connaître encore leur issue judiciaire, il n’est pas possible de décider encore si elles ont de la consistance ou si elles sont  montées de toutes pièces à des fins politiciennes. Et cela, Field ne peut pas l’ignorer. En conséquence, pour Field, aborder ce sujet est non seulement faire preuve de mauvaise foi politicienne- ce qui ne devrait pas être du ressort d’un journaliste digne de ce nom-, mais de plus, ne présente aucun intérêt dans le cadre d’une information susceptible d’éclairer sur le programme d’un candidat pour les cinq années qui viennent.

Dans cette brochette de cinq politologues participant à cette émission, seul François-Xavier Pietri a joué sérieusement son rôle avec pugnacité, neutralité et professionnalisme en abordant la question relative à la fiscalité dans le programme du candidat Sarkozy. Un sur cinq! Piètre bilan, bien révélateur de ce microcosme médiatique parisien, qui se regarde le nombril en s’auto-congratulant de sa supposée impertinence alors qu’il est, au contraire, d’un convenu et d’un conformisme affligeants.
Pour l’intérêt du débat de cette campagne présidentielle, heureusement que les citoyens anonymes invités étaient là pour élever le débat et pallier les carences de nos « élites » médiatiques politiquement correctes.

mercredi 7 mars 2012

Politique-fiction, politique haram.


C’est avec effarement qu’on apprend que depuis une vingtaine d’années, l’industrie agro-alimentaire introduit dans la proportion de deux cas sur trois, dans leurs plats dits « plats préparés », de la viande de porc en lieu et place d’autres viandes animales. Les enquêtes les plus réalistes estiment qu’une majorité de restaurants d’entreprises et de cantines de nos enfants utilisent ces plats préparés à base de porc sans jamais annoncer cette composition.

Le scandale ne s’arrête pas là. Une note de service confidentielle émanant du ministère de l’Education Nationale demande aux cantines des écoles de ne servir aucune viande hormis celle de poisson le vendredi, en respect des prescriptions catholiques émanant du Vatican.

Le Vatican, faut-il le rappeler, est le bénéficiaire d’une manne de plusieurs millions d’euros par an provenant des quelques centimes qui lui sont versés sur chaque baguette de pain consommée par les Français au titre de la redevance catholique sur la farine.

Bien entendu, ces informations ont déclenché une vraie polémique chez les personnalités en défense de la laïcité. Elles voient dans le fait qu’on impose un régime basé sur des préceptes religieux à des enfants de l’Ecole Publique, un abus de pouvoir.

Mélenchon du Front de Gauche se dit scandalisé par l’ampleur de cette polémique. Il estime que dans un pays laïc, on peut bien servir du porc à tous les enfants de la République sans aucune réserve basée sur des superstitions religieuses. Ce débat sur cette redevance au Vatican est selon lui sans aucun intérêt, et ne sert, pour leurs promoteurs, qu’à masquer les vrais problèmes qui reposent en réalité sur un mauvais partage des richesses.

Hervé Gattegno, rédacteur en chef du Point et éditorialiste de RMC, trouve la polémique indigne. « Ce débat est non seulement inutile, mais indigne. Parce qu'il n'obéit qu'à des considérations électoralistes - et pas des plus ragoûtantes, si j'ose dire. Il s'agit une fois de plus de désigner les chrétiens, de les montrer du doigt à travers leurs pratiques religieuses. On est même au comble de la stigmatisation puisqu'on insinue l'idée que "la christianisation" de la France est en marche - et de la façon la plus sournoise, à travers la nourriture. Comme souvent, il y a les faits et les fantasmes - et si l'on veut mettre de la religion partout, surtout que ce soit la religion des faits. Donc, si c'est un débat qui porte sur la nature de la viande que l'on mange, il est à peu près sans intérêt. Et si c'est un débat sur les traditions religieuses, je ne vois pas ce qu'il vient faire dans la campagne présidentielle d'une République laïque. » (Le Point.fr - Publié le 06/03/2012 à 13:05 - Modifié le 06/03/2012 à 19:04.)

Les Socialistes, par la voix de François Hollande, candidat à la Présidentielle, bottent en touche, et ne trouvent pas matière à débattre sur aucune de ces trois informations. Façon de ménager la chèvre et le chou.


Bon. Tout ceci est évidemment de la politique fiction. Ces informations sont totalement fausses. Fausses et complètement « haram »  (impures). Point de porc dissimulé, à l’insu de tous, dans la nourriture de nos enfants, point de poisson obligatoire le vendredi dans nos cantines. Et pas davantage de redevance versée au Vatican sur la consommation de farine. Admettons même que toute ressemblance avec des faits contemporains et faisant la une de l’actualité n’est pas complètement fortuite. En revanche, les réactions supposées à ces informations inventées, celles des Socialistes, de Mélenchon et du digne représentant du dogme bien-pensant Hervé Gattegno, sont, elles, … le fruit d’une imagination des plus échevelées. En effet, jamais au grand jamais, ces clowns n’auraient réagi de cette façon si ces informations s’étaient avérées. C’est toute la différence entre le politiquement correct (ou halal) et le politiquement incorrect ( ou haram).

mardi 6 mars 2012

Halal, le débat qui dérange.


Il a fallu que ce sujet s’insinue subrepticement dans la campagne présidentielle pour apprendre que la quasi totalité de la viande abattue en région Ile de France, l’est selon le rite musulman ! La filière bovine, poussée dans ses derniers retranchements, reconnaît du bout des lèvres, un pourcentage de 30% de viande halal sur la totalité de la viande consommée sur le territoire national ! Ce pourcentage, déjà très important, est certainement en dessous de la vérité.

Or réglementairement, l’abattage des bêtes sans étourdissement préalable doit être permis par dérogation. C’est-à-dire être l’exception, pour répondre à un motif religieux.
Il est clair que 30% ou davantage, ce n’est plus l’exception, c’est en passe de devenir la règle.

Il y a alors, de la part des politiques, deux attitudes à tenir. Soit on enquête pour savoir pour quelles raisons on est arrivé à cette dérive, (et on agit pour y mettre un terme), soit on regarde ailleurs, en niant l’évidence. Cette dernière attitude est celle choisie par les socialistes et quelques personnalités de droite comme Juppé.  Quand Guéant vient à Marseille pour dire sans rire à quel point la ville a gagné en sûreté, il aurait du être accueilli par les maires d’arrondissement de la ville, comme le veut la tradition républicaine. Au lieu de cela, ces derniers, parmi lesquels le maire du premier secteur, Patrick Mennucci. préfèrent aller ostensiblement déjeuner dans un restaurant estampillé halal. Il y en a qui n’ont même pas l’acte de collaborationisme discret !

Or, cette prolifération de la viande halal est d’abord l’indice (un de plus) d’une infiltration permanente et galopante des influences islamistes en France. Le plus grave est que cet indice a été jusqu’à aujourd’hui délibérément caché, contrairement à ceux, bien plus visibles,  de la montée de la délinquance ou de la prolifération des communautés noires et maghrébines dans nos villes.

S’il n’est pas mis un terme à cette invasion de la viande halal, il n’y a pas de raison que nos cantines ou nos restaurants de collectivité ne soient pas à brève échéance exclusivement approvisionnés en viande halal, forçant ainsi la population française à se soumettre à un rite qui n’est pas le sien et accessoirement à payer l’impôt islamique accompagnant ce rite.

Si les politiques ne font rien, soit par laxisme, soit par naïveté, soit parce qu’ils sont des collabos activistes comme ces élus socialistes de Marseille, que peut faire le citoyen lambda ?  Très simple : ne pas oublier qu’en plus d’être citoyen qui vote, il est aussi consommateur. Et en tant que tel, il peut agir : en boycottant les restaurants servant ouvertement de la viande halal (comme la chaîne de fast-food Quick par exemple), et privilégier dans sa consommation protéique, la viande de porc au dépens de la viande bovine. Quand la filière bovine constatera que ses clients refusent d’être des collabos à leur propre insu, elle sera sans doute plus regardante sur ses pratiques professionnelles.

jeudi 1 mars 2012

Pulvar et Montebourg nous refont le coup du cimetière de Carpentras !


La petite soldate du politiquement correct et son socialiste de compagnon tentent de nous refaire le coup du cimetière profané de Carpentras à eux tous seuls.
Les personnages :
Pulvar est cette éditorialiste de France Intox, tellement politiquement correcte qu’elle a été appelée sur le service public  France 2 par Ruquier pour remplacer Zemmour, qui lui, était l’un des derniers politiquement incorrects à avoir droit d’antenne. Elle est même appelée à avoir son propre magazine de société en prime time sur ce même service dit public. Le fait qu’elle soit la compagne de Montebourg, socialiste ex-candidat aux primaires présidentielles, n’a évidemment rien à voir avec cette ascension médiatique fulgurante dans notre pays tellement pluraliste et empreint de méritocratie!!

Les faits :
Monsieur et Madame Gauche Caviar s’en revenaient mardi soir dernier, d’une agréable soirée au restaurant, tranquillement chez eux dans le XVI e arrondissement. (oui, les farouches partisans de la diversité multiculturelle préfèrent curieusement habiter dans le XVIe plutôt que dans le XXe, probablement afin d’observer de plus près ces salauds de bourgeois de Français de souche et mieux les dénoncer…)
Soudain ils ont été pris à partie par une dizaine (ou une quinzaine, la version diffère et le chiffre enfle au fur et à mesure que le temps passe) d’individus qui les ont insultés. Des cris de « Le Pen Président » et « La France aux Français » ont été, disent-ils, proférés. Montebourg, qui est très perspicace, en a immédiatement déduit que ces voyous étaient des militants encartés du FN. Et il en est tellement sûr qu’il n’a pas hésité à témoigner de ses certitudes devant tous les micros qui ont bien voulu se tendre devant lui (et Dieu sait que dans ce genre de circonstances, il y en a beaucoup).

Bon, il n’y a pas de témoin, mais après tout, est-ce bien nécessaire ? N’importe quelle bande de voyous un peu éméchés capables d’aligner trois ou quatre mots monosyllabiques dont ceux de "Le Pen" et "FN" peut servir opportunément à faire monter la mayonnaise anti-FN. 
Et pour monter, elle monte, la mayonnaise. Jugez plutôt : voici les différents commentaires que cet épiphénomène a déclenchés. « La classe politique et les associations antiracistes ont marqué leur indignation, certains évoquant la propagation des "idées de haine" dans la société.Un tel acte est "inadmissible", a déclaré le candidat PS François Hollande, exprimant sa "solidarité" à Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg.
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a également condamné "avec la plus grande force". "De tels comportements sont inacceptables et doivent être combattus et dénoncés avec la plus grande fermeté", a-t-il déclaré à l'AFP.
Ces "actes ignobles (...) démontrent une fois de plus comment des propos de division, d'exclusion, de xénophobie, portés par des responsables politiques peuvent entraîner des exactions aussi insupportables", a pour sa part estimé Martine Aubry, la première secrétaire du PS.
D'autres ont ciblé nommément le Front national comme SOS Racisme ou le député socialiste Claude Bartolone, selon qui "l'odieuse agression (...) est bien la preuve que la bête immonde bouge encore".
Une telle agression "par des nervis d'extrême droite" est "intolérable", a déclaré Sergio Coronado, porte-parole d'Eva Joly, la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts. »

On constate donc l’évolution de l’anecdote : au départ, il s’agissait d’une « prise à partie », qui devient une « agression » (alors que ni Miss Carglass ni Monte-bourre-le-mou n’ont été victime d’une quelconque atteinte physique), puis une « odieuse agression », enfin un « acte ignoble ».

Les centaines de citoyens français de base qui,  chaque jour que Dieu fait en France, sont frappés, volés, dépouillés, ou même simplement insultés, dans la rue, dans les transports publics ou même chez eux, par une racaille exotique sûre de sa quasi-immunité, apprécieront cette compassion de nos journalistes et politiques à l’égard de ces personnalités si proches du peuple. Nul doute qu’elles prendront cette réaction médiatique pour une preuve d’empathie à leur propre égard !

Si Monsieur et Madame Gauche Caviar avait été insultés dans la cité de La Grande-Borne à Grigny (Essonne), aux cris de « sales bourges », ou « sales blancs », on peut éventuellement se demander SI :
1.      Ils en auraient parlé aux médias
2.      Ces médias s’en seraient fait l’écho
3.      Nos prétendues victimes auraient porté plainte
4.      Elles auraient accusé les Associations antiracistes d’entretenir un climat de haine
5.      SOS Racisme se serait fendu d’une déclaration
6.      L’UMP, le PS, les Verts Pastèques auraient crié au scandale et exprimé leur indignation.

Cette hypothèse est de toute façon purement intellectuelle, car d’abord, nos VIP socialistes ne vont jamais frayer dans cette zone de non-droit (« droitdelhommistes » mais pas fous, nos socialos), et puis surtout, en aucun cas, cette anecdote n’aurait servi la cause idéologique médiatiquement dominante.

L’élection présidentielle est encore loin, et on peut s’attendre à encore quelques tentatives de manipulation de ce style dans les semaines à venir. Celle de la profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990 avait fait ses preuves d’efficacité. La question, pour la prochaine, est : où ? et avec quelles « victimes » ? Le suspens est à son comble…