Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 27 janvier 2012

Histoire de QI


Un homme entre dans un bar super high-tech, de 4ème génération, avec écrans plasma et claviers digitalisés de partout.
  En plus c'est un robot qui sert à boire.
  L’homme s’installe confortablement et, dans la seconde qui suit, le barman-robot s’approche et lui demande :
  « Quel est votre QI ? »
  L’homme répond : « 150 ».
  Alors, le robot lui sert un Whisky de 18 ans d’âge, et entame la conversation sur le réchauffement climatique, l’interdépendance environnementale, la physique quantique, les nanotechnologies, etc ...
  Au bout d’un moment, vachement impressionné par ce qui vient de se passer, le client règle sa consommation et sort.
  Le lendemain même, il décide de revenir tester le robot à nouveau.
  Il revient donc dans ce même bar, et le même scénario se reproduit.
  Il est à peine assis que le même barman-robot s’approche et lui demande :
  « Quel est votre QI ? »
  Cette fois-ci, l’homme répond : « 80 »
  Immédiatement, le robot lui sert une bière, lui parle de foot, de tiercé, de ses plats favoris, de bagnoles et de femmes, etc …
  Au bout d’un moment, l’homme repart.
  Il est de plus en plus intrigué et décide de revenir à nouveau le jour suivant.
  Le barman-robot s’approche et demande :
  « Quel est votre QI ? »
  Cette fois-ci, l’homme répond : 
  « 20, je crois ! »
  Alors, le robot lui sert un verre de gros rouge et, en lui posant la main sur l’épaule, lui demande avec condescendance :
  « Alors, comme ça, on va voter Hollande en 2012 ?

jeudi 26 janvier 2012

"Les Hommes de l'ombre": belle leçon de politiquement correct sur le service public.

Sur France 2, chaîne du service public, nous avons eu droit mercredi soir à la première partie d’une grande leçon de politiquement correct, avec le téléfilm « Les Hommes de l’ombre ». On peut dire que cette fiction nous a montré une belle maîtrise de la propagande, avec l’air de ne pas y toucher.

Décryptons :

L’histoire tout d’abord: les coulisses d’une campagne présidentielle. On peut dire que le sujet arrive à point nommé, non ? Un Président de la République Française de droite meurt dans un attentat. S’ensuit la déclaration de candidature à la présidentielle de différents candidats, avec l’entrée en lisse de deux cabinets-conseil en communication politique, ces fameux « hommes de l’ombre » à l’origine du titre du téléfilm.

Plantons le décor, ou plutôt les personnages. A droite les méchants, à gauche les gentils.

Le héros tout d’abord: un publicitaire « bien ». La preuve ? s’il a conseillé le Président (de droite) défunt à se faire élire, c’est parce que c’était un copain, pas parce qu’il est lui-même de droite. Non, non, surtout pas. D’ailleurs, comme il le dit lui-même : ce ne serait pas contraire à sa déontologie de faire élire un opposant  de gauche. Il pourrait même voter à gauche à titre personnel (sic). Lui, il fait une campagne propre. Une autre preuve que c’est un mec bien ? tout le monde l’aime : son ex-femme, son ex-maîtresse, sa fille, ses copains du boulot.
Et puis surtout, il s’engage à s’opposer à l’élection d’un Premier Ministre vilain. Vilain et antipathique au possible. Vilain, parce qu’appelé au pouvoir par le Président-copain pour avoir été un rassembleur de droites. (Entendez « d’extrême droite », bien sûr).  Ah ça, il l’aime pas ce mec de droite, notre publicitaire propre sur lui !

Face à lui, son alter ego et ancien associé de la publicité politique : mais un sale mec. D’abord il conseille le vilain Premier Ministre de droite. Il fait une campagne sale. Et puis, lui aussi, sur un plan personnel, est vilain : il est cynique, arriviste, sans éthique, en plus il est méchant avec sa compagne. Lui, personne ne l’aime. C’est donc un mec de droite, évidemment. Bref, tout le contraire du héros décrit plus haut.

En arrière plan, les gentilles victimes de circonstance: un Arabe qui, certes, se fait exploser la tronche en trucidant au passage le Président, mais on comprend que c’est pour la bonne cause, puisque c’est par désespoir de se retrouver au chômage… Donc, ce n’est pas un terroriste, mais un désespéré, nuance ! D’ailleurs, c’est un autre Arabe, gentil aussi, qui en tant que responsable de la sécurité présidentielle tente de l’intercepter. C’est bien la preuve que c’est un gentil, non ?
Il y a des détails savoureux dans les dialogues qui participent à la description de cet Arabe explosif : ce n’est pas un Arabe, mais un Harki. (ah bon ? on respire !) En plus, bien que né en Algérie, il n’est même pas musulman, car il a grandi en France (sic)! On appréciera la relation de cause à effet.
Autres gentilles victimes : une bande de gentils noirs qui se font brutalement arrêter par de violentes forces de police. On nage alors en plein océan de clichés politiquement corrects.

Un mot sur l’héroïne, car il y a aussi une héroïne, en la personne de Nathalie Baye, qui est encore un peu en retrait dans cette première partie, mais qui, on suppose, s’imposera davantage dans le seconde, mercredi prochain. C’est une ministre d’un gouvernement de droite, maîtresse de feu le Président de droite, mais on s’empresse de préciser qu’elle n’est pas de droite, mais du Centre. D’ailleurs, ses parents étaient instituteurs, de tendance radical-socialiste. Fréquentable donc. Et en plus, c’est une Ministre des Affaires Sociales, elle ne peut pas être foncièrement mauvaise ! Et c’est  justement parce qu’elle est une gentille de presque-gauche, que le gentil publicitaire de gauche va l’aider à prendre le pouvoir et à sortir le vilain Premier ministre de droite..

Le choix des accessoires présentés dans ce téléfilm participent aussi à cette grande propagande gauchiste. Par exemple, quand le gentil publicitaire va sur des sites internet pour étudier le CV de la ministre, c’est sur Rue89, blog de gauche s’il en est, et sur Médiapart.  Quand la ministre de presque-gauche fait la une d’un hebdo, c’est sur le Nouvel Obs. Tout ça est montré en moins d’une seconde, mais est néanmoins parfaitement identifiable : on frise l’image subliminale.

La trame de l’histoire enfin : le vilain Premier Ministre de droite tente de faire passer l’acte de désespoir du présidenticide pour un acte terroriste d’Al Quaida, sous raison que ça peut être plus « vendeur » pour sa propre candidature.
Ce « mensonge d’Etat », tel qu’appelé dans le film, n’est pas sans faire penser à l’affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras, en 1990. Tous les médias et les politiques bien-pensants s’étaient aussitôt braqués vers le Front National jugé responsable. Une campagne de dénigrements et d’accusations de plusieurs semaines s’en était suivie, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que cette profanation avait été commise par une bande de gamins désœuvrés, immatures et sans aucune conscience politique. Mais on n’avait pas utilisé à l’époque le terme de « mensonge d’état »…Bref, nos scénaristes maîtres-à-penser politiquement correct savent de quoi ils parlent, en matière de manipulation…

On peut sourire à l’idée qu' une revendication d’ordre syndical puisse passer par l’utilisation sophistiquée d’une ceinture d’explosifs, mais bon, on peut pardonner ce petit manque d’imagination des scénaristes, qui par ailleurs ont vraiment réuni toutes les grosses ficelles manichéennes de la propagande gauchiste.
On sourira aussi en remarquant que, tout à leur travail de caricature, ils se prennent eux-mêmes les pieds dans le tapis, quand ils font dire à un personnage que le méchant Premier ministre a TOUT orchestré dans l’affaire de l’attentat, alors qu’en réalité, il n’a fait que détourner  la motivation de l’attentat, en étant pour rien avec son origine.

Bref, ce téléfilm est un modèle du genre dans la propagande politiquement correcte. Si on garde à l’esprit que les scénaristes sont eux-mêmes des « Hommes de l’ombre » au service de la Pensée Unique, il sera plaisant de voir la seconde partie de ce téléfilm mercredi prochain, ne serait-ce que pour s’amuser à déceler tous les artifices utilisés pour bien matraquer le spectateur moyen et faire passer le message :" les hommes politiques: tous pourris, sauf ceux de gauche !"

mercredi 25 janvier 2012

Joxe : de la défense des maltraités à celle des maltraitants.



En mars 2010, Pierre Joxe, ex-ministre de Mitterand, (Industrie,  Défense, Intérieur), revient sur le devant de la scène médiatique. En exclusivité sur Europe 1, il annonce qu’à 75 ans, il s‘inscrit au Barreau de Paris « pour défendre les maltraités ». 
Madame Michu, auditrice moyenne et fidèle de la station radiophonique, se dit : « sympa, le gars. S’occuper ainsi des pauvres gens maltraités, à son âge, c’est-y pas généreux de sa part, ça ! » Elle ne remarque évidemment pas que cet effet d’annonce coïncide étrangement avec la sortie de son livre « Cas de Conscience » dans lequel il révèle tout le bien qu’il ne pense pas du Conseil Constitutionnel dans lequel il siège, en s’asseyant ainsi confortablement sur le droit de réserve qui s’attache en principe à l’exercice des membres de cette Institution. On a beau jouer le généreux socialiste défenseur de la veuve et de l’orphelin, on n’en oublie pas pour cela le sens du marketing, et si on peut profiter du micro complaisant d’Europe 1 pour se faire un coup de pub, pourquoi se gêner.

Janvier 2012, près de 2 ans plus tard donc, Joxe vient nous resservir le même plat : toujours en exclusivité sur Europe 1 (quand on est content d’un fournisseur, pourquoi en changer ?) Joxe nous annonce qu’en tant qu’avocat, il s’est spécialisé dans la défense des enfants. Il ne dit pas « mineurs », mais bien « enfants », c’est ainsi bien plus émouvant. La même Madame Michu, toujours aussi fidèle  (et toujours aussi moyenne) auditrice  d’Europe 1, se dit : « sympa, le gars. S’occuper ainsi des pauvres gosses, à son âge, c’est-y pas généreux de sa part, ça ! ». Elle ne remarque évidemment pas que cette interview coïncide étrangement avec la sortie de son dernier livre « Pas de quartier ? », dans lequel il révèle tout le mal qu’il pense des réformes de Sarkozy sur la garde-à-vue des mineurs.

On comprend néanmoins, à entendre Joxe, que sa défense des « enfants » est surtout celle des voyous, des petites frappes de banlieue, des racailles avec ou sans permis de séjour, qui volent, tabassent, dealent, enflamment. 
On comprend ainsi que son cœur de métier est passé de la défense des maltraités en 2010 à celle des maltraitants en 2012. Pas forcément plus rémunérateur, mais tellement plus « politiquement » respectable ! 

La petite mamie de Seine Saint-Denis qui s’est faite bousculer et traîner sur 30 mètres par le « petit » Mohamed (17 ans, 1M85, 80 kilos) en scooter (volé) pour avoir voulu résister au vol de son collier en or, peut bien aller porter plainte et, au besoin, se dégoter un avocat anonyme commis d’office et sans expérience, elle trouvera en face d’elle, le sieur Joxe et toute sa notoriété, volant au secours de la pauvre « victime sociale » qu’est Mohamed. Car, Joxe nous l’a bien expliqué dans son interview, ces mineurs délinquants sont des victimes ! Sociales, mais victimes ! Il est donc « républicain » d’adoucir le sort que la Justice leur réserverait si elle avait quelque considération pour cette vieille nantie qui a eu le mauvais goût de travailler pour se payer ce collier, qui a commis la provocation de croiser Mohamed avec ce signe extérieur de richesse au cou, puis eut le réflexe égoïste et déplacé de vouloir résister à l’agression.

Pour argumenter son généreux engagement, Joxe dit regretter l’ordonnance de 1945 du Général de Gaulle qui était tellement plus compréhensive à l’égard des mineurs sortant du droit chemin ! 
Ainsi donc, pour notre ancien ministre de gauche, (et en fait, pour toute la Gauche en général) le temps, en matière sociétale, s’est arrêté en 1945 ! Joxe ne s’est absolument pas aperçu de l’incroyable dérive de la délinquance des jeunes !  Il ne s’est pas du tout rendu compte de la montée en violence et de la radicalisation des jeunes voyous.   
Il n’a pas conscience qu’en 1945, un jeune qui n’avait pas ses chaussures cirées était déjà perçu comme un dangereux asocial, alors qu’aujourd’hui un jeune récidiviste au casier judiciaire gros comme le bottin, mais n’ayant pas encore utilisé de kalachnikov, est juste un petit « sauvageon » !

Dans l’interview, Joxe n’a pas hésité à remonter encore plus loin dans le temps : pour témoigner que la délinquance des jeunes a toujours existé, et donc nier la réalité de cette délinquance en explosion, il a évoqué … Gavroche de Victor Hugo ! Venant d’un ex-ministre de l’Intérieur, la référence historico-littéraire laisse pantois. On hésite entre deux réflexions : ce gars-là se fout-il ouvertement de notre gueule, ou est-il simplement inconscient ?

lundi 23 janvier 2012

Présidentielles: la Presse française annonce sa couleur: rose!

Après le meeting de François Hollande de Dimanche au Bourget, la Presse française a laissé tout sens critique au vestiaire, et tombe sans retenue dans des louanges affligeantes de naïveté.

De toute évidence, ce discours était fait pour galvaniser les militants PS. Bien davantage qu’un discours de campagne présidentielle devant s’adresser à tous les citoyens, il était plutôt un discours d’investiture au poste de Secrétaire Général du PS. Poste que Hollande a d’ailleurs déjà occupé dans une discrétion qu’on pourra qualifier d’historique.  Tous les clichés démagogiques étaient donc là, et de ce point de vue, la communication était, il faut le reconnaître,  bien faite. Parfaitement  adapté à son public, le discours de Hollande a su caresser son auditoire dans le sens du poil. Y compris en agitant le chiffon rouge, en désignant l’ « ennemi héréditaire », le Monde de la Finance ! C’est vrai que la Gauche a toujours été un peu fâchée avec les notions d’argent, argent public s’entend, parce que quand il s’agit de leur argent personnel, les Socialistes sont toujours beaucoup plus avertis et conciliants…

A peine pourra-t-on noter, puisque la Presse française a omis de le faire, car toute subjuguée devant la prestation de ce qu’on peut clairement désigner désormais comme « son » champion, qu’il n’est pas très adroit de traiter d'ennemi celui à qui il ira quémander, si par malheur il est élu, les quelques milliards d’euros nécessaires pour répondre des dettes que le pays a accumulées.

C’est typiquement le genre d’incantation que le militant de base du PS adore entendre, bien sûr, mais une Presse indépendante n’aurait  pas été obligée d’avaler tout rond, comme lui,  l’appât avec  l’hameçon, la ligne et la canne.

Hollande dénonce donc le Monde de la Finance comme ennemi personnel. Et il invite, pour faire la claque en première partie,  Yannick Noah, « la-personnalité-préférée-des-Français », qui lui, préfère de loin gagner sa vie en France avec l’argent des Français mais payer ses impôts aux Etats-Unis, ce grand pays socialiste, comme chacun sait. Ah, quand les symboles se télescopent entre eux…. !

Les titres de cette Presse dégoulinent de flagornerie, d’idolâtrie rêveuse et de bienveillance complice: 

«Décollage de campagne réussi » pour l’un. C’est  sans doute pour cela que Le Bourget a été choisi comme cadre !

« Prestation brillante » pour l’autre. La verroterie aussi peut être brillante. Ca ne lui donne pas de valeur pour autant.

"François Hollande a redonné au rêve français les couleurs de la gauche", s'enthousiasme Jean-Claude Souléry dans La Dépêche du Midi. C’est sûr, que côté rêve, les Socialistes sont champions.

Demorand, rédac'chef de Libération qui a déjà accueilli avec beaucoup de générosité le candidat Hollande sur plusieurs pleines pages gratuites, n’en peut plus dans l’emphase. : « A point nommé, le rassemblement du Bourget aura dissipé les perplexités, légitimes ou savamment entretenues, qui persistaient autour de François Hollande. A commencer par la principale: l’étoffe présidentielle du candidat socialiste".  Donc faute d’en avoir les compétences, du moins Hollande aura du Président, l’étoffe du costume. C’est déjà ça. On est rassuré.

Toujours au niveau du costume, car l’obsession semble vestimentaire chez nos commentateurs éclairés : "Lors de ses primaires, le PS s’était choisi un candidat, mais ce n’est qu’hier que François Hollande a enfilé le costume qui va avec", analyse Olivier Picard dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

Selon Europe 1, le discours de Hollande « fait le  buzz ».  Par cette expression, cette radio périphérique ne fait pas allusion aux propositions plus ou moins audibles, comme parasitées par la démagogie, contenues dans le discours, mais au fait que ce dernier monopolise la une des médias. C’est une des grandes techniques de nos médias politiquement corrects : on exploite à fond une information, aussi banale ou dérisoire qu’elle puisse être, on la décortique, on la pressurise, on la dissèque, on la monte au pinacle, le but étant juste de se focaliser dessus à l’exclusion de tout autre sujet, et ensuite on s’extasie sur le fait que cette information a fait «le buzz » , ce qui doit a posteriori justifier le battage fait dessus !

Les relais internet de la Pensée Unique ne sont pas en reste dans le matraquage élogieux : pour le site Voilà, le candidat Hollande « a réussi son Grand Oral » ! Pour moi, un oral d’examen se fait en répondant à des questions, pas en faisant un monologue dont le contenu correspond à ce que l’auditoire a envie d’entendre. C’est sûr que si on demandait aux candidats bacheliers, pour leur épreuve orale, de dire, sans être interrompu,  tout le bien qu’ils pensent des examinateurs, plutôt que de répondre à des questions de connaissances, leur réussite à l’examen s’en trouverait bien facilitée ! C’est une idée à soumettre à nos élites socialisantes de l’Education Nationale, qui cherchent le 100% de reçus au baccalauréat.

Toujours sur Voilà, Hollande réunit « une foule ardente au Bourget pour placer l'"égalité" au coeur de son projet de réenchantement du "rêve français". On dirait le contenu d’une plaquette éditée par le PS.  Toujours du rêve donc, mais en mieux : du rêve enchanté ! Ce n’est plus un candidat à la Présidentielle, c’est Bisounours au Manège Enchanté, avec Oui-Oui comme Ministre des Finances.

Pour se résumer, aux yeux de notre Presse nationale presque unanimement dédiée à la Pensée Unique, Hollande se crédibilise comme candidat présidentiel parce qu’il nage en plein rêve dans un beau costume et en défiant le Monde de la Finance ! C’est super ! Avec un tel candidat, on se sent bien armé pour répondre aux grandes échéances mondiales ! Les pays concurrents avec lesquels la France est en compétition s’en frottent déjà les mains !

vendredi 20 janvier 2012

Sarkozy voulait l'Union de la Méditerranée, Hollande l'a faite!

En effet, voici l'équipe de campagne de François Hollande   :

- Chef de Cabinet         : Faouzi LAMDAOUI
- Porte parole             : Najat BELKACEM
- Sécurité                  : F. REBSAMEN
- Secrétaire Général      : Nacer MEDDAH
- Chargé de missions      : Safia OTOKORÉ
- Organisation             : J. SIMA
- Représentant             : Ali SOULANE
- Secr. Général du PS    : Harlem DÉSIR
- N° 2                     : Malek BOUTIH 

Faouzi Lamdaoui : né le 14 novembre 1962 à Constantine (Algérie). (double nationalité franco-algérienne)
Najat Belkacem : née le 4 octobre 1977 à Beni Chiker au Maroc, 6e adjointe au maire de Lyon. Membre du conseil de la communauté marocaine à l’étranger depuis décembre 2007.   (double nationalité franco-marocaine)
François Rebsamen né à Dijon, maire de Dijon. A été condamné par le tribunal administratif de Dijon à 1 an d'inéligibilité pour avoir utilisé le bulletin municipal "Dijon, notre ville" pour ses intérêts personnels.
François Rebsamen a démissionné de son siège d'administrateur de la banque soutenue par l'argent public quand Le Canard enchaîné eut révélé le montant de ses jetons de présence, 20 000 euros en 2007
Nacer MEDDAH : double nationalité  franco-algérien, préfet limogé il rejoint l'équipe de François Hollande,  il est nommé secrétaire général de la campagne.
Safia Otokoré (née le 17 octobre 1969 à Djibouti) double nationalité franco somalienne.
Spécialiste du parachutage elle déclare :  « Le parachutage fait partie de notre culture, au PS : Jospin, Hollande, Ségolène, Lang, Montebourg tous ont été parachutés. L'ancrage se fait après. Si je suis désignée à Trappes, je prends l'engagement de m'y implanter ». Sur son blog, le député-Maire d’Elancourt (78), Jean-Michel Fourgous s’interrogeait ainsi malicieusement : « Au fait, est-il exact que Mme Otokoré touche toujours des émoluments de la Région Bourgogne alors qu'elle déclare habiter Elancourt depuis un an ? Qu'en pensent les contribuables Bourguignons ? »
Harlem DÉSIR : ancien président de SOS Racisme, De novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il est président de SOS Racisme, il est également salarié par l'« Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » et il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel brut de 10 500 francs soit 2 666 euros en valeur actualisée. Cela lui vaut d'être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux. Harlem Désir aurait également bénéficié de la clémence de François Mitterrand : une amnistie concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu'il était président de SOS Racisme.
Malek BOUTIH : double nationalité franco-algérienne, ancien président de SOS Racisme, battu aux législatives de 2007.




François Hollande ne se contente pas de s’entourer d’individus de grande moralité issus de l’autre rive de la Méditerranée, il leur écrit aussi ;
Voici la lettre qu’il a adressée à la communauté musulmane à l’occasion de la fête de l’Aïd-al-Fitr.

« Madame, Monsieur, chers amis,      Il y a plus d’un siècle, Jean Jaurès définissait par ces mots sa vision du vivre-ensemble entre citoyens issus des deux rives de la Méditerranée : « l’action socialiste se produira, en chaque pays, avec d’autant plus de force et d’autorité qu’elle sera universelle et universellement probe, … ». Ces jours-ci, nous célébrerons la grande fête de solidarité et de partage qu’est l’Aïd-al-Fitr. A l’issue du mois de jeûne du Ramadan, temps fort de joie, d’échange de vœux et de présents, elle illumine la vie et les demeures de millions de nos compatriotes de culture musulmane. Issue d’une longue tradition et porteuse de riches héritages culturels, par les valeurs qu’elle porte et l’idéal social qu’elle vise, elle s’inscrit pleinement dans cette démarche d’universalité. A nous tous, élus, citoyens, d’y œuvrer, pour reprendre les termes de Jaurès, par la probité de notre action, veillant à l’égalité devant la loi, aux droits et à la dignité de chacun. Alors seulement, toute la richesse culturelle de notre pays retrouvera sa place au cœur de notre société. Je souhaite, à chacune et à chacun, une très bonne fête de l’Aïd-al-Fitr. ».  François Hollande.

Encore un peu, et il allait s’écrier « Allah Akbar ! »
A force de faire de la lèche aux Arabes, il va finir par avoir la langue râpeuse, l’ami Hollande.

A propos de probité, mentionnée deux fois dans cette lettre, ce témoignage de Jean-Michel Aphatie est édifiant sur celle du candidat socialiste : 
http://www.dailymotion.com/video/x5o73s_hollande-demasque-coup-de-fil-anony_news?start=0#from=embediframe

On attend avec impatience la prochaine leçon d’honnêteté du candidat « normal » à la Présidentielle…

mercredi 18 janvier 2012

Hervé Gattegno, journaliste opposé à l’information !


Décidément, Hervé Gattegno nous gâte. Il mérite sans contestation la médaille du Soldat Politiquement Correct du Mois. Rappelons que le personnage, de notoriété publique proche de Arnaud Montebourg, est rédacteur en chef du Point, mais il sévit aussi dans une chronique sur RMC vers 8H15, des fois que les non-lecteurs du Point échappent à son lavage hebdomadaire du cerveau.
Ce mercredi 18 janvier, il nous a sorti une perle dont seuls les tenants de l’idéologie médiatiquement dominante ont le secret. Il s’est ainsi déclaré résolument contre la parution régulière des chiffres officiels concernant la délinquance. Oui, vous avez bien lu : un journaliste, qui, ôtez-moi d’un doute, devrait, de par son métier, être friand d’informations, refuse délibérément qu’une information sur les chiffres sur les actes délictueux constatés en France soit portée à la connaissance du public !

Les derniers chiffres publiés de la délinquance font apparaître une baisse globale, très relative, de -0,34%. Claude Guéant, ministre de l’Intérieur est, bien entendu,  à deux doigts de s’enorgueillir d’une performance dont le niveau a toutes les chances de passer inaperçu aux yeux de l’homme de la rue. De façon tout aussi évidente, la plupart des médias relève parmi ces chiffres, l’explosion de celui des cambriolages (+17%). Si le chiffre global montre un – 0,34%, et qu’un de ses composants est de +17%,  la bonne foi aurait dû commander de présenter aussi le ou les composants qui ont fortement baissé. Mais non, la bonne foi et l’objectivité sont le cadet des soucis de nos médias gauchisants, et seule la forte hausse des cambriolages a fait l’objet de commentaires, de développements, de supputations. Lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt (Lao Tseu). Nous, Français moyens à la merci de nos informateurs patentés, repasserons donc pour avoir une analyse étayée de ces chiffres publiés.

Gattegno fait remarquer que la publication de ces chiffres a toujours donné lieu à des interprétations diverses : généralement favorable par le gouvernement en place, critique par l’opposition. Et il est vrai que, comme toute statistique, des chiffres doivent être analysés soigneusement avant que des conclusions puissent en être tirées. (voir article : ces escrocs qui nous « informent »).
Mais précisément parce qu’une analyse objective est nécessaire, les journalistes ont un rôle à jouer. On ne leur demande pas d’être le relais du gouvernement ou de l’opposition (en l’occurrence, plutôt de l’opposition, quand le gouvernement est de droite), mais de faire la part des choses.
Partant de ce constat que les chiffres de la délinquance sont l’objet de débats, Gattegno a donc LA solution radicale : plus d’information sur ce sujet ! Circulez, il n’y a rien à voir !  Le Français moyen n’a pas à savoir si son pays devient plus sûr ou plus dangereux !

C’est vraiment curieux comme la Gauche a un problème avec la notion de sécurité et de délinquance !   C’est d’ailleurs peut-être parce qu’elle se voit déjà au pouvoir, qu’elle pose ainsi des jalons pour supprimer la possibilité de constater son futur fiasco dans ce domaine.
Si l’information sur la délinquance dérange la Gauche, c’est aussi parce qu’il est difficile d’évoquer le sujet sans évoquer aussi ceux qui la commettent. Et en parler conduit inévitablement à parler de l’immigration. Et ça, bien sûr, c’est un sujet qui fâche !

Tout de même, de façon assez inhabituelle et nouvelle, le sujet a officiellement été évoqué par les Autorités : Le directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Péchenard a assuré mercredi que les étrangers étaient impliqués "pour 20% dans la délinquance totale en France".
Si on accepte ce chiffre de 20% (qui concerne les étrangers, c’est-à-dire, les non-possesseurs de carte d’identité française, mais qui exclut les « Français » d’origine étrangère…), et qu’on le rapproche du chiffre officiel de 5,8% d’étrangers dans la population française (en 2006), on constate que ces étrangers sont près de 4 fois plus criminogènes que les Français. Et si on comptait parmi les auteurs de délits, les étrangers « français » (vous savez, ces Français qui ont reçu leur passeport français quasiment par accident…), quel chiffre aurions-nous obtenu ? 
N’en demandons quand même pas trop ! Le Politiquement correct veille toujours : pour contrebalancer cette liberté qu’a prise le directeur général de la Police Nationale, un criminologue de l'ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), Christophe Soullez, s’est hâté d’indiquer que l'Observatoire ne disposait "pas d'informations particulières sur les caractéristiques des auteurs qui sont à la base de cette augmentation des cambriolages".
On se peut alors se poser la question suivante : Si cet « Observatoire » n’est pas foutu de savoir qui est l’auteur, statistiquement parlant, de la délinquance, qu’ « observe »-t-il au juste ?  Et à quoi sert-il ? Il est vrai que si le vœu de Gattegno est exaucé, et que ces observations ne seront désormais plus transmises au bon peuple, on pourrait tout aussi bien dissoudre cet Observatoire. Ça ferait une économie pour le contribuable qui n’aurait ainsi pas tout perdu…

jeudi 12 janvier 2012

Quotient familial, Nigéria et question-bateau

Notre « candidat normal » à la Présidentielle évoque la possibilité de remettre en cause le quotient familial. Ou de le faire disparaître. Ou de le modifier. Non, de le faire évoluer. Bon, en tous cas, de faire quelque chose à ce sujet. Le propre porte-parole du candidat normal (Emmanuel Vals) ne sait pas trop lui-même… Le candidat normal n’est même pas encore pris dans le tourbillon de l’activité d’un Président en exercice, qu’il est déjà débordé par ses idées… Inquiétant, non ? Son slogan de campagne est : « Le changement, c’est maintenant. » Effectivement, avant, Hollande n’avait pas d’idée, maintenant, il en a de mauvaises. C’est le changement.

La proposition donne l’occasion aux médias d’enfourcher un de leurs dadas préférés :  l’idée reçue et sans cesse ressassée que la politique familiale française est un modèle « que-le-monde-entier-nous-envie ».  Ceci étant posé pour se demander à quel point y retoucher est opportun, même pour un candidat socialiste et normal de surcroît. Et les « milieux autorisés » de se gargariser sur le formidable taux de natalité chez la femme française, comparé à ceux observés dans les autres pays européens.  On omet bien entendu de préciser que ce taux est essentiellement porté par la grande faculté de reproduction des « Françaises d’importation » attirées par les non-moins formidables avantages sociaux attachés à cette reproduction. On nous dit alors: «  oui, peut-être, mais on en a besoin pour financer nos retraites ! »  En attendant, on remarque qu’avant même de faire des cotisants pour nos retraités actuels, cette reproduction effrénée augmente  surtout notre population de chômeurs, de bénéficiaires de prestations sociales, de délinquants qui débordent nos forces de police et encombrent nos tribunaux, de cancres qui tirent le niveau scolaire vers le bas. Quant à ceux qui cotisent vraiment, c’est sur des niveaux de salaire très bas, du fait de leur faible qualification professionnelle.  Donc, cotisent peu. Mais nos élites « progressistes » n’en démordent pas, et nos médias bien-pensants s’en font généreusement l’écho, notre taux de natalité est vraiment une chance pour la France. Une de plus, serait-on tenté de dire… D’ailleurs, avec toute cette chance que nous avons, on se demande pourquoi le pays va si mal.

En tout état de cause, la remise en question du quotient familial, sous couvert de justice prétendument sociale,  a toutes les probabilités de se faire au détriment des foyers à revenus moyens, c’est-à-dire, des Français d’Appellation d’Origine Contrôlée, au bénéfice exclusif des revenus les plus bas, c’est-à-dire des immigrés, encartés français ou pas, d’ailleurs. C’est sans doute cela, la normalité, du point de vue socialiste…

 
Aux infos en ce moment, le Nigéria occupe une place de choix. Dans ce pays, pour le coup, le taux de natalité bat des records. Un Africain sur 6 est du Nigéria. Apparemment, ce taux de natalité record n’arrange en rien l’état du pays. Deux crises y sévissent, une crise économique, et une crise socialo-ethnico-religieuse. La crise économique se traduit notamment par un manque de carburant qui fait monter les prix en flèche. Amusant. On a coutume de dire que si on confie le Sahara à un gouvernement socialiste, deux ans plus tard,  ce dernier se trouve contraint d’y importer du sable. Eh bien,  le gouvernement du Nigéria doit être socialiste, car en étant le plus gros producteur africain de pétrole, il arrive à manquer d’essence !
 
Quant à sa crise sociale qui se traduit par des affrontements armés entre musulmans du Nord et Chrétiens et animistes du Sud, elle devrait interpeller nos élites bien pensantes sur leur idéal politiquement correct du «bien-vivre ensemble », du « bonheur dans la Diversité » et autres balivernes du même acabit dont on nous rebat les oreilles.  Mais, après tout,  ont-elles déjà été interpellées par les Tchèques et les Slovaques, les Croates et les Serbes, les Wallons et les Flamands, les Africains et les Afrikaners ou les Zoulous, les Shiites et les Sunnites, les Chinois et les Tibétains, les Roumains et les Rom, j’en passe et des plus nombreux…

Toujours dans la série des poncifs politiquement corrects, notre vedette de RMC, Hervé Gattegno, s’est encore illustrée cette semaine. (voir article « une semaine ordinaire sur les ondes radiophoniques françaises »)
La question de Bourdin était mardi matin : le FN est-il un parti comme les autres ? Eh bien, Saucisson-Pinard et Gattegno sont du même avis ! Pour eux deux, la réponse est non ! Et le bien-fondé de cette réponse  semble assez évident. Il n’y a qu’à voir la façon avec laquelle les médias traitent le FN et les autres partis politiques, la différence saute aux yeux. Donc, il faut le reconnaître, à cet égard, le FN n’est pas un parti comme les autres. Gattegno, lui, justifie sa réponse avec les tartes à la crème habituelles : certes, il concède que le FN ne déroge pas aux principes démocratiques, mais selon lui, le FN est un parti différent parce qu’il est nationaliste ! Ah oui ? Pourtant, le PS est socialiste, le NPA est anticapitaliste, l’UMP est de tendance libérale. Chaque parti a sa personnalité, pourquoi cela ne ferait-il pas d’eux, à leur tour, des partis «différents»?  Gattegno en rajoute : "La préférence nationale défendue par le FN ne colle pas avec les principes républicains". La chronique proposée par Bourdin au rédacteur en chef du Point (oui, parce que les soldats du politiquement correct mangent à plusieurs râteliers, afin de mieux propager leurs « idées »), sert à mettre en valeur son interlocuteur sans surtout lui apporter de contradiction. Il ne lui fait donc pas remarquer que tous les pays  qui n’ont pas de tendance suicidaire, pratiquent la préférence nationale: entre autres, les Etats-Unis, le Japon, les pays scandinaves, la Chine, les pays africains (jamais entendu parler de l’africanisation des postes, Gattegno ? africanisation qui a pourtant paru aux Progressistes tiers-mondistes être la meilleure réponse postcoloniale et provoqué leurs applaudissements). Parmi ces pays, des républiques qui n’ont certainement pas de leçons républicaines à recevoir de nos petits caniches du politiquement correct.

Bourdin ne lui fait pas davantage remarquer que si le FN s’inscrit bien dans un processus démocratique, ce n’est pas le cas du NPA qui, lui, défend encore le principe de la dictature du prolétariat. Je ne me souviens pas que les journalistes de la Pensée Unique aient, pour autant, jamais considéré le NPA comme un parti «pas comme les autres ».  
Et si c’était les journalistes du microcosme de l’idéologie dominante qui n’étaient pas, eux,  « comme les autres » ?

dimanche 8 janvier 2012

Une semaine ordinaire sur les ondes radiophoniques françaises.

 
Le 4 janvier sur France Intox. La chroniqueuse de la matinale, Sophia Aram, s’en prend aussi méchamment que gratuitement à son invitée, Nadine Morano. Se croyant sans doute irrésistiblement drôle, elle dit s’être penchée sur les discours, les pensées, ses tweets et les écrits de Morano et avoir eu le vertige du vide. On peut aimer ou ne pas aimer Nadine Morano, mais on ne peut pas, sans faire preuve d’une absolue mauvaise foi, dire que cette ministre parle pour ne rien dire. L’agression est donc assez stupide. Et qui est donc cette Sophia Aram ?  Une petite beurette trop excitée à l’idée de reprendre le flambeau de l’humour politiquement autorisé laissé vacant par Stéphane Guillon.  Accessoirement, c’est aussi la fille d’une ex-adjointe socialiste de la Mairie de Trappes, Khadija Aram, qui a écopé en 2011 de trois ans de prison pour avoir monnayé des cartes de séjour auprès de sans-papiers… Pas vraiment de quoi se trouver investie d’une mission de donneuse de leçons.


Jeudi 6 janvier, Jeanne d’Arc, célébrée à Domrémy par Nicolas Sarkozy, revient sur le devant de la scène. L’occasion pour les médias politiquement corrects de vilipender le symbole qui est devenu principalement celui du FN. Ou de rappeler que ce personnage historique n’est la propriété d’aucun parti politique, ce qui est exact. En même temps, il est normal que les représentants actuels de la Pensée Unique soient mal à l’aise avec l’évocation de Jeanne. Celle-ci est patriote, religieuse, militaire, active, repousse l’envahisseur, et rétablit le pouvoir monarchique. Et pour couronner le tout, meurt en martyr. Bref elle représente tout le contraire du credo médiatiquement dominant, qui est anti-patriotique, agnostique, déserteur, collabo et préfère le discours à l’action. Jeanne est donc une sorte d’antithèse. Récupérée ? certes. Mais récupérée parce qu’elle était disponible. Il faut donc la contester, y compris sur le plan historique. Ce que n’hésite pas à faire sur RMC le 6 janvier, le rédacteur en chef du Point, Hervé Gattegno que Bourdin s’obstine à présenter comme un expert. Expert de quoi, on se demande. Expert en leçons du politiquement correct, probablement. Gattegno conteste donc dans sa chronique que Jeanne d’Arc soit un personnage politique historique ! Pas moins ! Elle n’est, selon lui, - je cite- que « le symbole de la ringardise de la pensée politique », comme « Clovis ou les Poilus de la Grande Guerre » ajoute-t-il. Ceux qui ont perdu un parent dans les tranchées apprécieront. Et le bouffon Gattegno poursuit : Jeanne d’Arc ne mérite pas le piédestal sur lequel certains la mettent. Sans étayer le moins du monde son argumentation, il décoche le coup de pied de l’âne : « Jeanne n’était ni bergère ni pauvre ». Ce qui doit, je suppose, lui retirer toute prétention au statut d’héroïne. Selon lui, Jeanne était donc une fille à papa, sans doute préparée à aller au bal des débutantes. C’est curieux comme l’évocation de la lutte des classes façon Karl Marx du milieu du XIXe siècle n’est jamais très loin dans les propos des thuriféraires du Dogme. Et Gattegno parle de ringardise… !


Le 8 janvier, sur RTL. Dans le « Journal Inattendu » de Marie Drucker, l’invité « rédacteur en chef » est Bénabar. L’intervenante téléphonique, Monique Pinçon-Charlot, « sociologue » communiste, entretenue par le CNRS, donc par nos impôts, pour donner un vernis scientifique à ses commentaires dogmatiques. Elle a pondu en 2011 un livre sur Sarkozy finement intitulé « Le Président des Riches ». Un peu comme si l’Humanité s’éditait aux frais du contribuable. Nous avons donc en scène, Marie Drucker, dont la présence est l’exemple même du népotisme dans le monde médiatique, qui anime son émission avec Bénabar, le chantre du politiquement correct- ce n’est pas moi qui l’écris, c’est lui qui le chante-, et une communiste militante. On se demande en quoi ce Journal est Inattendu ! Bien entendu, ces trois compères s’auto-congratulent, disent tout le bien qu’ils pensent d’eux, tout ce petit monde se flagorne à qui mieux mieux.  Drucker rappelle, des fois qu’on l’ignore ou qu’on l’ait oublié, la revendication gauchiste de Bénabar : « Vous vous dites issu d’une famille catho de gauche. Ca ressemble à quoi une famille de catho de gauche ? » Réponse de l’intéressé : « concerné politiquement, la politique a toujours fait partie de la vie familiale, les discussions à table, toujours avoir un avis, se poser des questions, essayer d’être concerné… »  Donc, selon Bénabar, quand on est concerné politiquement, qu’on se pose des questions, c’est qu’on est forcément de gauche ! Ou, en d’autres termes, comment s’approprier exclusivement la Pensée politique : c’est bien la définition même de la Pensée Unique. T’as raison, Bénabar, tu nous emmerdes, avec tes réflexions simplistes. Mieux, tu nous fais ch…

Voilà quelques exemples pris au hasard du matraquage auquel est soumis l’auditeur moyen qui zappe d’une radio à l’autre, sur une semaine ordinaire. Et quand on sait que, selon des sondages, les Français font davantage confiance aux radios qu’aux autres médias pour leur impartialité supposée, cela laisse songeur…

jeudi 5 janvier 2012

Diététique et "stigmatisation".

Le dernier buzz en date dans le microcosme médiatique: le Dr Dukan, connu pour ses régimes minceur éponymes, publie son dernier livre. Dans une très maligne manœuvre marketing, il lance comme provocation l’idée d’attribuer des points supplémentaires aux candidats bacheliers qui maintiendraient leur poids de forme ou l’atteindraient après avoir perdu des kilos superflus. Bien entendu, les médias foncent tête baissée dans ce piège de la provocation, et y vont chacun de leur réaction offusquée.

L’idée exposée telle quelle, est évidemment saugrenue, et son application n’est pas en mesure de rehausser le niveau déjà lamentable de ce diplôme que des années de démagogie politique des Ministères de l’Education successifs, et d’activisme trotskyste syndical ont achevé de laminer. Imaginons le lycéen se targuant d’avoir obtenu les tout derniers points nécessaires pour l’obtention du sésame universitaire pour avoir perdu deux kilos superflus… On pourrait alors étendre l’idée à d’autres domaines, afin de permettre à toujours plus d’élèves illettrés à l’ignorance encyclopédique d’être bachelier : gagner des points en soignant sa coupe de cheveux, en embellissant son look, en améliorant son hygiène…

Plus sérieusement, les médias auraient été plus inspirés de rebondir sur le sujet en débattant sur l’opportunité d’inclure des notions de diététique dans le cursus scolaire ; Ce qui existait déjà dans la matière dite des « sciences naturelles » à l’époque révolue où on apprenait encore des choses à l’école, avant que la génération soixant'huitarde ait fait  de cette institution un centre de débats et d’ « échange d’idées ».

Au lieu de cela, les médias sont tombés pour la plupart dans leur rhétorique habituelle de la dénonciation de la « stigmatisation ». A l’image de la grassouillette Marina Carrere d’Encausse dans l’émission télévisuelle « Journal de la Santé ». Se sentant apparemment directement concernée par le sujet, quoique sans doute déjà bachelière, elle se lance dans une violente diatribe contre le Dr Dukan en dénonçant la stigmatisation du pauvre adolescent, qui devrait son obésité à, dans le désordre, sa souffrance pubertaire, sa pathologie métabolique, son héritage génétique, et enfin,  bien évidemment, à la sempiternelle causalité sociale. En clair, si l’adolescent est obèse, c’est à cause de la pauvreté supposée de ses parents, et donc, ultimement,  de la société. Et au grand jamais, ce ne peut être la faute de l’adolescent lui-même. 
Car Marina Carrere d’Encausse n’a jamais vu de fils issu d’une  famille dite « défavorisée », tee-shirt de marque sur le dos, son smartphone dernier cri à l’oreille, canette de soda hyper-sucrée à la main, s’empiffrer en dehors des heures repas de chips, hamburgers, et barres chocolatées. Faut-il rappeler à cette auto-déclarée journaliste experte en santé, que, sauf exceptionnel cas de dérèglement métabolique, la prise de poids est directement liée à un excès calorique et/ou à une alimentation déséquilibrée ?  Qu’elle-même n’ait pas su, ou pas voulu, à titre personnel se donner la peine de suivre ces principes basiques, ne l’oblige pas à donner dans le poncif politiquement correct de la déresponsabilisation individuelle systématique. 
Cela dit, serait-elle à la télévision si elle ne donnait pas de temps à autre des gages de son obéissance au Dogme ?