Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 29 décembre 2011

Où est donc passé notre humour?


Un entrefilet rapporte qu’une femme, à Saint-Brieuc,  se fait verbaliser au volant parce qu’elle porte le niqab. Même si cette nouvelle ne fait pas à proprement parler  la une, le fait même qu’elle fasse quand même l’objet d’une nouvelle dans un média national en dit long sur le côté exceptionnel de l’anecdote. En effet, vu le nombre croissant de femmes voilées qui circulent aujourd’hui en France, il est tout à fait étonnant que leur verbalisation soit si peu fréquente qu’on croit utile d’en annoncer une quand elle se produit. La loi serait-elle applicable avec d’autant plus de laxisme qu’elle s’adresse à notre population immigrée ?
C’est en méditant sur cette question que je suis tombé sur cet extrait d’une émission humoristique américaine :


Et je me suis demandé : ce sketch serait-il envisageable sur une de nos chaînes nationales françaises ?
La réponse est évidente : Absolument pas ! Tout à fait impossible !

Et c’est à la lumière de ce genre de constat qu’on mesure la lente et inexorable perte de liberté d’expression que la dictature du politiquement correct implique dans notre pays. Il faut regarder de temps en temps ce qui se fait à l’étranger, dans des pays occidentaux un peu moins atteints par la Pensée Unique, en l’occurrence dans cet exemple, aux Etats-Unis, pour se rendre compte de la pesanteur qui sévit en France sur notre expression. Force alors est de constater que d’une certaine façon, un niqab est en train de tomber sur notre humour, sur notre liberté de penser, notre libre-arbitre, notre jugement. 

Les plus anciens d’entre nous savent bien que ce sketch, bien anodin et pas vraiment méchant au demeurant,  aurait été possible il y a encore 20 ans, lorsqu’ « On » ne nous avait pas encore imposé les sujets dont  il faut rire, et ceux dont on ne peut pas rire. Mais les plus jeunes d’entre nous, ceux qui n’ont connu que le politiquement correct d’aujourd’hui, peuvent-ils seulement imaginer cette liberté que nous avions ?

lundi 26 décembre 2011

La liberté d'opinion prend un nouveau coup dans l'aile.


Le nouveau projet de loi concernant la répression de la négation des génocides, avec celui supposé des Arméniens en ligne de mire, est clairement un nouveau pas vers la dictature de la Pensée Unique. D’ailleurs, il y a un signe qui ne trompe pas : bien que le projet soit porté par une députée UMP (dont la circonscription connaît une grande communauté arménienne, mais c’est évidemment un hasard…), il a, pour une fois,  le soutien unanime des socialos. Dès qu’il s’agit d’imposer une façon de penser, les socialos répondent présent. Une sorte d’atavisme culturel, chez eux.

Il va donc être interdit d’avoir sa propre interprétation personnelle de l’Histoire, différente d’une version officielle. On se demande d’ailleurs selon quels termes cette version officielle va être écrite, et par quelles autorités ?  Quelle sera la légitimité des ces autorités ? Les Historiens ? Mais les Historiens sont-ils toujours d’accord, dans l’espace et dans le temps, sur une interprétation de faits passés ? Bien sûr que non. D’expérience, on voit bien que l’Histoire est sans cesse commentée, revue et corrigée en fonction des modes de pensée du moment, de la culture originelle de l’Historien, de son orientation politique, des découvertes scientifiques.
Et franchement, si le fait historique est indiscutable, complètement évident, quel besoin y-a-t-il à sanctionner sa négation ? S’il me prend l’idée de contester la mort de Jeanne d’Arc sur un bûcher, sur l’argument que je n’y étais pas pour le voir de mes propres yeux, qui mon délire va-t-il gêner ?

On me rétorquera qu’il ne s’agit pas d’un « génocide ». Certes, mais ça ne change rien au problème, car enfin, l’interprétation même du mot génocide est soumis à caution. A partir de combien de morts y-a-t-il génocide ?

Reprenons la définition du mot : « Un génocide est l'anéantissement délibéré et méthodique d'un groupe d'hommes, en raison de sa race, de son appartenance ethnique, de sa nationalité ou de sa religion, dans le but de le faire disparaître totalement."
Un Allemand de la première guerre mondiale qui, dans sa tranchée, ne visait que les Français parce qu’ils étaient précisément français, et n’avait qu’un but, celui de le faire disparaître complètement afin de poursuivre son avancée en terre ennemie, commettait-il un génocide ? Ou réciproquement, un Poilu français, à l’égard d’un Allemand ?
Le massacre de la St Barthélémy, massacre perpétré au nom de la religion catholique contre la religion protestante, est-il un « génocide » ? Il ne me semble pas que ce terme ait été jamais utilisé dans cette occurrence. Un oubli ?

« Faire disparaître totalement ». Le moins qu’on puisse dire est que ces différents génocides auxquels on pense ordinairement, sont des génocides ratés : car il y a toujours des Arméniens, toujours des Juifs. Et pas en voie d’extinction, apparemment…

Et si, en évoquant un génocide,  on ne considère que «  l’intention »  de le commettre, on constate que ce projet de loi vise quelque chose d’encore  plus vague, encore plus sujet à interprétation…

Ce projet de loi ne s’inscrit décidément que dans la volonté délibérée d’imposer une façon unique de penser. Le libre-arbitre voit son champ d’action de plus en plus réduit. « Ne vous en faites pas, braves gens, et surtout, ne pensez plus, ON pense pour vous ! »

En Corée du Nord, ils ont un tyran qu’il est obligatoire de célébrer quand il est en exercice et de pleurer quand il décède. En France, il est déjà interdit de ne pas obéir à la Pensée Unique. Bientôt, il sera obligatoire de la vénérer et l’idolâtrer.  Ce n’est qu’une question de temps. A quand l’instauration d’un jour férié pour célébrer le génocide arménien, avec défilé et parade militaire sur les Champs-Elysées ?

jeudi 22 décembre 2011

Quand les petits soldats du politiquement correct s’étrillent entre eux…


A ma gauche, Stéphane Guillon, le bouffon qui joue le grand résistant à une police politique sarkosyste fantasmée.  On ne l’a jamais autant entendu sur les ondes et à la télé que depuis qu’il a été privé d’antenne sur France Intox. Il fait la promo de ses spectacles et de son DVD à fond les ballons, en écumant les plateaux et studios des copains, tous dévoués au dogme en vigueur. C’est beau, l’abnégation du martyr persécuté, et ça force le respect !
A ma… gauche aussi, Audrey Pulvar, la sentencieuse donneuse de leçons du politiquement correct qui sévit dans la constellation du service public : France 3, France 2, France Intox. Elle pense qu’il suffit de porter des lunettes pour devenir intellectuelle (comme Lilian Thuram d’ailleurs : se’ait-ce une c’oyance qui ci’cule dans les îles, là dis donc ?). Comme elle se veut être une grande intellectuelle, elle a choisi la taille de ses lunettes en conséquence. Accessoirement, elle a pour compagnon Montebourg, le chantre de la gauche Hédiard-Fauchon, mais ça n’a évidemment rien à voir avec le fait qu’elle soit sur le devant de la scène médiatique…
Ainsi donc, il arrive parfois qu’à force de vouloir en faire toujours plus en allégeance au dogme de la Pensée Unique, ces marionnettes pathétiques se pressent et se bousculent, se jalousent, se piétinent. C’est ce qui est arrivé dans l’émission de Ruquier  « On n’est pas couché » du samedi 17 décembre dernier, au cours de laquelle la Pulvar  a cru bon de critiquer le bouffon, en regrettant qu’il en fasse trop, dans ses sketches, sur sa victimisation par rapport à France Intox (qui est, rappelons-le, son propre employeur). Une manifestation de la reconnaissance du ventre,  en quelque sorte, ou comment se faire bien voir du signataire de ses chèques de salaire (mirobolant), aux dépens d’un camarade du même bord politique… L’autre a répliqué en faisant une imitation (assez mauvaise d’ailleurs, n’est pas Canteloup qui veut) de l’élocution un tantinet précieuse de Montebourg. Comme on peut être payé à longueur de temps à se moquer des gens mais, en retour, ne jamais tolérer la moindre critique personnelle,  notre Grand Résistant, en a remis une couche en traitant la chroniqueuse CarGlass de « majorette » sur son compte twitter. « Pathétique », a répliqué l’intéressée.
On attend avec impatience la suite du pugilat. Brassens me pardonnera ce détournement de « l’Hécatombe » :
En voyant ces braves cadors
Etre à deux doigts de s’étriper
Moi je biche car je les adore
sous la forme de macchabées
De ce blog où je les cite
J’observe ces farouches rats
S’entretuer et ça m’excite
Et je crie : hip hip hip hourrah !

mercredi 21 décembre 2011

Ces escrocs qui nous "informent".


Comme d’habitude, les salariés les plus privilégiés et les plus dénués de scrupules essaient de profiter de leur position de force pour augmenter et consolider leurs privilèges : en pleine période de Noël, les agents de sécurité dans les aéroports entament une grève pour exiger une augmentation de salaire.  Peu importe le fait que leurs revendications soient justifiées ou pas. Au demeurant, il ne semble pas qu’observer sur un écran le contenu scanné de bagages, et faire quelques palpations sur des passagers ayant déclenché une sonnerie au passage du portique, puissent être assimilés à la pénibilité des mineurs de fond, mais bon… peu importe. 

Ce qui est évidemment choquant, c’est la prise en otage de voyageurs qui triment toute l’année pour se payer quelques vacances bien méritées qui leur permettra de retrouver famille ou amis à l’occasion de  ces fêtes de fin d’année. On remarquera au passage, que si le gouvernement a bien œuvré pour garantir la continuité du service public  des transports terrestres– celle-là même que les syndicats ne manquent jamais de mettre en avant pour justifier les plus corporatistes de leurs revendications-  en instituant le service minimum, il aurait pu inclure aussi tous les autres services publics, quels qu’ils soient, et y compris celui des transports aériens. Mais c’est un autre sujet.

Ce mouvement donne aux médias l’occasion de démontrer une fois de plus leur médiocrité et leur imposture. Sur M6, mercredi 21 décembre au soir, un sondage nous apprend que 75% des sondés sont favorables à un service minimum dans les transports aériens. Le lendemain matin, la radio RMC nous balance son propre sondage : 67% des sondés trouvent que les grévistes ont raison de faire grève. Certes la question est différente, mais, à moins de souffrir d’une schizophrénie certaine, on imagine mal le sondé dire dans le même élan : « oui, ces grévistes ont raison d’arrêter de travailler au plus fort de l’urgence de leur activité pour obtenir quelques sous en plus, et oui, il ne faudrait pas que ce mouvement m’empêche de voyager à ma guise ! ». Ou alors, c’est la démonstration éclatante d’un cynisme que l’on peut bien imaginer chez quelques individus, mais pas chez 42% des sondés !
Le problème est évidemment ailleurs : celui de la validité de ces sondages dont nous abreuvent ces médias, écrits, parlés, et télévisés.  Faire appel sur les ondes, aux auditeurs pour donner leur avis sur un sujet lambda et ensuite nous donner le résultat en le présentant comme un sondage, comme l’a fait RMC pour cette affaire de grève des agents de sécurité, ne peut-il pas être assimilé à une escroquerie ? Ces médias n’ont-ils aucun scrupule à balancer cette « information » qu’ils savent forcément être inexacte ? Que dirait-on d’un restaurateur qui servirait, en toute connaissance de cause,  de la nourriture avariée à ses clients ? Que dirait-on d’un fournisseur de prothèses mammaires en silicone à usage non médical, qu’il saurait être déclencheur  potentiel de cancer ?
Tout résultat de sondage donné comme information, devrait au minimum donner la formulation précise des questions posées, le lieu et le jour où elles ont été posées, et la description précise de l’échantillon supposément représentatifs des personnes interrogées. Et tout ceci avec une taille d’échantillonnage à valeur statistique certaine. Ces exigences devraient être la règle pour tout sondage, que cela soit pour évaluer le pourcentage de population souffrant de cors aux pieds ou celui des passagers aériens prêts à accepter qu’une poignée de syndicalistes gâchent leurs vacances en famille pour gagner quelques dizaines d’euros de plus chaque mois. Bien sûr, le sondage serait alors parfaitement indigeste pour une grande majorité de lecteurs, auditeurs, téléspectateur, mais cela est le prix à payer pour respecter la rigueur nécessaire à toute exploitation de statistiques. Et si cette indigestion pouvait dissuader ces médias de nous bassiner à longueur d’année avec leurs sondages, on ne s’en porterait pas plus mal.
Tout le reste n’est que pipeau pour faire de l’audience. Dans un conte des frères Grimm, le joueur de pipeau de Hamelin attirait en jouant de son instrument les rats en dehors de la ville pour les noyer dans la rivière. Mais où veulent nous emmener ces médias joueurs de pipeau ? Il est largement temps de réécrire l’épilogue de ce conte en faisant que les rats que nous sommes, bouffent les joueurs de pipeau.

jeudi 15 décembre 2011

Cachez ce mot que je ne saurais voir!


Quand le politiquement correct frappe au détour d’une conversation anodine…

Lundi soir au Grand Journal de Canal +. A l’invité Johnny Hallyday, une télespectatrice demande : « Qui est le plus vrai mec, Johnny Hallyday ou Alain Delon ? ». Réponse irréfléchie de l’idole des jeunes : « Alain Delon, c’est un vrai mec de toute façon. Je pense pas être un pédé moi non plus, bon… ». 

Ne sait-il pas, notre rockeur cacochyme, depuis le temps qu’il est dans le métier, que le politiquement correct a définitivement mis ce diminutif de « pédéraste » au pilori pour imposer le terme de « homosexuel »,  de la racine grecque homo signifiant « même », « identique » ? Ca fait tellement plus scientifique ! Bien sûr, ça sonne aussi un peu comme une maladie, mais bon, aux oreilles chastes des progressistes, ça réhabilite sans doute la déviance…

Ensuite, exclure  d’entrée de jeu les pédés, pardon, les homosexuels, de la catégorie « vrai mec » telle que l’entend cette  téléspectatrice, semble être un crime. Même (et peut-être surtout) sur  Canal +,  la chaîne où, d’habitude, l’on ricane plus qu’on ne rit, entre bobos. Se pose alors la question, qu’est-ce qu’un « vrai mec » selon la terminologie du politiquement correct ? Car si on doit éventuellement faire concourir les zazas de la Cage aux Folles à la qualification du genre, quel profil peut bien en être exclu ?

Toujours est-il que les Grands Prêtres de la Grande Inquisition Progressiste veillent : et le Johnny national a dû se fendre d’un communiqué : « Je n’ai voulu choquer personne etc.. », « C’est parti sans mauvaise intention de ma part… c’était de l’humour et c’est raté… ».  Et la Presse bien pensante de faire appel à ses poncifs habituels pour relater l’outrecuidance du chanteur: « propos homophobes », « sortie malheureuse sur les homosexuels »…
J’ai une suggestion à l’intention des ayatollahs de la bienséance progressiste : pourquoi ne pas interdire désormais « le direct », à la télévision, pour éviter les « dérapages »  qui dérangent, en les coupant au montage?

mercredi 14 décembre 2011

Un peu de poésie dans ce monde de brutes... de la part d'un anonyme.

La scène se passe dans les jardins du Château Bellevue, à Berlin.

Angela von Mecklemburg et Nicolas de Neuilly se sont discrètement éclipsés de la réception offerte par le roi de Prusse. On entend, au loin, les accents du quatuor de Joseph Haydn...

- Nicolas :
Madame, l'heure est grave : alors que Berlin danse
Athènes est en émoi et Lisbonne est en transes.
Voyez la verte Erin, voyez l'Estrémadoure
Entendez les Romains : ils appellent au secours !
Ils scrutent l'horizon, et implorent les Dieux.
Tous les coffres sont vides, et les peuples anxieux
Attendent de vous, madame, le geste généreux !
De leur accablement ils m'ont fait l'interprète :
Leur destin est scellé, à moins qu'on ne leur prête
Cet argent des Allemands sur lesquels vous régnez.
Cette cause est bien rude, mais laissez moi plaider...

- Angela :
Taisez-vous Nicolas ! Je crois qu'il y a méprise
Folle étais-je de croire à une douce surprise
En vous suivant ici seule et sans équipage
Je m'attendais, c'est sûr, à bien d'autres hommages !
Mais je dois déchanter, et comme c'est humiliant
De n'être courtisée que pour son seul argent !

- Nicolas :
Madame, les temps sont durs, et votre coeur est grand
Vos attraits sont troublants, mais il n'est point décent
D'entrer en badinage quand notre maison brûle
Le monde nous regarde, craignons le ridicule !
Notre Europe est malade, et vous seule pouvez
La soigner, la guérir et, qui sait ? La sauver !
Nous sommes aujourd'hui tout au bord de l'abîme
Vous n'y êtes pour rien, mais soyez magnanime !
Les Grecs ont trop triché ? Alors la belle affaire !
Qu'on les châtie un peu, mais votre main de fer
Est cruelle aux Hellènes, et nous frappe d'effroi !

- Angela :
J'entends partout gronder, en Saxe, Bade ou Bavière
L'ouvrier mécontent, le patron en colère.
Ma richesse est la leur, ils ont bien travaillé.
L'or du Rhin, c'est leur sueur et leur habileté.
Et vous me demandez, avec fougue et passion
De jeter cette fortune au pied du Parthénon ?
Ce serait trop facile et ma réponse est non !

- Nicolas :
On ne se grandit pas en affamant la Grèce
En oubliant Platon, Sophocle et Périclès !
Nos anciens nous regardent, et nous font le grief
D'être des épiciers et non pas de vrais chefs !
Helmut Kohl est furieux et Giscard désespère.
Un seul geste suffit, et demain à Bruxelles
Desserrez, je vous prie, le noeud de l'escarcelle !

- Angela :
Brisons là, je vous prie, la nuit est encore belle
Votre éloquence est grande et mon âme chancelle...
Mais si je disais oui à toutes vos demandes
Je comblerais la femme, et trahirais l'Allemande !

(Ils s'éloignent, chacun de leur côté)